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CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français)91 boulevard de Sébastopol - 75002 Paris
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D. L ÉMERY, président (gynécologue obstétricien, CHU, Clermont-Ferrand), C. H
UCHON, coordonnateur (gynécologue obstétricien, CHI,Poissy), X. D
EFFIEUX, méthodologiste (gynécologue obstétricien, CHU,Clamart)
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G. B EUCHER(gynécologue obstétricien, CHU, Caen), P. CAPMAS (gynécologue obstétricien, CHU, Le Kremlin-Bicêtre), X. CARCOPINO (gynécologue obstétricien, CHU, Marseille), N. COSTEDOAT- C HALUMEAU(médecine interne, CHU, Paris), A. DELABAERE (gynécologue obstétricien, CHU, Clermont-Ferrand), V. GALLOT (gynécologue obstétricien, CHU, Paris), E. IRAOLA(sage-femme, CHU,Clamart), V. L
AVOUE(gynécologue obstétricien, CHU, Rennes), G. L EGENDRE(gynécologue obstétricien, CHU, Angers), V. LEJEUNE- S AADA(gynécologue obstétricien, CH, Auch en Gascogne), J. LEVÊQUELRPbYYOEaQOEéVbaeg
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Paris), T. Q
UIBEL(gynécologue obstétricien, CHI, Poissy), D. SUBTIL (gynécologue obstétricien, CHU, Lille), F. VIALARD(généticien, CHI,Poissy)
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E. B AUVILLE(gynécologue obstétricien, CHU, Rennes), A. B ENACHI(gynécologue obstétricien, CHU, Clamart), P. BOULOT (gynécologue obstétricien, CHU, Montpellier), J.L. BRUN(gynécologue obstétricien, CHU, Bordeaux), S. BYDLOWSKI(pédopsychiatre secteur
privé, Paris), B. C OURBIERE(gynécologue obstétricien, CHU, Marseille), V. D EBARGE(gynécologue obstétricien, CHU, Lille), P. DERUELLE (gynécologue obstétricien, CHU, Lille), M. DESCHODT(sage-femme,CH, Auch en Gascogne), M. D
REYFUS(gynécologue obstétricien, CHU,
Caen), A. E
GO(épidémiologiste, CHU, Grenoble), H. FERNANDEZ (gynécologue obstétricien, CHU, Le Kremlin-Bicêtre), F. FUCHS (gynécologue obstétricien, CHU, Montréal, Canada), C. HUISSOUD (gynécologue obstétricien, CHU, Lyon), P. JEGO(médecine interne,CHU, Rennes), O. J
OURDAIN(gynécologue obstétricien secteur privé,Bruges), G. K
AYEM(gynécologue obstétricien, CHU, Colombes), C. L ERAY(gynécologue obstétricien, CHU, Paris), J.P. LEMEAUX (gynécologue obstétricien secteur privé, Bordeaux), G. MACE (gynécologue obstétricien, CHU, Dijon), M. MASSOUD(gynécologue obstétricien, CHU, Lyon), C. MUSZYNSKI(gynécologue obstétricien,
CHU, Amiens), O. P
ARANT(gynécologue obstétricien, CHU, Toulouse), E. P ASQUIER(médecine interne, CHU, Brest), F. PERROTIN (gynécologue obstétricien, CHU, Tours), M. RUIVARD(médecine interne, CHU, Clermont-Ferrand), P. ROZENBERG(gynécologue
obstétricien, CHI, Poissy), N. SEJOURNE(psychologue, CHU, Toulouse),
L. S ENTILHES(gynécologue obstétricien, CHU, Angers), A. TORRE (gynécologue obstétricien, CHI, Poissy), F. VENDITELLI(gynécologue obstétricien, CHU, Clermont-Ferrand), E. VERSPYCK(gynécologue
obstétricien, CHU, Rouen) 622ÀÊEÈD
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2 ), l"âge maternel supérieur à35 ans, le niveau d"éducation bas, la consommation de cocaÔne, les
complications vasculaires maternelles (prééclampsie et éclampsie), le retard de croissance intra-utérin, l"hématome rétroplacentaire et l"antécédent de MFIU ( NO- III. CRITÈRES NÉCESSAIRES POUR AFFIRMER L"ARRÊT D"UNE GROSSESSE ET STRATÉGIE DE PRISE EN CHARGEDES PATIENTES PRÉSENTANT UNE MENACE DE FAUSSE
COUCHE OU UNE GROSSESSE ARRÊTÉE
Devant des métrorragies ou des douleurs pelviennes en début de grossesse, une échographie pelvienne est recommandée pour permettre le diagnostic de localisation et d"évolutivité de la grossesse (TaPRS G
La mesure du sac gestationnel doit être réalisée par la moyenne de trois mesures orthogonales (2 dans le plan sagittal et 1 dans le plan transversal) en plaçant les calipers sur le bord interne du sac gestationnel, c"est-à-dire à la limite externe de la zone anéchogène du sac gestationnel, en échographie endovaginale (Figure 1). La mesure de l"embryon doit être la longueur cranio-caudale en coupe sagittale, en plaçant les calipers de mesure sur le bord externe de la partie crâniale et de la partie caudale de l"embryon, enéchographie endovaginale (Figure 2).
