Publication Carbone 4 - Faire sa part - pouvoir responsabilite climat
monde financier les citoyens
Relance puissance
https://presidence-francaise.consilium.europa.eu/media/zeqny1y5/fr_programme-pfue-v2-5.pdf
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles le 11.12.2019 COM(2019
11 déc. 2019 l'UE ainsi qu'à protéger la santé et le bien-être des citoyens des risques ... privés vers les actions pour le climat et l'environnement
RAPPORT SUR LES
9 mai 2022 Plusieurs événements axés en particulier sur les jeunes
ses citoyens !
C'est pour cela que l'UE organise une « Conférence sur l'avenir de l'Europe ». L'objectif de ce grand événement ? Demander aux citoyens de s'exprimer sur le
Les événements météorologiques extrêmes dans un contexte de
2100 des sécheresses agricoles quasi continues et de grande intensité
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles le 28.11.2018 COM(2018
28 nov. 2018 quarts (74 %) des citoyens de l'Union européenne estiment que le changement climatique est un problème très grave et plus de neuf Européens sur ...
Une Union plus ambitieuse Mon programme pour lEurope
Lors des élections au Parlement européen de cette année les citoyens européens se sont rendus sont consacrés aux investissements pour le climat.
EUSurvey - Survey
26 mai 2020 européen pour le climat afin de conférer aux citoyens et aux parties ... Par l'intermédiaire d'activités et d'événements de communication
Solutions pour le climat: Pourquoi le climat constitue le défi le plus
climatiques. Vous obtiendrez aussi des retombées économiques et sociales sur la qualité de la vie de vos administrés. simple citoyen ou citoyenne : prenez
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COMMISSION
EUROPÉENNE
Bruxelles, le 28.11.2018
COM(2018) 773 final
COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ DES RÉGIONS, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ET À LA BANQUE EUROPÉENNED'INVESTISSEMENT
Une planète propre pour tous
Une vision européenne stratégique à long terme pour une économie prospère, moderne, compétitive et neutre pour le climat 21. INTRODUCTION - URGENCE DE SAUVER LA PLANETE
Le changement climatique est un sujet de préoccupation majeur pour les Européens1. Les changements qui affectent le climat de notre planète sont en train de redessiner le monde et les risques sous toutes ses formes. 18 des années les plus chaudesjamais enregistrées été au cours des deux dernières décennies. La tendance est claire.
Une action pour le climat immédiate et décisive est essentielle. Les effets du réchauffement planétaire sont en train de transformer notre environnement et augmentent la fréquence et des phénomènes météorologiques extrêmes. a connu des vagues de chaleur extrêmes au cours de quatre des cinq dernières années.dernier, les températures au-dessus du cercle arctique étaient de 5 °C. Ces dernières années,
de vastes régions ont connu des sécheresses sévères, pendant que centraleet orientale subissait des inondations. Les événements extrêmes liés au climat tels que les
incendies de forêt, les inondations brutales, les typhons et les ouragans provoquent également des dommages considérables et font un grand nombre de victimes. Ce fut notamment le cas en 2017 lorsque les ouragans Irma et Maria ont frappé les Caraïbes, dont plusieurs régions ultrapériphériques de nion européenne. Le continent européen désormais plus épargné, comme montré la tempête Ophelia en 2017, premier ouragan majeur dans Est à avoir jamais touché et la tempête Leslie, qui a apporté son lot de destruction au Portugal et à l'Espagne en 2018. Le groupe intergouvernemental sur du climat (GIEC) a publié en octobre 2018 son rapport spécial sur les conséquences d'un réchauffement planétaire de1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les profils connexes des
émissions mondiales de gaz à effet de serre. Sur la base de preuves scientifiques, celui-cidémontre que le réchauffement de la planète induit par humaine a déjà atteint 1 °C
