[PDF] Les débuts de la polis: lexemple de Phaistos (Crète)

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2MiB}+ `2b2`+? /Q+mK2Mib- r?2i?2` i?2v `2 Tm#@

HBb?2/ Q` MQiX h?2 /Q+mK2Mib Kv +QK2 7`QK

i2+?BM; M/ `2b2`+? BMbiBimiBQMb BM 6`M+2 Q` #`Q/- Q` 7`QK Tm#HB+ Q` T`Bpi2 `2b2`+? +2Mi2`bX /2biBMû2 m /ûT¬i 2i ¨ H /BzmbBQM /2 /Q+mK2Mib b+B2MiB}[m2b /2 MBp2m `2+?2`+?2- Tm#HBûb Qm MQM-

Tm#HB+b Qm T`BpûbX

.MB2H G27p`2@LQp`Q hQ +Bi2 i?Bb p2`bBQM,

Article paru dans Ktèma

POLIS

Résumé

Iliade, XVIII, 478

polis). Le site de Phaistos (Messara, Crète) constitue, polis

Abstract

Iliade, XVIII, vv. 478

polis). Il sito di Festòs (Messarà, Creta) costituisce, grazie polis

1UHVPH j SUHVTXH XQ VLqŃOH HP GHPL GH O

°XYUH IRQGMPHQPMOH GH 1B GB

Fustel de Coulanges2

Ktèma. Tous les

1polis

ORGAN, C. et OULTON, J.

ANSEN, M. H. 2004, p. 29

polis). Sur la notion plus générale de "

AN EFFENTERRE, H. 1990, p. 485

2 FUSTEL DE COULANGES, N. D. 1864.

grecque. Ce modèle de référence pour tout citoyen des démocraties occidentales a été

3 polis e 4 5 poleis. Ces vastes royaum 6 wa)7 politai) 8 3 polis Copenhagen Polis

4polis HRENBERG, V. 1937, p.

AMASSA, G. 1982, p. 22USTI, D. 1989, p. 74ARLIER,

NODGRASS, A.

NODGRASS, A. M. 1993, p. 30AURAIN, CL.

OTSONAS, A

polis ERLMAN, P. 2000, p. 77e polis, cf. aussi ATROUS, L.V. et alii 2004, p. 339 5

USTI, D. 1991, notamment p. 29

6ARLIER, P. 2006.

7ARLIER, P. 1984, p. 128ARLIER, P. 1996 A

ke gérontas?) dont l'interprétation reste discutée (cf. RAVANTINOS, V.L. et alii 2001, p.

8AN EFFENTERRE, H. et AN EFFENTERRE, M.

2000, p. 177 et note 5, avec bibliographie) qui ont interprété l'organisation de la ville et du palais minoens

e e 9 e 10

11 12

e-e 13 polis de Mallia (époque proto

AMASSA, G. 1994, p. 1172 a

ELON, O. 1995, p. 309

9 er UIJGH, C.J. 1996, p. 115

10infra, p. 000) et les données cultuelles

RENT, M. 2003, p

11OLDSTREAM,ITIN, S. et alii

12AURAIN, CL.ARLIER,

P. 1999, p. 62

ANSCHOONWINKEL,

13OFFMAN, G.L. 1997 (notamment p. 255) qui analyse, entre autres, la

OURSAT, J.L.

d'organisations communautaires m 14

15ethne, bourgades et

e 16 17 polis; en deuxième lieu, pendant le premier Age du Fer, la Crète a gardé 18 poleis 19 e 20 21
14 da

EJEUNE, M. 1965, p. 1ADDOLI, G. 1970, p. 7

ARLIER, P. à paraître.

15NODGRASS,AVIES, J. K. 1997, p. 33URKERT, W.

OPCKE, G. et OKUMARU, I. 1992.

16ARLIER, P. 1996 B.

17

EBESSI, AUHLI,RENT

18OFFMAN, G.L. 1997 (notamment p. 247) et ONES, D. W. 2000. Pour un aperçu

ATTHÄUS,

19

ERLMAN, P.

