[PDF] Un faux médecin à la Providence





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Les Cahiers du CEDIMES Dossier : Développement durable et

Développement durable et responsabilité sociale de l'entreprise: enjeux et limites de l'approche globale Institut CEDIMES Université Paris-Est



Plan national dactions

5 ??.?. 2550 Ministère de l'Écologie du Développement durable et de l'Énergie ... France. Il est inscrit sur la liste rouge mondiale ... 2006/2007.



Gouvernance investissements immatériels et performance des

5 ??.?. 2563 coopératives agricoles en tenant compte de l'influence des investissements ... développement durable et au respect de la planète.



Grille dentretiens

coopératives agricoles en tenant compte de l'influence des investissements des stratégies annoncées de développement durable



Répertoire méthodique des archives communales de Givry (1789

Conseil municipal des jeunes : délibérations compte rendu Association pour le développement économique de la région de ... 2006-2007.



Un faux médecin à la Providence

31 ??.?. 2550 place de jeux respectant le développement durable. ... compte de la police cantonale neuchâteloise et ... L'hiver 2006-2007 a été.



AIN - Le camion chute dans la rivière : le chauffeur est mort

9 ??.?. 2560 développement durable ayant été reconnu et validé la Ville disposerait d'un délai supplémentaire pour présenter l'avant- projet du PLU.



Une anthropologie entre pouvoirs et histoire : conversations autour

l'anthropologie du développement et du changement social (APAD) en de rendre compte de la situation de l'État contemporain face à "ses" ethnies.



UNIVERSITE BLIDA 1 Revue Agrobiologia (2018)

http://agrobiologia.net/editions/AGROBIOLOGIA%20VOL-8-N-01_final.pdf



OUTIL : Alambic : diagnostic pour améliorer la qualité chez

Alambic : diagnostic Améliorer pour améliorer la qualité chez un prestataire de services intellectuels OUTIL : À quoi ça sert ? Cette méthode de diagnostic est issue du MFQ Franche-Comté Elle a été adaptée par un groupe de professionnels pilotes aux prestataires de services intellec-tuels

Samedi 31 mars 2007

www.lexpress.ch N 0 75

CHF 2.- / € 1.30

JA 2002 NEUCHÂTEL

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PUBLICITÉouvert lundi 2 avril dès 8:00

EURO 2008

La Suisse se mobilise

Samuel Schmid a présenté hier

le concept national de sécurité liéà l"Euro 2008. Objectif: que la Suisseet les visiteurs puissent profiter sanssouci de l"événement.

>>>PAGE ??

KEYSTONE

Un faux médecin

à la Providence

DÉMASQUÉUn imposteur œuvrait dans l"équipe médicale de l"hôpital de

la Providence depuis six mois. Etroitement surveillé, l"homme n"aurait fait couriraucun danger aux patients. Il a été licencié mercredi dernier.

>>>PAGE ?

MALADIÈRE

Quatre ansd"émotions

"La Maladière - unsentiment d"éternité». C"est letitre du livre que publiera aumois de juin l"ancienconseiller communal DidierBurkhalter. Il y raconte ceque la réalisation ducomplexe de la Maladière lui

a fait ressentir. >>>PAGE ?

ARCHIVES DAVID MARCHON

SPORT

Le protêt deXamax aétérejeté

Neuchâtel Xamax ne re-

jouera pas contre YF Juven- tus Zurich. Après trois se- maines (!) de réflexion, la commission de discipline de la Swiss Football League a rejeté le protêt des "rouge etnoir», le jugeant irrecevable.

Malgré la non-expulsion

après un deuxième carton jaune du Zurichois Mirko

Quaresima pendant les ar-

rêts de jeu, le résultat a été entériné (0-1). >>>PAGE ??

RICHARD LEUENBERGER

SOMMAIREForum2Divertissement13Cinés14Annonces classées22A votre service26Carnet27TV29-31

Rue de la Pierre-à-Mazel 39, 2002 Neuchâtel / Tél 032 723 53 00Abonnements 032 723 53 90Rédaction 032 723 53 01 - Fax 032 723 53 09 - E-mail: redaction@lexpress.chAnnonces 032 729 42 42 - E-mail: neuchatel@publicitas.ch

9HRLGQA*hefaag+[G\A\A\L\N

FUSION

Le Val-de-Travers passe une

étape-clé lundi.>>>

PAGE ?

