Une pathologie émergente : la salmonellose abortive ovine PDF

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Pathologie des membranes ovulaires dans les avortements tardifs et les accouchements prematures. O. Stamm. G. Riotton. Clinique universitaire de Gynécologie

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I. PATHOLOGIE DU DEBUT DE LA GROSSESSE. A. AVORTEMENTS Décrire les complications possibles de l'avortement spontané et celles du curetage utérin.

CARREFOUR PATHOLOGIE 2005 1

l'examen du placenta : la pathologie inflammatoire et infectieuse substance fibrinoïde (NIDF) basale et à un contexte d'avortement spontané.

article avortements

Les avortements chez les ruminants. Les avortements sont une pathologie ancienne et connue mais qui résiste dans les élevages en effet

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l'impact de la pathologie à l'origine de l'avortement. 1. On est en présence d'un avortement : • lorsqu'il y a expulsion du fœtus.

Les pathologies de la gestation chez les ruminants

Il concerne donc des pathologies dont la fréquence d'apparition est bien moindre que celle des mortalités embryonnaires ou des avortements dont elles peuvent

Une pathologie émergente : la salmonellose abortive ovine

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29 nov. 2006 pour cette pathologie. Néanmoins si on se réfère à une classification récente

Pathologie de l'avortement - University of Lausanne

Définition (avortement fausse couche) Expulsion prématurée ou extraction d’un produit de conception avant qu’il puisse vivre par lui-même L’âge gestationnel de 20-23 semaines est considéré comme la limite inférieure de viabilité Plus de 20 semaines: mort-né prématuré mature ou post-mature Avortement

Dans le cadre du plan de surveillance des avorte-ments ovins mis en place par la FRGDS PACAnous avons observé depuis plusieurs mois, unerecrudescence de la salmonellose abortive ovine.

Comment se manifeste la maladie ?

L'avortement enzootique (qui touche plu-sieurs animaux dans un troupeau) est d'allurecontagieuse et se produit chez la brebis à partir dutroisième mois de gestation et jusqu'au cinquièmemois.Si l'avortement survient en début de gestation, il y

a expulsion d'un petit foetus sans signe clinique chez la brebis, par contre chez la brebis laitière la lactation est perdue.

Si l'avortement survient en fin de gestation, l'ex-pulsion d'un agneau mort ou non viable s'accom-pagne de signes cliniques graves chez la brebis :perte d'appétit, fièvre, non délivrance avec com-plications pouvant entraîner la mort dans 10% descas.Une pathologie

émergente :

la salmonellose abortive ovine 33

Comment effectuer le diagnostic ?

On peut rechercher directement le microbeSalmonella abortus ovis à partir du contenu sto-macal, du foie, de l'encéphale prélevés sur l'avor-ton. L'isolement du microbe permet de réaliser unantibiogramme qui nous indiquera les antibio-tiques actifs. Il faut toujours le demander au labo-ratoire car c'est très important pour la suite du trai-tement.

Une prise de sang réalisée sur quelques brebisavortées (4 à 10 brebis) nous permettra d'effectuerla recherche des anticorps propres à la maladie etde faire le diagnostic sérologique.

Le seuil de suspicion est de 1/320, le seuil depositivité est de 1/640.En cas de résultat douteux,ne pas hésiter à recontrôler les animaux 15 joursplus tard pour voir si le taux d'anticorps a évolué.

Comment s'effectue la contagion ?

Après une période d'incubation de 1 à 5semaines, les brebis avortent et éliminent desmatières (eaux foetales, placentas, avorton) conte-nant le microbe, dans les sols et la litière quiseront ingérées par d'autres brebis.

La persistance du microbe dans les eaux stagnan-tes peut durer jusqu'à 100 jours, plusieurs semai-nes dans les fourrages, plusieurs mois dans le solet les excréments ce qui permet la persistance del'infection dans le troupeau.

On a constaté que la maladie apparaissait lors derassemblements de troupeaux (mise en alpage),de manipulations sur le troupeau (vaccinations,droguages collectifs, descente d'alpage), et lorsde refroidissement brutal des températures.

Après un avortement salmonellique, les brebisavortées et les brebis vides au contact direct déve-loppent une immunité vis à vis de l'infection quiest solide et persiste dans le temps.

On observe de plus en plus souvent que l'agent dela border disease, virus qui provoque une baissed'immunité sur les animaux est un cofacteurmajeur qui peut induire (provoquer) des explosionsd'avortements à salmonelles.

Les moyens de lutte contre la maladie :

-Prévention médicale :aujourd'hui iln'existe plus de vaccins commercialisés enFrance.-Prévention sanitaire :en cas d'avortement,l'isolement des brebis avortées, la destruction desplacentas et avortons sont primordiaux si on veutéviter la contagion. Il faut aussi veiller à l'hygièneautour des points d'eau et pratiquer une désinfec-tion de la bergerie après l'avortement.

Traitement :

L'isolement de la salmonelle puis la réalisa-tion d'un antibiogramme par le laboratoire per-mettra de choisir l'antibiotique actif que l'on injec-tera aux brebis gestantes pour stopper l'avorte-ment : les tétracyclines et quinolones de 3èmegénération (marbocyl, baytril, a180...) sont lesantibiotiques les plus efficaces.

Attention ! Un antibiotique efficace aujourd'huipeut devenir inopérant quelques mois après, d'oùl'intérêt de faire appel au laboratoire pour la réali-sation de l'antibiogramme.

Le traitement blanchit l'animal pendant quelquessemaines d'où la difficulté de traiter les brebis endébut de gestation car après une accalmie trans-itoire il y a reprise des avortements quelquessemaines plus tard.

Quelques rappels concernant la conduite

à tenir en cas d'avortement :

Isoler les brebis avortées -détruire placentas etavortons - faire isoler le microbe par le labo enprélevant foetus et placenta - Réaliser un antibio-gramme- prélever du sang sur 6 brebis pour établirle diagnostic sérologique. Ne pas oublier qu'unavortement ovin peut avoir pour origine plusieursfacteurs microbiens voire des cofacteurs viraux quiviennent compliquer le diagnostic !!!!

Bernard LETERRIER

Vétérinaire Conseil - GDS 05