par rapport aux niveaux préindustriels et qu'il croît 0,2 % par décennie. En renforcement de internationale en faveur du climat, la hausse de la température moyenne mondiale pourrait atteindre 2 °C. Si ne fait rien pour contrecarrer une telle évolution du climat, la Terre pourrait devenir une étuve, ce qui rendrait plus probable la survenue climatiques irréversibles à grande échelle. Le rapport du GIEC confirme 4 % des terres de la planète devraient connaître une transformation des écosystèmes type vers un autre dans le cas réchauffement climatique de 1 ºC, pourcentage qui passerait à 13 % dans le casréchauffement de 2 ºC. Par exemple, les projections indiquent que 99 % des récifs coralliens
dans le monde devraient disparaître avec une augmentation de 2 °C de la température. Uneperte irréversible de la calotte glaciaire du Groenland pourrait être déclenchée entre environ
1,5 °C et 2 °C de la température mondiale. Il en résulterait une hausse du
niveau de la mer pouvant aller 7 mètres, qui affecterait directement les régionscôtières dans le monde entier, y compris les terres et les îles de faible altitude en Europe. La
fonte rapide de la banquise arctique durant les mois est déjà en cours, ce qui a des répercussions négatives sur la biodiversité dans la région nordique et sur les moyens de subsistance de la population locale. Laisser le changement climatique continuer sur sa lancée actuelle aurait également de graves conséquences sur la productivité de européenne, les infrastructures, la capacité à1 Selon le rapport de sur le changement climatique publié en septembre 2017, environ les trois
quarts (74 %) des citoyens de européenne estiment que le changement climatique est un problème très
grave et plus de neuf Européens sur dix (92 %) considèrent que un problème grave. 3 produire de la nourriture, la santé publique, la biodiversité et la stabilité politique.dernier, les catastrophes liées à des phénomènes météorologiques ont atteint le niveau record
de 283 milliards en dommages économiques et elles pourraient toucher environ deux tiers de la population européenne d'ici 2100, comparé à 5 % aujourd'hui. À titre les dommages annuels causés par les inondations dues aux crues en Europe pourraient atteindre 112 milliards alors qu'ils à 5 milliards d'EUR aujourd'hui. 16 % de la zone climatique méditerranéenne actuelle pourrait devenir aride la fin du siècle et, dans plusieurs pays du sud de la productivité de la main- travaillant à pourrait baisser 10 à 15 % par rapport aux niveaux actuels. On estimeégalement que la disponibilité de denrées alimentaires telle qu'elle est établie dans les
projections sera réduite de manière plus significative en cas de hausse de la température mondiale de 2 ºC plutôt que de 1,5 °C, notamment dans des régions qui revêtent une importance capitale pour la sécurité de comme du Nord et le reste de laMéditerranée. Cela pourrait nuire à la sécurité et à la prospérité au sens large, mettre en péril
les systèmes économiques, alimentaires, énergétiques et en eau et, par ricochet, déclencher de nouveaux conflits et de nouvelles pressions migratoires. manière générale, si l'on n'agit pas pour le climat, il sera impossible le développement durable de et les objectifs de développement durable convenus à mondiale dans le cadre des Nations unies. Figure 1: Les effets du changement climatique en Europe 42. UNE VISION EUROPEENNE POUR UNE ECONOMIE MODERNE, COMPETITIVE,
PROSPERE ET NEUTRE POUR LE CLIMAT
Le but de cette stratégie à long terme est de confirmer de à mener mondiale pour le climat et de présenter une vision permettant de parvenir à un niveau zéro nette de gaz à effet de serre 2050 à transition qui soit socialement juste et économiquement viable. Elle met en avant les possibilités qu'offre cette transformation pour et les citoyens européens, tout en dressant la liste des défis faudra relever pour la mener à bien. La stratégie proposée pas vocation à lancer de nouvelles politiques et la Commission européenne pas non plus l'intention de réviser les objectifs déjà fixés pour 20302. est de fixer le cap de la politique climatique et énergétique de et ce que considère comme sa contribution à long termeà la réalisation des objectifs de température fixés dans de Paris, en conformité avec
les objectifs de développement durable des Nations unies, ce qui aura une influence sur politiques de La stratégie ouvre un large débat, associant les décideurs politiques et les citoyens européens dans leur ensemble, sur la manière dont devraitse préparer à 2050 et présenter en conséquence la stratégie européenne à long terme
