[PDF] Chapitre 3 Évènements et probabilités





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Théorie des probabilités

Solution. i) L'espace probabilisable est (? A) où ? = {1



Introduction aux probabilités et à la statistique Jean Bérard

Les chapitres 1 et 2 présentent les bases du formalisme de la théorie des probabi- ou encore espace de probabilité) est la donnée d'un couple (?P) ...



Ch. 2 : Notions de théorie des probabilités 1 Rappels de combinatoire.

2 Théorie des probabilités : premi`eres notions. Un espace probabilisé est la donnée de trois objets : (?T



Introduction à la théorie des jeux Théorie - Applications - Problèmes

de rencontrer la première notion fondamentale de la théorie des jeux : une Définition : Un jeu sous forme normale est la donnée de N(X ) eN.



Cours de probabilités et statistiques

k(1 ? p)k?1 = p/p2 = 1/p. Un calcul analogue permet de calculer la variance (exercice). 2.4.2 Loi de Poisson. Cette loi est une approximation de la loi 



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Déterminer la loi de probabilité de la v.a. X. 2. Calculer l'espérance et la variance de la v.a. X. 3. Les conditions de jeu restent identiques. Indiquer le 



Théorie des Probabilités

2 mar 2019 1. l'espace probabilisé est défini `a l'aide des notions de tribu et de mesure de probabilité;. 2. les variables aléatoires sont définies ...



Statistique descriptive et probabilités

dus étant typiquement très grand il faut réorganiser ces données en les La première somme est une autre manière de calculer le nombre total d'indivi-.



Chapitre 3 Évènements et probabilités

Le cas général est donné par la formule de Poincaré qui exprime PpA1 Y¨¨¨YAnq à l'aide des probabilités de toutes les intersections des Ai : 2 à 2 3 à 3



Cours de Probabilités

Exemple 2 : Si on lance trois fois une pièce le référentiel est composé des 23 Définition 3 On appelle espace probabilisé le triplé (?



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Un espace échantillonnal est dit fondamental si chacun de ses résultats possède autant de chances que les autres de se réaliser Exemple - Si on lance un dé 



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La modélisation du calcul des probabilités a été inventée par A N Kolmogorov dans un livre paru en 1933 Cette modélisation est faite à partir de 3 objets (? 



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l'espace probabilisé est défini `a l'aide des notions de tribu et de mesure de probabilité; 2 les variables aléatoires sont définies comme des fonctions 



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Exercice 1 — Soit X une v a dont la loi est donnée par P[X = ?1] = 0 2 P[X =0]=0 1 P[X =4]=0 3 P[X =5]=0 4 Calculer P[X ? 3] P[X > 2] l'espérance 



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10 jan 2018 · Introduction : probabilité sur un espace fini Historiquement le calcul des probabilités s'est développé `a partir du XVIIe si`ecle autour



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2 Théorie des probabilités : premi`eres notions Un espace probabilisé est la donnée de trois objets : (?T p) o`u ? est un ensemble de



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notions abstraites que proposent les probabilités passent nécessairement par la Solution i) L'espace probabilisable est (? A) où ? = {1 2 3 4 



[PDF] Espace probabilisé - LAMA - Univ Savoie

La fin de ce premier cours consite à donner les définitions mathématiques des objets que nous avons introduits 1 Notion de tribu Définition Soit ? un 



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Exemple 2 : Si on lance trois fois une pièce le référentiel est composé des 23 Définition 3 On appelle espace probabilisé le triplé (? CP) où ? est 

  • Comment montrer un espace probabilisé ?

    Pour définir un espace probabilisé, on a besoin d'un ensemble ? appelé univers, qui peut représenter l'ensemble des résultats possibles de l'expérience considérée. Pour le jet d'une pi? de monnaie, ? = {0, 1} convient, où 0 représente pile et 1 représente face.
  • Comment comprendre un exercice de probabilité ?

    = P(A) + P(B) – P(A – B) C'est-à-dire que la probabilité que l'un ou l'autre des deux événements se produise est égale à la probabilité que le premier événement se produise, plus la probabilité que le second se produise, moins la probabilité que les deux se produisent.
  • Quelle est la probabilité de l'ensemble vide ?

    Nous pouvons déduire en combinant les propriétés 2 et 3 que la probabilité d'obtenir l'ensemble vide est nulle : ? 1 ? 0.
  • A = ?\\A. A est l'événement qui se réalise lorsque A ne se réalise pas. - Intersection : L'événement C = A?B combiné à partir des événements A et B est réalisé lorsque A et B sont réalisés simultanément.
Chapitre 3 Évènements et probabilités

Chapitre 3Évènements et probabilités3.1 Modéliser l"aléatoire3.1.1 Notion d"expérience aléatoire

La théorie des probabilités fournit des modèles mathématiques permettant l"étude

d"expériences dont le résultat ne peut être prévu avec une totale certitude. Le tableau 3.1

en donne quelques exemples.

