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:: Épilepsie avec pointes-ondes continues du sommeil (EPOCS)

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    Ce qu'il faut lire
    Lorsque le médecin reçoit les résultats de l'EEG, il commence par examiner l'ensemble des tracés qui est représenté sur une succession de feuilles. Chaque graphe, chaque ligne correspond à l'activité cérébrale d'une région particulière du cerveau.
  • Qu'est-ce qu'un EEG anormal ?

    On recherche dans l'EEG une asymétrie entre les 2 hémisphères (suggérant une lésion focale), un ralentissement du rythme de base (apparition d'ondes delta de 1 à 4 à Hz, et de 50 à 350 muV), que l'on observe en cas de troubles de la conscience, d'encéphalopathie ou de démence, ou encore des ondes anormales.
  • C'est quoi le syndrome de Dravet ?

    Le syndrome de Dravet est une épilepsie grave de l'enfant, d'origine génétique, qui dé- bute avant l'âge d'un an par des crises convulsives (qui se manifestent par des secousses musculaires avec une perte de connaissance), souvent déclenchées par de la fièvre.
  • Le diagnostic de l'épilepsie repose sur la description des crises et sur l'électroencéphalogramme (EEG) qui témoigne de l'activité électrique du cerveau gr? à des électrodes de surface. L'EEG permet de déterminer s'il s'agit d'épilepsie partielle ou généralisée, idiopathique ou symptomatique.
1 :: Épilepsie avec pointes-ondes continues du sommeil (EPOCS)

Synonymes :

syndrome POCS, CSWSS (

Continuous spike-waves during slow sleep)

Maladie associée : syndrome de Landau-Kle?ner

Dé?nition :

L'épilepsie avec pointes-ondes continues du sommeil est une encéphalopathie épileptique rare de l'enfant (2 à 14 ans), caractérisée par : - une régression cognitive et des troubles du comportement - des crises épileptiques , le plus souvent partielles motrices et nocturnes , souvent au réveil, peu fréquentes ; - des anomalies EEG subcontinues/continues pendant le sommeil.

Elle peut survenir dans un contexte de lésion cérébrale précoce (séquelles d'anoxie néonatale, accident vasculaire

néonatal, malformation cérébrale congénitale).

Le traitement vise à contrôler les anomalies épileptiques survenant durant le sommeil. Il repose le plus souvent

sur la corticothérapie , en association aux benzodiazépines ; le sultiame (Ospolot®) ou l'éthosuximide (Zarontin®,

Petinimid®) sont parfois utilisés.

Certains antiépileptiques conventionnels peuvent aggraver les symptômes cliniques et l'EEG : phénobarbital, acide valproïque, carbamazépine,oxcarbazépine, lamotrigine, vigabatrine.

Les crises et anomalies EEG disparaissent habituellement à l'adolescence, mais de lourdes séquelles cognitives et

comportementales peuvent persister en l'absence de diagnostic et de traitement adapté.

Le syndrome de Landau-Kle?ner a des caractéristiques critiques et électriques qui sont proches de celles de l'EPOCS.

Il est caractérisé cliniquement par une régression du langage, avec agnosie auditive (l'enfant ne comprend plus ce

qu'on lui dit) puis aphasie acquise. Sa prise en charge est identique à celle de l'EPOCS.

Pour en savoir plus :

Consulter la ?che Orphanet

Menu Fiche de régulation SAMURecommandations pour les urgences hospitalières

Synonymes

Caractéristiques principales

Risques particuliers en urgence

Traitements fréquemment prescrits au long cours

Pièges

Particularités de la prise en charge médicale pré- hospitalière

En savoir plusProblématiques en urgenceRecommandations en urgenceOrientation au décoursInteractions médicamenteusesAnesthésieMesures préventives à prendreMesures thérapeutiques complémentaires et

hospitalisation

Don d'organes

Numéros en cas d'urgence

Ressources documentaires

2

Fiche de régulation SAMU

Appel pour un patient atteint d'une EPOCS ou

d'un syndrome de Landau-Kle?ner

Synonymes

épilepsie avec pointes-ondes continues du sommeil (EPOCS), syndrome des pointes-ondes continues du sommeil (POCS),

