RAPPORT DEFINITIF DE LEVALUATION A MI-PARCOURS DU
2. Voies de changement 2 : Soutenir un environnement institutionnel favorable au développement du sous-secteur riz au Burkina (consommation financement etc.).
Rapport plaidoyer oxfam VF
5 mai 2011 concrètes à présenter aux décideurs politiques et aux institutions de crédit. II. METHODOLOGIE DE LA MISSION. 2.1. Consistance de la mission. Au ...
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21 mars 2011 Rapport pays : Burkina Faso. CSA. 2 ... 2.2.2. Principaux acteurs privés du secteur agricole . ... 29. 4.3.1. Maïs/mil/Sorgho .
PROGRAMME DE TRAVAIL 2018-2022
sont tenues à Ouagadougou les 6 et 7 mars 2017 au Ministère des Affaires Physique et Réadaptation au Burkina Faso avec une attention pour le genre.
Les logiques et les pratiques dans les organisations et associations
2.4.2- Genre et objectivation des femmes par le dispositif du développement : cas dans les rapports de pouvoir» (Rousseau et Beaulieu 2011
Les politiques publiques en Afrique de lOuest : le cas des agropoles
10 mai 2020 3.2.2 Les rapports de force dans lesquels l'approche par les agropoles ... notamment les banques de développement (Banque Mondiale BM 2011 ...
VET-GOV
L'étude réalisée à partir de 36 Organisations paysannes dans 14 pays de la CEDEAO 2 pays de l'UMA. (Mauritanie
Roger Blein (Bureau Issala) et Célia Coronel (Iram)
2 d'organisations paysannes regroupent des structures relevant de différents statuts et. 1 Les rapports par pays sont disponibles sur le site
DEEL I : ALGEMEEN I. Algemeen Overzicht van het programma
DGD programma 2017-2021 Deel 2: Voorstelling van het programma; 1. België. 29. Indicator 1 Het potentieel en de haalbaarheid van duurzaam aankoopbeleid in
Avril 2018
Le rapport doit être cité selon le format suivant : Samuel Hall (2018). Cartographie communautaire des zones de retour au Burkina Faso pour le Bureau régional
RAPPORT SUR L'ÉTUDE RELATIVE AUX ASPECTS DE GENRE DANS LA
5 4 Les écarts de genre dans la communication sur les risques COVID-19 : Pays francophones 27 5 4 1 Analyse par rapport à l'outil d’analyse du genre de l'OMS 27 5 4 2 Analyse par rapport au modèle intégré de communication sur les risques de l'OMS et au dossier technique de l'USAID sur l'intégration du genre dans la
Secteur 14, Ouagadougou - Burkina Faso
ETUDE DE CAS SUR L"ACCES AU CREDIT DES PETITS PRODUCTEURS / TRICESRAPPORT DE MISSION
Version définitive
Mai 2011
Adama SIMIA
Hamadou LY
Oumarou DIALLO
SOMMAIRE
,)34% $%3 !"2%6)!4)/.3 ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΓΒ
)ȁ 2!00%, $%3 4$2 ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΔΒ
))ȁ -%4(/$/,/')% $% ,! -)33)/. ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΖΒ
2.3.2. L"élaboration des outils de collecte des données ͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵ БЌ
2.3.3. Collecte des données sur le terrain. ͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵͵ ВЌ
)))ȁ 02%3%.4!4)/. $%3 %45$%3 $% #!3 ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΐΑΒ
)6ȁ 39.4(%3% $%3 #/.34!43 %4 !.!,93%3ȁ ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΓΑΒ
6ȁ 02/0/3)4)/. $Ȍ!8%3 $% 0,!)$/9%2ȁ ȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁȁ ΔΖΒ
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,)34% $%3 !"2%6)!4)/.3 APIM BF : Association Professionnelle des Institutions de Micro finance au Burkina Faso BRS-BURKINA : Banque Régionale de Solidarité-BURKINACAPIN : Coopérative Agricole Pilote de Niassan
CANI : Coopérative Agricole de Niassan
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l"Afrique de l"ouest CFE / AC : Centre Financier aux Entrepreneurs / Agricoles et CommerciauxCIB : Carte d"Identité Burkinabé
CNCA : Caisse Nationale de Crédit Agricole
CPF : Confédération Paysanne du Faso
FEPA-B : Fédération Nationale des Producteurs Agricoles du BurkinaFCFA : Franc de la communauté Financière Africaine (ex-franc des colonies françaises
d"Afrique). IFDC : Centre International pour la Fertilisation des SolsIMF : Institution de Microfinance
MED : Moyens d"Existence Durables
RCPB : Réseau des Caisses Populaires au BurkinaTTC : Toute Taxe Comprise
