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I PGCD de deux entiers Les nombres premiers sont en quantité plus grande que toute quantité http://www maths-et-tiques fr/telech/Euclide pdf



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Maths en L?1gne Arithmétique Démonstration : Soit A l'ensemble des nombres premiers Le plus grand commun diviseur de a et b sera noté pgcd(a b)



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PGCD : plus grand commun diviseur 5 2 4 Le théorème de Bézout 7 3 Décomposition d'un entier en produit de nombres premiers 8 3 1 Lemme de Gauss



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important des maths les concerne : Combien de nombres premiers sont plus petits que x? Le but de l'algorithme d'Euclide est de trouver le d = pgcd(a 



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On désigne par P l'ensemble des nombres premiers I Généralités et arithmétique Calcul des PGCD et PPCM d'une famille d'éléments en fonction de leur



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1970 `a quoi servaient les nombres premiers dans la vie courante j'aurais rn le dernier reste non nul on a donc rn?1 = qnrn d'o`u d = pgcd(rn?1rn) 



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15 103 02 Sous-groupes de Z 51 16 103 03 Pgcd ppcm algorithme d'Euclide 52 17 103 04 Nombres premiers nombres premiers entre eux 59 18 103 99 Autre



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On note (E) l'ensemble des nombres premiers qui divisent au moins un terme Cet algorithme donne en sortie le PGCD des entiers naturels non nuls a et b



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Nombres premiers entre eux Définition 15 Deux entiers ab sont premiers entre eux si pgcd(ab) = 1 Exemple 28 Pour tout a ? Z a et a+1 sont premiers 



PGCD ET NOMBRES PREMIERS - maths et tiques

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www maths-et-tiques 1 PGCD ET NOMBRES PREMIERS I PGCD de deux entiers 1) Définition et propriétés Exemple : Vidéo https://youtu be/sC2iPY27Ym0 Tous les diviseurs de 60 sont : 1 2 3 4 5 6 10 12 15 20 30 60 Tous les diviseurs de 100 sont : 1 2 4 5 10 20 25 50 100



PGCD ET NOMBRES PREMIERS - maths et tiques

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www maths-et-tiques 1 PGCD ET NOMBRES PREMIERS Partie 1 : PGCD de deux entiers 1) Définition et propriétés Exemple : Vidéo https://youtu be/sC2iPY27Ym0 Tous les diviseurs de 60 sont : 1 2 3 4 5 6 10 12 15 20 30 60 Tous les diviseurs de 100 sont : 1 2 4 5 10 20 25 50 100

FST Mulhouse.

Licence 1 Maths-Info

Mathématiques : ARITHMETIQUE-ALGEBRE

Elisabeth REMM

Chapitre 2Les entiers,N,Z, arithmétique.Table des matières

1. L"ensembleNet le raisonnement par récurrence 2

1.1. Le raisonnement par récurrence : première présentation 2

1.2. Le raisonnement par récurrence : deuxième présentation 3

2. La division euclidienne. Divisibilité. PGCG 3

2.1. La division euclidienne 3

2.2. Divisibilité. Nombres premiers 4

2.3. PGCD : plus grand commun diviseur 5

2.4. Le théorème de Bézout 7

3. Décomposition d"un entier en produit de nombres premiers 8

3.1. Lemme de Gauss 8

3.2. Décomposition d"un entier en produit de nombres premiers 8

3.3. Applications. Calcul du PGCD et du PPCM 9

4. Sur les nombres premiers 10

4.1. Il y a une infinité de nombres premiers 10

4.2. La fonction de compte des nombres premiers 11

5. Comment programmer l"arithmétique avec PYTHON 11

5.1. Un bref aperçu de PYTHON 11

5.2. La division euclidienne 12

1

2 L1-Maths-Info Chapitre 3

1.L"ensembleNet le raisonnement par récurrence

Rappelons queNest l"ensemble des entiers positifs ou nuls. Une de ses propriétés caractéris-

tiques est que sin2N, son successeurn+ 1appartient aussi àN. Une autre propriété, moins évidente à priori mais tout aussi importante est la suivante. SiAest une partie infinie ou pas deN, elle admet un plus petit élémenta0, c"est-à-dire vérifiant

8a2A; a0a:

Cette propriété est à la base du raisonnement par récurrence, indispensable lorsqu"on veut

vérifier une formule indexée par un entier positif. Comme exemple d"une telle formule indexée

par un entier positif, citons

8n2N;n6= 0;1 + 2 + 3 ++ (n1) +n=n(n+ 1)2

Il y a deux manières de présenter ce raisonnement par récurrence.