Le projet de téléski bloqué

par un mur de pierres sèches Le projet d"agrandissement d"un téleski aux Bugnenets- Savagnières est freiné par deux associations de défense du patrimoine bernoises. >>>PAGE ??

RICHARD LEUENBERGER>>>

278
offres

Les rendez-vousde l"emploi

ForumL"EXPRESS - L"IMPARTIAL / SAMEDI 31 MARS 20072

LA QUESTION D"HIER

Etes-vous prêt à vous fairegreffer une puce?

Non72%Oui 28%

Jean-François Tombez /Areuse

Ne devenons pas desrobots, gardons le peu deliberté qui nous reste!

Laurent Cretenet /La Chaux-de-Fonds

Le développement d"unsystème de communicationtélépathique est intéressantdans la mesure où cettetechnologie pourraitaméliorer le quotidien denombreuses personnes, parexemple des handicapés. Maisles risques de dérapages sonttout aussi inquiétants,notamment sur internet. Sides hackers s"emparent decette technologie, ilspourraient faire de gros

dégâts.Myriam Fankhauser /Les Vieux-Prés

Attention à la protection de lavie privée, c"est une étiquettedes partisans acharnés duprogrès. Comment éviter lesdérapages du marketing

cybernétique avec une puce sous la peau? Rien de nouveau finalement, ce système a été employé pendant la Seconde Guerre mondiale par la RAF pour l"identification des avions.

Ludovic Voillat /Neuchâtel

Personnellement, je neferaispascetyped"expérience, j"auraisl"impression d"une ingérencedans mon cerveau, dans mavie. Mais c"est une bonnechose que des gens comme leprofesseur Warwicktravaillent là-dessus. Sesrecherches pourraientdéboucher sur des avancées

scientifiques et médicalesimportantes, peut-être quel"implantation de pucesélectroniques dans le corpspermettra de sauver des vies,de prévenir des maladies?

Caroline Gueissaz /Economiste, députée libérale au Grand Conseil neuchâtelois

S"il n"en tenait qu"à moi, j"appellerais le plus vite possible à unebaisse des impôts. Dans les cantons de l"Arc jurassien, les chargesfiscales sont parmi les plus élevées de Suisse, c"est un handicap pourl"attractivité économique. Mais, dans le canton de Neuchâtel, il nefaut pas oublier que le processus d"assainissement des finances sefait sur la base d"un accord tacite voulant que l"opération soit neutreau plan fiscal. Par ailleurs, avant d"envisager des allégementsd"impôts, il faudrait parvenir à une réduction de la dette publique,nous n"en sommes pas encore là... /cfa

Le clin d"oeil du lecteur

Neuchâtel, rue de l"Evole en 2050, ou le réchauffement de la planète imaginé par trois talentueux Neuchâtelois: Hubert Chèvre, Lucas Ferrazzini et Guillaume Gubler. Nous publions chaque jour l"une des images proposées par les lecteurs. N"hésitez pas à tenter votre chance. La marche à suivre est indiquée sur les sites: www.lexpress.ch, www.limpartial.ch, www.journaldujura.ch"Ne devenons pas des robots?»

Revuedes médias

La voie

de la discorde

Le projet de troisième voie CFFentre Lausanne et Genève cris-tallise les débats du micro-cosme politique lémanique.

Morceaux choisis.

On a envie de les secouer, lesautorités de Genève et deVaud et avec elles toute ladéputation romande à Berne.De leur crier: réveillez-vousenfin, défendez nos intérêts!(...) Et aujourd"hui, les coupsde gueule tardifs de quelquespoliticiens portent déjà desaccents de consensus fédéralmou. "Le Matin»

Sommité européenne destransports, le professeurRobert Rivier, de l"EPFL,exhorte les Lémaniques à neplus attendre laConfédération: "Affirmer quel"on peut faire face à l"aug-mentation de trafic attendu

entre Lausanne et Genève enaugmentant la longueur desquais est absurde.»"24 Heures»

