COUR DAPPEL DE PARIS
Prononcé publiquement le mercredi 24 octobre 2012 par le Pôle 5 - Ch.12 des appels Demeurant 234
Presse et Information
Dec 13 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE n° 168/12 ... Les périodes de sessions plénières d'octobre 2012 et 2013
COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles 28.12.2012 C (2012) 9962
Dec 28 2012 Figure 2: Structure du groupe Dexia au 24 octobre 2012 ... 101 Voir communiqué de presse du groupe Arco du 6 octobre 2011
OUVERTURE AU PUBLIC LE 24 JUIN 2012 EXPOSITION
Jun 24 2012 L'exposition inaugurale. Gérard Fromanger. Périodisation 1962-2012. II —. Page 10. 10. DOSSIER DE PRESSE PAGE. Gérard Fromanger a proposé le ...
FRA Rapport annuel 2012 - Les droits fondamentaux : défis et
2012: European Union» Communiqué de presse
Communication de la Commission relative à la notion d«aide dÉtat
Jul 19 2016 (18) Décision de la Commission du 16 octobre 2002 concernant l'aide d'État N 438/02 ... (22) Arrêt de la Cour de justice du 12 juillet 2012
Soudan/Darfour
Oct 25 2021 Comptes rendus de séances
Cour Interaméricaine des Droits de lHomme
Jan 12 2012 Cfr. Communiqué de presse de ... Le 24 octobre 2012
Antigone - Comédie-Française
du 14 septembre au 24 octobre 2012. Antigone Les générales de presse auront lieu les 14 15 et 19 septembre à 20h. ... dossier de presse ...
Parce quelle na pas cessé les activités dextraction de lignite dans
Sep 20 2021 COMMUNIQUÉ DE PRESSE n° 159/21 ... Le 24 octobre 2019
Communiqué de presse: les règles à suivre - L'Express L
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bruxelles le 24 septembre 2012 – 17h30 COMMUNIQUÉ DE PRESSE 046 1 Ageas présente ses objectifs stratégiques et financiers lors de la tenue de son Investor Day annuel Ageas tient aujourd’hui à Londres un Investor Day à l’intention des analystes et des
Conseil de l'Union européenne COMMUNIQUE DE PRESSE ST 14663/
modification de la politique de l'UE à l'égard de la Biélorussie définie dans les conclusions du Conseil du 15 octobre 2012: l'UE maintient le contact avec la Biélorussie tout en adoptant un point de vue critique à l'égard de ce pays le but étant de promouvoir le respect des droits de l'homme de l'État de droit et des principes
Searches related to communiquÉ de presse bruxelles le 24 octobre 2012
PRESSE 554 Bruxelles le 24 octobre 2014 Ukraine: prolongation des mesures commerciales unilatérales Le Conseil a adopté ce jour 1 un règlement prolongeant jusqu'à la fin de 2015 les préférences commerciales unilatérales appliquées en faveur de l'Ukraine depuis avril 2014 (PE-CONS 93/14) Le règlement maintient pour les exportateurs
![Presse et Information Presse et Information](https://pdfprof.com/Listes/21/6248-21et.pdf.jpg)
Cour de justice de l'Union européenne
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 168/12
Luxembourg, le 13 décembre 2012
Presse et Information
Arrêt dans les affaires jointes C-237/11 et C-238/11France / Parlement
La Cour annule les délibérations du Parlement européen relatives au calendrier des périodes de sessions parlementaires pour 2012 et 2013Les périodes de sessions plénières d'octobre 2012 et 2013, scindées en deux par le Parlement, ne
peuvent être qualifiées individuellement de périodes de sessions plénières mensuellesLes traités imposent au Parlement européen, dont le siège est fixé à Strasbourg, de se réunir en
douze périodes de sessions plénières mensuelles par an, y compris la session budgétaire, sans
que la durée de ces périodes de sessions plénières ne soit précisée. Traditionnellement, deux
périodes de sessions plénières ont lieu à Strasbourg au cours du mois d'octobre pour compenser
l'absence de session plénière en août. Selon la pratique parlementaire, les périodes de sessions
plénières ordinaires, d'une durée de quatre jours, se tiennent à Strasbourg, alors que les périodes
de sessions additionnelles ont lieu à Bruxelles. À la suite de deux amendements déposés par M. Fox, député européen, le Parlement a, par deux
délibérations adoptées le 9 mars 2011, modifié le calendrier des périodes de sessions pour 2012
et 2013. D'une part, pour les mois d'octobre 2012 et 2013, une des deux périodes de sessions plénières de quatre jours prévues, à Strasbourg, pour chacun de ces mois a été sup primée.D'autre part, les périodes de sessions plénières d'octobre 2012 et d'octobre 2013 restantes ont été
scindées en deux : ainsi, deux périodes de sessions plénières distinctes, de deux jours chacune,
ont été prévues au cours de la semaine des 22-25 octobre 2012, et deux durant la semaine des
21-24 octobre 2013 devant se tenir ainsi à Strasbourg. La France a saisi la Cour de justice afin d'annuler ces deux délibérations du Parlement. Soutenue
par le Luxembourg, elle fait valoir que celles-ci violent les traités et la jurisprudence de la Cour.