1.1.Le raisonnement par récurrence : première présentation.Théorème 1.SoitP(n)une assertion ou une formule proposée pour toutn1. Si on démontre

(1) (Initialisation) L "assertionP(1)est vraie (c"est-à-dire la formule donnée est vraie pourn= 1), (2) (Hér édité)Pour tout en tiern01donné si l"assertionP(n0)est vraie, alors l"assertion

P(n0+ 1)est aussi vraie,

alors nous pouvons conclure que l"assertionP(n)est vraie pour toutn1.Notons que si l"initialisation se fait non pas pourn= 1mais pourn= 2ou3ou, et si

l"hérédité est prouvée pourn02ou3ou, alors l"assertion ne sera valable que pour tout n2ou3ou.

Exemple.Démontrons la propriété

8n1;1 + 2 + 3 ++ (n1) +n=n(n+ 1)2

par un raisonnement par récurrence. Pour cela il est nécessaire de bien détailler les étapes. Ici

l"assertionP(n)est

P(n) : 1 + 2 + 3 ++ (n1) +n=n(n+ 1)2

(1)

Initialisation. Si n= 1, la formule s"écrit

1 = 1:22 Cette formule est vraie doncP(1)est vérifiée. (2) Hérédité. Supp osonsque la form uleP(n)soit vérifiée pour un entierndonné,n1(et surtout ne pas écrire queP(n)est vérifiée pour toutn, ce qui signifierait que l"on suppose la formule toujours juste et rend absurde le raisonnement suivant). Ainsi pour cet entier ndonné, on a

1 + 2 + 3 ++ (n1) +n=n(n+ 1)2

Elisabeth Remm 3

Démontrons la formule pour l"entiern+ 1. Calculons

1 + 2 ++n+ (n+ 1):

D"après l"hypothèse de récurrence, on en déduit

1 + 2 + 3 ++n+ (n+ 1) =n(n+ 1)2

+ (n+ 1) n(n+ 1) + 2(n+ 1)2 =(n+ 1)(n+ 2)2

AinsiP(n+ 1)est vraie.

(3) Conclusion. On en déduit que la propriété

1 + 2 + 3 ++ (n1) +n=n(n+ 1)2

est vraie quel que soitn1.

1.2.Le raisonnement par récurrence : deuxième présentation.Théorème 2.SoitP(n)une assertion ou une formule proposée pour toutn0(ici on a choisi

0mais cela n"a pas d"importance sauf dans la conclusion). Si on démontre

(1) (Initialisation) L"assertion P(0)est vraie (c"est-à-dire la formule donnée est vraie pourn= 0), (2) (Hér édité)Pour tout entier n0donné, si l"assertionP(k)est vraie pour tout entierktel que0kn, alors l"assertionP(n+ 1)est aussi vraie,

alors nous pouvons conclure que l"assertionP(n)est vraie pour toutn0.2.La division euclidienne. Divisibilité. PGCG

Dans tout ce qui suit, on appellera entier tout élément deZ. Les éléments deNseront dits entiers positifs.

2.1.La division euclidienne.Théorème 3.Etant donnés deux entiersaetbpositifs etb6= 0, il existe un couple unique d"entiers

positifs ou nulsqetravec

0r < b

tels que

a=bq+r:Démonstration.La démonstration se fait par récurrence sur l"entiera. Elle pourra se faire en

exercice. Ce résultat ne concerne que les entiers positifs. Toutefois il s"étend aux entiers relatifs

et permettra dans la suite de décrire une structure algébrique deZ:

4 L1-Maths-Info Chapitre 3

Théorème 4.Etant donnés deux entiersaetb,a2Zetb2N, il existe un couple unique d"entiersqetravecq2Zetr2Nvérifiant

0r < b

tels que a=bq+r:2.2.Divisibilité. Nombres premiers.Nous allons revenir brièvement sur les notions de divisibilité, de diviseurs, de nombres premiers et montrer comment trouver tous les diviseurs

d"un entier donné à l"aide de PYTHON.Définition 1.Soientnetddeux entiers (dansZ) non nuls. Nous dirons queddivisenou qued

est un diviseur den, s"il existe un entierqtel que n=dq:

