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VOS ONGLES TOUT UN MONDE…

Des lunules visibles nombreuses



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p61 Valeur de comptage personnel des ongles atteints d'onychomycose. Une analyse pilote l'ongle et de la lunule avec longueurs égales des lunules.



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089-Dre Hanna

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  • Est-ce grave de ne pas avoir de lunule ?

    L'absence de lunule au pouce peut être un signe nécessitant une investigation médicale car suggestive d'une anémie ou d'une malnutrition. D'autres anomalies de la lunule peuvent être des signes d'autres diagnostics médicaux.
  • Pourquoi on a des Lunules ?

    Elle se forme suite à un ralentissement dans la formation des lamelles de kératine. Les lunules protègent les vaisseaux sanguins situés sous la cinquième couche de base de l'épiderme, et peuvent surtout en dire beaucoup sur notre état de santé.
  • Qu'est-ce que la lunule de l'ongle ?

    La lunule est la forme en demi-lune à la base de l'ongle. Les replis de l'ongle sont les plis de peau dure à la base et sur les côtés de la tablette unguéale, là où la peau et l'ongle se rejoignent.
  • L'absence de lunule et le signe de Terry constituent des signes sémiologiques qui peuvent accompagner une IRC ou une cirrhose hépatique. L'examen des ongles doit faire partie intégrante de tout examen physique.

89le clinicien mai 2002Une atteinte des ongles peut être soit la manifestation

d'une maladie sous-jacente, par exemple une endo- cardite, soit le reflet d'une atteinte unguéale primaire, par exemple une infection des ongles. Les champignons sont de loin les micro-organismes qui causent le plus souvent les infections des ongles. On parle alors d'ony- chomycose.

Les causes etla physiopathologie

Les dermatophytes (Trichophyton rubrum, Trichophyton mentagrophytes, Trichophyton violaceum, Trichophyton schoenleinii, Epidermophyton floccosum, etc.) constituent les champignons les plus souvent impliqués dans les onychomycoses.

D'autres micro-organismes comme le candida

(Candida albicans, Candida tropicalis, Candida Par Dominique Hanna, M.D., et Richard Cloutier, M.D., FRCPC Les ongles, au même titre que les cheveux, les poils, les glandes sébacées et les glandes sudoripares, font partie de ce que l'on appelle les appendices cutanés. Souvent oubliés lors de l'examen physique des patients, ils constituent une source précieuse de renseignements cliniques. Tout examen dermatologique complet comprend donc un examen attentif des ongles, tant au niveau des membres supérieurs que des membres inférieurs.

Dre Hannaest médecin-

résidente en dermatologie,

Université Laval. Elle est

actuellement en formation à l'Hôtel-Dieu de Québec. desongles

Dr Cloutierest dermatologue,

Hôtel-Dieu de Québec, directeur

du programme de dermatologie,

Université Laval, et chef du

service de dermatologie, Hôtel-

Dieu de Québec.

Les infections fongiques

90le clinicien mai 2002

Les infections fongiques des ongles

parapsilosis) ou encore Scopulariopsis brevicaulis, Aspergillus species, Alternaria species, Acremonium species,

Fusarium species, Scytalidium dimidiatum, etc. ne

doivent pas pour autant être oubliés. Les onychomycoses peuvent être primaires ou se- condaires. Dans le premier cas, l'infection atteint un ongle préalablement sain. La maladie survient alors sou- vent chez des individus en bonne santé, sans facteurs

prédisposants particuliers. Elle peut toutefois êtrefavorisée par certains facteurs comme un apport vascu-

laire inadéquat, par exemple une athérosclérose oblitérante, ou un état post-traumatique, par exemple une fracture d'un membre inférieur. On parle d'ony- chomycose secondaire lorsque l'infection survient sur un ongle déjà altéré, par exemple le psoriasis des ongles, ou un trauma unguéal préalable. Il est à noter que les onychomycoses atteignent les orteils dans 80 % des cas. Elles sont souvent la

En bref :

Les infections fongiques des ongles

Les causes et la physiopathologie

•Les onychomycoses peuvent être primaires ou secondaires.

Les manifestations cliniques

On peut classifier les onychomycoses en quatre catégories : •Les onychomycoses sous-unguéales distales et superficielles; •Les onychomycoses blanches superficielles; •Les onychomycoses sous-unguéales proximales; •Les onychomycoses sous-unguéales totales dystrophiques.