Continuous spike-waves during slow sleep (CSWSS)

maladie associée : syndrome de Landau-Kle?ner (prise en charge identique)

Caractéristiques principales

encéphalopathie épileptique rare de l'enfant (2 à 14 ans) avec troubles cognitifs et comportementaux

crises essentiellement focales motrices et nocturnes mécanisme inconnu

Risques particuliers en urgence

crise prolongée, état de mal Traitements fréquemment prescrits au long cours corticothérapie benzodiazépines

parfois : éthosuximide (Zarontin®, Petinimid®), sultiame (Ospolot®), lévétiracétam (Keppra®)

Pièges

-les antiépileptiques " habituels » (phénobarbital, acide valproïque, carbamazépine, lamotrigine,

vigabatrine...) aggravent les crises Particularités de la prise en charge médicale préhospitalière traitement des convulsions par benzodiazépines : diazépam IR puis clonazépam IV

si les parents ont déjà administré des benzodiazépines IR sans succès, envoi d'une unité SMUR pédiatrique

éviter les antiépileptiques potentiellement aggravants : phénobarbital, acide valproïque, carbamazépine,

oxcarbazépine

En savoir plus

Centre de référence des épilepsies rares (CRéER) Hôpital Necker-Enfants malades, Paris (01 44 38 35 16) www.orphanet-urgences.fr 3

Fiche pour les urgences hospitalières

Problématiques en urgence

Crises partielles motrices

État de mal

Troubles aigus du comportement

Recommandations en urgence

Prendre en compte les recommandations faites par le neuropédiatre référent, dont les parents ont une copie.

1.

Crises partielles motrices

Mesures diagnostiques en urgence

Le diagnostic des crises est clinique :

-survenue pendant le sommeil ou la veille -crise hémifaciales avec secousses cloniques intéressant l'hémiface -pouvant se propager au bras homolatéral, plus rarement à la jambe

-parfois associées à une déviation tonique latérale de la bouche pendant 1 à 2 min et avec :

anarthrie ou arrêt de la parole, dysarthrie sialorrhée

La rupture de contact est possible.

La crise peut se généraliser secondairement et être de longue durée, mais le risque d'état de mal est très

faible. EEG inutile en urgence, sauf si doute diagnostique avec un état de mal.

Mesures thérapeutiques immédiates

Prise en charge habituelle d'une crise épileptique de l'enfant : -position latérale de sécurité, mise au repos -en 1

ère

intention : diazépam (Valium®) 0,5 mg/kg IR ou IV -si persistance de la crise > 10 min : clonazépam (Rivotril®)

0,05 mg/kg IVL en dose de charge

puis 0,1 mg/kg en continu sur 6 h, à adapter selon l'évolution de la crise, sous surveillance cardiorespiratoire NE PAS UTILISER (aggravants) : phénytoïne, phénobarbital et acide valproïque Si la crise ne cède pas sous clonazépam : appeler le centre de référence 4 2.

État de mal non convulsivant avec chute

Mesures diagnostiques en urgence

Clinique :

-état d'obnubilation -ruptures de contact fréquentes -clonies palpébrales ou péribuccales

-pertes brusques du tonus du tronc ou de la nuque pouvant entraîner des chutes à l'emporte-pièce,

mais rarement un traumatisme

EEG, si possible avec vidéo

Bilan paraclinique, selon les protocoles habituels de prise en charge de crises épileptiques, en fonction de :

-l'état clinique -les circonstances de la crise

Mesures thérapeutiques en urgence

benzodiazépines en 1

ère

intention : -clobazam (Urbanyl®) 1 mg/kg/j per os -ou clonazépam (Rivotril®) 0,05 mg/kg IV

PAS de barbituriques en raison du risque de " bas débit ». Dans tous les cas, interrompre une éventuelle

prise médicamenteuse aggravante (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, oxcarbamazépine,

lamotrigine et vigabatrine). 3. Troubles du comportement aigus avec hyperactivité majeure

L'hyperactivité et le dé?cit attentionnel sont quasi constants à la phase initiale de l'EPOCS et peuvent être

majorés lors de l'introduction des benzodiazépines et corticoïdes. L'hydroxyzine (Atarax®) peut être proposée en traitement symptomatique. 4.

