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Lalcoolisation des personnes sans domicile : remise en cause dun

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HEBERGEMENT SOCIAL ET ADDICTIONS Pourquoi et comment

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Addictions en Grand-Est

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Chapitre 53 - Syndrome de sevrage alcoolique et délirium trémens

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Accueil et hébergement des publics consommateurs dalcool durant

25 mars 2020 des consommations d'alcool en situation de pandémie pour ceux qui ... de rappeler que le fait d'interdire la consommation n'est ni légal



Troubles de lusage de lalcool et troubles cognitifs

Les effets de la consommation chronique d'alcool sur le cerveau et la cognition ne peuvent être réduits aux formes cliniques aiguës ou chroniques sévères 



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2.4 Usage d'alcool et de drogues : Consommation par une personne de toutes drogues licites (incluant l'alcool) ou illicites pouvant lui causer un désordre.



Nouveaux modes de socialisation des jeunes publics adultes en

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Mémoire

l'alcool et la vie de SDF sur l'importance de cette consommation dans le quotidien du sans abri ? 2 Rapport Annuel du Mal Logement – Fondation Abbé Pierre 



RECUEIL COMMUN SUR LES ADDICTIONS ET LES PRISES EN

1 janv. 2021 3.4.2.2 Les consommations d'alcool et de tabac . ... la problématique de la consommation d'alcool et de cannabis chez les jeunes.



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2 4 Usage d'alcool et de drogues : Consommation par une personne de toutes drogues licites (incluant l'alcool) ou illicites pouvant lui causer un désordre



Économie et Statistique n° 391-392 - 2006 Sans-domicile - Insee

Il est possible dans une certaine mesure de comparer les niveaux d'usage d'alcool déclarés par les personnes sans domicile avec ceux observés au sein de la 



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La consommation d'alcool est un fait culturel et social Elle n'est pas forcement liée à des situations économiques sociales ou familiales données



[PDF] Mémoire

Quelle personne ou institution a déjà engagé une réflexion sur le rapport entre l'alcool et la vie de SDF sur l'importance de cette consommation dans le 



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rain: “Les vieux SDF très désocialisés qui connaissent la rue depuis des dizaines d'années ont généralement une consommation problématique d'alcool et 



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La consommation d'alcool se charge de pouvoirs comparables à ceux d'un médicament L'alcool est utilisé comme régulateur artificiel du comportement au quotidien 



[PDF] RDR Alcool - Prévention des risques et réduction des dommages

4 juil 2007 · Annexe 1 : Consommation d'alcool Doses normes seuils recommandations etc A propos d'une difficulté de la prévention



[PDF] AddictionS et précarité - Fédération des acteurs de la solidarité

La consommation d'alcool et de cannabis est très courante La structure accueille également des usagers de crack une problématique en nette augmentation sur le 

  • Pourquoi les SDF sont alcooliques ?

    Pour le sans-abri, une des principales fonctions de l'alcool est « de calmer le corps et l'esprit ». Ce que le SDF rapporte, selon Emmanuel Roquet, est que l'état dans lequel il souhaite se maintenir est souvent un état intermédiaire, entre les deux situations qu'il cherche à éviter.
  • Comment aider un SDF alcoolique ?

    Une manière de venir en aide aux SDF consiste à s'engager dans une association caritative en tant que bénévole, pour participer à des actions collectives (maraudes, distribution de repas, distribution de vêtements, soutien administratif).
  • Quels sont les 3 grands risques neurologiques d'un sevrage alcoolique ?

    agitation psychomotrice. anxiété crises convulsives généralisées tonico-cloniques.
  • Certains facteurs favorisent une consommation d'alcool abusive. Notamment la recherche de sensations fortes et la volonté de repousser ses propres limites, une pression sociale, le souhait de s'intégrer dans un groupe, ou encore une façon de lutter contre un mal-être par rapport à l'école, à la famille ou aux amis.
Difficile d'évaluer exactement les problèmes de dépen- dance des SDF. Peu de recherches statistiques ont été menées sur ce thème. Une récente étude de l'Insee (lire encadré), qui dresse un bilan assez surprenant de la question de d'alcool chez les sans-logis, apporte quelques éléments de réponse. Selon cette enquête menée par questionnaires et titrée "Remise en cause d'un stéréotype", 50% des SDF interrogés se déclarent consommateurs d'alcool et 50% abstinents. Seulement

16% souffriraient d'une dépendance. Des chiffres loin,

effectivement, de l'image que l'on peut avoir de la rue. La réalité est certainement un peu moins rose. En effet, l'enquête inclut également des personnes hébergées ou en foyer, qui, d'après les statistiques, sont moins expo- sées aux problèmes de dépendance alcoolique. Les sans- abri qui vivent dans la rue sont, eux, plus exposés.