UCGEB : Union CONANNET des Groupements des Etuveuses de Bagré UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine )ȁ 2!00%, $%3 4$2 Dans le cadre de ses programmes de développement économique avec ses partenaires surle terrain, Oxfam est souvent sollicitée pour intervenir dans l"appui au financement des
intrants agricoles et des opérations de commercialisation groupée.Le constat est que l"accès des petits producteurs au crédit agricole est difficile à cause des
conditions exigées par les institutions de crédit de la place (apport personnel, garantie) et les
taux d"intérêt du crédit élevés.Les petits producteurs et productrices à travers leurs organisations posent régulièrement ce
problème d"accès au crédit comme une des causes principales du faible développement du secteur agricole au Burkina. Oxfam avec ses partenaires locaux a inscrit dans son programme campagne et plaidoyerpour l"accès des petits producteurs, productrices et transformateurs agricoles au crédit
comme un de ses axes prioritaires.Parallèlement, afin de contribuer à résoudre ce problème de financement il arrive que Oxfam
mette à la disposition de ses partenaires des fonds pour faciliter leur accès au crédit. En exemple, Intermon Oxfam dans le cadre de son programme Moyens d"Existence Durable au Burkina, a développé des projets avec la FEPA-B sur le maïs, l"UNPRB et les unions de femmes étuveuses de riz. Sur la filière maïs OXFAM a placé en 2008 un fonds de roulement de 10 200 000 FCFA pour l"achat des engrais au bénéfice de 120 producteurs et productrices et plus de 11 000 000 FCFA comme fonds de commercialisation. Actuellement la FEPA-B ne sait pas très bien comment gérer le fonds de commercialisation qui est placé dans un compte. Et OXFAM prévoit encore l"octroi des mêmes montants pour 6 nouvelles unions de la FEPA-B.Sur la filière riz, dans le cadre du projet d"appui à la production et à la transformation du riz
local sur les plaines de Bagré et du Sourou, OXFAM dispose de 12 000 000 FCFA comme fonds d"appui aux unions de femmes étuveuses de riz du Sourou et de Bagré afin qu"ellespuissent avoir accès au crédit et acheter le paddy pour leurs activités d"étuvage. Environ
10 000 000 FCFA sont disponibles sur le même projet pour les producteurs afin de faciliter
leurs accès au crédit intrants. C"est dans le cadre de ce projet qu"Oxfam avec son partenaire UNPRB ont initié la présente étude de cas auprès des institutions de crédit de la place.Objectif général :
La présente étude de cas vise à éclairer OXFAM sur les difficultés et contraintes d"accès des
petits producteurs/productrices et transformatrices de riz, aux services financiers afin de développer un argumentaire solide pour sa stratégie de plaidoyer en faveur de l"accès de ces acteurs aux crédits.Objectifs spécifiques:
· Identifier les principales contraintes et difficultés d"accès des petits producteurs et
productrices de maïs et de riz au crédit de production et / ou de commercialisation auprès de
la BRS-BURKINA et de la Caisse Populaire ; · Identifier les principales contraintes des femmes étuveuses de riz pour accéder aucrédit pour s"approvisionner en riz paddy auprès de la BRS-BURKINA et de la Caisse
Populaire ;
· Mettre en évidence les forces et les insuffisances des services financiers actuellement pratiqués par la BRS-BURKINA et la Caisse Populaire ; · Identifier les acteurs capables d"influencer ces contraintes afin de renforcer et améliorer l"offre de micro finance ; · Proposer des axes pour l"élaboration d"un argumentaire de plaidoyer pour l"accès aux services financiers des producteurs/trices de maïs et de riz et des femmes étuveuses de riz. Les résultats attendus pour la présente étude de cas sont :· Faire ressortir sous forme de témoignages les difficultés rencontrées par un