ExpérienceRésultat observable

Lancer d"un déUn entierkP v1,6w

Prélèvement denobjets en sortieNombre d"objets défectueux d"une chaîne de productiondans l"échantillon Questionnaire à 100 questionsSuiteωde 100 réponses binairesωP toui,nonu100 Lancer d"une pièce jusqu"à laUn entierkPN: le temps première obtention de piled"attente du premier succès

Mise en service d"une ampouleDurée de vieTPR`

Lancer d"une fléchette sur une ciblePoint d"impact Mouvement d"un grain de pollenUne fonction continue : dans un liquidela trajectoire Mélange de deux gazRépartition spatiale de deux types de molécules Table3.1 - Quelques expériences aléatoires typiques

Bien que le résultat précis de chacune de ces expériences soit imprévisible, l"observation

et l"intuition nous amènent à penser que ces phénomènes obéissent à certaines lois. Par

exemple si on jette 6000 fois un dé, on s"attend à ce que le nombre d"apparitions de la face " 3 » soitvoisinde 1000. Si on met en service 100 ampoules, leurs durées de vie observées serontconcentréesautour d"une certaine valeur moyenne. La théorie des probabilités permet de donner un sens précis à ces considérations un peu vagues. Lastatistiquepermet de confronter les modèles probabilistes avec la réalité observée afin de les valider ou de les invalider. Par exemple si quelqu"un a 60 bonnes

réponses sur 100 à un questionnaire, est-il légitime de considérer qu"il a " mieux fait »

que le hasard? Sur lesnobjets prélevés en sortie de chaîne,ksont défectueux. Peut-on en déduire quelque chose sur la qualité de la production globale?

48Chapitre 3. Évènements et probabilités

3.1.2 Évènements

La théorie moderne des probabilités utilise le langage des ensembles pour modéliser

une expérience aléatoire. Nous noterons Ω un ensemble dont les éléments représentent tous

les résultats possibles ouévènements élémentairesd"une expérience aléatoire donnée. Les

évènements(ou évènements composés) seront représentés par des parties (sous-ensembles)

de Ω. Il n"est pas toujours facile de trouver un ensemble Ω permettant de modéliser l"expé-

rience aléatoire. Voici une règle pratique pour y arriver : les évènements élémentaires sont

ceux qui contiennentl"information maximalequ"il est possible d"obtenir de l"expérience. Par exemple si on jette un dé, l"évènementA: " obtention d"un chiffre pair » n"est pas

élémentaire. Il est composé des trois évènements élémentaires 2, 4, 6 :A" t2,4,6u. Ici

Ω" t1,2,3,4,5,6u. De même si on lance trois fois une pièce de monnaie, les évènements élémentaires sont des triplets comme (p,f,p) indiquant le résultat précis de chacun des trois lancers. Ici Ω" tf,pu3. L"évènementB" obtention de pile au deuxième des trois lancers » est composé :B" tpf,p,fq;pf,p,pq;pp,p,fq;pp,p,pqu. Avec ce mode de représentation, les opérations logiques sur les évènements : " et »,

" ou », " négation » se traduisent par des opérations ensemblistes : intersection, réunion,

passage au complémentaire. Le tableau 3.2 page 48 présente la correspondance entre les deux langages. NotationsVocabulaire ensemblisteVocabulaire probabiliste

Hensemble videévènement impossible

Ωensemble pleinévènement certain

ωélément de Ωévènement élémentaire

Asous-ensemble de Ωévènement

ωPAωappartient àALe résultatωest une des réalisations possibles deA

AĂBAinclus dansBAimpliqueB

AYBréunion deAetBAouB

AXBintersection deAetBAetB

Accomplémentaire deAévènement contraire deA dans Ω

AXB" HAetBsont disjointsAetBsont incompatibles

Table3.2 - Langage ensembliste - langage probabiliste Les opérations logiques sur les évènements peuvent bien sûr faire intervenir plus de deux évènements. Ainsi, siA1,...,Ansont des évènements, n i"1A i"A1YA2Y ¨¨¨ YAn est l"ensemble desωqui sont dansl"un au moinsdesAi. C"est donc l"évènement " réali- n i"1A i"A1XA2¨¨¨ XAn

3.1. Modéliser l"aléatoire49

est l"ensemble desωqui sont danstouslesAi. C"est donc l"évènement " réalisation de d"évènements : iPN°Ai" tréalisation de l"un au moins desAi,iPN°u, iPN°Ai" tréalisation de tous lesAi,iPN°u. Ces opérations logiques sur des suites d"évènements sont très utiles pour analyser des

évènements complexes à l"aide d"évènements plus simples et, comme nous le verrons plus

tard, calculer ainsi des probabilités.

