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droit prononcer contre un simple fait Mais le juge qui prononce un jugement et dont on dit d'ailleurs qu'il rend la justice ne fait pas autre

  • Qu'est-ce que le droit et la justice ?

    Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
  • Quelle est la différence entre la justice et le droit ?

    Cependant, plusieurs différences existent entre le droit et la justice. Le droit marque la chose à respecter, que l'on réclame pour soi comme on la doit aux autres ; la justice en revanche est la conformité à cette chose, la règle qui la fait respecter.
  • Quel est le droit de la justice ?

    Toute personne, quels que soient sa nationalité, son âge, son sexe, sa culture, son niveau ou son lieu de vie…, a le droit : d'accéder à la justice ; de faire entendre sa cause et de faire examiner son affaire par un juge indépendant et impartial.
  • L'exigence de procès équitable se rattache aussi au principe de présomption d'innocence, à la possibilité de voies de recours, au principe du contradictoire et au principe de non-rétroactivité de la loi.

APPELS À PROJETS

ŹProjets à faire parvenir en :

15 exemplaires

ŹDate limite :

Lundi 14 mai 2018

Dépôt dans les locaux de la Mission de recherche avant 16 heures (prévenir Mme Sophie Sebag au 01 70 22 70 67)

Mission de recherche Droit et Justice

Ministère de la justice - Millénaire 3

35, rue de la Gare - 75019 Paris

Ou

Envoi postal : (cachet de la poste faisant foi)

Mission de recherche Droit et Justice

Ministère de la justice - Site Millénaire 3

13, place Vendôme - 75042 Paris cedex 01

mission@gip-recherche-justice.fr www.gip-recherche-justice.fr

L'accès au droit et à la

justice Le texte qui suit est un guide de réflexion pour ceux qui, quelle que soit leur discipline, ont l'intention de répondre aux appels à projets. Il présente des propositions d'orientations de recherche retenues pour ce thème, dans le cadre desquelles une large part d'initiative est laissée aux chercheurs. Deux documents, à télécharger depuis le site de la

Mission (rubrique "Présenter un projet") :

- une note rappelant les modalités de soumission des projets, - une fiche de renseignements administratifs et financiers dûment complétée doivent nécessairement accompagner toute réponse à cet appel à projets.

Nous vous recommandons vivement la lecture du

document " modèle de convention »

En 1998, la Mission de recherche Droit et Justice lançait un appel à projets sur l'accès au(x) droit(s) et à la

justice. Inscrit dans le contexte de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique et de la loi

n°98-657 du 29 juillet 1998 faisant de l'accès aux droits un outil de lutte contre l'exclusion, il s'agissait alors

de s'interroger sur la pluralité de sens des notions et d'envisager la question des droits de la défense en

dehors du cadre des juridictions, la formation et l'information sur le(s) droit(s) ou encore de réfléchir à ces

notions dans le champ des modes alternatifs de règlement des litiges 1 . Vingt ans plus tard, cet appel à

projets invite à interroger à nouveau les notions d'accès au droit et à la justice dans un contexte qui est

désormais celui de la Justice du 21 e siècle, celui d'un monde globalisé et d'innovations technologiques. Si

les dispositifs juridiques et judiciaires en place ont largement évolué, force est de constater que la

problématique - comment garantir aux citoyens la connaissance et l'exercice effectif de leurs droits ? -

reste, quant à elle, d'actualité.