Nous dirons également que dans ce cas,nest un multiple ded.Trouver tous les diviseurs d"un nombre donné n"est pas une affaire immédiate. Dans la der-

nière section, nous donnons un petit programme sous PYTHON permettant de vérifier si un entier donné est un diviseur d"un autre entier donné et un autre programme déterminant tous

les diviseurs d"un entier donné. Par contre, la chose est mieux structurée lorsqu"on s"intéresse

aux multiples d"un entier donné. Pour un entierdnon nul donné, notons parJ(d)l"ensemble des multiples ded. Cet ensemble est non vide car il contientd. De plus, sin2J(d), alors tout multiple denest aussi dansJ(d). De même sin1etn2sont des multiples ded, alorsn1+n2 est aussi dansJ(d). Revenons à la notion de diviseur.

Pour simplifier cette procédure, nous allons introduire la notion de nombres premiers.Définition 2.Un nombre premier est un entierpsupérieur ou égal à2qui n"a d"autres diviseurs

que1et lui même, autrement dit l"équationp=mnoùmetnsont des entiers positifs, alors m= 1oun= 1.Les premiers nombres premiers sont

2;3;5;7;11;13;17;19;23;29;31;43;

Le crible d"Eratosthène est le procédé le plus connu qui permet de trouver tous les nombres

premiers inférieurs à un certain entier naturel donnén. L"algorithme procède par élimination.

On écrit tous les entiers positifs de2àn. On commence par2qui lui est premier. On en déduit que tous ses multiples, les nombres pairs plus grands que2ne le sont pas. On les barre donc dans le tableau. On passe au suivant non barré, qui est alors un nombre premier. A ce niveau c"est l"entier3qui est donc premier. On barre tous ses multiples plus grands que3. On continue

ainsi jusqu"à l"entier le plus proche depncar pour tout entier supérieur à cette borne, les non

barrés sont forcément premiers. En effet si on a une décomposition du typep=d1d2, soit d

1soitd2est inférieur ou égal àpp. A la fin il ne reste que les entiers qui ne sont multiples

d"aucun entier, et qui sont donc les nombres premiers plus petits quen.

Elisabeth Remm 5

2.3.PGCD : plus grand commun diviseur.Etant donnés deux entiers non nulsmetn,

on appelle diviseur commun àmetntout entierdnon nul qui divise à la foismetn. Un plus grand diviseur commun àmetnet un diviseur commundpositif tel que sid1est un autre diviseur commun, alorsd1divised. Il est clair qu"un plus grand commun diviseur de metnexiste toujours et est unique. On l"appellera le PGCD demetnet on écrira souvent

PGCD(m;n).

Dans cette définition les entiersmetnne sont pas forcément positifs. Mais nous remarquons que, sim;n2Z,

PGCD(m;n) =PGCD(m;n) =PGCD(m;n) =PGCD(m;n):

Nous pouvons donc nous ramener au calcul du PGCD de deux entiersmetnpositifs (et non nuls). Toutefois, nous pourrons nous accorder surPGCD(0;n) =ndès quen6= 0.

Remarquons aussi que sindivisemalorsPGCD(m;n) =n:

Pour calculer ce PGCD nous pouvons utiliser l"algorithme d"Euclide qui se traduit comme suit : Soientmetndeux entiers positifs non nuls. On peut supposerm > n. (1) On effectue la di visioneuclidienne de mparn. Soitr1le reste de cette division. Il vérifie

0r1< n.

(2) On effectue la division euclidien nede nparr1. Soitr2le reste de cette division. Il vérifie

0r2< r1.

(3) On effectue la division euclidienne de r1parr2. Soitr3le reste de cette division. Il vérifie

0r3< r2.

(4)

On réitière cette pro cédure.Comme la suite des restes obten usest strictemen tdécroissan te

et que tous ces restes sont des entiers, il existe une étape pour laquelle le reste obtenu est nul. (5) Le PGCD de metnest le dernier reste non nul obtenu. Du point de vue algorithmique, la procédure est facile à écrire : On effectue la division euclidienne d emparn. Soitrle reste de cette division.

On remplace mparnetnparr.

T antque l ereste est non n ul,on réitère le pro cédé.

Le PGCD est le dernier reste non n ul.