à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques 2020. est à -garde du combat contre les causes du changement climatique et de la lutte pour une réponse mondiale concertée plus forte dans le cadre de de Paris. Cetaccord, qui a été ratifié par 181 parties, demande une action forte et rapide au niveau mondial
afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans de maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de 2 °C et de poursuivre les efforts en vue de lalimiter à 1,5 °C. Il vise aussi à trouver un équilibre à mondiale entre les émissions
par les sources et les absorptions par les puits de gaz à effet de serre au cours de la deuxième
partie de ce siècle. Toutes les parties sont tenues de présenter 2020 des stratégies à long
terme de développement à faibles émissions de gaz à effet de serre en vue ces objectifs. En juin 2017, le Conseil européen a réaffirmé avec force de et de ses États membres à mettre en rapidement et intégralement de Paris, soulignant que celui-ci constitue "un élément essentiel pour la modernisation de l'industrie et del'économie européennes» et a, par la suite, en mars 2018, invité la Commission européenne
"à présenter le premier trimestre de 2019 une proposition de stratégie en vue de laréduction des émissions de gaz à effet de serre de l'UE à long terme, ainsi que le prévoit
de Paris, en tenant compte des plans nationaux». En octobre 2017, le Parlement européen a également invité la Commission européenne à "préparer la COP24 une stratégie européenne visant à atteindre la neutralité carbone le milieu du siècle». En outre, le règlement sur la gouvernance de de approuvé par le Parlement européen et le Conseil invite la Commission à présenter une stratégie de l'UE à long terme avril 20193. qui est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est unacteur mondial de premier plan dans la transition vers une économie produisant zéro émission
nette de gaz à effet de serre. Dès 2009, fixé pour objectif de réduire sesémissions de 80 à 95 % en 20504. Les Européens ont réussi à découpler les émissions de gaz
2 Programme de travail de la Commission européenne pour 2019 [COM (2018) 800], page 4.
3 Article 15 du règlement sur la gouvernance de de et de pour le climat.
4 Dans le contexte des réductions nécessaires dans les pays développés en tant que groupe.
5à effet de serre de la croissance économique en Europe au cours des dernières décennies. À la
suite du pic de gaz à effet de serre observé dans en 1979, énergétique, les politiques de changement de combustibles et des énergiesrenouvelables ont permis de réduire les émissions de manière significative. En conséquence,
entre 1990 et 2016, la consommation a diminué de près de 2 % et les émissions de gaz à effet de serre de 22 %, tandis que le PIB a progressé de 54 %. La transition vers une énergie propre a stimulé la modernisation de européenne, entraîné une croissance économique durable et apporté avantages sociétaux et environnementaux pour les citoyens européens. Les efforts de pour atteindre lesobjectifs énergétiques et climatiques le fixés pour 2020 ont déjà permis de créer de
nouvelles industries et des emplois en Europe et ont donné lieu à une plus grande innovation technologique, ce qui a permis de réduire les coûts technologiques. La révolution en faveur des énergies renouvelables en est le meilleur exemple. La part des énergies renouvelables dans la consommation finale est passée de 9 % en 2005 à 17 % Le rôle pionnier joué par européenne montre à régions du monde que cette transition est non seulement possible mais aussi apporte des avantages au-delà de la lutte contre le changement climatique. est globalement en bonne voie pour réaliser ses objectifs pour 2020 en matière de gaz à effet de serre, renouvelables et énergétique. Toutefois, les efforts doivent se poursuivre pour surmonter la récente stagnation des améliorations dans le domaine de énergétique et des réductions de gaz à effet de serre. progresse dans la mise en de sa stratégie pour de et achève la mise au point cadre réglementaire moderne, avancé et financièrement viable qui luipermettra de réaliser ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à
