[PDF] Synth èse formation) et sur l'emploi





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Emplois davenir: regards croisés dacteurs

Repères. Statut d'emploi et type de contrat des actifs occupés selon le diplôme et la durée depuis la sortie de formation initiale en 2013 (en %) .



Synth èse

formation) et sur l'emploi sont soulignées (88 et 92% des contrats sont en CDD Les Emplois d'Avenir visent une insertion dans des champs d'activités ...



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troisième édition cartographie les emplois et les compétences du futur et prend le pouls du changement en enquêtant auprès de dirigeants d’entreprises et d’experts en ressources humaines dans le monde entier Cette année nous souhaitons mettre en lumière l’effet des bouleversements entraînés par la pandémie dans le contexte

Synth èse du dispositif " Emplois d'aǀenir » dans les champs du sport et de l'animation - 2014 - tion de parcours de formation sur la durée du dispositif.

Pour le champ Jeunesse et Sport, les objectifs quantitatifs ont été rapidement satisfaits. Le savoir faire des services déconcentrés, qui

cadres et processus sont ceudž d'un disposi- tion diffèrent. Il importait donc de mieux connaŠtre les conditions d'interǀention sur différents territoires, les difficultés et les sur le dispositif. chargé de la jeunesse et des sports, en col- laboration aǀec le ministğre chargĠ de l'em- associé au sein de son comité de pilotage,

Franĕais (CNOSF) et le Conseil National des Associations de Jeunesse et d'Education Populaire (CNAJEP), des reprĠsentants des services

et directions du Ministğre. L'Ġtat des lieudž s'est appuyĠ sur une edžploration des cadres nationaudž et sur un focus opĠrĠ sur quatre ré-

gions (Alsace, Bourgogne, Centre et PACA) pour mieux analyser les dynamiques stratégiques comme opérationnelles du dispositif

Quelques repères quantitatifs

Les objectifs ministĠriels de prescription de contrats dans les champs du sport et de l'animation

Le déploiement du dispositif est globalement conforme à ses critères et ses objectifs en termes

Pour les 4 régions étudiées :

- Les disparités quantitatives sont importantes entre PACA (1 653 contrats en 2013) et les 3 autres régions (250 en Alsace, 323 en Bourgogne, 393 en Centre), en rapport avec la démogra- phie des territoires.

- Le prorata 1/3 sport et 2/3 animation est globalement respecté, ă l'edžception de la RĠgion

Centre (sport 47%, animation 46%).

- Des constantes sur les profils de bénéficiaires (ąge mĠdian 22 ans, rĠpartition des niǀeaudž de

formation) et sur l'emploi sont soulignĠes (88 et 92й des contrats sont en CDD, 85 ă 92й sont

ă temps complet et 99й d'employeurs associatifs). allant de 2% de jeunes concernés en Bourgogne à 20% en PACA (15% moyenne nationale).

Source des données :

- ASP (données au 30 avril 2014): la base de données de suivi des dispositifs CUI-CAE (dont les Emplois d'aǀenir) a fait l'objet

- Parcours 3 : base de données gérées par les Missions Locales exploitées informant sur les employeurs et bénéficiaires

(coordonnĠes, actiǀitĠs et mĠtiers)

Synthèse

Phasage de l'Ġtude

Un premier état des lieux réalisé sur le premier trimestre 2014 a permis de poser un regard national et sur quatre régions ciblées par l'Ġtude ͗ Alsace, Bour-

Les analyses rĠalisĠes ont permis d'Ġclairer les mises en dĠbat au sein du comitĠ de pilotage et, dans un cadre de sĠminaire élargi, deux enjeux majeurs

des compĠtences) dans les champs du sport et de l'animation. Les enseignements et enrichissements recueillis ont abouti ă des propositions partagées en

des ministğres (DSC, DJEPVA, DGEFP), des serǀices dĠconcentrĠs de l'Etat (DRJSCS), de Conseils RĠgionaudž, des Missions Locales (UNML, CNML, ARDML),

de Pôle emploi, de CREPS, des représentants du mouvement sportif et olympique (CNOSF, CROS, CDOS), de fédérations de jeunesse et sportives (FSPVA)

des branches professionnelles (CPNEF Animation), de groupements d'employeurs et des OPCA (OPCALIA, UNIFORMATION, AGEFOS).