Cet algorithme sera utilisé en dernière partie pour déterminer en utilisant le langage PYTHON

le PGCD de deux entiers. Il nous reste toutefois à vérifier que l"algorithme d"Euclide fournit bien le PGCD. Cette démonstration repose sur la remarque suivante :

Lemme 1.Supposons1nm. Alors

PGCD(m;n) = PGCD(mn;n):

Démonstration.En effet sidest un diviseur commun àmetn, alors m=dm1; n=dn1 et donc mn=dm1dn1=d(m1n1)

6 L1-Maths-Info Chapitre 3

ce qui montre quedest un diviseur commun àmnetn. Inversement, supposons quedsoit un diviseur commun àmnetn, on a alors mn=dq; n=dn1 d"où m=dq+n=dq+dn1=d(q+n1) et doncdest aussi un diviseur commun àmetn. Ainsi les diviseurs communs àmetnsont les mêmes que les diviseurs communs àmnetnet donc

PGCD(m;n) = PGCD(mn;n):

Ce lemme, qui fournit également une méthode algorithmique, mais un peu longue, pour le calcul du PGCD, permet de démontrer la proposition suivante, à la base de l"algorithme d"Euclide : Proposition 1.Soitmetndes entiers non nuls, avecmn. Soit m=nq+r; rn la division euclidienne demparn. Alors

PGCD(m;n) = PGCD(n;r):

Démonstration.Il suffit d"appliquer le lemme précédent après avoir remarqué quer=mnq. Exemple.Nous allons déterminer le PGCD de3045et300en utilisant tout d"abord le lemme précédent puis l"algorithme d"Euclide. - Première méthode :

PGCD(3045;300) = PGCD(2745;300)

= PGCD(2445;300) = PGCD(2145;300) = PGCD(1845;300) = PGCD(1545;300) = PGCD(1245;300) = PGCD(945;300) = PGCD(645;300) = PGCD(345;300) = PGCD(45;300) = PGCD(255;45) = PGCD(210;45) = PGCD(165;45) = PGCD(120;45) = PGCD(75;45) = PGCD(30;45) = PGCD(15;30) = PGCD(15;15) = 15

Elisabeth Remm 7

- Deuxième méthode (algorithme d"Euclide)

3045 = 30010 + 45 PGCD(3045;300) = PGCD(300;45)

300 = 456 + 30 PGCD(300;45) = PGCD(45;30)

45 = 301 + 15 PGCD(45;30) = PGCD(30;15)

30 = 152 + 0 PGCD(3045;300) = 15

car15est le dernier reste non nul. On se convainc rapidement que l"algorithme d"Euclide est "plus efficace". Plus précisément,

le nombre d"étapes pour avoir la réponse en utilisant cet algorithme est inférieur à cinq fois le

nombre de chiffres nécessaire à écrire le plus petit des deux entiers. Dans notre exemple, il faut

deux chiffres pour écrire300et donc le nombre d"étapes est inférieur à10(en fait il en faut4).

Définition 3.Deux entiersmetnsont dits premiers entre eux siPGCD(m;n) = 1:

2.4.Le théorème de Bézout.C"est certainement le théorème le plus important de cette

partie arithmétique. Théorème 5.Soientmetndeux entiers non nuls (m;n2Z) et soitd= PGCD(m;n). Il existe alors deux entiersu;v2Ztels que mu+nv=d:

Démonstration.Elle est une conséquence directe de l"algorithme d"Euclide. Celui-ci se présente

comme une suite d"identités. On remonte "à l"envers" cette suite et l"identité de Bézout en

découle. Au lieu de s"étendre sur le cas général, développons cette procédure sur un exemple,

l"illustration de la méthode sera plus accessible.

Exemple.Soient les entiers3045et300. Ecrire l"identité de Bézout relative à ces deux nombres.

Nous avons, dans le paragraphe précédent, calculé le PGCD de ces deux nombres :

PGCD(3045;300) = 15:

Reprenons l"algorithme d"Euclide "par le bas". La dernière identité, donnat le PGCD était

45 = 301 + 15:

On en déduit

d= 15 = 45301: L"identité précédent cette dernière était

300 = 456 + 30:

On en déduit

30 = 300456

D"où

d= 15 = 45301 = 45(300456) =300 + 45 + 456 d"où d= 15 =300 + 457: (on peut vérifier que cette identité est bien juste.) On remonte encore l"algorithme d"Euclide et on considère l"identité

3045 = 30010 + 45:

8 L1-Maths-Info Chapitre 3

On en déduit

45 = 304530010

et on remplace45dans la dernière relation donnantd: d= 15 =300 + 457 =300 + (304530010)7 = 304530030070: Ainsi d= 15 = 3045730071: (On peut vérifier que cette identité est bien vraie). On a bien une identité de la forme d= 3045u+ 300v avec u= 7; v=71:

3.Décomposition d"un entier en produit de nombres premiers

3.1.Lemme de Gauss.