l'horizon 2030 ainsi que sa transition vers une énergie propre, concrétisant ainsi de la Commission Juncker de faire de énergétique une priorité et de devenir un acteur de premier plan mondial dans le domaine des énergies renouvelables. Cela représente un investissement dans notre prospérité et dans la viabilité de européenne. Lastabilité réglementaire est un élément important pour permettre aux pouvoirs publics tout
comme aux opérateurs privés de mettre ce cadre réglementaire en application de manièreintégrale. Des politiques ambitieuses ont été adoptées au niveau européen, notamment un
système réformé de quotas de qui renforce le signal prix du CO2.Pour tous les autres secteurs, des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre
ont été fixés et des actes législatifs ont été adoptés pour maintenir le puits de carbone que
constituent les sols et les forêts de qui absorbent davantage de CO2 émettent. Pour ce qui est de les objectifs visant à améliorer énergétique de moins 32,5 % et à accroître la part des énergies renouvelables à au moins32 % dans la consommation énergétique finale de à 2030 sont désormais
approuvés et la législation proposée pour améliorer des voitures, camionnettes et camions en matière d'émissions de CO2 encouragera la transition dans le secteur des transports.La combinaison de ces politiques en matière d'énergie et de climat permettra de concrétiser la
contribution de au titre de de Paris, consistant à réduire ses émissionsmoins 40 % à 2030 par rapport à 1990. En réalité, on estime que lorsque la législation de
sera pleinement mise en vre, les réductions totales des émissions de gaz à effet de serre seront 45 % en 2030. Les politiques mises en place continueront à porter leurs fruits après 2030 et permettront donc des progrès considérables, les 6 projections de réductions des émissions tournant autour de 60 % à 2050. Cela toutefois pas suffisant pour que contribue aux objectifs de température fixés dans de Paris.Le rapport du GIEC confirme la nécessité pour la planète de limiter le changement climatique
à 1,5 °C afin de réduire le risque de survenue de phénomènes météorologiques extrêmes. Il
souligne également que avec laquelle les émissions doivent être réduites est bien plus pressante que ce qui avait été envisagé Pour limiter la hausse de la températureà 1,5 °C, il faudra parvenir à la neutralité carbone (zéro émission nette de CO2) à
planétaire vers 2050 et à la neutralité pour tous les autres gaz à effet de serre plus tard au
cours du siècle. Toutes les émissions de gaz à effet de serre qui seront encore enregistrées
dans certains secteurs devront alors être compensées par une absorption dans secteurs, des terres, et les forêts jouant un rôle particulier à cet égard. Il d'une occasion pour de renforcer son action afin de montrer la voie et de tirer parti de cette position de pionnier. Il lui faudra pour cela atteindre un bilan neutre en termes de gaz à effet de serre à 2050. Le statu quo n'est pas envisageable. Les États devraient agir collectivement pour protéger leurs citoyens contre le changement climatique. Pour réaliser la transformation nécessaire aupassage à une économie à zéro émission nette de gaz à effet de serre, il faut donc procéder
sans tarder à une planification à long terme, mieux connaître les possibilités de transformation de notre économie dans son ensemble et instiller la confiance au sein de notre société et parmi tous les acteurs économiques afin que ce changement paraisse possible et opportun. Le rapport du GIEC nous envoie un message encourageant: il est possible de limiter de la température mondiale à 1,5 °C, pour autant que nous agissions dès àprésent et que nous utilisions de manière cohérente tous les outils à notre disposition. La base
scientifique solide sur laquelle repose le rapport du GIEC adressé aux décideurs partout dans le monde en vue de lutter contre le changement climatique, de moderniser de promouvoir le développement durable et la pauvreté a été dûment prise en compte par la Commission européenne lors de de la stratégie de en faveur réduction à long terme des émissions de gaz à effet de serre. ainsi que la stratégie présente une vision des transformations économiques et sociétales qui, associant tous les secteurs de et de la société, sont nécessaires pour assurer2050 la transition vers une économie à zéro émission nette de gaz à effet de serre. Elle