producteur de maïs, un producteur de riz et une femme étuveuse de riz pour accéder au crédit avec la BRS-BURKINA et avec la Caisse Populaire. Cet exemple doit être illustré de façon détaillée avec des chiffres à l"appui. · Les principales contraintes rencontrées par les demandeurs depuis le montage du dossier du crédit au remboursement en passant par la phase d"octroi du crédit et de son utilisation. · Les acteurs et facteurs capables d"influencer sur ces contraintes sont identifiés. · Un argumentaire est élaboré en vue de faire le plaidoyer sur la base de preuves concrètes à présenter aux décideurs politiques et aux institutions de crédit. ))ȁ -%4(/$/,/')% $% ,! -)33)/. Au nombre des activités d"OXFAM, le plaidoyer est une composante importante. Il vise le changement d"attitude, de comportement et l"influence en vue de prise de décisions dans une optique d"un développement durable et équitable. La présente étude se déroule sur 3 sites pour ce qui concerne les producteurs : la plaine rizicole du Sourou, province du Sourou au sein des groupements de producteurs et des étuveuses de riz ; la plaine rizicole de Bagré au sein des groupements de producteurs et des étuveuses de riz et la province du Houet au sein des groupements de producteurs de céréales, notamment le maïs. Les groupements de producteurs de riz sont affiliés à l"Union Nationale des Producteurs de Riz et ceux du maïs à la Fédération des Professionnels Agricoles du Burkina, FEPA-B. Tous les acteurs de la microfinance conviennent que le financement du monde rural s"avèredifficile pour diverses causes qui ont été évoquées lors de l"atelier d"OXFAM sur ce thème en
février 2011.La présente étude fait suite à cet atelier et vise à effectuer des études de cas concrets
d"expériences en matière d"accès aux services financiers de producteurs en vue de fournir à
OXFAM des éléments entrant dans le cadre d"un plaidoyer pour l"amélioration de cet accès.
Afin d"établir un lien entre les deux activités, nous rappellerons les principales conclusions de
cet atelier de février dans le présent rapport. Selon les TDR, les investigations, sur les sites mentionnés concernent des études de cas :· d"un producteur de maïs,
· d"un producteur de riz,
· d"une étuveuse de riz.
La mission a jugé nécessaire qu"au delà des trois cas requis par les TDR, il fallait élargir les
témoignages pour avoir une masse critique de cas étudiés afin de mener des analyses
pertinentes. A cet effet, la mission a mené des études de cas également sur des
groupements et des unions des producteurs de maïs et de riz ainsi que des étuveuses de riz.Afin d"avoir des vues croisées, la mission s"est avec la Banque Régionale de Solidarité-
Burkina et le Réseau des Caisses Populaires du Burkina afin d"avoir des facteurs expliquant les contraintes éventuelles pour fournir à OXFAM des arguments équilibrés et objectifs. La mission a aussi rencontré l"Unité Technique de mise en oeuvre de la Stratégie Nationalede Microfinance qui est préoccupée par la thématique de l"accès des producteurs agricoles
aux services financiers ainsi que l"Association Professionnelle des Institutions de Microfinance afin de donner une grande portée au plaidoyer envisagé par OXFAM. Enfin, la mission a également eu une rencontre avec la Confédération Paysanne du Faso quia mené deux études sur cette thématique et participé à l"atelier d"OXFAM en février 2011.
Il a réuni au sein des locaux d"OXFAM, trois cadres d"OXFAM, la chargée de suivi de l"Union Nationale des Producteurs de Riz et deux membres de l"équipe de consultants. Il visait à mieux harmoniser la compréhension des TDR, valider les attentes des commanditaires et la méthodologie proposée par le Consultant.OXFAM a mis l"accent sur la nécessité d"être très spécifique, il s"agit d"élaborer des études
de cas concrets, vécus sous forme de témoignages.Il ne s"agit pas de mener une étude générale sur les difficultés d"accès aux services
financiers, l"atelier de février 2011 a suffisamment fourni d"éléments à cet effet. L"atelier de cadrage a permis aussi de valider les sites et un planning pour la phase terrain afin de tenir compte de la disponibilité des acteurs.2.3.2. L"élaboration des outils de collecte des données
Quatre canevas d"entretien ont été élaborés : - un canevas d"entretien pour les coopératives, groupements ou leurs faitières, - un canevas d"entretien pour les membres individuels des organisations (producteurs ou étuveuses), - un canevas d"entretien pour les partenaires institutionnels de la microfinance (Association Professionnelle et Plan d"Actions de la Stratégie Nationale deMicrofinance),
- un canevas d"entretien pour les deux structures financières concernées (FCPB et BRS-Burkina), - ainsi qu"un canevas d"analyse pour les études de cas.2.3.3. Collecte des données sur le terrain.