Théorème 6.Soitpun nombre premier et soientmetndeux entiers non nuls tels quep divise le produitmn. Alorspdivisemoupdivisen. Démonstration.Par hypothèse, il existe un entierqtel quemn=pq. Supposons quepne divise pasm. Commepest un nombre premier, ses seuls diviseurs sontpet1et donc le PGCD de metpest1. L"identité de Bézout relative à ces deux entiers s"écrit donc

1 =pu+mv:

On en déduit

n=npu+nmv: Maispdivise le produitnm. Ainsi il existe un entierqtel quen=pq:D"où n=npu+pqv=p(nu+qv):

On en déduit quepest un diviseur den.

3.2.Décomposition d"un entier en produit de nombres premiers.

Théorème 7.Tout entier positifn2s"écrit comme un produit de nombres premiers (non nécessairement distincts) n=p1p2pk: Cette décomposition est unique à l"ordre des facteurs près. Démonstration.Sinest premier,n=nest sa décomposition. Supposons qu"il existe au moins un entier non premier qui n"admette pas de décomposition. Soitmle plus petit de ces nombres. Comme il n"est pas premier, il existe des entiersd1etd2plus grands ou égaux à2tels que m=d1d2. Maisd1etd2sont plus petit strictement quem. Par hypothèse, ils admettent une décomposition en nombre premier et doncmaussi. Ce qui est contraire à notre hypothèse qui est donc absurde. On en déduit l"existence d"une telle décomposition pour tout entier plus grand ou égal à2. Il nous reste à montrer que cette décomposition est unique. Soit p

1p2pk=q1q2qs

deux décompositions den. Alors le nombre premierp1divise le produitq1q2qs:D"après le lemme de Gauss, soit il diviseq1et dans ce casp1=q1, soit il diviseq2qs:En procédant

Elisabeth Remm 9

par récurrence on en déduit qu"il existe un entieritel quep1=qi. En reindexant les facteurs on peut toujours supposer quep1=q1et après simplification il reste p

2pk=q2qs:

En réitérant ce raisonnement, on déduit

k=s et quitte à changer l"ordre des facteurs p i=qi; i= 1;;k: Dans la décomposition précédente, il est raisonnable d"exprimer ce produit en regroupant tous les facteurs égaux et en ordonnant les entiers premierspipar ordre croissant. dans ce cas la décomposition s"écrit : n=ps11ps22psrr avecp1< p2<< pretsi>0pouri= 1;;r:

Example.

2016 = 2

5327:

3.3.Applications. Calcul du PGCD et du PPCM.Cette décomposition d"un entier en

facteurs premiers permet de déterminer rapidement tous ses diviseurs. Proposition 2.Soitn=ps11ps22psrrun nombre entier strictement positif, avecs1;;sr

1:Alors les diviseurs densont les entiers de la forme

p l11pl22plrr avec0l1s1;0l2s2;;0lrsr: En particulier, cette proposition permet de compter les diviseurs d"un nombre. Soitn= p l11pl22plrrce nombre. Pour chaque nombre premierpiintervenant dans la décomposition, choisissons un entierlivérifiantlisi. Nous avons doncs1+1choix possible de cet exposant l i. Ainsi le nombre de diviseurs den=pl11pl22plrrest égal à (n) = (s1+ 1)(s2+ 1)(sr+ 1): Examples.Le nombre de diviseurs de236est égal à37. Le nombre de diviseurs den= 26:37 est(n) = 78 = 56: Etant donnés deux entiers positifsmetn, leurs décompositions en nombres premiers per- mettent de calculer facilement le PGCD de ces deux nombres. Pour cela nous allons extrapoler cette écrite de décomposition en imposant que tous les facteurs premiers demetnappa- raissent dans ces décompositions avec, bien entendu, le facteurp0usi ce nombre premier n"est pas dans la décomposition originelle. L"avantage, uniquement pour l"écriture, est que les deux décompositions font apparaître les mêmes facteurs. Proposition 3.Soientm=ps11ps22psrretn=pv11pv22pvrrdeux entiers avec ,0siet