DDCSPP, DDCS), des Missions Locales et de leurs reprĠsentations rĠgionales (ARML et URML). Yu'ils en soient remerciĠs.

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Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

Le cadre réglementaire national portant le dispositif emploi d'avenir a permis un déploiement rapide du dispositif dès novembre 2012.

Les Emplois d'Aǀenir ǀisent une insertion dans des champs d'actiǀitĠs prĠsentant un caractğre dǭutilitĠ sociale ou enǀironnementale ou

ayant un fort potentiel de crĠation d'emplois. Il a ĠtĠ ainsi prĠǀu de crĠer 100 000 EA 2013 et 50 000 en 2014 ͗ le dispositif offre les condi-

tions d'une première expérience professionnelle pouvant aboutir à une pérennisation dans l'emploi créé, soit immédiatement, soit, et de

tion et conventions cadres Etat-Régions), préfectorale et contractuelle (conventions fédérations). Pour le champ Jeunesse et Sport, des

loisir imposent un niveau de qualification en contradiction avec le public non qualifié ciblé par le dispositif ), économique, en relation avec

éléments de doctrine.

Une difficile organisation de la complĠmentaritĠ des moyens d'actions

me que le dispositif repose sur une démarche interministérielle. Cette articulation est complexe et se

heurte ă diffĠrentes limites. Certains sujets nĠcessitent d'organiser une complĠmentaritĠ des actions et

nant les terrains d'interǀention des serǀices de lΖEtat chargĠs de la jeunesse et des sports, cette articula-

" employeurs ͩ des structures, aǀec l'Ġducation nationale sur la rĠforme des rythmes Ġducatifs, aǀec la

culture sur des fonctions de médiation socioculturelle, avec la justice sur les actions de prévention de la

Concernant la politique de la ville, la multiplicitĠ des acteurs et lieux de décisions, des priorités non nécessairement partagées mérations ne se sont pas emparées du dispositif. En territoire urbain, le déploiement du dispositif est plutôt freiné lorsque les témoignent de difficultés à prendre en compte cet enjeu confron- tées elles-mêmes à la gestion prioritairement quantitative des dossiers La Garantie Jeunes, dispositif en expérimentation sur quelques dĠpartements, considğre les Emplois d'Aǀenir comme une sortie positive. La généralisation de la garantie jeune appellerait à une clarification des modalitĠs d'articulation utile ă la construction de parcours. La réforme des rythmes éducatifs est un sujet prégnant. Priori- mise en suspend par les collectivités le temps des élections, puis a fait l'objet de nouǀelles nĠgociations. La compledžitĠ de mise en des rapports politiques, une coordination difficile entre les acteurs concernés. Les collectivités peinent à trouver un modèle pertinent et pĠrenne, les grandes fĠdĠrations d'Ġducation populaire se heur- tent à une faible visibilité des orientations territoriales ne favori- sant pas le dĠploiement d'outils, les associations sont confrontĠes avec les collectivités, le CNFPT sur plusieurs territoires étudiés (71, tion (CYP PĠriscolaire), l'implication et l'articulation aǀec le CNFPT, ainsi que les passerelles et équivalences de diplômes (BAFA, CQP, D'autres articulations ont ĠtĠ Ġgalement edžplorĠes, au profit des bénéficiaires, aǀec des dispositifs d'emplois structu- rants Jeunesse et Sport (CNDS, Fonjep), avec le Service Civique et les plateformes de décrocheurs. La question a été posée concer- nant les dispositifs de soutien aux employeurs associatifs, au tra- ǀers de l'accompagnement des employeurs aǀec les DLA et CRIB, conduit à constater également la mobilisation de certains CG (ex. Saône et Loire, Vaucluse ou Alpes de Haute-Provence), qui doit être soulignée, quand bien même ils ne sont pas toujours associés aux espaces de coordination opérationnelle.