Le syndic lausannois, DanielBrélaz, renchérit: "Il faut pous-ser pour obtenir des créditssupplémentaires, parce qued"autres projets importantssont bloqués par la rigueurfanatique de la Confédération.Mais si nous ne les obtenonspas, il est évident qu"il faudraitentrer dans un système deprêt, qui a fait ses preuves àZurich. Si on considère la troi-sième voie comme vitale, onpeut bien lui consacrer un mil-lième de notre budget.»"Le Temps»

Une solution dont le chef duDépartement des infrastructu-res, François Marthaler, nesemble pas vouloir entendreparler: "Cela fait des mois quel"on me bassine avec cette idée.Mais personne n"a pu memontrer un exemple concret.Que je sache, Lausanne-Genève n"est pas une lignerégionale.» "24

Heures»?

LA QUESTION DU JOUR

L"assainissement des finances cantonales

devrait-il déboucher sur des baisses d"impôts?

Elle devait bien peser dans les 53 kilos.Elle était si belle... J"étais impressionné.C"est vrai qu"elle ne payait pas de mine,seule et silencieuse dans son indifférencematinée de plomb, installée au milieu dusalon dans une immobilité inquiétante etlourde, à attendre que je la regarde, que jelui adresse une parole. J"étais là, muetcomme une friture de carpe tel unparalytique sur une chaise sans roues dansun été aussi moite que la paume d"unemain avant un premier rendez-vous.L"émotion était à son comble. C"était la

première fois que je touchais unetélévision.J"avais 4 ans à peine en ce 20 juillet1969 quand l"index jaunit de mon oncleappuya sur le bouton du téléviseur. Alorsque dans un fracas sismique, mes voisinsde palier au septième ciel prenaient leurpied, Neil Armstrong sur la Lune posait lesien. "Un petit pas pour l"homme, ungrand cri d"extase pour tout l"immeuble!»,éructa-t-il avec tout le raffinement d"unpachyderme en pleine nuit de noces. Nousétions tels des Mowgli hypnotisés devantles yeux retors d"un boa nous enserrantl"âme, la vidant comme un tube dedentifrice dans les petits matins blêmespour nous brosser l"esprit à défaut desdents. Il y avait deux chaînes. Sur lapremière, des hommes conquérantsfoulaient les terres vierges d"une planètesans vie dans le but d"asseoir leur

arrogance aux yeux du monde en pleine guerre froide. Sur la deuxième, des hommes conquérants faisaient la même chose sur le continent indochinois. Le programme était aussi varié que les menus

d"une cantine.Mes yeux de bambin émerveillé par cesimages noires et blanches rougirentcomme un homard dans un bain tropchaud. Dans la jungle sauvage et profonde,bercée par les chants des moustiquesavides, bordant un fleuve magique aux

eaux lentes et rougies par les rayons d"un soleil plus que couchant, une petite troupe de GI"s cherche un endroit sûr pour passer la nuit après une rude journée de travail. Il est temps pour eux de recharger les batteries comme leurs chargeurs qui eux aussi sont complètement vidés. Harassant travail que d"être aventurier: défrichage, brûlis, distribution équitable de napalm pour tous les habitants des villages retirés et sauvages. Sous les moustiquaires, scolopendres et scorpions jouent à cache- cache sur les grenades et les baïonnettes couvertes de mouches. Puis soudainement, un silence de mort réveille en sursaut notre petite troupe. Jim est aux abois, John lui, panique. Alors on changea de chaîne.

Je vis un gros ours sympathique me dire

d"une voix douce: "Bonne nuit les petits!» Et je ne m"endormis pas tout de suite.COURRIER DES LECTEURS

Frontaliers:

ll n"y a pas que Le Locle...

Ce lecteur revient sur la question des

frontaliers, dont la barre des 7000 sera franchie cette année dans le canton (édition du 20 mars).