625LI.)(B2M I2LP2M 12 6LFMM2MM2
A3+/%//d#,0#"/,/ &+,/+/ /!,3+/3/,/,00#"" /"/#+& La variabilité inter et intra-observateur de la mesure du sac gestationnel et de la longueur cranio-caudale d"une grossesse intra- utérine précoce par échographie endovaginale est faible et est estimée respectivement à ± 8,91 % et ± 18,78 % au maximum ( NOD L"échographie endovaginale permet de détecter plus précocement l"activité cardiaque foetale (NOC) et l"apparition des différentes structures embryonnaires (sac gestationnel, vésicule vitelline et pôle embryonnaire) ( NOE ) par rapport à l"échographie sus-pubienne ( NOE En cas de doute sur la localisation ou l"évolutivité d"une grossesse à l"échographie sus-pubienne, la réalisation d"une échographie endovaginale (Figure 3) est recommandée (TaPRS G
La présence d"un sac gestationnel sans embryon mais avec une image de vésicule vitelline à l"intérieur du sac gestationnel à l"échographie affirme la présence d"une GIU ( NOE La GIU d"évolution incertaine correspond à une image échographique (par voie endovaginale) montrant un sac gestationnel < 25 mm sans embryon ou une image d"embryon < 7 mm sans activité cardiaque. 626ÀÊEÈD
En cas de GIU d"évolutivité incertaine présentant un sac gestationnel (moyenne de 3 mesures orthogonales à l"échographie endovaginale < 25 mm) sans vésicule vitelline, il est recommandé d"utiliser un délai d"au moins 14 jours pour affirmer l"arrêt de grossesse (Figure 4), en l"absence d"apparition d"un embryon avec activité cardiaque à l"échographie (TaPRS L
En cas de GIU d"évolutivité incertaine présentant un sac gestationnel (moyenne de 3 mesures orthogonales à l"échographie endovaginale < 25 mm) avec vésicule vitelline mais sans embryon visible, il est recommandé d"utiliser un délai d"au moins 11 jours pour affirmer l"arrêt de grossesse (Figure 4), en l"absence d"apparition d"un embryon avec activité cardiaque à l"échographie (TaPRS L
En cas de GIU d"évolutivité incertaine présentant un embryon de moins de 7 mm à l"échographie endovaginale, il est recommandé d"utiliser un délai d"au moins 7 jours pour affirmer l"arrêt de grossesse (Figure 4), en l"absence d"apparition de l"activité cardiaque à l"échographie (TaPRS L
Aucune donnée n"est disponible pour définir la place du doppler pour le diagnostic d"évolutivité d"une GIU d"évolution incertaine au premier trimestre de grossesse. Aucune donnée clinique n"existe sur l"innocuité du doppler au premier trimestre de grossesse. 627GFÀAÉCH FCGICH BC EGÈHHCHHC
de,/n+u,,e,,e,/,5soe0usV0qé3e, En cas de grossesse de localisation indéterminée à l"échographie endovaginale, on recommande d"utiliser un seuil du dosage des hCG sériques à au moins 3 510 UI/l au-dessus duquel une grossesse intra- utérine évolutive peut être exclue (TaPRS L). Afin de comparer la cinétique des bêta-hCG à 48 heures d"écart, les dosages doivent être effectués dans le même laboratoire avec le même kit de dosage pour éviter les variations dues aux différents kits de dosage (TaPRS G
En cas de hCG < 2 000 UI/l, il est recommandé un seuil d"augmentation des hCG au contrôle à 48 heures 15 % pour écarter une grossesse intra-utérine évolutive (TaPRS G
En cas de grossesse de localisation indéterminée, une cinétique des bêta-hCG croissante ou décroissante n"exclut pas une grossesse ectopique ( NOC En cas de dosage de la progestéronémie chez une patiente avec une grossesse de localisation indéterminée, un seuil inférieur à 3,2 ng/ml permet d"exclure une grossesse intra-utérine évolutive (TaPRS G). Il n"existe pas d"étude déterminant le délai à respecter pour refaire une seconde échographie d"évolutivité de la grossesse afin de pouvoir 628.C6F3 A3+///3 ,/",,+,/+/+!+/3"/+#,,,,/++0/"/,//+#,,,, *4# 3040/"+0"/ affirmer le devenir de la grossesse, en cas de patientes présentant des métrorragies et/ou des douleurs et une grossesse intra-utérine évolutive
à l"échographie.
Il n"est recommandé ni supplémentation en vitamine,2 ni traitement par progestérone ou hCG, ni repos allongé en cas de grossesse intra- utérine chez une femme présentant des métrorragies ou des douleurs, qu"elles aient ou non un antécédent de fausse couche (TaPRS G
Il n"existe pas de donnée dans la littérature pour préconiser une analyse histologique du produit de FC précoce, en dehors des suspicions de tumeurs trophoblastiques gestationnelles. Il n"est pas recommandé de réaliser d"étude caryotypique du produit de fausse couche (TaPRS L
Compte tenu de la grande prévalence des fausses couches précoces, du coût des examens complémentaires et de l"absence d"essai randomisé sur la prévention des récidives après 1 ou 2 FCP, il ne peut pas être recommandé de faire un bilan après 1 ou 2 FCP, sauf en cas de suspicion de pathologie maternelle sous-jacente. En cas de fausse couche précoce et de souhait de la patiente d"une nouvelle grossesse, il est recommandé de ne pas différer la survenue de cette nouvelle grossesse (TaPRS F
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