Si la ǀolontĠ de s'appuyer sur l'action interministĠrielle a ĠtĠ d'emblĠe une des modalitĠs phares du dĠploiement du dis-

mobilisation plutôt élargie.

Axes de politiques publiques

tique de la ville) ou de dis- positifs (CUI-CAE, Dispositif

Local d'Accompagnement,

Préparation Opérationnelle

2

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

La composition des instances de pilotage s'aǀğre cohĠrent au niǀeau rĠgional avec la participation des différents acteurs concernés par

tatifs, le dĠǀeloppement des parcours de formation, l'accompagnement, et le tutorat sont deǀenus des adžes prioritaires sur 2014.

La coordination territoriale et le suivi opérationnel

Le rôle des Missions Locales, cheǀilles ouǀriğres des Emplois d'aǀenir, est piǀot. Cependant, le dispositif les conduit ă renforcer de nou-

veaux métiers et compétences, au profit de leur relation aux employeurs et de la construction des parcours de formation. La capacité de

gestion et de positionnement des Missions Locales en tant que prescripteur du dispositif EA a été facilitée par une antériorité de relation

d'aǀenir conduit les acteurs, du PrĠfet au chargĠ de mission en serǀice dĠconcentrĠ, ă reconstruire, pour les Emplois d'aǀenir comme

certains territoires ruraux intègrent une démarche plus collaborative et moins descendante.

opĠrationnelles permet l'apport de compĠtences pour la construction des parcours et la mobilisation des outils de formation. Toutefois,

pas l'entrĠe en emploi par de longues pĠriodes de stage ou de mise en situation.

La composition des cellules opérationnelles et leurs modalités de fonctionnement sont variables en fonction des territoires,

des tissus d'acteurs, et des niǀeaudž d'implication et postures des partenaires. L'implication des DDCSPP est fortement liĠe ă cette variabi-

sur les métiers et les formations. Cependant, la mobilisation de leur expertise technique comme de leurs liens aux employeurs et aux

lien avec les UT DIRECCTE est déterminant de la capacité des DDCS/PP à apporter de la plus value au dispositif. De façon complémentaire

Il doit être relevé que la relation aux têtes de réseaux a été relativement bien mise à profit du volet information et mobilisation du dispo-

sitif. Les objets de traǀail des cellules opĠrationnelles peuǀent releǀer d'un double niǀeau :

Stratégique ͗ souǀent traitĠ de faĕon formelle au sein des rĠ- unions du SPEL, en écho au SPED, le suivi du déploiement du dispositif rĠunit 2 ă 3 fois dans l'annĠe, les serǀices de la DI- RECCTE, de Pôle emploi, Cap Emploi et des Missions Locales. Y sont présents sur certains territoires, les DDCS/DDCSPP, le CDOS, le DLA, et le Conseil Général (services insertion). Opérationnel ͗ la coordination des actions de prospection et d'infor- mation, le suivi des dossiers, la construction des parcours de forma- tion sont les sujets abordés au sein des cellules techniques qui réunis- sent tous les quinze jours, les conseillers en charge du dispositif au sein des Missions Locales, de Pôle emploi et de Cap emploi. La partici- pation des serǀices de l'Etat (UT DIRECCTE, DDCSͬDDCSPP) ou du

CNFPT y est variable.

par les outils de suivi " maison » élaborés au sein de chaque cellule opérationnelle. Le déploiement de ces outils conduit à souligner le

rialement (Parcours 3 et ASP). Une des problématiques réside dans le partage de données, à visée opérationnelle. Il doit néanmoins être

Ces éléments plaident pour une vraie synergie entre les services déconcentrés de l'emploi et ceux de la jeunesse et des

de caractérisation des systèmes d'acteurs et modes d'organisation en fonction des territoires pourrait utilement outiller

3

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

Le prolongement du dispositif en volume et

dans la durée (45 000 EA envisagés sur le second semestre 2014) interroge la mobilisa- tion des employeurs. Par analogie avec le problème de " sous consommation » des

CAE, un " épuisement ͩ du potentiel d'em-

ployeurs volontairement recruteurs a été questionné, rendant accru le risque de concurrence aǀec d'autres dispositifs, comme les CUI-CAE ou l'apprentissage.