vise à garantir que cette transition soit socialement juste aucune région ni aucun citoyen de ne sera laissé de côté et permette la compétitivité de et de de sur les marchés mondiaux, en assurant des emplois de haute qualité et une croissance durable en Europe, tout en agissant en synergie avec actions environnementales comme de la qualité de et de la perte de biodiversité. Pour ce faire, la stratégie examine les options disponibles pour les États membres, les entreprises et les citoyens et étudie la manière dont celles-ci peuvent contribuer à la modernisation de notre économie, améliorer la qualité de vie des Européens, protéger et générer des emplois et de la croissance.3. SCENARIOS POUR LA TRANSITION VERS UNE ECONOMIE A ZERO EMISSION NETTE DE GAZ
A EFFET DE SERRE ET PRIORITES STRATEGIQUES
Les menaces et les risques que pose le changement climatique sont connus, de même que de nombreux moyens de les prévenir. La stratégie de avance un certain nombre de 7 solutions qui pourraient être mises en dans le cadre de la transition vers une économie à zéro émission nette de gaz à effet de serre le milieu du siècle. Ces options transformeront radicalement notre système énergétique et le secteur de et de l'utilisation des terres, moderniseront notre tissu industriel et nos systèmes de transport ainsi que nos villes, et ainsi à toutes les activités de notre société. Dans ce contexte, les citoyens jouent un rôle central. Le changement climatique ne peut être combattu que si les populations de manière active, en tant que consommateurs et citoyens. Le succès de la transformation dépendra aussi de la façon dont notre société prend soin des plus vulnérables durant cette transition.La transition vers une économie à zéro émission nette de gaz à effet de serre donne un rôle
central à qui est aujourd'hui responsable de plus de 75 % des émissions de gaz à effet de serre de Dans toutes les options analysées, le système énergétique progresse vers un bilan neutre (zéro émission nette) de gaz à effet de serre. Il repose sur unapprovisionnement énergétique sûr et durable étayé par une approche paneuropéenne fondée
sur le marché. Le futur système énergétique intégrera les marchés et systèmes de
du gaz, du chauffage/refroidissement et de la mobilité et sur des réseaux intelligents organisés autour des citoyens. La transition requiert également une plus grande innovation technologique dans les secteurs de de la construction, des transports, de et de Des avancées dans le domaine de la numérisation, de et des communications, de artificielle et de la biotechnologie permettront de donner un coup d'accélérateur. Ledéveloppement de l'utilisation des nouveaux systèmes et procédés, grâce à une coopération
intersectorielle, est aussi nécessaire. Un bon exemple de ce genre systémiques est l'économie circulaire, qui permettra toute une gamme de solutions de pointe et de promouvoir de nouveaux modèles Elle nécessitera aussi une coopération à différents niveaux entre les régions et entre les États membres afin de maximiser les synergies, par la mise en commun des ressources et des connaissances. manufacturière européenne est encore compétitive mais elle subit la pression à la fois des pays développés et des économies émergentes. est cependant en tête du classement en matière de nouveaux brevets de haute valeur pour les technologiesénergétiques à faible intensité de carbone. Elle est considérée comme un acteur de premier
plan dans ces secteurs et devrait tirer parti de cet avantage scientifique pour en faire un succès
commercial. Une action tardive et non coordonnée augmenterait les risques de repli sur desinfrastructures à plus forte intensité de carbone et des actifs irrécupérables et rendrait cette
inévitable transformation plus coûteuse. des options envisageables se base sur des solutions existantes avec toutefois quelques solutions nouvelles et est suffisamment varié pour offrir des solutions permettantde garantir aux décideurs politiques et aux citoyens économie à zéro émission nette de
gaz à effet de serre est à notre portée le milieu du siècle. qui est faite deces options repose sur la littérature et les contributions scientifiques apportées par un large