3.1.3 Un exemple informel

Voici une façon simple de générer un nombre entier au hasard sans le limitera priori en taille : on lance un dé jusqu"à la première obtention du six et on note le nombre de lancers ainsi réalisés. Pour tout entierně1, notonsEnl"évènement : E n" tla première apparition du six a lieu lors dunelanceru.

Nous n"avons pas précisé l"ensemble Ω des évènements élémentaires associés à cette ex-

périence, mais il est clair que si,nétant fixé, on veut attribuer une probabilitéPnpEnq à l"évènementEn, il faut se placer dans un Ω permettant de modéliser au moins lesn premiers lancers. A minima, on pourrait prendre :

Dans cette modélisation,ukreprésente le numéro entre 1 et 6 sorti aukelancer et l"évè-

nementEns"écrit : E

Faisons l"hypothèse d"équiprobabilité de tous les évènements élémentairesω" pu1,...,unq,

ce qui revient ici à supposer que le dé est " équilibré », c"est-à-dire que lors d"un lancer,

chaque face a même probabilité d"apparition 1{6. Alors la probabilitéPnpEnqse calcule en faisant du dénombrement : P npEnq "cardEn cardΩn"5n´1ˆ16n"ˆ56 n´116. Bien entendu la modélisation ci-dessus n"est pas satisfaisante car on ne sait pasa priori de combien de lancers on aura besoin pour une première apparition du six et on voudrait donc pouvoir calculer la probabilité deEnpour toute valeur den. Ceci nous amène naturellement à remplacer Ω npar l"ensemble Ω des suitesinfiniesd"entiers compris entre

1 et 6 :

Ω" tpukqkPN°;ukP v1,6w,@kPN°u.

Nous n"expliciterons pas ici la familleFd"évènements observables1, mais il est clair qu"elle doit contenirau moinstous les évènements dont la réalisation ne dépend que desn premiers lancers (commeEn), et ce pour toute valeur de l"entierně1. Une autre condition

1. En fait il n"est pas judicieux ici de prendre comme évènements observablestousles sous-ensembles

de Ω, mais l"expliquer proprement nous emmènerait bien au delà du niveau de ce cours.

50Chapitre 3. Évènements et probabilités

naturelle à imposer au modèle est que la probabilité de réalisation deEnne dépende pas

du nombre de lancers, pourvu qu"il soit au moins égal àn. Autrement dit, on posera

PpEnq "PnpEnq " p5{6qn´1p1{6qpour toutně1.

Considérons maintenant l"évènement

E" tle sixfinit par sortiru.

CommeEse décompose en réunion desEn:

nPN°En, on aimerait pouvoir calculer sa probabilité à partir des probabilités desEn. Pour cela, nous avons besoin de deux choses : - queEsoit lui-même unévènement observable, autrement dit qu"on puisse lui at- tribuer une probabilité; - que l"on dispose d"une formule exprimantPpEqen fonction desPpEnq. Pour la première condition, il suffit de convenir qu"une famille d"évènements obser- vables doit êtrestablepar réunion desuitesd"évènements observables (donc ici comme les E nsont tous dansFetEest la réunion de la suite desEn,Eappartient lui aussi àF). Pour la deuxième condition, en procédant par analogie avec le cas d"une réunion finie d"évènementsdeux à deux incompatibles, et lesEnle sont (pourquoi?), on a bien envie d"écrire : nPN°En "`8ÿ n"1PpEnq.

Admettons que ceci soit légitime. Alors la probabilité ainsi attribuée àEse calcule comme

la somme de la série géométrique de raison 5{6 (donc convergente) et de premier terme 1{6 :

PpEq "`8ÿ

n"1PpEnq "1 6`8 n"1ˆ 56
n´1 "16`8 k"0ˆ 56
k "16ˆ11´5{6"1.

AinsiPpEq "1, ce qui est conforme à l"intuition : si le dé est équilibré, on est sûr que le

six finira bien par sortir. Regardons maintenant l"évènement complémentaireEc: E c" tle six ne sortjamaisu. Naturellement,PpEcq "1´PpEq "1´1"0. Mais attention à ne pas en déduire queEc

est l"ensemble vide. Bien au contraire, il contient une infinité d"évènements élémentaires :

E c" tpukqkPN°;ukP v1,5w,@kPN°u.