Face ă l'accroissement du ǀolume de jeunes

de niveau infra V, les enjeux de positionne- ment et de mise à niveau sont devenus une les employeurs recherchent une opération- nalité du jeune (cf. comité de pilotage natio- nal du dispositif ). Cette difficulté de mobili- sation des employeurs interroge, plus encore concernant les employeurs associatifs et les collectivités territoriales, leurs capacités à assumer une fonction d'insertion dans la mobilisation de dispositifs emploi comme les

Emploi d'Aǀenir.

La difficulté de mobilisation de jeunes handi-

capés sur le dispositif est témoignée par CAP

Emploi. Le traǀail d'identification des jeunes

éligibles aux emplois proposés est jugé parti- culièrement difficile et délicat en raison de plusieurs problématiques : - L'identification des personnes n'est pas suffisamment outillée en termes de traite- ment et transmission des données, malgré l'edžistence de la base de donnĠes PAJH. - Les jeunes suivis par Cap Emploi souffrent pour la plupart de déficience intellectuelle et de troubles psychiques, handicaps plus péna- cadrement (sport et animation). croît la concurrence entre les dispositifs au détriment des personnes relevant de Cap

Emploi.

- Le recrutement d'un jeune souffrant de handicap est un acte qui nécessite une bien- veillance qui renvoie plutôt aux collectivités,

à certaines associations du champ social et

entreprises familiales.

La mobilisation et le suivi des publics

Repères qualitatifs : une enquête auprès des bénéficiaires

L'entrée et le suivi des jeunes :

67й des jeunes ont ĠtĠ informĠs par les ML etͬou leur employeur pour 25й, 13й

par Pôle emploi. hétérogène de suivi.

46й des jeunes rĠpondants connaissaient l'employeur en amont. La mise en

relation aǀec l'employeur est rĠalisĠe ă 38й par la Mission Locale, ou par dĠmar- che personnelle.

Le recours au dispositif par les employeurs

L'information sur le dispositif EA est issue ă 69й des Missions Locales, et ă 32й de

Pôle emploi et des médias.

96й des structures sont accompagnĠes par les Missions Locales, 13й suiǀies par

Pôle emploi et 6% par les Fédérations.

La fréquence du suivi par les Missions Locales principalement trimestrielle (59%) ou annuelle (28й). Il concerne le suiǀi de la personne recrutĠe en Emploi d'aǀenir (93й), la formation (84й), le tutorat (42й), la pĠrennisation de l'emploi (19й) et le financement du poste (10%). Les recrutements ont été réalisés avec la Mission Locale pour plus de la moitié des répondants (52%). 52% connaissait le candidat en amont (seulement 33% pour les collectivités). Les principales difficultĠs rencontrĠes concernent l'identification candidats (19й), et la prise en charge de la formation (8%). Situation des jeunes : contrats et fonctions exercées

35% ont un niveau V et infra, et 30 ă 40й des rĠpondants on un niǀeau IV et plus.

30й ă 50й ont bĠnĠficiĠ d'autres dispositifs de soutien en amont ͗ 10й ă 16й

CUI-CAE, 8% Service Civique, 3% à 23% CIVIS et 3% Ecole de la seconde chance. La moitié envisage la pérennisation du poste à la sortie du dispositif, un quart est incertain, un autre quart prévoit une réorientation (professionnelle ou chan- gement d'employeur). 21й des employeurs dĠclarent aǀoir dĠjă rompu un contrat (contre 10 cas chez
les jeunes) après une durée moyenne de 4 mois, dont prğs de la moitiĠ ă l'initia- tive du salarié. Les fonctions exercées sont multiples et diversifiées ͗ une majoritĠ concerne l'animation de groupes (64й) etͬou l'encadrement (59й), puis l'accueil ͬ

Recours audž contrats Emplois d'aǀenir

(panel ͗ 74й associatifs, 20й collectiǀitĠs territoriales)

80й CDD (2ͬ3 de 2 ă 3 ans), 38й des CDD renouǀelĠs ou ont un renouǀellement

prévu.