Le diagnostic différentiel

•Le diagnostic principal des onychomycoses est le psoriasis des ongles.

Les tests diagnostiques

•Tout diagnostic d'onychomycose devrait être confirmé par un examen microscopique et/ou des cultures fongiques.

Le traitement

•Un traitement sytémique, souvent de longue durée, est nécessaire. La terbinafine et l'itraconazole sont

les traitements de choix à l'heure actuelle.

92le clinicien mai 2002

Les infections fongiques des ongles

conséquence d'un tinea pedis(infection fongique de la peau des pieds). Les onychomycoses des mains surviennent quant à elles souvent secondairement à un tinea manum, à un tinea corporis ou à un tinea capitis (infections fongiques de la peau des doigts, du corps ou du cuir chevelu, respectivement). Retenons également que, dans le cas des onychomycoses des orteils, les chaussures contribuent à la formation d'un milieu humide et occlusif qui favorise la croissance des champignons.

L'épidémiologie

Les infections fongiques des ongles touchent les indi- vidus de tous les pays et sont plus fréquentes en milieu urbain qu'en milieu rural. Les agents étiologiques varient cependant d'une région à l'autre. Au Canada, le Trichophyton rubrumest de loin le champignon le plus souvent incriminé. Les onychomycoses touchent beau- coup plus les adultes que les enfants et l'incidence aug-

mente avec l'âge. En Amérique du Nord, la prévalences'est accrue au cours des dernières années et se situe

actuellement aux alentours de 20 %.

La transmission des dermatophytes se fait de per-

sonne à personne, soit par contact direct, soit par les objets inanimés comme les tapis, les sandales, etc. Certaines spores peuvent rester viables et transmissi- bles pour une période allant jusqu'à cinq ans. Il n'est donc pas étonnant de constater que les membres d'une même famille soient souvent atteints de cette maladie. Le candida, quant à lui, fait partie de la flore cutanée et unguéale normale. Il cause une infection lorsque l'environnement local est perturbé ou lorsque l'immunité est altérée.

Les manifestations cliniques

D'un point de vue clinique, on peut classifier les ony- chomycoses en quatre catégories : les onychomycoses sous-unguéales distales et superficielles, les ony- chomycoses blanches superficielles, les onychomy- coses sous-unguéales proximales et les onychomycoses totales dystrophiques.

Dans le premier cas, l'onychomycose sous-

unguéale distale et superficielle, l'infection commence aux marges distales ou latérales de l'ongle et se propage progressivement de façon centripète. On observe d'abord une plaque blanche très bien déli- mitée sous l'ongle. Avec le temps, la couleur peut devenir plus brunâtre. Si l'infection n'est pas traitée, cette dernière se propage tranquillement et, au bout de quelques mois à quelques années, l'ongle devient épaissi, friable, crevassé et soulevé par les débris hyperkératosiques sous-jacents. En effet, le champignon stimule la production de kératine qui s'accumule et qui, à son tour, favorise la croissance du micro-organisme.

Dans le deuxième cas, l'onychomycose blanche

superficielle, le pathogène envahit le plateau unguéal Figure 1. Onychomycose superficielle latérale à son début.

93le clinicien mai 2002

Les infections fongiques des ongles

par sa surface. Ce type d'onychomycose survient presque exclusivement aux orteils et se présente sous forme de plaque blanchâtre érodée et peut mener à une perte du plateau unguéal. La portion d'ongle atteinte peut être facilement soulevée avec une curette, ce qui permet de différencier cette affection d'un traumatisme simple. Pour la troisième catégorie, l'onychomycose sous- unguéale proximale, le pathogène s'introduit par le repli postérieur formé par le cuticule, comme son nom l'indique. Le champignon migre ensuite distale- ment et atteint la matrice unguéale puis le plateau unguéal sous-jacent. Cliniquement, on note une tache blanche au niveau de l'ongle proximal ou, plus pré- cisément, au niveau de la lunule.

Le quatrième type, l'onychomycose totale dys-

trophique, fait référence à une atteinte complète et plus grave de l'ongle. Elle est souvent associée aux candidiases muco-cutanées. Les onychomycoses peuvent parfois être associées à une infection de la peau adjacente. On parle alors de paronychie. Celle-ci survient plus fréquemment avec le candida qu'avec les dermatophytes. Il est important de distinguer la paronychie du panaris qui est souvent plus aigu. Une pression à la base de l'ongle fait alors souvent sourdre une gouttelette de pus.