Des frontaliers ennombre... pas seulement auLocle! Suite à un article de"L"Impartial» paru il y aquelques jours et à l"émission

"Mise au point» du 25 marsde la TSR, d"autres régionsconnaissent les mêmesproblèmes.Selon la "Feuille d"Avis dela Vallée de Joux» du11 janvier 2007, lerecensement au 31 décembre2006 pour la commune duChenit (Le Sentier, LeBrassus, l"Orient et Le Solliat)donne les chiffres suivants:population de résidence: 4152habitants +frontaliers 2492!Ce qui doit donner plus de3500 places de travail; unrecord? Et la circulation auxheures de pointe, dans une sipetite agglomération? Lesdeux autres communes de laVallée, Le Lieu et l"Abbayeavec, respectivement 847 et

1253 habitants, comptent 269

et 216 frontaliers, suivent donc à bonne distance. En proportion de la population, cette vallée doit être un cas unique.LUCIEN BURNIER,

LA CHAUX-DE-FONDS

"Friture et humour gras»

Cette lectrice réagit au commentaire

de Sylvie Balmer, "Friture et humour gras», à propos du Carnaval de La

Chaux-de-Fonds (édition du 19 mars).

Je réponds à cet article unpeu surprenant et blessant caril ne vise pas l"auteur de lacaricature, avec lequel nousne sommes pas forcémentd"accord, mais tous lesparticipants. Je fais partied"une clique de carnavaldepuis 15 ans, d"abordsatirique et ensuite, évolutionoblige, musicale. L"espritcarnavalesque est, à la base, dese moquer de nos autorités,des institutions, etc., un week-end par an.Notre clique fait sesplaquettes, ses déguisements,ses masques à ses frais, et

répète régulièrement ses morceaux de musique.

Comment sont financées les

Ecolades?Nous, aussi, avons travaillé.Alors, nous traiter depachydermes et d"ivrognes,c"est un peu... gros.C"est avec plaisir quel"éléphant, parent, que je suis,profitera des spectacles offerts

par les Ecolades, promis, sansboire.

MARYLOU LOPEZ,

LA CHAUX-DE-FONDS

VOTEZpar SMS ?envoyez "ARCOUI» ou "ARCNON» au numéro ???? ou sur nos sites internet ?www?lexpress?ch ou www?limpartial?ch?? RÉAGISSEZpar mail ?forum@lexpress?ch ou forum@limpartial?ch?? par SMS ?envoyez "ARC votre message? signature» au numéro ???? ou sur nos sites?

Fr? ???? par SMSDélits News

ANDRÉ KLOPFENSTEINaklopfenstein@lexpress.ch

Petit écranRappel

SignaturesLes textes doivent

impérativement être signés ?noms et lieu??

Longueur???? signes

maximum ?espaces inclus?

Rédaction de L"Express,

Pierre?à?Mazel ??

???? Neuchâtel mail? redaction@lexpress?ch

Rédaction L"Impartial

Rue Neuve ?

???? La Chaux?de?Fonds mail? redaction@limpartial?chWilly Haag /Bôle La question est incomplète.Il faut ajouter: "Si cela vous

était utile». Pour moi, à 80ans passés, c"est un peu tard.Mais plus jeune, oui! A laconférence du professeurK. Warwick, le premier"cyborg»au monde, j"y étais!Passionnant! Un fou? Non.

Le professeur Warwick nous

a montré deux exemples

concrets: la possibilité demaîtriser rigidité musculaireet tremblements de Parkinsonet la commande possible, parle cerveau, d"une prothèseentière de la main. C"est unespoir, par exemple, pour les

atteintes cérébrospinales: tétra et paraplégies, aphasies, etc. et

pour les amputés, hélas, deplus en plus nombreux.Cependant, attention auxdérives. Il est nécessaire queles éthiciens se mêlent de cetavenir aujourd"hui.

ZoomL'EXPRESS / SAMEDI 31 MARS 20073

Les onze conseils généraux du

Val-de-Travers se

prononceront sur la fusion lundi soir. Un vote crucial pour la poursuite du processus, qui donnera finalement la parole au peuple. Passage en revue des différents scénarios.

FABRICE ESCHMANN

"U n honneur», mar- tèle les uns; "un scandale», insis- tent les autres.

