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Leur charge provoqua un mouvement de panique. Tout le monde voulait fuir mais il n'y avait nulle part où aller. Dans la cohue, les hommes se piétinaient, se montaient dessus, se poussaient violemment. J'ai vu, à quelques mètres de moi, une femme perdre son bébé. Avant qu'elle ait pu se jeter à terre pour le protéger, des hommes sans même s'en apercevoir, étaient passés dessus. Ce n'était que cris et bagarre rageuse pour tenir debout. Il continuait à tomber Et puis j'ai vu, à quelques mètres, une brèche dans la grille. Je ne sais pas comment ils ont pu percer le grillage, mais certains des nôtres avaient pratiqué une ouverture à ras de terre. Ils rampaient comme des lézards pour se frayer un passage. Les barbelés leur lacéraient le dos ou le ventre mais les laissaient passer. C'est là qu'il faut aller, ai-je pensé. Nous ne passerons pas avec les échelles. Elles les policiers. Ils tirent maintenant, avec des balles en caoutchouc. Les blessés viennent encombrer les Je tire Boubakar par la manche. Il voit le trou et s'y précipite. Il se met sur le dos et avance comme il peut. Je le vois grimacer. Les barbelés lui laissent sur le torse de longues griffures. Il hurle mais Soudain des policiers espagnols avancent droit sur moi. Ils sont trois. Ils ont vu le trou et veulent se poster devant pour en garder l'entrée avec férocité. Il va falloir se battre. La matraque du premier s'abat sur mon épaule. Je sens la douleur engourdir mon bras. Il ne faut pas céder. Je dois tenir. Je frappe l'homme au visage. Il recule de trois pas, assommé. Je pourrais me jeter sur lui et le mettre à terre mais ce ne serait que perdre du temps. Les autres ne tarderaient pas à me saisir. Je profite de ces quelques lâchent prise. Ils cognent maintenant de toutes leurs forces sur mes jambes. Je ne parviens plus à avancer. Je suis épuisé. S'ils me tirent à nouveau à eux, je ne pourrai plus résister. C'est alors que je sens les mains de Boubakar qui me saisissent aux poignets. Il me tracte avec force. Sa vigueur me tire à lui. La jambe de Boubakar est tordue mais ses bras sont épais comme des troncs d'arbre. Il tire comme s'il voulait me démembrer. Je sens les barbelés me labourer les chairs dans le dos. Je suis comme un escargot empêché par sa coquille à moitié écrasée. Boubakar ne lâche pas, il tire toujours. Je glisse, lentement, avec cruauté, sous les noeuds acérés des barbelés. Lorsque mes jambes ont fini Les trois Espagnols ont été bousculés par la foule. C'est à cela que je dois mon passage. Ils n'ont pas eu le temps de s'occuper de moi. Ils se sont mis dos contre le barbelé pour stopper les autres. Je dois ma chance à ceux qui ne passeront pas et qui, en se jetant sur les assaillants, les ont détournés. Je ne saurai jamais de qui il s'agit. Je ne pourrai jamais remercier ceux qui m'ont sauvé. C'est une foule Séq V / L. C /Trois fTe mTpsiuTue aenou deMaMri Ny(2009 )2((2Le roman stcnsucre ie pacys rqe:s d :es resyrf,yfraycons ey :es sfc,cies lfc ony ef :cef é èran,e .e:e,om x -ranKeh Le uersonnaKe urcn,cua: esy fn an,cen ye,Dnc,cen appe,yq af serbc,e ,:cenyà:e o' c: iebceny fn nofbe: ouqrayefr lfc se urqnommera ïrc,j :e ,Docv itfn nofbeaf urqnom qyany fne evcKen,e if uosyeh ge ierncer ,Der,Dej af pc: if romanj é ne uas se uerire ey é renire mocns cnDfmacn son emu:ochA ïnpcn rqp:q,Dc ,omme son uroure bcsaKe rep:qyq ians fne bcyre lfton re,onna2y é uecne yany :a iof:efr :e iqpormeh gommeny en esy/on arrcbq :é 3 4of:ocr yraberser :e mcrocrj yransKresserj safyerj ,onicrj ,as,f:er :e ,D7sscs( en royaycon sfr ucboyj Kranie mocycq ,asse bers :tevyqrcefrj ueycye mocycq Dafye mqya::clfes sfr :e ,7yc iormanyj remarlfer :e ,ofbre/5ocnyj :e iof,:e bcyraKej auer,ebocr fne yra,e ie uecnyfre sfr :e ,ocsj ,onsyayer :e :cssq so8efv if 14gj ierncàres uensqesj ierncàres ,onsyayaycons mayqrce::esj é uecne fne se,onieh 1fcs :tenbo:j itafyres :ocs uD8sclfesj :a ,:alfe ie :tacrj :a uesanyefrj :ta,,q:qrayconh .errcàre d :es ,rcsj :a baKfe aKcyayconj fn Dfr:emeny lfe :e sofpp:e if beny ayyqnfeh icsuarfj resye :e : iebany ses ,o::àKfes ;j marlfqs é yofy 5amacs : iebany ;h gommeny bcbre é
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