Secteurs d'actiǀitĠs ͗ le sport (45й), l'animation (36й), les loisirs (36й) et l'Ġduca-

tion (24%). Des perspectives de pérennisation encourageantes pour 53% des contrats.

Le tutorat

Pour les jeunes, 13й n'identifient pas de tuteur au sein de leur structure. Pour les

autres 3ͬ4 des tuteurs sont salariĠs, 20й sont bĠnĠǀoles. 89й des jeunes bĠnĠficient

Pour les employeurs, 70й des tuteurs sont des salariĠs (majoritĠ d'encadrant) et 30й

des bénévoles. 57й des structures disent ne pas aǀoir bĠnĠficiĠ d'outils ou d'actions

d'accompagnement ă la fonction tutorale. 4

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

La mobilisation des outils de l'insertion dans l'emploi et la formation

breudž acteurs institutionnels et rĠseaudž (RĠgions, CROS, CRAJEP), est rendue dĠlicate par l'absence de donnĠes partagĠes sur les besoins

et la difficile gestion des contraintes de dĠlais de programmation. La transmission d'information audž OPCA par la DGEFP ou les Régions ne

compense pas la difficultĠ des OPCA ă ġtre en dĠmarche actiǀe, dans un contedžte, ă l'instar des Missions Locales, d'Ġǀolutions de leurs

métiers.

Bien que les Conseils Régionaux aient cherché à se mobiliser sur le financement de la formation des bénéficiaires du dispositif pour toutes

les rĠgions edžplorĠes par l'Ġtude, leur capacitĠ d'interǀention se heurte au ciblage des financements, au dĠcalage de temporalité entre

leur intervention et celle des OPCA. Pour les champs sport et animation, les liens sont plus effectifs entre Conseils Régionaux et les repré-

se et Sport.

Pour le secteur public, le CNFPT s'inǀestit de faĕon ǀariable selon les territoires. Une des difficultĠs tĠmoignĠe est une mauvaise

Repères qualitatifs : parcours de formation et de qualification

Regard des jeunes sur la formation

ͻ 74й des salariĠs en EA rĠpondent bĠnĠficier d'action de formation. ͻ 58й du panel disent ġtre inscrit sur une formation. 42й dĠclarent aǀoir suiǀi une formation dont BAFA (13%), BPJEPS " éducateur sportif » (4%), CQP sport (3%), 3 cas de DEJEPS ou BNSSA. ces verts, permis de conduire, langues étrangères, langage des signes. ͻ 61й des jeunes edžpriment ne pas aǀoir d'autres besoins en termes de forma- tion. Témoignage employeurs sur les parcours de formation ͻ 84й des jeunes en Emplois d'aǀenir sont inscrits ou ont suiǀi une formation ͗ formation (53й), pĠriodes d'adaptation au poste (50й), remise ă niǀeau (10й), 19й d'action complĠmentaires (prĠprofessionnalisation, BAFA, ͻ 71й des employeurs n'edžpriment pas de besoin complĠmentaire en forma- tion. ͻ Moins de 5й des jeunes bĠnĠficient d'un accompagnement social (soutien alimentaire, transport, logement et santé).

ͻ Prğs des 2ͬ3 n'ont pas rencontrĠ de difficultĠs liĠes ă l'entrĠe en formation du

jeune. Les freins identifiés sont relatifs à la faisabilité des actions de formation ͻ Les attentes edžprimĠes par les employeurs en termes d'Ġǀolution de leurs me, certification), à la prise de responsabilité interne (autonomie, élargisse- ment des missions) et à la pérennisation du poste.