Les nouvelles formes de justice ont conduit ces dernières années à revoir les liens entre ces deux principes

fondamentaux : si l'accès à la justice est un moyen d'accès au droit, l'accès au droit peut en revanche être

directement obtenu sans passer préalablement par une procédure juridictionnelle 2 . Mais, à côté de ce volet

" définition » des notions, il s'agirait surtout d'analyser et d'évaluer l'impact économique et l'économie

des différents dispositifs d'accès aux droits supervisés par les Conseils départementaux d'accès au droit

(CDAD). En effet, les Maisons de Justice et du Droit (MDJ) ou encore les Points d'Accès au Droit (PAD) -

ces lieux d'écoute, d'information ou d'orientation vers une autre structure - conduisent à désamorcer le

conflit avant même d'envisager son règlement amiable. Il conviendrait donc d'analyser dans quelle mesure

les non-saisines, les alternatives, l'apaisement, la prévention ainsi suggérés ont ou non un impact financier,

social voire sociétal. Il conviendrait aussi d'interroger le principe de gratuité de la justice et, d'une manière

plus générale, de poser la question du financement de ces dispositifs en dehors des dispositifs d'aide légale,

comme le financement des procès par des tiers, soit par des établissements financiers (third party funding,

importé du monde anglo-saxon dans les années 2010 en France), soit au moyen de techniques

assurantielles (assurance de protection juridique, clauses défense-recours). En effet, l'assurance (privée) de

protection juridique est souvent évoquée comme une alternative (ou un complément ?) crédible au dispositif

public d'aide juridictionnelle. Il conviendrait d'étudier ce secteur d'activité mal connue. Dans quelle mesure

permet-il de solvabiliser certaines demandes de justices ? Lesquelles ? Et sous quelles conditions ? Les

personnes vulnérables y auront-elles accès ? D'une manière plus large se pose ici la question de l'obligation

de telles assurances.

Par ailleurs, il s'agirait également de mesurer les effets de ce financement extérieur sur le nombre de

dossiers à traiter et les dépenses d'aide juridictionnelle (le principe de subsidiarité de l'aide juridictionnelle

par rapport à l'assurance de protection juridique). Une évaluation du nombre de personnes ayant recours à

un dispositif d'accès au droit et qui ne s'orientent pas finalement vers un processus judiciaire pourrait être

menée, tout comme pourraient être évaluées les conséquences des effets de ce financement extérieur sur

les dépenses d'aide juridictionnelle : rémunération de ces nouveaux tiers de justice (médiateur, arbitre),

impact financier en termes d'économie en ressources humaines et frais de justice. Pour le dire autrement,

quelles sont les économies réalisées par la collectivité en termes de procédures judiciaires évitées ?

La diversification des modes d'accès au droit et à la justice conduit aussi à interroger la conception de la

géographie judiciaire, autrement dit à analyser la répartition dans l'espace des institutions juridictionnelles,

des autres services de la justice (administration pénitentiaire, protection judiciaire de la jeunesse) et des

lieux alternatifs d'accès au droit et à la justice (maisons de justice et du droit, point d'accès au droit, etc.).

Comment concilier, dans un nouveau modèle de gouvernance de la justice, les impératifs d'une juste

1. Voir sur le site de la Mission (http://www.gip-recherche-justice.fr/) Chantal Bordes-Benayoun, Danièle Lochak et al., Accès au droit des

migrants en situation de précarité et de leurs enfants : une approche pragmatique et dynamique des discriminations légales fondées sur la

nationalité, 2001 ; Karine Laroche, Joël Moret-Bailly et al., Accès à la justice disciplinaire, 2002 ; Jacques Faget, Accès au droit et

médiation, 1999.

2. Voir dernièrement achevés les rapports (http://www.gip-recherche-justice.fr/

) de Virginie Larribau-Terneyre et Arnaud Lecourt, Réflexion

sur la notion et le régime de la médiation au sein des modes amiables de résolution des différends à partir des expériences de médiation

dans le ressort des cours d'appel d'Aquitaine, de Paris et de Lyon, 2017 ; Adrien Bascoulergue, Philippe Chartier, Gilda Nicolau, Analyse

socio-juridique des dispositifs de médiation dans trois cours d'appel : de la prescription à l'accord de médiation, 2018.