0vi. Alors

PGCD(m;n) =pw11pw22pwrr

avec w i= min(si;vi); i= 1;;r:

10 L1-Maths-Info Chapitre 3

Exemple.Calculons le PGCD de441et777. Les décompositions en facteurs premiers sont

441 = 3

272;777 = 3737

Ainsi

PGCD(441;777) = 37 = 21:

Cette décomposition est aussi utile pour déterminer le plus petit commun multiple (PPCM) de deux nombres. Il est clair, qu"étant donnés deux entiersmetn, le produitmnest un multiple commun. Mais il n"est pas en général le plus petit de ces multiples. Proposition 4.Soientm=ps11ps22psrretn=pv11pv22pvrrdeux entiers strictement positifs avec0siet0vi. Alors

PPCM(m;n) =pw11pw22pwrr

avec w i= max(si;vi); i= 1;;r: Exemple.Calculons le PPCM de441et777. Les décompositions en facteurs premiers sont

441 = 3

272;777 = 3737

Ainsi

PPCM(441;777) = 327237 = 16317:

Comme conséquence, on pourra démontrer, à titre d"exercice, le résultat suivant. Proposition 5.Soientmetndeux entiers strictement positifs. Alors

PPCM(m;n)PGCD(m;n) =mn:

4.Sur les nombres premiers

Malgrè une définition fort simple de la notion de nombre premier, un nombre premier est un

entier positif plus grand ou égal à2, n"ayant comme diviseurs que1et lui même, on ne connaît

que très peu de chose sur l"ensemble de ces entiers : leur construction, leur répartition dansN.

Nous allons, dans cette section, rappeler les rares résultats classiques connus.

4.1.Il y a une infinité de nombres premiers.A titre d"information, les vingt-cinq nombres

premiers inférieurs à100sont : Il est assez facile de montrer ceci. Par contre, récemment, on a montré que le nombre 2

772329171

était premier. La démonstration est un peu plus rude.

L"existence d"une infinité de nombres premiers est déjà prouvée par Euclide. On peut la lire

dans ses Éléments (proposition 20 du Livre IX). La démonstration d"Euclide est la suivante : soit

une famille finiep1;;prde nombres premiers et considérons le nombreN=p1p2pr+ 1: Par construction, quand on effectue la division de ce nombre par l"un despion obtient un reste égal à1. Ce nombre n"admet donc aucun despicomme diviseur. S"il n"existait qu"un nombre fini de nombres premiers, par exemplefp1;;prg, tout nombre plus grand que tous cespine serait donc pas premier. Or on vient de voir queN=p1p2pr+ 1n"avait aucunpicomme

Elisabeth Remm 11

diviseur. Il est donc premier et plus grand que chaquepi. D"où la contradiction. Il existe ainsi une infinité de nombres premiers.

4.2.La fonction de compte des nombres premiers.Etant donné un entier positifn

on note par(n)le nombre de nombres premiers inférieurs àn. On n"a pas hélas de formule

algébrique concernant cette fonction. On peut toutefois l"étendre en une fonction d"une variable

réelle en considérant pourx2;x2Rla fonction(x)égale au nombre de nombres premiers inférieurs àx. On a pour cette fonction le résultat suivant : Quandx!+1, la fonction(x)est équivalente à la fonctionxlnx: Cela donne une idée sur la proportion des nombres premiers inférieurs àxquandxdevient grand.

5.Comment programmer l"arithmétique avec PYTHON

5.1.Un bref aperçu de PYTHON.PYTHON est un langage de programmation certaine-

ment largement utilisé dans les lycées. Son code est facile à lire et permet du calcul mathéma-

tique assez poussé. Un autre avantage et non des moindres, il est gratuit. Pour l"installer, il suffit de se rendre sur le site http ://www.python.org

et télécharger la dernière version. Une fois l"installation terminée, l"icôneIDLEdonne accès

à une fenêtre de programmation et d"exécution portant le nom deshell Python. Dans cette fenêtre l"invite des commandes est Les opérations essentielles pour l"arithmétique sont + pour l"addition: - pour la soustraction: * pour la multiplication:quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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