Depuis plus de vingt ans, la question des

formations et des qualifications, dans les champs du sport et de l'animation, occupe les différents acteurs institutionnels. La pro- fessionnalisation de l'encadrement constitue une des priorités ministérielles. Les question- nements relatifs audž stratĠgies d'interǀen- tion portent sur le positionnement individuel ou encore, la modularisation des contenus de formation et plus rĠcemment, de l'alter- nance avec le temps de travail. Le Ministère anime en ce sens la réforme des BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS. L'uniǀersitĠ dĠfend la filiğ- re STAPS et sa capacité à former les cadres de ce champ. Attachés aux formations fédé- gard de leur modèle économique, les fédéra- tions voient les CQP comme un prolonge- ment de leurs anciens diplômes fédéraux homologués qui permet une maîtrise de l'offre de formation. de la réforme territoriale, qui conforte la Région dans son rôle de pilote de la formation professionnelle, ren- dant nĠcessaire l'harmonisation des diffĠrents dispositifs de soutien et de financement de la formation tout au long de la vie ; de la réforme de la formation professionnelle, dont la faible lisibilité en matière de déploiement de moyens, ne favorise pas une réflexion sereine sur les modalités de financement du ǀolet formation des Emplois d'Aǀenir.

Des pistes d'amĠlioration

5

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

Sur le volet de la coordination opérationnelle, des ͨ liaisons faibles ͩ comme celle de la relation entre serǀices dĠconcentrĠs de l'em-

ploi, de la jeunesse et des sports d'une part, aǀec les Conseils RĠgionaudž et OPCA d'autre part, ou comme celle du recours aux outils et

connaissance croisĠe, entre serǀices dĠconcentrĠs de l'emploi et de la jeunesse et des sports puis les acteurs du Serǀice Public de l'Emploi

des difficultés afférentes à la construction des parcours comme, par exemple, le décalage existant entre les délais de prise en charge fi-

nancière de différents acteurs concernés.

comme leur lien audž employeurs, ne sont pas toujours mobilisĠs. La faible maŠtrise par l'employeur des parcours de niǀeaudž V et IV par

exemple, supposerait la mobilisation organisée de cette expertise technique (usage du positionnement, des CQP, des BP etc.).

La situation d'alternance pour les mĠtiers Jeunesse et Sport, du fait mġme de l'organisation et de la temporalitĠ des actiǀitĠs, nĠcessi-

te une adaptation, au niveau des habilitations, de la durée et forme des modules de formation, impactée par la reconnaissance des acquis

en situation professionnelle. Si le ciblage du dispositif sur les faibles niveaux de qualification est globalement satisfait, le soutien ă l'em-

tions et outils de formation peut gagner en homogénéité. Comment limiter le recours important du BAFA et favoriser le recours au CQP ?

Mieux faire prendre en compte les usages du positionnement et de la pré qualification ? Permettre un passage plus aisé du CQP au BP ?

Des limites repĠrĠes au bon dĠploiement de la formation des Emplois d'Aǀenir

structures employeurs, la construction de parcours de formation supposerait que soient prioritairement clarifiés la connaissance partagĠe

des besoins de formation comme l'appui coordonnĠ audž employeurs en faǀeur de la formation des jeunes.

riat)). La connaissance des employeurs et l'apprĠhension partagĠe des besoins de formations restent hétérogènes selon les régions.

Dans les cas les plus coopératifs, la DIRECCTE, mais aussi certaines Missions locales, ont travaillé à diffuser ces informations. La prioritĠ

donnĠ au ǀolume dΖemplois crĠĠs nΖa pas toujours permis la mobilisation des ML sur ce type dΖenjeu. La dĠfinition d'une stratégie conjoin-

te de dĠploiement des formations et d'un ǀocabulaire commun n'en a pas ĠtĠ faǀorisĠe. Le travail sur les fichiers employeurs est essentiel

ї L'appui audž employeurs en faǀeur de la formation des jeunes. L'ambition des employeurs ă pĠrenniser le contrat met en tension une

exigence de qualification avec la réalité de la stratégie de recours aux qualifications. Cette stratégie peut être limitée en termes d'inser-

dispositif au profit d'un tutorat de l'emploi en entreprise. Le besoin d'opĠrationnalitĠ peut gĠnĠrer une résistance des employeurs à lais-

sur le champ de l'animation en particulier ne laissent pas toujours une place suffisante ă l'alternance. A cet Ġgard, l'ingĠnierie de forma-

rait permettre de mieudž anticiper le traǀail aǀec l'employeur sur l'organisation de parcours.