ERLMAN, P. 2002, p. 187poleis

IRUPMPLRQ ŃHOOH TXL HVP ŃMUMŃPpULVpH SMU OM PLVH HQ °XYUH GHV LQVPMQŃHV SROLPLTXHV GHVPLQpHV j UpJOHPHQPHU

la vie en commun, par la délimitation du territoire, 20AN

EFFENTER, H. et UZE,UARDUCCI, M. 1967

EFFERY, L2, p. 315 mais avec un point d'interrogation). Parmi les damioi 21

AN EFFENTERRE, H. et UZE,

e EFFERY, L2, p.

historique et archéologique, tout en ayant conscience des difficultés inhérentes à la

polis 22

LA DÉFINITION DE LA POLIS

polis,

Iliade23

G $ŃOLOOH °XYUH G +pSOMLVPRV +RPqUH SUpVHQPH OH NRXŃOLHU GX OpURV RUQp HQPUH MXPUHV des images de deux cités, l'une en paix, l'autre en guerre. Ce texte sera donc la sourc polis

24 grosso modo

25
chôra. Les phénomènes examinés polis 22
e e ARLIER, P. 2000, p. 40

23ITTSCHEN, K. 1973,

DWARDS, M

24UIJGH, C. Je

ARLIER, P. 1999, p. 92e-e)ASSIO, A. C. 1999,pp. 67 polis, comme l'attestent les caractéristiqu Iliade

Odyssée.

25polis

infra, p. 000 à propos des phénomènes

GH V\Q°ŃLVPHB

tout polis. chor e 26
2728
29
e-e 3031
32

26 e-e

in primis

27infra, note 00.

28EMOS, I. S. 2001, p. 215EMOS, I.

EBESSI, A. 1996, p. 146

poleis. 29
ATTHÄUS,ANTA, A. et ARETSOU, A. 1998. Le rôle 30

ARKOE, G. 1998, p. 234

31OFFMAN, G.L. 1997, p. 139EMOS, I. S. 2

32ASSIO, A. C. 1998.

l'olivier et la production d'huile d'olive qui augmente à partir des VIIIe-e 33 poleis 34
pithoi 35
polis, c'est polis 36
e s., suivie d'une e e 37
polis?). Nous nous

33 MOURETTI, M.L. 1986, notamment p. 44

34AN EFFENTERRE, H. et UZE,

35APOUNA-AKELLARAKI, E. 1998, p. 72 et p. 81, fig. 81 (site de Kyme en

36EVY,

poleis

SURNMNOHPHQP HQ IMYHXU GH OM ŃLPp G

$QGURV" $ SURSRV GHV V\Q°ŃLVPHV ŃIB infra, p. 000.

37NODGRASS,ORRIS,

NODGRASS,

ORVISIER, J.UDER, W. 2000, p. 25

auloi 38

39agora) où la foule est rassemblée près des

40
as, le 4142
43
polis 44

38 ARLIER, P. 1999, p. 307

39
e

AN EFFENTERRE, H. et UZE,

AMASSA, G. 1996; ERLMAN, P. 2002, p. 187 avec bibliographie. 40

HEVALIER,HEERBRANT, A. 1982 , p 191

E,

41polis, cf. EVY,

42ex novo, comme la grande majorité des colonies, l'organisation des espaces

RAS, et alii, poleis, dont les bâtisseurs ont dû 43

UGGIA, A. 2000, p. 199

44polis e

e discuter des problèmes communs et à décider45 46
gérontes) nommés par Homère sont vraisemblablement les polis, a joué un rôle basileus) 47
basileis e 48e 4950
polis, mais 45
cosmes e titai, le startos AN EFFENTERRE, H. et UZE, UZE, F. 2003, p. 59 startos). On remarque l'impo andreion e ICr