Elle reproche notamment au Parlement d'avoir rompu la régularité du rythme des périodes desessions plénières en fixant des périodes de sessions additionnelles à Bruxelles, alors que
seulement onze périodes de sessions plénières étaient prévues à Strasbourg. Dans son arrêt rendu ce jour, la Cour annule les délibérations du Parlement européen du 9
mars 2011. Elle rappelle sa jurisprudence rendue sur l'interprétation de la décision d'Édimbourg 1 , cettedécision ayant été reprise à l'identique par les protocoles sur les sièges des institutions. Par arrêt
rendu en 1997 2 , la Cour a précisé l'articulation de la compétence des États membres pour fixer le siège du Parlement à Strasbourg et celle du Parlement en ce qui concerne son organisationinterne. Ainsi, la Cour a constaté que les États membres ont entendu énoncer que le siège du
Parlement, fixé à Strasbourg, constitue le lieu où doivent être tenues, à un rythme régulier, douze
1En 1992, lors du sommet d'Édimbourg, les gouvernements des États membres ont adopté la " décision d'Édimbourg »
relative à la fixation des sièges des institutions et de certains organismes et services des Communautés européennes. À
l'occasion de la conférence intergouvernementale ayant conduit à l'adoption du traité d'Amsterdam, il a été décidé
d'annexer aux traités la décision d'Édimbourg. Actuellement, ce sont les protocoles n°6 (annexé au TUE et TFUE) ainsi
que le protocole n° 3 (annexé au CEEA) qui reprennent le texte de la décision d'Édimbourg (article 1, sous a). 2
Arrêt de la Cour, du 1
er octobre 1997, France/Parlement (affaire C-345/95). Par cet arrêt, la Cour a annulé ladélibération du Parlement européen, du 20 septembre 1995, au motif qu'elle ne fixait pas douze périodes de sessions
plénières ordinaires à Strasbourg pour 1996. www.curia.europa.eupériodes de sessions plénières ordinaires, y compris celles au cours desquelles le Parlement
exerce les pouvoirs budgétaires conférés par le traité. De même, la Cour a retenu que des
périodes de sessions plénières additionnelles ne peuv ent être fixées dans un autre lieu de travailque si le Parlement tient les douze périodes de sessions plénières ordinaires à Strasbourg. En
définissant ainsi le siège du Parlement à Strasbourg, les États membres n'ont pas porté atteinte à
son pouvoir d'organisation interne.Il est constant, que le Parlement, par ses délibérations de mars 2011, s'est écarté des projets de la
conférence des présidents pour ce qui concerne les périodes de sessions plénières mensuelles
prévues pour le mois d'octobre 2012 et 2013. Il résulte de ces délibérations que les périodes de
sessions plénières mensuelles, de quatre jours chacune, prévues pour les mois d'octobre 2012 et
2013 ont été remplacées par deux périodes de sessions plénières, s'étendant sur deux jours
chacune. Il y a lieu de constater que les périodes de sessions ainsi prévues par ces délibérations pour octobre 2012 et octobre 2013 ne répondent pa s aux exigences fixées par les traités sur le siège des institutions.La Cour relève en premier lieu qu'eu égard à la genèse des délibérations attaquées, au libellé des
amendements à l'origine de ces délibérations, ainsi qu'à la pratique du Parlement telle qu'elle
résulte de l'ordre du jour des sessions plénières du mois d'octobre 2012, les délibérations
attaquées entraînent objectivement une réducti on importante du temps que le Parlement peutconsacrer à ses débats ou à ses délibérations pour les mois d'octobre 2012 et 2013. En effet, par
rapport aux périodes de sessions plénières ordinaires, le temps effectif disponible pour les
périodes de sessions au cours de ces mois est réduit de plus de moitié.La Cour précise en deuxième lieu que douze périodes de sessions plénières ordinaires doivent se
tenir effectivement, à un rythme régulier, à Strasbourg pour que des périodes de sessions
plénières additionnelles puissent être fixées. Une période de sessions plénières doit, pour qu'elle
puisse relever de la catégorie des " périodes de sessions plénières ordinaires », être équivalente