La mobilisation des outils de l'insertion dans l'emploi et la formation ͗ synthğse des pistes d'amĠlioration

1. Renforcer les partenariats pour une meilleure identification des employeurs concernĠs et des besoins de formation

Par une optimisation du partage de données

2. Anticiper l'enjeu de l'articulation des financements de formation

RĠorienter les comitĠs de financeurs et ͬ ou inǀestissement d'instances ad hoc Mobiliser au mieudž la fonction d'ingĠnierie des serǀices JΘS

4. Traǀailler sur l'Ġmergence de parcours conciliant le projet du jeune et le besoin de compĠtences dans l'entreprise.

Des modalitĠs d'amĠlioration ͗ pistes d'actions et illustration Face à ces constats, les échanges conduisent à valoriser :

L'intĠrġt des Espaces comme le Serǀice Public de l'Orientation (SPO). Ils concentrent différents acteurs concernés par la formation, per-

Ġchanges dans ce type d'instance ont, par edžemple, permis de faǀoriser le co financement d'un accompagnement GPEC. L'association des

services Jeunesse et Sport dans ces instances est importante.

L'intĠgration des fĠdĠrations audž instances rĠgionales peut faǀoriser la prise en compte de l'offre de formation. Les DRJSCS ont pris l'ini-

tiative de conventions avec des partenaires associatifs : à défaut de temps des ML pour travailler la continuité des parcours, les partenai-

res fédéraux peuvent jouer un rôle clé. La limite identifiée en est, parfois, la confusion entre le rôle de branches et celui des fédérations.

6

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

L'employeurabilitĠ dans les champs du sport et de l'animation Forces et limites de l'insertion des jeunes par le sport et l'animation

Les employeurs connaissent des problématiques différentes, constat qui invite à adapter à cette diversité les stratégies de renforcement

de l'employeurabilitĠ :

Concernant les collectivités, les évolutions politiques de la réforme des rythmes éducatifs, la mobilisation hétérogène du CNFPT im-

pactent fortement leur mobilisation et interrogent le soutien ă la montĠe en compĠtence des jeunes recrutĠs en Emplois d'aǀenir.

Concernant les employeurs associatifs, certaines fédérations ont pris en main la problématique du renforcement des capacités em-

tion (GPEC). champ non marchand qui restent les acteurs principalement mobilisés, notamment en zone rurale.

Les petites associations " employeurs ͩ nombreuses dans le champ du sport et de l'animation, rencontrent des difficultĠs. Leur ca-

pacité financière et leur compétence de " gestion des ressources humaines » sont généralement faibles. Les fédérations peinent à

structurer des stratégies de gestion prévisionnelle (emplois, compétences, financière). Le recours à la mutualisation est encore com-

plexe. Le contexte de la réforme des rythmes éducatifs accroît cette problématique (temps de travail partiel et morcelé, turn over...).

Le recours audž CDD concerne entre 88й et 92й des contrats passĠs sur les 4 rĠgions de l'Ġtude. CohĠrent aǀec la moyenne nationale

dans les champs du sport et de l'animation (88,7й), il dĠpasse le taudž de recours au CDD tout secteur confondu (81,6й). Ces taux tĠ-

30% .

une mobilisation de tuteurs rĠfĠrents. Pour autant, 53й d'entre eudž disent ne pas aǀoir bĠnĠficiĠ d'outils ou d'action d'accompagne-

ment à la fonction tutorale ; la formation tutorale a été peu exploitée. Des modalitĠs de soutien ă l'employeurabilitĠ ă encourager

ǀelles modalitĠs d'interǀention professionnelle. Les serǀices dĠconcentrĠs de l'Etat sont identifiĠs pour leur edžpertise dans les champs du

et PE, comme sur les questions de fonction employeur (DIRECCTE mobilisable en conseil, notamment dans les situations de rupture de

contrat ou de règlementation). Les acteurs ordinaires du soutien aux employeurs associatifs, tels que CRIB ou DLA, sont peu mobilisés sur

le dispositif.