UARDUCCI, M. 1967

46Iliade

47AZARAKIS AINIAN, A. 1997

48EMOS, I. S. 2002, p. 161

49

NODGRASS,

50TAMPOLIDIS, N. 2004, p. 122

on se souviendra qu'il est aussi attesté dans d'autres contextes, à polis51. polis. Mais, surtout aux 52
kata kômas53), comme polis54. Pourrait polis asty)

chôra). La cité était formée de ces deux entités inséparables, peuplées de citoyens

51 UBY, P. 1999, notamment les articles

52e e

UCREY,et alii RANDJEAN, Y. et alii

EVY,LLEGRO, N. et ICCIARDI, M

Iliade II, 646), attribue déjà à Gortyne une fortification, peut

IZZA,CRINARI, V. 1968, p. 21

53

54NODGRASS,e

(politai) généralement au même titre55 kômai). C'est XUNMLQ SULQŃLSMO HVP SMUIRLV UHOLpH j XQ SURŃHVVXV GH V\Q°ŃLVPH synoikein 56
chôra 57
poleis 58
59
60
55
hétaireiai chôra woikeis, qui cultivaient les terres (klaroi) appartenant aux politai. Le cadre

ILLETTS,AN EFFENTERRE, H. et UZE,

56OGGI, OGGI,

polis

57RANDJEAN, Y. et alii

58e

RELICH, A. 1961, p. 21.

59

ALMON, J. 1972 et EGON, R

60AN EFFENTERRE, H. et UZE,supra, note 000).

61
eschatia

62 chôra polis

63
64
polis65 66
asty chôra 61
HITLEY, J. 1998, p. 28, fig. 2.1). Ces lieux de cultes sont dat polis.

62RIGHT, J. C.e ILLOT,

M.R.e

ETROPOULOS e- e

ELLMANN, M.H. 2006, p. 35

63 POLIGNAC, F. passim.

64EFEVRE-OVARO,NTONACCIO,

65

USTEL DE COULANGES HRENB(

OLIGNAC, F.

66
premiers actes des polit. A côté du lieu de réunion des "anciens" et de l'assemblée, le téménos 67
68
69
70

°XYUHB

polis 71
67

Od., III, 5

Il., 68e

NODGRASS,

69
e

CUNTO, M.e

70UCREY, P. et alii

cella e STBY, E. et alii

O, G.C. 2002, p. 149

71poleis, demeurent fondamentaux EANMAIRE,

RELICH, A. 1969IDAL-AQUET, P.

qui relatent ces pratiques, on peut mentionner les traditions concernant le sanctuaire

72 73

auloi 74
agela, ils étaient obligés de se 75
polis asty , cette dernière ayant généralement des dimensions limitées et abritant souvent au

72 EFEVRE-OVARO,

73OVARO,

74Apud

75AN GENNEP,

détecter un faisceau d'indices afin de reconnaître la phase de l'éclosion de la polis. e-e s. 76

LE CAS DE PHAISTOS

77
78
in polis, on a cité 7980
76

OLDSTREAM, J. N. et alii, 2001, p.

ALERMO,

ANTANIELLO, E. à paraître.

77RE, s.v. Phaistos ERLMAN, P. 2004,

78UCUZZA, N. 2005, p. 305 et

79 ONES, D. W. 2000, p. 284

skyphos

en revanche, bien conservées. Il s'agit de deux fours de potier datés d'époque G/O

8182
83
pithoi stamnoi) dpithos in situ 84
85
pithoi produits localement sont décorés sur le col avec des 86
87
quartier de la cour LXX (cf. ALERMO,lekythoi tholos TAMPOLIDIS, N. et ARETSOU, A. 1998, p. 176 et p. 181TAMPOLIDIS, N. 2003 A, p. 238) aryballos A ROSA, V. 2005, p. 252). La rareté des orientalia HAW, J. et HAW, M. 2000, notamment p. 14 L. D'AGATA 80

IANDRA,

81EVI, D

82OMASELLO, F. 1996, p. 33A ROSA, V. 1998

83EVI,

D. 1961UCUZZA, N. 1998, p. 65.

84pithos

UCUZZA

85
klaroi UCUZZA, N. 2005, p. 313 note 156). A propos du stockage dans les

UCUZZA, N. 2000, p. 295

86EVI , D. 1967

87UCU, N. 2005, p. 307.

cultes anciens. En fait, il pourrait s'agir, selon D. Palermo88 e -e 89 90
91
92
kernoi, 93
94
argumentum ex silentio

88 ALERMO,

infra, p. 000) d'où provient un pithos

GATA, A. L. 1999

89LOME, P. 1982, p. 36ALERMO,OLLEY, CL.