La mission a rencontré les acteurs ci-dessous :Date Localité Union Personne rencontrée
26 - 27 - 28 Avril 2011 Bobo Dioulasso UPPA/H
UDA/Lena
Groupement Allah Soutra SANOU Seydou, MILLOGO Nicolas SANOU Siaka4 - 5 - 6 Mai 2011 Niassan UNPRB
UGEVRS CAPIN : SERI Modou, CAPN : Bitié Valentin Kiénou Georges, Mme PARE Solange10 - 11 Mai 2011 Bagré UGPB
UGEB : CONNANET OUELGO Boureima, ZAKANE MARIAM NOMBRE Zénabo17 Mai 2011 Ouagadougou CPF DAO Bassiaka, TRAORE Dieudonné
SANDWIDI Maurice
28 avril Ouagadougou OXFAM: Atelier de cadrage Séré Karim, Traoré Alima, Ouédraogo Maxime.
Date Localité Union Personne rencontrée
2 mai Ouagadougou APIM Mme Coulibaly Perpétue
9 mai Ouagadougou UTE Mme Sandwidi Nathalie, M. Issaka
Ouandaogo
12 mai Ouagadougou RCPB , M. Issaka Ouandaogo, M.Saidou Ouédraogo
13 mai Ouagadougou BRS-Burkina M.Lankouandé Tinbéni
Issaka Ouandaogo
Les entretiens avec les membres et organisations paysannes visent à collecter et analyser les expériences et témoignages sur le crédit. Ceux avec les institutions financières avec lesquelles ces organisations paysannes avaientcontracté les prêts visent à obtenir du point de vue des premières leurs témoignages et leur
point de vue sur le déroulement du prêt. Les rencontres avec les partenaires institutionnels du secteur (Association Professionnelle etStratégie Nationale) avaient, quant à elles, pour objectif de les informer de la mission,
recueillir leur point de vue sur la problématique et leur intérêt et attentes éventuelles
concernant les résultats de l"étude.Les données collectées ont fait l"objet de vérification pour s"assurer qu"elles sont les plus
complètes possibles et fiables.Celles qui étaient incomplètes ont fait l"objet de recherche de précisions auprès des acteurs
concernés dans la mesure de leur disponibilité et disposition à fournir des informations
complémentaires. Les données collectées ont été analysées manuellement. Les données qualitatives ont fait l"objet de triangulation, notamment entre les informations obtenues auprès des institutions financières et celles obtenues auprès des producteurs et leurs organisations.Les données quantitatives, financières ont été analysées sur un fichier Excel et les résultats
importés dans le corps du rapport. L"atelier de restitution a regroupé les acteurs rencontrés lors de l"étude. En plus, d"autres partenaires du programme MED d"OXFAM ont été invités.Il s"est agi d"échanger sur les résultats de la mission, d"apporter des observations et
amendements afin d"enrichir le rapport. La prise en compte des apports de l"atelier de restitution a permis de finaliser le rapport.La principale difficulté de l"étude a résidé dans le refus quasi systématique des personnes ou
structures en impayés de donner des informations précises sur leurs expériences.La plupart, aussi bien au Sourou qu"à Bagré ont simplement refusé de participer à l"exercice
malgré les explications, les relances et autres négociations.L"analyse de toutes les données collectées a abouti au présent rapport qui s"articule autour
des points suivants : - Rappel des TDR, - Description de la méthodologie utilisée, - Présentation des études de cas, - Synthèse des constats et analyses, - Rappel des conclusions de l"atelier de mars, - Recommandations / Suggestions, - Conclusion. )))ȁ 02%3%.4!4)/. $%3 %45$%3 $% #!3Identification de la structure