Avant de passer à la théorie, listons quelques idées à retenir de cet exemple étudié de

manière informelle.

1. Quand l"ensemble des évènements élémentaires est infini, il n"est pas toujours facile

d"expliciter le choix de la familleFd"évènements observables. On devra parfois se contenter d"admettre qu"elle contient au moins les évènements auxquels on s"inté- resse vraiment.

2. Cette familleFdevrait être stable par réunion des suites d"évènements observables

et par passage au complémentaire.

3.2. Le modèle probabiliste51

3. Les séries jouent un rôle essentiel lorsque Ω est infini.

4. La propriété d"additivité des probabilités (la probabilité d"une réunion finie d"évène-

ments deux à deux incompatibles est égale à la somme de leurs probabilités) devrait pouvoir s"étendre auxsuitesinfinies d"évènements deux à deux incompatibles en remplaçant " somme » par " série convergente ».

3.2 Le modèle probabiliste

LaprobabilitéP, telle que nous allons la définir ci-dessous, est une fonction qui, à un évènement, associe un nombre compris entre 0 et 1 et censé mesurer les chances de réalisation de cet évènement. Pour des raisons sortant du cadre de ce cours, il n"est pas toujours possible d"attribuer ainsi de manière cohérente une probabilité àchaque partie de Ω. En d"autres termes,Pne peut pas être considérée comme uneapplicationde PpΩq Ñ r0,1s, oùPpΩqest l"ensemble de toutes les parties de Ω, mais comme unefonction ayant pour domaine de définition une familleFde sous-ensembles de Ω, généralement plus petite quePpΩq. Cette familleFest appelée famille des évènements observables ou tribu.

Pour mériter ce nom, elle doit vérifier certaines propriétés données dans la définition

suivante. Définition 3.1(tribu).Une familleFde parties deΩest appeléetribusurΩsi elle a) possède l"ensemble vide :H PF; b) est stable par passage au complémentaire :@APF,AcPF; iPN°AiPF. On vérifie à partir de cette définition qu"une tribu est stable par unions finies (prendre tous lesAivides à partir d"un certain rang), intersections finies et par intersections dé- nombrables (combiner b) et c)). Remarque 3.2.La définition générale d"une tribuFne suppose pas que tous les single-

tonstωusoient des éléments deF. Donc un " évènement élémentaire » n"est pas toujours

un évènement observable. Néanmoins dans la plupart des exemples que nous étudierons, la tribu possèdera les singletons. Voici trois exemples simples de tribu, nous en verrons d"autres par la suite. - La tribu triviale sur Ω estF" tΩ,Hu. - L"ensemblePpΩqde toutes les parties de Ω est une tribu. - SiAest une partie de Ω, alorsF:" tΩ,H,A,Acuest une tribu. C"est laplus petitetribu possédantAcomme élément, au sens où toute tribuGtelle queAPG contientF. On dit queFest la tribuengendréeparA. Définition 3.3.SoitΩun ensemble etFune tribu surΩ. On appelle probabilité sur pΩ,Fqtoute applicationPdeFdansr0,1svérifiant : piqPpΩq "1. piiqσ-additivité : pour toute suitepAjqjě1d"évènements deFdeux à deux disjoints (incompatibles), jPN°Aj¯ "`8ÿ j"1PpAjq. Le tripletpΩ,F,Pqs"appelle espace probabilisé.

52Chapitre 3. Évènements et probabilités

Définir une probabilité surpΩ,Fqc"est en quelque sorte attribuer une " masse » à

chaque évènement observable, avec par convention une masse totale égale à 1 pour l"évè-

nement certain Ω. Nous donnons maintenant sept propriétés importantes d"une probabilité qui se dé- duisent de la définition 3.3. Il faut les connaître pour pouvoir faire du calcul des probabi- lités. La connaissance de la démonstration est facultative. Proposition 3.4(propriétés générales d"une probabilité). Toute probabilitéPsurpΩ,Fqvérifie les propriétés suivantes :

1.PpHq "0.

2. Additivité.

a) SiAXB" H,PpAYBq "PpAq `PpBq. i"1Ai"řn i"1PpAiq.

3.@APF,PpAcq "1´PpAq.

5.@APF,@BPF,PpAYBq "PpAq `PpBq ´PpAXBq.