Le diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel principal des onychomycoses est le psoriasis des ongles. Ce dernier se manifeste entre autre par un épaississement des ongles, des "taches d'huiles » et des criblures. Cliniquement, il peut être difficile de distinguer les deux affections, d'où l'utilité des cultures fongiques dont il sera ques- tion un peu plus loin. Par ailleurs, toute onychodys- trophie réfractaire aux traitements antifongiques

évoque la possibilité d'un psoriasis des ongles. Deplus, un examen clinique de la peau, de même qu'une

anamnèse adéquate, aidera à départager les deux affec- tions. L'infection unguéale au pseudomonasdonne, quant à elle, une coloration bleu-vert typique. Des trauma- tismes répétés, infligés par les dents, par un crayon, etc., peuvent également donner le change pour une ony- chomycose.

Les tests diagnostiques

Idéalement, tout diagnostic clinique d'onychomycose devrait être confirmé par un examen microscopique et/ou des cultures fongiques. Le prélèvement unguéal est facile à obtenir et se fait à l'aide d'une curette, d'un scalpel ou d'un coupe-ongles. La microscopie directe peut être faite sur-le-champ par tout clinicien qui possède un micros- cope. On place le matériel recueilli sur une lame puis l'on ajoute une goutte d'hydroxyde de potassium (KOH)

20 %. Cette substance permet la dissolution de la kéra-

tine et l'identification plus rapide de champignons. On

Figure 2. Onychomycose superficielle plus grave.

94le clinicien mai 2002

Les infections fongiques des ongles

recouvre ensuite le tout d'une lamelle standard. Certains suggèrent de chauffer la lame à l'aide d'une flamme afin d'augmenter la dissolution de kératine. L'examen micros- copique peut être fait instantanément à la recherche d'hy- phes (éléments allongés) et de spores (éléments ronds). Que l'examen microscopique avec KOH soit positif ou négatif, il est recommandé d'envoyer une partie du spéci- men recueilli pour culture mycologique. Les laboratoires de tous les hôpitaux possèdent l'équipement nécessaire pour cultures fongiques, lesquelles sont faites sur milieu de Sabouraud. L'utilité des cultures est double. D'abord, il arrive que les champignons ne soient pas détectés à la microscopie et que les cultures soient positives. On minimise alors le nombre de faux négatifs. Ensuite, les cultures permettent d'identifier spécifiquement le micro-organisme causal et, par conséquent, de mieux orienter le traitement. Si la microscopie directe et les cul- tures sont négatives et que l'indice de soupçon clinique reste élevé, il faut répéter les cultures. Si ces dernières

demeurent négatives, on peut demander une étude histo-pathologique du spécimen. Ce dernier examen constitue

en effet le test étalon et la coloration utilisée est l'acide périodique Schiff (PAS). Il est néanmoins à noter que cette dernière technique ne doit pas être utilisée comme test de routine puisqu'elle est dispendieuse et surchar- gerait inutilement les laboratoires de pathologie.

Le traitement

Le point le plus important à retenir est que, sauf pour quelques rares exceptions, toute onychomycose exige un traitement systémique, souvent de longue durée. La terbinafine et l'itraconazole sont, à l'heure actuelle, les traitements de choix. La terbinafine appartient à la famille des allylamines et exerce un effet fongicide en inhibant la synthèse d'er- gostérol, un constituant de la membrane des champignons nécessaire à leur survie. Elle se prescrit à la dose de 250 mg per os(PO) une fois par jour pendant

6semaines, dans le cas des onychomycoses des mains, et

pendant 12 semaines, dans le cas des onychomycoses des pieds. Le taux de guérison après un premier traite- ment est d'environ 80 %. La terbinafine est en général bien tolérée et la majorité de ses effets indésirables sont des symptômes gastro-intestinaux (nausée, dyspepsie, diarrhée, flatulence), des céphalées et des éruptions cutanées morbiliformes. Rarement, elle peut entraîner une dysfonction hépato-biliaire et c'est pour cette raison que l'on recommande de plus en plus aux médecins de faire un bilan hépatique aux patients qui prennent de la terbinafine pendant plus de six semaines. Par ailleurs, ce médicament étant éliminé par les reins, il est également recommandé de diminuer la dose de moitié chez les patients qui ont une créatinine plus élevée que