Coopérative Agricole Pilote de Niassan créée à 1986 ; composée 68 membresLocalisation : Niassan / vallée du Sourou
Représentée lors de la négociation du crédit par SERI Modou, présidentTel : 70 23 51 70/78 62 17 10
Activité : Riziculture
Expérience en matière de crédit avec la CNCAObjet pour lequel le crédit est sollicité
Objet : Achat d"intrants pour la production du riz Superficie des champs 50ha maïs 46ha consacrés à la rizicultureCycle de production sur une période de 6 mois : Labour, pépinière, repiquage, désherbage,
récolte et vente Processus de constitution de dossier et les frais y relatifs, FCFA simples, certificat résidence et nationalité du président, du SG et du trésorierEvaluation du montant en besoin de crédit
La coopérative a sollicité un montant de 9 000 000 FCFA. Au moment de la demande, la coopérative avait 2 000 000 FCFA sur son compte.Services non financiers et frais y relatifs
Le Cabinet YIRVOUYA a été recommandé pour le montage du dossier qui a coûté 135 000 FCFA. Contacts, déplacements et entretiens liés au crédit et frais et y relatifs, Le dossier a été introduit en décembre 2006 pour un besoin en janvier 2007.Finalement le crédit a été débloqué en mars 2007 à cause des délais de traitement du
dossier et surtout à cause du fait que la banque est basée à Ouagadougou. Les représentants, 2 au moins par déplacement, ont effectué une dizaine de déplacements Niassan - Ouaga - Niassan qui ont coûté environ 660 000 FCFA (aller- retour = 10 000 FCFA, hébergement = 6 000 FCFA, restauration = 9 000 FCFA, transport moto aller-retour =4000 FCFA).
Un voyage sur Ouagadougou dure 3 jours au moins.
Les appels téléphoniques ont coûté environ 10 000 FCFA. Composition des garanties financières requises et leur évaluation financière Composition des garanties matérielles requises et leur évaluation financière, La coopérative a garanti son stock disponible (120 tonnes au prix de 110 000 FCFA la tonne) d"une valeur de 13 200 000 FCFA.Montant de crédit accordé et sa comparaison avec les garanties matérielles et financières
requises14 100 000 FCFA soit un crédit garanti à hauteur de 156%.
Montant de crédit accordé et adéquation avec le besoin en financement Le montant demandé était exactement de 9 000 000 FCFA. La banque voulait accorder à la coopérative un montant inférieur (7 942 500 FCFA) maisgrâce aux négociations, la coopérative a pu bénéficier effectivement du montant sollicité au
départ.Le taux d"intérêt sur le crédit
donc à 14,16% TTC. La durée du crédit, nombre d"échéances et fréquence de remboursement Mode de remboursement et son adéquation avec le cycle de l"activitéLa durée a été convenable mais il faut rappeler qu"il y avait déjà un stock de riz disponible.
Les coopérateurs attendaient seulement la montée des prix pour vendre et rembourser lecrédit. Ce crédit à la production est en réalité un " warrantage » de la récolte de la période
écoulée. Il conviendrait de réviser les modalités du crédit sous cet angle. La période de déblocage du crédit et son adéquation avec le cycle de l"activité Un retard de plus de 2 mois a été accusé avant le déblocage des fonds.Le dossier a été introduit en décembre 2006 dans l"espoir de bénéficier du crédit en janvier