6. Continuité monotone séquentielle.

a) SipBnqně0est une suite croissante d"évènements deFconvergente2versBPF, alorsPpBq "limnÑ`8PpBnq, en notation abrégée : B nÒBñPpBnq ÒPpBq pnÑ `8q. b) SipCnqně0est une suite décroissante d"évènements deFconvergente3versCP F, alorsPpCq "limnÑ`8PpCnqen notation abrégée : C nÓCñPpCnq ÓPpCq pnÑ `8q.

7. Sous-additivité et sous-σ-additivité.

i"1PpAiq. i"1PpAiq. Preuve.Soit une fonction d"ensemblesP:FÑ r0,1ssatisfaisant aux conditionspiqet piiqde la définition 3.3, il s"agit de démontrer quePvérifie les propriétés 1 à 7. Preuve de 1.CommePpAjq ě0 pour toutAjPF, on a toujours jPN°PpAjq ěPpA1q `PpA2q, le premier membre pouvant être égal à`8. En choisissantAj" Hpour toutjPN°et en utilisant laσ-additivitépiiq, on en déduit : jPN°Aj¯ "`8ÿ j"1PpAjq ěPpHq `PpHq. Par conséquent,PpHq ě2PpHqet commePpHq ě0, ceci entraînePpHq "0. ně0Bn.

3. Ce qui signifie :@ně0,Cn`1ĂCnetC"Ş

ně0Cn.

3.2. Le modèle probabiliste53

Preuve de 2.SoientA1,...,An,névènements deFdeux à deux disjoints. Pourjąn, posonsAj" H. On a ainsi une suite infiniepAjqjě1d"évènements deux à deux disjoints. En utilisant laσ-additivité, on obtient alors : P j"1A j¯ jPN°Aj¯ "nÿ j"1PpAjq ``8ÿ j"n`1PpAjq. D"après 1, la somme pourjěn`1 vaut 0, ceci prouve 2 b). Bien sûr, 2 a) n"est que le cas particuliern"2.

Preuve de 3.PrendreB"Acdans 2 a) et utiliserpiq.

Preuve de 4.SiAĂB, alorsB"AYpBXAcqet cette réunion est disjointe. D"après 2 a) on aPpBq "PpAq`PpBXAcqet commePpBXAcq ě0, on en déduitPpBq ěPpAq. Preuve de 5.On a les décompositions suivantes en unions disjointes :

AYB" pAXBcq Y pAXBq Y pAcXBq,

A" pAXBcq Y pAXBq,

B" pAXBq Y pAcXBq.

En utilisant l"additivité on en déduit :

PpAYBq "PpAXBcq `PpAXBq `PpAcXBq

""PpAXBcq `PpAXBq‰`"PpAXBq `PpAcXBq‰´PpAXBq "PpAq `PpBq ´PpAXBq.

Preuve de 6.Il suffit de prouver 6 a), la propriété 6 b) s"en déduit en appliquant 6 a) à la

suite d"évènementsBn"Ccn. Admettons, pour l"instant, que pour toutně1,Bnvérifie la décomposition suivante en union disjointe (cf. figure 3.1) B n"B0Yˆ i"1pBizBi´1q

En écrivant la réunion infinie desBnà l"aide de cette décomposition et en " effaçant »

B0B1\B0B2\B1

Figure3.1 - Décomposition deB0YB1YB2en union disjointe

toutes les répétitions desBizBi´1, on en déduit immédiatement queBvérifie la décom-

position en union disjointe : iPN°pBizBi´1q

54Chapitre 3. Évènements et probabilités

Passant aux probabilités, ces deux décompositions nous donnent :

PpBnq "PpB0q `nÿ

i"1PpBizBi´1q,

PpBq "PpB0q ``8ÿ

i"1PpBizBi´1q. Comme cette série converge, sa somme est la limite de la suite de ses sommes partielles de rangn, ce qui s"écrit :

PpBq "limnÑ`8!

PpB0q `nÿ

i"1PpBizBi´1q) "limnÑ`8PpBnq. Ainsi pour compléter la preuve, il ne reste plus qu"à justifier la décomposition deBn.

Posons :

D n"B0Yˆ i"1pBizBi´1q Pour montrer queBn"Dn, il suffit de montrer queDnĂBnetBnĂDn. La première inverse, on noteωun élémentquelconquedeBnet on montre queωappartient àDn. Soiti0"i0pωqle plus petit des indicesitels queωPBi. Comme cet ensemble d"indices i

0ě1, par la définition même dei0, on aωPBi0etωRBi0´1, doncωPBi0zBi0´1et

pour toutωdeBn, on en déduitBnĂDn.

Preuve de 7 a).D"après 5 :

carPpAXBq ě0.quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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