300 mmol/L ou un coefficient d'épuration plasmatique

de la créatinine plus faible que 50 mL/min. La terbinafine inhibe le cytochrome P-452 2D6 in vitro; il faut donc être vigilant lors de la prescription

Figure 3. Onychomycose totale dystrophique.

concomitante de médicaments CYP-452-2D6 dépen- dants comme les antidépresseurs tricycliques. L'itraconazole fait partie de la grande famille des azoles qui sont fongistatiques et qui agissent en inhibant la synthèse de l'ergostérol, substance de la paroi cellulaire des champignons nécessaire à leur survie. On le prescrit généralement à raison de 200 mg PO une fois par jour, pendant 6 semaines dans le cas des onychomycoses des mains, et pendant 12 semaines, dans le cas des ony- chomycoses des pieds. Certains auteurs préconisent une approche pulsée qui consiste en 200 mg PO 2 fois par jour pour les 7 premiers jours de chaque mois, et ce pour

2mois (onychomycoses des mains) ou 4 mois (ony-

chomycoses des pieds). Les effets indésirables de l'itraconazole sont similaires à ceux de la terbinafine et consistent principalement en des symptômes gastro- intestinaux, des céphalées et des éruptions cutanées bénignes. L'hépatotoxicité de l'itraconazole est plus importante que celle de la terbinafine; c'est pourquoi il faut faire des tests de fonction hépatique (surveiller surtout les transaminases) chez les patients qui prennent cette médication pendant plus d'un mois. Tout résultat anormal devrait mener à l'arrêt de l'itraconazole. Quant aux interactions médicamenteuses, elles se rencontrent surtout avec les anticonvulsivants, les antituberculeux, les antiacides, les antirétroviraux et les immunosuppresseurs. Dans certains cas, on peut utiliser le fluconazole à rai- son de 150 à 400 mg 1 jour par semaine ou à raison de

100 à 200 mg 1 fois par jour et ce, pendant 24 semaines.

Or, l'efficacité de ce traitement reste à confirmer. Les antifongiques plus anciens tels que la griséofulvine ou le kétoconazole ne sont presque plus utilisés. En effet, le taux de récidive est très élevé avec la griséofulvine. Le kétoconazole, lui, comporte des risques plus importants d'hépatotoxicité et d'effets antiandrogéniques lorsque pris aux doses et pendant la durée nécessaire au traitement des onychomycoses.Récemment, on a vu apparaître sur le marché des antifongiques sous forme de vernis à ongles. Ces derniers ne devraient être utilisés que dans les cas d'ony- chomycoses très superficielles sans atteinte de la lunule et chez les patients motivés et assidus puisque le traite- ment dure plusieurs mois. En plus de prescrire la médication appropriée aux patients, il peut être indiqué, principalement dans les cas d'onycomycoses complètes, de procéder à l'exérèse de l'ongle. Ceci a pour but de diminuer la durée du traite- ment ainsi que le risque de récidive. Il est également utile de conseiller aux patients de porter des bas de coton plutôt que des bas en fibres synthétiques ainsi que de se sécher les pieds adéquatement après la douche afin de diminuer l'humidité locale qui favorise la croissance des champignons.

Conclusion

Les onychomycoses sont des infections courantes que l'on rencontre fréquemment en pratique générale. Lorsqu'approchées de manière systématique, elles sont, dans la grande majorité des cas, faciles à diagnostiquer et à traiter. Les cas plus complexes ou réfractaires au traitement devraient être référés en dermatologie.

Références et lectures suggérées :

1. Lesher, JL : Recent developments in antifungal therapy.

Dermatol Clin 14(1):163, 1996.

2.Roseeuw, D, De Doncker, P : New approaches to the

treatment of onychomycosis. J Am Acad Dermatol 29(1):S45, 1993.

3.Baran, R, Dawber, R : Diseases of the Nails and their

Management. Blackwell scientific publications. Deuxième

édition, Oxford, 1994, p. 97.

4. Odom, R : Pathophysiology of dermatophyte infections. J Am

Acad Dermatol 28(5 Pt 1):S2, 1993.

5. Fitzpatrick, TB, et coll. : Color Atlas and Synopsis of Clinical

Dermatology. McGraw-Hill. Troisième édition, New York, 1997, p. 712.

6. Wolverton, SE : Comprehensive Dermatologic Drug Therapy.

W.P. Saunders Company, Indiana, 2001, p. 55.

96le clinicien mai 2002

Les infections fongiques des ongles

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