aux autres périodes de sessions mensuelles ordi naires fixées conformément aux traités, notamment en terme de durée des sessions elles-mêmes. Elle constate que les périodes desessions des mois d'octobre 2012 et 2013 fixées par les délibérations contestées, eu égard à leur
durée, ne sont pas équivalentes aux autres périodes de sessions mensuelles ordinaires fixées par
les mêmes délibérations.La Cour relève,
en troisième lieu, que le Parlement n'a pas avancé de raisons, tirées de l'exercicede son pouvoir d'organisation interne, permettant de justifier, et ce, en dépit de l'accroissement
continu de ses compétences, la réduction significative de la durée des deux périodes de sessions
plénières du mois d'octobre des années 2012 et 2013. À cet égard, la Cour estime, en particulier,
que la considération selon laquelle la session budgétaire pourrait désormais être, en pratique,
clôturée en peu de temps, ne peut, en raison de l'importance que revêt la session budgétaire,
justifier la réduction de la durée d'une période de sessions plénières. Elle souligne que l'exercice
par le Parlement de sa compétence budgétaire en séance plénière constitue un momentfondamental de la vie démocratique de l'Union européenne et doit donc être accompli avec toute
l'attention, la rigueur et tout l'engagement qu'une telle responsabilité exige. L'exercice de cette
compétence nécessite notamment un débat public, en séance plénière, permettant aux citoyens
de l'Union de prendre connaissance des diverses orientations politiques exprimées et, de ce fait, de se former une opinion politique sur l'action de l'Union.Enfin, la Cour observe que, même si les inconvénients et les coûts engendrés par la pluralité des
lieux de travail tels que décrits par le Parlement sont acceptés comme réels, il n'appartient ni au
Parlement ni à la Cour d'y remédier, mais, le cas échéant, aux États membres dans l'exercice de
leur compétence de fixer le siège des institutions.Dès lors, les délibérations du 9 mars 2011 doivent être annulées en ce qu'elles ne fixent pas
douze périodes de sessions plénières mensuelles, à Strasbour g, pour les années 2012 et 2013.RAPPEL: Le recours en annulation vise à faire annuler des actes des institutions de l'Union contraires au
droit de l'Union. Sous certaines conditions, les États membres, les institutions européennes et les
particuliers peuvent saisir la Cour de justice ou le Tribunal d'un recours en annulation. Si le recours est
fondé, l'acte est annulé. L'institution concernée doit remédier à un éventuel vide juridique créé par
l'annulation de l'acte. Document non officiel à l'usage des médias, qui n'engage pas la Cour de justice. Le texte intégral de l'arrêt est publié sur le site CURIA le jour du prononcé.Contact presse: Marie-Christine Lecerf
(+352) 4303 3205 Des images du prononcé de l'arrêt sont disponibles sur "Europe by Satellite" (+32) 2 2964106quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] Master 2. Droit public des affaires/management public
[PDF] Formation à l action commerciale par téléphone
[PDF] Résultats du Sondage de l Association canadienne de la paie auprès des employés canadiens dans le cadre de la Semaine nationale de la paie 2015
[PDF] TERMES DE REFERENCE. République du Burundi DIRECTION GENERALE DE LA DECENTRALISATION ET COORDINATION DU DEVELOPPEMENT LOCAL. Unité - Travail - Progrès
[PDF] Le développement durable de l industrie des gaz de schiste au Québec. Mémoire présenté au Bureau d audiences publiques sur l environnement du Québec
[PDF] Eau, agriculture et sécurité alimentaire: faire face aux changements globaux
[PDF] Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012
[PDF] En 2011/2012, sur les 24 inscrits, 12 ont validé le diplôme soit un taux de réussite de 50,0%.
[PDF] Alliance Internationale de Développement et de Recherche
[PDF] Formation Préparatoire aux Fonctions de Directeur territorial adjoint
[PDF] L expertise adaptée à vos besoins
[PDF] Manuel d installation pour L ARENAC
[PDF] Livre blanc. L apprentissage mixte produit une formation plus efficace
[PDF] Sécurité alimentaire : les enjeux face à la crise alimentaire >> Mercredi 14 Septembre 2011 au SPACE «Salon International de l Elevage» à Rennes