Des profils variés

C'est d'ailleurs ce que souligne le Dr Etienne Grosdidier, alcoologue et médecin référent des lits "halte soins santé" (ex "lits infirmiers") du Samu social. Selon lui,

80% des sans-logis ont une dépendance à l'alcool ou à

la cigarette, et dans la majorité des cas il s'agit d'une codépendance. En ce qui concerne les toxicomanies aux autres drogues, les circuits de prise en charge ne sont souvent pas les mêmes, et nous ne les voyons pas au ser- vice médical du Samu social" . Certes, le constat aux lits infirmiers du Samu social est certainement quelque peu biaisé, puisque seuls les SDF du Samu social ayant de réels problèmes de santé y accèdent. Tous les sans-abri ne sont pas logés à la même enseigne. Certains groupes vont ainsi être plus exposés aux pro- blèmes d'alcool que les autres. Comme le confirme l'en- quête de l'Insee, l'alcool est essentiellement un problème masculin, et concerne particulièrement la tranche des

44-45 ans. La dépendance alcoolique semble par ailleurs

relativement épargner les populations immigrées.C'est le même constat que fait le Dr Grosdidier sur le ter-

rain: "Les vieux SDF très désocialisés, qui connaissent la rue depuis des dizaines d'années, ont généralement une consommation problématique d'alcool et souvent de tabac aussi. Les nouvelles populations qui viennent d'Europe de l'Est, elles, ont une problématique différente: l'alcool est associé à des problèmes comportementaux, à de la violence, qu'il s'agisse d'auto-agression ou d'hé- téro-agression. Les populations immigrées récentes, du Maghreb ou d'Afrique noire, se retrouvent moins dans cette problématique de la dépendance."

Causes etconséquences

Devant l'importance des consommations d'alcool chez les sans-domicile, une question se pose: Est-ce la consom- mation d'alcool qui a entraîné une désociabilisation pro- gressive et l'arrivée dans la rue, ou est-ce la rue qui a provoqué l'apparition de la dépendance? Bien sûr, les termes ne sont pas aussi simples, et le parcours qui amène à la rue est lié à de nombreux facteurs. Pour le

DrGrosdidier;

"il faut remettre les choses dans leur contexte: la population de la rue est déjà extrêmement différente de la population générale: beaucoup de patho- logies psychiatriques, de problèmes familiaux... Autant de troubles que la rue vient aggraver".

Bien sûr, une forte

dépendance alcoolique est très désocialisant, et peut favoriser l'arrivée dans la rue. Mais c'est aussi une popu- lation qui cumule de nombreux autres problèmes aug- mentant la vulnérabilité à l'alcool. "Survivre à la rue sans prendre de substances est quasiment impossible, sou- ligne le Dr Grosdidier.

Elle vous aspire, elle va catalyser

tous les aspects négatifs. Je vois des gens qui arrivent dans la rue sans dépendance. Au bout de quatre à cinq ans, cela a bien changé." Les auteurs de l'Insee font un constat similaire, osant même une comparaison avec l'héroïne: "Ce rôle joué par l'alcool, qu'on pourrait presque qualifier d'antalgique, 12 SDF etdépendances

À l"initiative des Enfants de Don Quichotte, les sans-domicile-fixe (SDF) ont fait plusieurs fois la "une" des

médias début 2007, un problème reste peu abordé, celui des dépendances des sans-logis - notamment à

l"alcool. Swapsa cherché à connaître l"ampleur du phénomène.

PRISE EN CHARGE

apparaît assez proche de celui parfois tenu par les opia- cés (en particulier l'héroïne). Ceux-ci permettent de sou- lager les douleurs liées à la rudesse et l'inconfort de la vie dans la rue lorsque les individus n'ont pas les moyens financiers de s'en procurer."

Espérance de vie, 43 ans

Bien sûr, l'alcool et le tabac, associés aux conditions très dures, ont un impact direct sur la santé et l'espérance de vie des sans-domicile-fixe. Une enquête de Médecins du monde menée en décembre 2006 évalue ainsi l'espérance de vie d'un SDF à 43 ans.