éventail de parties prenantes (entreprises, organisations non gouvernementales, groupes deréflexion, monde de la recherche), ainsi que sur la modélisation intégrée, et permet de mieux
comprendre la transformation des secteurs de , de de la construction, des transports, de de la foresterie et des déchets de même que les interactions complexes entre ces secteurs.Vue des scénarios analysés
8Le point de départ des scénarios analysés est une situation de référence commune qui reflète les politiques et
objectifs énergétiques et climatiques pour 2030 adoptés récemment ainsi que le règlement sur la gouvernance de
l'union de l'énergie et de pour le climat5. Cela inclut un système e de quotas deréformé, des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, une législation visant à
maintenir le puits naturel que sont les sols et les forêts de les objectifs fixés pour 2030 en matière
é énergétique et renouvelables, ainsi que la proposition de législation visant à améliorer
des voitures et des camions en matière de CO2. Les projections indiquent que cespolitiques et objectifs devraient permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre 45 % à
2030 et 60 % à 2050. Cela pas suffisant pour que contribue aux objectifs à long
terme fixés en matière de température dans de Paris. Pour atteindre ces objectifs, huit autres scénarios
chacun répondant aux exigences de de Paris ont été évalués.Ces huit scénarios reposent sur des mesures utiles en tout état de cause, dites "sans regret», telles que
généralisée des énergies renouvelables et de énergétique.Cinq eux sur différentes actions et technologies qui favorisent la transition vers une économie
à zéro émission nette de gaz à effet de serre. Pour réduire les émissions, ils proposent une application à des
degrés variables de de et des carburants de synthèse -à-dire des carburantsproduits par conversion de l'électricité, selon la technologie "power-to-X»), ainsi que de énergétique
au niveau de final et de circulaire. Cela permet leurs caractéristiques communes ainsi que leurs différentes incidences sur le système énergétique. Dans tous ces scénarios, la consommation augmente mais des différences notables existent. Les scénarios qui mettent plutôt sur dans les secteurs d'utilisation finale nécessitentégalement une augmentation des capacités de stockage (6 fois leur niveau actuel) pour faire face à la variabilité
au sein du système électrique. Mais les scénarios qui mettent en avant nécessitent davantage
pour produire cet hydrogène. Les scénarios qui utilisent les plus grandes quantités sont ceux qui reposent sur des carburants de synthèse, entraînant une production supérieurede presque 150 % en 2050 par rapport au niveau actuel. Au contraire, les scénarios axés sur la demande,
notamment sur énergétique au stade de finale ou circulaire, nécessitent la plus faible augmentation de la production (environ 35 % de plus en 2050 par rapport à les plus faibles besoins en termes de stockage et les plus grandes économies dans les secteursrésidentiels et industriels. Tous ces scénarios présentent également des besoins variables en termes
et de transformation au niveau sectoriel. Les scénarios qui reposent davantage sur des vecteurs énergétiques décarbonés exigent moins de transformations et dans le secteur de finale mais ont les besoins les plus élevés en termes d'investissement dans les secteurs denement énergétique. Inversement, les scénarios axés sur la demande sont ceux qui nécessitent le
moins dans les secteurs de énergétique. Ces cinq scénarios permettent des réductions de gaz à effet de serre peu plus de 80 %2050 par rapport à 1990, hors utilisation des terres et des forêts. Si l'on tient compte de de puits des
sols et des forêts, qui absorbent davantage de CO2 en émettent, ces scénarios correspondent à des
réductions nettes de gaz à effet de serre 85 % d'ici 2050 par rapport à 1990, ce qui estencore 15 points de pourcentage en deçà économie neutre pour le climat ou à zéro émission nette de gaz à
effet de serre.Le scénario combinant les cinq options mais à des niveaux inférieurs permet des réductions nettes
de gaz à effet de serre de 90 % (effet de puits de l'utilisation des terres et des forêts compris).