90 l, porte une inscription d'interprétation

EVI , D. 1969, p. 156UARDUCCI, MEFFERY,

L2, p. 468, 8a. Voir infra, p. 000.

91

92GATA, A. L. 1999, p. 146

93GATA, A. L. 1999, p. 165kernoi

OHANNOWSKY,

94GATA, A. L. 1999, p. 244. Sur l'animal fantastique E 2.1 considéré comme une importation proche

GATA, A. L. 1999, p. 174

voto en bro 95
96
97
98
99

100 e

101

95 infra, p. 000.

96

UCUZZA, N. 2005, p. 291UCUZZA,

97AVIGNONI,e

UCUZZA, N. 2005, p. 291.

98OCCHETTI, L. 1969

ALERMO,

tholoi ERACI,et alii

99AD 34 (1979), B', p. 384 (une tombe datée du PG contenant aussi des armes). Des sépultures

ATROUS, L.V. et alii 2004, p. 539.

100OCCHETTI, L. 196ALERMO,

komai polis UCUZZA, N. 2005, p.

101A ROSA, V. 2005, p. 229, note 11 mentionne, d'après une indication d'I. Antonakaki (23e

de vases datés du PG, appartenant probablement à une tombe, fut découvert à Ambeli, 1 102
enchytrismoi 103
tholos 104
105
tholos lekythoi 106
107
e 108

102 EVI 1961OCCHETTI, L. 1969

103ASILAKIS,

104ASILAKIS,ASILAKIS,

105UCUZZA, N. 2005, p. 291.

106ATROUS, L.V. et alii 2004, p. 312 parlent de tholos

107ATROUS, L.V. et alii 2004, p. 311

108ATROUS, L.V. et alii 2004, p. 313

e 109 110
111
pithos décoré avec une figure de coq112 kata kômas e 113
e polis

109 OLDSTREAM ALERMO,

grosso modo krateriskoi e infra, note 000.

110ALERMO,

e 111
stamnos EVI D. 1967

112UCUZZA, N. 2005, p. 303.

113supra, note 000.

destinés au stockage et une abondan

symposion) complétaient le mobilier. Outre l'activité artisanale déjà mentionnée, on

114115

3-2-1

3), ouvertes sur une petite cour

3) et de foyers (elliptique et

116
leaders e 117
118
119
3, rampa

114 UCUZZA, N. 2000, p. 297

115UCUZZA, N. 2000, p. 296 distingue dans le secteur trois maisons dont les deux en question sont les

e ALERMO,

A ROSA, V. 2005, p.

116AZARAKIS AINIAN, A. 1997, p. 228

117terminus ante quem e

A ROSA, V. 2005, p. 230 supra

118
e-e) et il a eu deux phasesA ROSA, V. 2005, p. 233 119

A ROSA, V. 2005, p. 254

géométrique déjà mentionnée120 121
122
123
124
enchytrismos datables du G/O à pro

120 A ROSA, V. 2005, p. 275.

121A ROSA, V. 2005, p. 261

122A ROSA, V. 2005, p. 274 pour les implications de cette continuité de tracé. Cf. aussi UCUZZA

123

EVI, D. 1961

EVI, D. 1967

124ASILAKIS,ERACI,et alii

l'existence d'un axe aménagé dès l'époque géométrique. Ces sépultures impliqueraient

e ŃRPPXQMXPp NLHQ pPMNOLH HP ŃRQVROLGpH MXUMLP SX PHPPUH HQ °XYUH OHV PR\HQV OXPMLQVquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30

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