2007. Mais le crédit a été octroyé en mars 2007.
Compte d"exploitation de l"activité, sa rentabilité et la capacité de remboursement du prêtUtilisation Montant (FCFA)
Vente 120 tonnes riz paddy
(FCFA)Intrants 5*46 2 875 000 15 360 000
Semences 80*46 1 840 000
Main d"oeuvre Non évaluée
Outils de production = 30 000*46 1 380 000Autres dépenses : carburant
4000*600 2 400 000
Redevance à l"état 200 000
Sous total 8 695 000
COUT DU CREDIT
Frais de dossiers 29 400
Assistance technique 135 000
Déplacements 660 000
Communication 10 000
Intérêts 637 200
Sous total 1 471 600 15 360 000
Résultat estimé 5 393 400
Proportion des dépenses totales liées au crédit par rapport aux charges totales d"exploitation
Les charges globales sauf main d"oeuvre sont de 10 146 600 FCFA contre des frais relatifs au crédit de 1 471 600 FCFA. Autrement dit, les frais de crédit représentent 14,50% des charges globales.Le remboursement du crédit et les incidents éventuels, leurs causes et les solutions
éventuelles
Le crédit a été remboursé à date sans difficulté particulière.Enseignements tirés et suggestions client
Suggestions
ils souhaitent que le taux d"intérêt sur le crédit servi aux producteurs agricoles soit ramené à
1,5% (les vérifications que la mission a effectuées auprès de la représentation de cette
institution permettent d"affirmer que cette rumeur n"a pas de fondements). base et leurs membres afin de réaliser des économies d"échelle.Identification de la structure
Union Provinciale des Professionnels Agricoles du Houet (UPPA/H) Nombre : 13 unions départementales comptant au total 20000 membresLocalisation : Bobo secteur 17 Kuinima
Activité : production et commercialisation de maïsExpérience en matière de crédit : elle travaille avec la Caisse Populaire depuis 2002 avant le
partenariat avec OXFAM et depuis 2 ans avec l"appui d"OXFAM (mise en place d"un fonds de garantie). Une négociation pour un crédit souhaité en fin mai sous le couvert du fonds de garantie est en cours depuis le mois d"avril 2011. Personnes rencontrées : Seydou SANOU, Animateur (Tel 78 88 84 78 - 70 39 09 13) à Bobo, président Bassiaka DAO et son staff au siège à Ouagadougou.Objet pour lequel le crédit est sollicité
Achat d"intrants pour la production du maïs.
Superficie des champs 200 à 300 ha.
Cycle de production sur une période de 5 - 7 mois : Semis, désherbage, sarclage (engrais), buttage (urée), récolte, égrenage, vente Processus de constitution de dossier et les frais y relatifs,Il a été demandé à l"Union de constituer un fond de dossier au niveau de la caisse de base
(Caisse Populaire de Sarfalao) : " la feuille de route ».Il faut fournir :
Les frais de dossier : 200 000 FCFA.
L"assurance : 136 500 FCFA.
Ensuite vu que le montant est élevé (plus de 5 000 000F), ce dossier a été transféré au
niveau du CFE / AC pour traitement.Evaluation du montant en besoin de crédit
L"union a sollicité un montant de 10 000 000 FCFA. Elle disposait dans son compte d"environ 16 millions de FCFA dont 5 millions représentent le bénéfice des producteurs. Il y a aussi un montant de 3 millions comme fonds de garantie apporté par OXFAM. Contacts, déplacements et entretiens liés au crédit et frais y relatifs,Comme le dossier a été transféré au CFE / AC, toutes les démarches ont été faites à ce
niveau.Le dossier a été introduit en début mai pour bénéficier du financement au plus tard en fin
mai.Pour faire accélérer le dossier, il a fallu que le président s"est déplacé plus de 4 fois au CFE /
AC et téléphoné plusieurs fois.
4 Déplacements Ouaga - Bobo = 48000 FCFA au moins.
Compositions des garanties financières requises et leur évaluation financière Composition des garanties matérielles requises et leur évaluation financière, l"on peut estimer à 20 000 000 FCFA millions au moinsComposition des cautions
Montant de crédit accordé et sa comparaison avec les garanties matérielles et financières
requisesLes garanties mobilisées s"élevaient à 28 200 000 FCFA et représentent ainsi 282% le
montant financé. Montant de crédit accordé et son adéquation avec le besoin en financementLe taux d"intérêt sur le crédit
La durée du crédit, nombre d"échéances et fréquence de remboursement Mode de remboursement et son adéquation avec le cycle de l"activité La durée de 12 mois couvre largement le temps nécessaire pour l"activité La période de déblocage du crédit et son adéquation avec le cycle de l"activitéLe crédit a été débloqué le 18 juillet alors que c"est en début juin que les plants de maïs ont
besoin d"intrants pour un rendement moyen de cinq (5) tonnes à l"hectare. Un retard deux (2) semaines provoque une baisse du rendement de 20%. Dans l"espoir que le déblocage se fasse en temps voulu, la demande a été introduite auprès de la caisse un mois avant ledébut du mois de juin (période de l"épandage d"engrais). Donc la période de déblocage