Le Dr Grosdidier le confirme:

"C'est vrai qu'on voit en lits infirmiers des gens très dénutris et abîmés par l'alcool. Le tabac joue aussi un rôle important. Mais il ne faut pas oublier la violence ou même le suicide. Ces derniers sont extrêmement nombreux chez les sans-logis, même si on n'en parle pas dans les journaux." Au Samu social, on rencontre aussi de plus en plus de troubles cognitifs chez les gros consommateurs d'alcool. Cela peut se traduire par des légers déficits ou aller jus- qu'à la véritable démence alcoolique. On retrouve aussi des problèmes neurologiques spécifiques de l'alcool, tels que le syndrome de Korsakoff (amnésies ponctuelles, sur la mémoire immédiate souvent). Et les problèmes neuro- logiques sont loin d'être rares. "Ces troubles, pratique- ment toujours liés à la prise d'alcool, apparaissent de plus en plus tôt, souligne le Dr Grosdidier. On a des gens qui arrivent avec des prises quotidiennes clairement neu- rotoxiques, des cas qu'on ne rencontre pas en consulta- tion d'alcoologie de ville. Par exemple, j'ai reçu un sans- logis dont la consommation quotidienne atteignait les

300 à 400 g d'alcool (environ deux bouteilles de vin plus

deux cannettes de 50 cl de bière à 8°). Et il consommait

cela depuis dix ans... Une autre fois, j'ai rencontré unjeune de 22 ans qui avait déjà un trouble cognitif

majeur."

Sortir de la rue pour sortir de l'alcool

Autre interrogation: faut-il aider les SDF à sortir de l'al- cool avant d'essayer de les sortir de la rue, ou faire la démarche inverse? Vu du terrain, la question ne se pose pas: "Il est pratiquement impossible de sortir quelqu'un de l'alcool sans le sortir d'abord de la rue. C'est comme n'importe quel sevrage: il faut changer de mode de vie, sortir de l'environnement délétère si on veut que cela réussisse. Si on met quelqu'un en sevrage et qu'on le remet dans la rue, combien de temps croyez-vous qu'il va tenir avant de replonger?" On revient donc au problème initial d'aider les sans-logis à être resocialisés. Mais en la matière, le Dr Grosdidier est plutôt sceptique sur les mesures gouvernementales promises aux Enfants de Don Quichotte: "Le problème avec les personnes très désocialisées, c'est qu'on ne les sort pas du jour au lendemain de la rue. Cela demande beaucoup de temps. Quelqu'un qui est dans la rue depuis deux ans, il faudra au moins deux ans pour l'en sortir." C'est alors seulement qu'il sera possible d'envisager une prise en charge du problème de dépendance: "Une fois qu'on a commencé à leur trouver un logement et assuré la transition, je les envoie dans le circuit "classique", les structures de consultation en alcoologie, avec les cures." Au même titre qu'une spirale descendante peut amener dans la rue et entraîner des problèmes de dépendance, il semble donc qu'avec du temps, on puisse créer un cercle vertueux, pour en sortir étape par étape. Mais c'est loin d'être gagné: il y aurait en France entre 200000 et

400000 personnes sans domicile fixe.

ALAIN SOUSA

13

Au-delà des stéréotypes

L'"Enquête auprès des personnes fréquentant les services d'hébergement ou les distributions de repas chauds", dite Sans-domicile

2001 et réalisée en France par l'Insee auprès d'un échantillon de 4084 utilisateurs francophones dans les agglomérations de plus de

20000 habitants, comportait 4 questions relatives à la consommation d'alcool.

À partir de ces questions, les auteurs de l'article de

Économie et Statistique

1 mettent en évidence la diversité des pratiques au sein de cette population, ainsi que des

"distinctions nettes"suivant le type d'hébergement et de ressources, mais aussi suivant l'âge, le sexe et

la nationalité des répondants.

"Les personnes de nationalité française apparaissent ainsi plus souvent consommatrices, tandis que les usages les plus importants

s'avèrent liés aux situations de précarité les plus marquées" , écrivent-ils, avant de se livrer à une comparaison - qu'ils reconnaissent

"fragile sur le plan méthodologique"- avec la population générale. Cette comparaison montre, selon eux, que "l'alcool n'est pas tou-

jours aussi présent dans les parcours des personnes sans domicile que dans l'imaginaire collectif"

L'article se clôt sur un examen des signes d'usages problématiques d'alcool qui vient nuancer ce constat géné-

ral, la proportion de personnes "semblant présenter d'importants risques d'usage nocif ou de dépendance à l'al- cool"

apparaissant nettement plus élevée chez les sans-domicile, et surtout parmi ceux dont les situations

sociales sont les plus difficiles. 1 "L"alcoolisation des personnes sans domicile: remise en cause d"un stéréotype"

François Beck, Stéphane Legleye et

Stanislas Spilka, de l"Observatoire français

des drogues et des toxicomanies.

Économie et Statistique, 2006,

n o

391-392, p. 131-149

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