Complications traumatiques

Les crises convulsives (crises généralisées tonico-cloniques ou myoclonies massives) peuvent entraîner des

chutes.

Elles sont habituellement sans conséquences signi?catives et le risque de traumatisme crânien est très faible.

Leur prise en charge relève des recommandations habituelles.

Orientation au décours

L'hospitalisation ne doit pas être systématique

Retour à domicile possible en cas de crise courte, habituelle, avec facteur déclenchant (?èvre,

sevrage médicamenteux, photosensibilité, fatigue, toxiques...). Programmer une consultation de neurologie

ou de neuropédiatrie sans urgence.

Après la prise en charge des complications aiguës, la réévaluation du traitement de fond pourra se faire avec

le neuropédiatre traitant, en lien avec le centre de référence si nécessaire. Au décours d'un épisode avec

hyperactivité majeure, l'éventuelle introduction de méthylphénidate (Ritaline®) pourra être évaluée.

5

Mesures préventives

Ne pas interrompre brutalement le traitement de fond

Éviction possible de facteurs déclenchant, éviter les privations de sommeil, hygiène de sommeil avec horaire

régulier de coucher Mesures thérapeutiques complémentaires et hospitalisation

Troubles cognitifs et/ou du langage fréquents : favoriser la présence de la famille au cours du séjour aux

urgences et de l'hospitalisation éventuelle.

Face à l'angoisse des parents, donner des explications su?santes sur la maladie et les mesures diagnostiques

et thérapeutiques qui seront entreprises.

Poursuivre le traitement antiépileptique quotidien habituel de l'enfant pour ne pas entraîner un sevrage

médicamenteux brutal. Si besoin, en l'absence de forme galénique injectable, administration par sonde

gastrique : prendre en compte des recommandations faites par le neuropédiatre référent (dont les parents

ont une copie).

Don d'organes

Pas de contre-indication a priori au don d'organe. Pas de risque décrit de transmission de la maladie au receveur. Contacter le service de régulation et d'appui (SRA) en région ou l'Agence de la biomédecine www.agence-biomedecine.fr

Numéros en cas d'urgence

Centre de référence des épilepsies rares et de la sclérose tubéreuse de Bourneville(CRéER) :

Service de neuropédiatrie de l'hôpital Necker-Enfants malades, Paris Secrétariat de 10 à 13 heures : 01 44 38 35 16 En cas d'urgence et en dehors de ces horaires : 01 44 49 26 97 (médecin d'astreinte) Pôle médico-chirurgical de pédiatrie, Hôpital de Hautepierre, Strasbourg

Secrétariat : 03 88 12 83 98

Service de pédiatrie A, Unité de neurologie Pédiatrique, CHU American Memorial Hospital, Reims

Secrétariat : 03 26 78 78 99

Ressources documentaires

Chiron C, Bahi-Buisson N, Plouin P. Treatment of status epilepticus in children with epilepsy. Arch Pediatr

2004 ; 11:1217-24.

Interactions médicamenteuses

Interactions habituelles des corticoïdes et des benzodiazépines

Sultiame :

majoration des concentrations plasmatique de phénytoïne => réduire les doses et surveiller les taux

majoration des concentrations plasmatiques et de l'intensité des e?ets secondaires de la primidone

et autres barbituriques

Éviter les produits pouvant aggraver les symptômes cliniques et EEG : phénobarbital, acide valproïque,

carbamazépine,oxcarbazépine, lamotrigine, vigabatrine 6

Ces recommandations ont été élaborées par les docteurs Anne de SAINT-MARTIN, Jacques MOTTE et

Rima NABBOUT

- Centre de référence des épilepsies rares et de la sclérose tubéreuse de Bourneville, Strasbourg,

Reims et Paris -,

avec la collaboration : du docteur Gilles BAGOU - SAMU-69, Lyon ; de la sous-commission des référentiels de la Société Franç aise de Médecine d'Urgence (SFMU) ;

- et de l'association Agir, informer, sensibiliser le public pour améliorer la connaissance des épilepsies

(AISPACE) et la Fondation française pour la recherche sur l'épileps ie (FFRE).

Date de réalisation : octobre 2012

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