Au-delà de toutes considéra-

tions qualitatives quant à la convention de fusion des onze communes du Val-de-Travers et du rapport qui l"accompagne, le processus légal qui doit per- mettre au peuple de se pronon- cer restera comme le point noir de cette aventure. Après la si- gnature de la convention par les exécutifs le 12 septembre dernier, et avant que le peuple ne puisse donner son avis par référendum obligatoire le17 juin prochain, les onze légis- latifs doivent en effet entériner l"arrêté qui leur sera soumis lundi soir. Problème: un certain nombre de conseillers géné- raux opposés à la fusion refu- sent de voter à l"encontre de leur conviction.

L"enjeu est évidemment de

taille: soit tous les conseils gé- néraux acceptent et le proces- sus se poursuit devant le peu- ple; soit un ou plusieurs d"entre eux refusent, et le projet, tel qu"il a été rédigé, s"interrompt.

Plusieurs points dans la con-

vention de fusion ne souffrent en effet d"aucune contradic- tion, comme par exemple la liste exhaustive des communes participant au processus, ainsi que la mention de la date d"en- trée en force de la nouvelle en- tité.

En cas de refus dans l"une des

communes, la population du village en question n"a aucun moyen de contrer la décision de ses élus. Pour qu"un référen-dum soit possible, il faut obliga- toirement qu"un acte législatif soit accompli. Or, le rejet d"un arrêté est une non-décision, par conséquent irrattrapable.

Si le projet "11CommeUne»

échoue lundi soir, un autre pro-

jet pourra évidemment voir le jour, dans des délais plus ou moins brefs. Différents scéna- rios sont alors envisageables: re- partir de zéro avec un projet neuf, ou reprendre la trame de la convention enterrée. Dans ce cas, la population de la ou des communes dissidentes aura la possibilité de lancer une initia- tive communale demandant l"adhésion à la nouvelle com- mune unique.

Ces scénarios sont également

valables si la population refu- sait la fusion le 17 juin. La loi prévoit que toutes les commu- nes doivent accepter séparé- ment la convention. Si l"une la rejette, elle ne pourra en aucun cas se faire imposer la décision des autres. /FAE

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Une manifestation festive

pour encourager la discussion Persuadée que les conseils généraux accepteront de faire voter la population des onze communes, une délégation des députés du Val-de-Travers au Grand Conseil a décidé d"organiser une manifestation festive, le 5 mai dès 16h (lieu à confirmer), avec un lâcher de ballons. /comm ARCHIVES DAVID MARCHONBilan positif de la campagne d'information

Jeudi soir, 22h20, à la

Salle des spectacles des

Verrières. Devant près de

200 personnes, Jacques

Béguin et Benoît Couchepin,

respectivement président du comité de fusion et rédacteur du rapport accompagnant la convention de fusion, terminent une tournée marathon de treize dates dans tout le Val-de-Travers. Sur la scène derrière eux, dans un exercice pédagogique rarement vu, le comité de fusion in corpore répond aux dernières questions.

Soudain, une dame se lève dans le

public, assez remontée: "Je voudrais m'adresser aux conseillers généraux. Vous

êtes 220 au Val-de-Travers, et vous voudriez

décider pour 12 000 habitants? Nous sommes des adultes! Nous vous avons élus, mais maintenant laissez-nous décider.» Si plusieurs élus ont à maintes reprises fait part de leur opposition à voter à l'encontre de leur conviction, un grand nombre de citoyens ont à l'inverse le sentiment de se faire confisquer une décision importante pour l'avenir du district. Une confrontation de positions rendue notamment possible lors des séances d'informationpubliques à Couvet et aux

Verrières. "Les conseils

généraux n'ont pas forcément la même opinion que la population, analyse Jacques Béguin.

De même que les conseils

communaux ne sont pas toujours du même avis que les conseils généraux.»

Le président du comité de

fusion tire donc un bilan positif de cette campagne d'information. "La stratégie de passer dans toutes les communes était la bonne», relève- t-il.