n"était pas en adéquation avec le cycle de l"activité.Le crédit a d"ailleurs été utilisé à la commercialisation vu qu"il était inutile d"acheter des
intrants à la période d"obtention du crédit. Le crédit reçu a été utilisé pour l"achat et la
revente du maïs. D"autre part signalons qu"au niveau de l"union des producteurs de la Léraba, le président M TRAORE Dieudonné a confirmé l"existence d"un protocole signé entre le PAM, son union etla caisse populaire qui garantit l"achat de toute la production annuelle quelque soit la
quantité. Les lenteurs dans le processus de traitement du dossier de crédit font que l"union n"arrive pas à profiter de ce protocole.Compte d"exploitation de l"activité, sa rentabilité et la capacité de remboursement du prêt
Même s"il y a eu détournement d"objet, la vente des stocks achetés a permis de rembourser le crédit de manière anticipée.DEPENSES Montant (FCFA) Vente maïs (FCFA)
Achat de maïs 10 000 000 14 904 000
TOTAL 10 000 000
COUT DU CREDIT
Déplacements 48 000
Frais de dossier 200 000
Assurances 136 500
Intérêts 1 150 000
Coût du crédit 1 534 500
Total dépenses 11 534 500 14 904 000
Marge bénéficiaire 3 369 500
Proportion des dépenses totales liées au crédit par rapport aux charges totales d"exploitation
Le coût du crédit est de 1 534 500 soit 13% du montant des dépenses qui ont pu être
estimées. Les charges de main d"oeuvre, transport, stockage, gardiennage n"ont pas été
estimées.Le remboursement du crédit et les incidents éventuels, leurs causes et les solutions
éventuelles
Après la vente des stocks, l"union a poursuivi la caisse à plusieurs reprises pour solder soncrédit mais pour des raisons d"inventaires avancées par les agents de la caisse, le
remboursement n"a pas pu se faire facilement. Il a encore fallu que le président s"adresse à l"un des responsables au niveau du CFE / AC pour pouvoir finalement procéder au remboursement. Le processus de recouvrement éventuel et les difficultés y liées. Pas de difficultés particulières à part le problème ci-dessus cité.Enseignements tirés par le client
Il faut rembourser par anticipation quand cela est possible afin de pouvoir introduire rapidement les demandes pour les campagnes suivantes.Suggestions :
organisations. A cet effet, il faut que nous ayons des organisations reconnues officiellement,une activité précise et que nous disposions d"un siège avec des adresses précises afin de
rassurer nos partenaires financiers; jour pour chaque organisation afin de réduire le temps de traitement des dossiers ; demandé, le temps de traitement du dossier devrait être considérablement réduit ; négociation.Identification de la structure
Nom : Union Départementale des producteurs céréaliers de Léna ; composée de 10
groupements de baseLocalisation : Léna, province du Houet.
Représenté lors de la négociation du crédit par MILLOGO Nicolas, animateurTel : 70 17 36 13
Activité : commercialisation de maïs
1ère expérience en matière de crédit
Objet pour lequel le crédit est sollicité
Activité : Production et ou commercialisation du maïsCycle de production : achat / vente
Processus de constitution de dossier et les frais y relatifs,Caution
Afrique Verte
Evaluation du montant en besoin de crédit
Le montant a été décidé par notre assemblée générale compte tenu du fait qu"il s"agit d"une
première expérience L"union disposait de 300 000 FCFA à la période de dépôt de la demande Contacts, déplacements et entretiens liés au crédit et frais et y relatifs, Le dossier a été introduit en Aout 2009 pour un besoin en Novembre 2009. Finalement le crédit a été octroyé en Janvier 2010.Déplacement : Lena n"avait de pas de point de service de la caisse populaire, c"est à
Koumbia que l"UDPA / L a ouvert son compte. Les représentants ont effectué des déplacements Léna - Koumbia - Léna d"un coût de 50 000 FCFA. La communication est estimée à 15 000 FCFA. Composition des garanties financières requises et leur évaluation financière Composition des garanties matérielles requises et leur évaluation financière,Montant de crédit accordé et sa comparaison avec les garanties matérielles et financières
requises Les garanties mobilisées valent un total de 4 000 000 FCFA soit 200% du montant octroyé. Montant de crédit accordé et adéquation avec le besoin en financement Le crédit demandé d"un montant de 2000 000 FCFA a été effectivement octroyé.quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] NOM : Groupe : Prénom : Câblage HABITAT. Objectif général du T. P. Réaliser en encastré l installation électrique d une chambre.
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