administration de la justice et d'une saine gestion des fonds publics ? Comment maintenir une justice de

proximité tout en développant une logique de pôles de compétence ? La question des inégalités se pose, en

lien avec celle des déserts juridiques: la redistribution géographique des lieux de justice ne risque-t-elle pas

de créer des inégalités là où il n'y en avait pas, et inversement 3 ? Comment faire en sorte qu'une fracture

numérique ne vienne pas s'ajouter à la fracture sociale mais que, au contraire, la proximité numérique

puisse apparaître comme un facteur de renouvellement de la justice de proximité ? Il serait intéressant, à cet

égard, de questionner les professions judiciaires et juridiques qui d'auxiliaires de justice deviennent, pour

reprendre les mots de Loïc Cadiet, " un élément à part entière du système de justice ». Quel est l'impact de

cette nouvelle territorialisation sur le justiciable ? Comment les besoins de droit sont-ils formulés par les

citoyens, les consommateurs, les individus et comment se traduisent-ils ou non en demandes de services

juridiques, voire d'action judiciaire ? Quel est l'apport des Maisons de justice et du droit, des services

d'accueil unique du justiciable (SAUJ) ou encore des points d'accès au droit ? Les nouvelles technologies

qui peuvent contribuer à la transformation de la justice au service des citoyens méritent également

attention dans la mesure où elles redéfinissent ce que proximité veut dire avec la création de plateformes

numériques de consultation juridique, et les services proposés par la legaltech. Le développement de

plateformes de résolution en ligne des litiges, publiques ou privées, est de nature à modifier l'accès au droit.

Une évaluation de l'impact du développement de cette offre mériterait attention.

Intérêts pratiques

Outre le renouvellement des questionnements, il s'agit d'apporter un éclairage sur les enjeux économiques

et sociaux de l'accès au droit et à la justice et de contribuer à la connaissance et à la transformation des

pratiques en la matière.

Modalités

Les projets devront mêler approche empirique et réflexion. Il est indispensable que les projets s'inscrivent

dans une démarche comparée et pluridisciplinaire en droit, sociologie, économie et sciences de gestion. En

effet, l'intensification de la concurrence et le développement du marché conduisent à réfléchir à l'accès au

droit dans le contexte de compétition internationale des systèmes juridiques. Une approche par les citoyens,

les usagers plutôt que par les institutions et leurs dispositifs sera privilégiée.

Le rôle du numérique et les transformations qu'il induit dans l'accès au droit et à la justice pourront être

explorés dans le cadre de cet appel à projets ou bien dans celui sur Droit, justice et numérique. Le GIP

Mission de recherche Droit et Justice se réserve le droit d'orienter le projet dans l'un ou l'autre des deux

appels à projets.

Bibliographie indicative

Ancelot Lydie, Doriat-Duban Myriam et Lovat Bruno, " Aide juridictionnelle et assurance de protection

juridique : coexistence ou substitution dans l'accès au droit des justiciables », Revue Française

d'Economie, 2013, XXVII, 115-148.

Cadiet Loïc, " L'accès à la justice. Réflexions sur la justice à l'épreuve des mutations contemporaines de

l'accès à la justice », in États généraux de la recherche sur le droit et la justice, Collectif, LexisNexis, à

paraître, 2018.

CNCDH, Avis sur l'accès au droit et à la justice dans les Outre-mer, essentiellement en Guyane et à

Mayotte : http://www.cncdh.fr/sites/default/files/170622_avis_acces_a_la_justice_et_au_droit_outre- mer_0.pdf

De Folleville Clémence, L'accès au droit et à la justice, Editions sociales Françaises, 2013.

Frison-Roche Marie-Anne, " Le droit d'accès à la justice et au droit », 2011, p. 521-539 :

Ministère de la Justice, Chantiers de la Justice, janvier 2018 : http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-

3. Voir Institut Montaigne, Justice, faites entrer le numérique, Rapport novembre 2017, p. 39.

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