Toutefois, il ne permet pas un bilan neutre des émissions de gaz à effet de serre à 2050, étant
donné que certaines émissions de gaz à effet de serre persisteront, notamment dans le secteur de
Les secteurs agricole et forestier sont uniques en ce sens qu'ils peuvent aussi absorber le CO2 présent dans
Ces absorptions annuelles sont considérables, leur niveau net dans àenviron 300 millions de tonnes de CO2. Toutefois, cela ne suffira pas à compenser les émissions résiduelles en
nce de mesures supplémentaires renforçant le rôle de nos sols. Il est donc nécessaire de réfléchir
également aux moyens de fournir de l'énergie à partir de la biomasse de manière durable tout en renforçant le
5 COM (2016) 759.
9rôle des puits naturels ou en combinant cette méthode avec le captage et le stockage de carbone, ces deux
options permettant les émissions négatives.Les septième et huitième scénarios étudient donc expressément ces interactions afin la manière de
parvenir à un bilan neutre des émissions de gaz à effet de serre (zéro émission nette) 2050 et à des
émissions négatives nettes par la suite. Dans le septième scénario, tous les vecteurs énergétiques sont des
vecteurs sans carbone et énergétique est mise en avant. Il repose sur une technologienégatives sous la forme de bioénergie combinée avec le captage et le stockage du carbone pour équilibrer les
émissions restantes.
Le huitième scénario sur le scénario précédent mais évalue les effets d'une économie fortement
circulaire et le rôle bénéfique que pourrait avoir un changement dans les choix des consommateurs, qui se
porteraient sur des solutions plus sobres en carbone. Il explore également la manière de renforcer le rôle de puits
joué par les sols, afin de voir dans quelle mesure cela réduirait le besoin en technologies négatives.
Les analyses de modélisation indiquent que le déploiement de solutions "sans regret» telles que les énergies renouvelables, y compris les biocarburants avancés durables, énergétique, les progrès vers une économie circulaire parallèlement à des options individuelles comme et les carburants de substitution ou denouvelles approches en matière de mobilité, n'est pas suffisant pour parvenir à une économie
à zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050. Les scénarios qui mettent en jeu ces
technologies ne permettraient de réduire les émissions que de 80 % 2050 par rapport à1990. Si la combinaison de toutes ces options permet de réduire les émissions nettes
90 % (en tenant compte de par les sols et les forêts), certaines
émissions de gaz à effet de serre persisteront, notamment dans le secteur dePour atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre, il sera nécessaire de maximiser le
potentiel des options technologiques et de circulaire, le déploiement à grandeéchelle de puits de carbone naturels basés sur les sols, y compris dans les secteurs agricole et
forestier, ainsi que de procéder à des changements dans les habitudes de mobilité.La voie à suivre pour parvenir à une économie à zéro émission nette de gaz à effet de serre
pourrait être fondée sur une action conjointe s'articulant autour d'un ensemble de sept grandes
composantes stratégiques:1. Maximiser les avantages de énergétique, y compris grâce aux bâtiments à
émissions nulles
Les mesures énergétique devraient jouer un rôle central pour parvenir à zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050, en réduisant la consommation de moitié par rapport à 2005. La numérisation et la domotique ainsi que et de normes en matière énergétique produisent des effets qui vont bien au-delà des frontières de puisque les appareils ménagers et les produits électroniques sont importés dans ou exportés vers les marchés étrangers, raison pour laquelle les producteurs étrangers doivent respecter les normes deé énergétique jouera un rôle central dans la décarbonation des procédés industriels
mais une grande partie de la baisse de la demande énergétique proviendra des bâtiments, à la
fois dans le secteur résidentiel et le secteur des services, qui sont ui responsables de40 % de la consommation Étant donné que la majeure partie du parc immobilier de
2050 existe déjà il faudra des taux de rénovation plus élevés, un passage à
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