DiffĠrentes modalitĠs d'interǀention edžistent. Pourraient-elles ġtre mieudž mobilisĠes au profit du soutien ă l'employeurabilitĠ ?

territoires, en particulier dans le champ du sport. Cette modalité doit pouvoir conforter des pratiques de GRH plus structurantes, notam-

ment pour les petits employeurs (associatifs ou collectivités), y compris dans la perspective de contribuer à la structuration de parcours

ї CorrĠler le recrutement et l'intĠgration du jeune, ǀoire l'anticipation de la fin de l'emploi ă l'accompagnement des structures à la

fonction d'employeur, au travers du DLA notamment ou des CRIB pour les plus petites structures. Leur savoir-faire pourrait limiter des

passe le contedžte du seul dispositif emploi d'aǀenir et pourrait donner lieu ă une stratĠgie profitable plus largement audž dispositifs de

soutien ă l'insertion et ă l'emploi. Le DLA aǀait ĠtĠ initiĠ ă l'origine sur l'enjeu de pĠrennisation des emplois jeunes, en corrélant stratégie

tifs relğǀent des serǀices dĠconcentrĠs emploi comme jeunesse, sport et ǀie associatiǀe. Au delă des structures d'accompagnement, cet

adže d'interǀention peut s'appuyer sur les outils rĠcemment dĠployĠs en conseil RH par des OPCA comme UNIFORMATION ou AGEFOS.

ї Inscrire les serǀices dĠconcentrĠs, les collectiǀitĠs et les partenaires professionnels dans les cadres conǀentionnels et schémas terri-

ă reconsidĠrer l'articulation des serǀices dĠconcentrĠs et des collectiǀitĠs. La mobilisation de ces acteurs dans la construction d'actions

sectorielles structurantes et de développement est-elle une piste de travail pertinente ? 7

Emplois d'aǀenir

ͩ dans les champs du sport et de l'animation

Limites repérées à la mobilisation des dispositifs de soutien aux employeurs associatifs fonction employeur ?

Concernant le soutien à la fonction employeur, le CNOSF rappelant la grande diǀersitĠ des acteurs d'accompagnement, en souligne une

double limite : un manque de visibilité sur " qui est qui ? » et " qui fait quoi ? ». Le Fonds de Solidarité et de Promotion de la Vie Associati-

associations. Il est peu aisĠ, dans ces mĠtiers d'information et de conseil, de structurer une chaŠne d'accompagnement. Des démarches

territoriales sont pourtant menées sur la notion de " parcours d'accompagnement » de la structure, à utiliser par analogie avec la notion

de parcours d'accompagnement du jeune.

Les incertitudes économiques des employeurs associatifs constituent en soi une limite ă l'employeurabilitĠ et donc au potentiel insĠ-

rant des organisations associatives. Depuis les TUC, après les SIVP, CEC, emploi ville, emploi jeunes, emploi CNDS, force est de constater

L'enjeu est de repĠrer les actions de nature ă faǀoriser l'autonomie des employeurs, faciliter leur apprĠhension des enjeudž et contextes

enǀironnementaudž et d'organiser le partage de cette connaissance entre acteurs publics et priǀĠs, institutionnels ou de terrain.

Le soutien ă l'employeurabilitĠ, une attention rĠaffirmĠe, une prioritĠ partagĠe

ment, l'ouǀerture ă d'autres actiǀitĠs proches est faisable, comme le tourisme ou le secteur social du point de ǀue de la convergence de

compétences. Cette diversification favoriserait en outre la mobilité des salariés. La DRJSCS Alsace constate néanmoins deux freins. Dans

Par ailleurs, le tissu est celui de très petites structures dans lesquelles la dimension GPEC est peu opérante. Celles-ci n'ont que peu ou pas

de budget sur leur plan de formation pour travailler sur les parcours qualifiants. La réalité du tissu - structures de petite taille - plaiderait

Le renforcement de l'employeurabilitĠ

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