La suite des opérations dépendra

évidemment du résultat de la votation de

lundi. Mais Jacques Béguin prévoit déjà de changer de rhétorique: "La campagne qui s'annonce va se tourner beaucoup plus vers la conviction. Les préoccupations des gens sont différentes de celles des élus. Il va par exemple falloir trouver des slogans pour faire passer des messages.» Même si rien n'est défini, le comité prévoit d'ores et déjà de repasser dans toutes les communes. /fae

VAL-DE-TRAVERS

Fusion: le lundi de tous les dangers

Le jour où Anniviers est devenu unique

Elles sont six: Saint-Luc, Vissoie, Ayer,

Grimentz, Saint-Jean et Chandolin. Le 1er janvier

2009, elles ne feront plus qu"une: la commune

d"Anniviers. Le 26 novembre dernier, 69% des électrices et électeurs de cette vallée du Valais central ont dit oui à une fusion créant une entité de

2200 habitants. La troisième de Suisse par la taille,

après Bagnes et Davos...

Historique (il n"y avait plus eu de fusion

librement consentie en Valais depuis un siècle), cette fusion découle d"une certaine logique, estime

Laurent Savary, journaliste au "Nouvelliste».

Géographique - la vallée forme une unité - et structurelle. Année après année, les six communes ont intensifié leurs collaborations: laiterie, centre scolaire, crèche, police, gestion des eaux.

Aujourd"hui, on recense 38 domaines de

collaboration. Jusqu"au jour J, pourtant, rien n"était acquis. Les présidents et leurs exécutifs, qui ont travaillé plus d"un an sur ce dossier, ont certes sillonné la vallée pour informer sur tous les aspects du processus (fiscalité, administration, remontées mécaniques). Ils avaient peu de prise sur ces craintes diffuses de perte d"identité, perceptibles à Grimentz et, surtout, à Chandolin. "A Chandolin, tout le monde pensait que ce serait refusé», se souvient Laurent Savary. Ce qui aurait eu pour conséquence de renvoyer tout le monde à la case départ.Mais toutes ayant accepté, le dossier avance. Treize commissions ont été mises sur pied pour préparer, chacune dans un domaine, le futur anniviard. La version définitive du contrat de fusion sera soumise au vote populaire, en principe en juin. Et un Conseil communal de neuf membres sera élu pour entrer en fonctions début 2009. Quant au législatif, il sera, comme aujourd"hui dans les six villages, formé de tous les citoyens, réunis en assemblée primaire.

Deux précisions: le canton du Valais a mis

4 millions dans la balance. Et si la commune

d"Anniviers devient réalité, il restera quand même six bourgeoisies, propriétaires de terres, de forêts et de vignes. /sdx

VUE DE ZINALD"Ayer à Anniviers.(SP)

Et si Buttes rencontrait

un problème de quorum? Buttes a enregistré trois démissions de conseillers généraux ces dernières semaines. Le législatif se retrouve dès lors à 12 membres, soit quatre au-dessus du quorum, fixé à huit. Espérons qu"il n"y ait pas trop d"excusés... /fae RégionL"EXPRESS - L"IMPARTIAL / SAMEDI 31 MARS 20074

ENFANTS SCOLARISÉS

Couvre-feu pourles gosses errants

A La Neuveville, une polé-

mique sur l"heure de rentrée des enfants en âge de scolarité secoue le village. Lassé de voir des gosses "errer» dans les rues

à des heures qu"il considère in-

dues, le nouveau directeur de police a décidé de faire appli- quer un peu plus strictement le règlement communal. Celui-ci stipule que les enfants en âge scolaire ne peuvent se trouver seuls dans la rue dès 20h en hi- ver et dès 21h en été!

De l"autre côté de la fron-

tière cantonale, au Landeron, aucune disposition de ce type n"existe. Ni dans aucune autre commune neuchâteloise, du reste. Nul règlement commu- nal de police ne dicte aux pa- rents l"heure à laquelle leur re- jeton n"a plus le droit de diva- guer seul, croit savoir André

Rüedi, chef du Service des

communes. "C"est une disposi- tion pénale qui n"existe pas dans notre règlement», remar- que-t-on à la police de la Ville de Neuchâtel. Dans la prati- que, les agents n"interviennent que si des jeunes commettent une infraction ou si l"heure est scandaleusement tardive. "Dans quel cas, nous appelle- rions les parents pour qu"ils viennent chercher leur en- fant», explique le sergent-ma- jor Hobi. "Je n"ai aucun souve- nir d"une dénonciation de ce type», confirme au Ministère public neuchâtelois le procu-quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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