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-2007- TCC 2e jour

cas clinique de trouble bipolaire : Il serait une idée fausse de croire que les patients présentant des troubles bipolaires ne sont suivis que par les 



PRIAPISME SOUS CHLOROPROMAZINE A PROPOS DUN CAS

CAS CLINIQUE. Mr K.L. âgé de 44 ans présentait un trouble bipolaire type I depuis quelques années avec antécédent de deux épisodes maniaques et un épisode.



20 21

https://www.encephale.com/content/download/116726/2160799/file/congres-encephale-programme-final.pdf

PRIAPISME SOUS CHLOROPROMAZINE $ 352326 G·81 F$6 CLINIQUE

F. Lahlou, H. Hlal, R. Aalouane, I. Rammouz

Service de psychiatrie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

INTRODUCTION

Le priapisme est une érection prolongée et persistante malgré O·MNVHQŃH de désir ou de stimulation sexuelle. Deux types de priapisme sont décrits, veineux et artériel [1,2]. Le priapisme veineux, de stase ou ischémique, peut être idiopathique ou peut compliquer certaines drogues ou substances illicites (cannabis, cocaïne) [1²3].

Il constitue un des effets secondaires, rare mais redoutable, de certains neuroleptiques. Il V·MJLP G·XQH urgence uro-andrologique dont les séquelles peuvent être sévères, à type de dysfonction érectile par fibrose des corps caverneux.

CAS CLINIQUE

Mr K.L. âgé de 44 ans, présentait un trouble bipolaire type I depuis quelques années avec antécédent de deux épisodes maniaques et un épisode

dépressif majeur. Il était traité par halopéridol 6mg et valproate de sodium 1g par jour avec mauvaise observance thérapeutique sans antécédent

G·ORVSLPMOLVMPLRQ. En juillet 2012, le patient était admis en urgence dans notre service pour un accès maniaque avec une agitation psychomotrice

et fut hospitalisé pour prévenir les conséquences endommageables qui peuvent survenir pour lui et pour son entourage. Il était soigné en urgence

par chloropromazine et halopéridol injectables à fin de gérer O·MJLPMPLRQ. Le patient a présenté de façon brutale, un jour après prise de

chloropromazine, un épisode de priapisme veineux, il a été transféré au service des urgences médico-chirurgicales de O·O{SLPMO des spécialité pour

bénéficier G·XQ avis urologique, ce dernier a posé le diagnostic de priapisme suite à la prise de chloropromazine après avoir éliminer les autres

étiologies par O·LQPHUURJMPRLUH O·H[MPHQ clinique et la numération formule sanguine. La recherche de drogues ou de substances illicites et

O·pOHŃPURSORUqVH de O·OpPRJORNLQH Q·M pas été effectuée mais serait en théorie indiquée pour éliminer une hémopathie comme cause de priapisme.

Devant ce tableau clinique, O·XURORJXH a indiqué une ponction-lavage des corps caverneux, le patient était informé de O·MŃPH chirurgical et des

séquelles érectiles en cas G·MNVPLQHQŃH thérapeutique. Avant sa rentrée au bloc opératoire le patient a fugué, il a été perdu de vue et, notamment,

nous Q·MYRQV pas su si la chloropromazine avait été arrêtée ou remplacée dans les suites et nous Q·MYRQV constaté ÓXVTX·MORUV aucune récidive de

la symptomatologie psychiatrique nécessitant une ré-hospitalisation. Diagnostic retenu: priapisme sous chloropromazine, chez un patient

présentant un trouble bipolaire I, épisode le plus récent maniaque.

DISCUSSION

La littérature médicale mentionne des cas isolés de priapisme veineux chez des patients traités par divers neuroleptiques. Environ 30 % des

priapismes veineux pourraient être rapportés à des médicaments (3), principalement neuroleptiques, antidépresseurs, anticoagulants et anti-

hypertenseurs. Environ 50 % des priapismes médicamenteux concerneraient les neuroleptiques (5). Dans cette classe de médicaments, sont

concernés aussi bien les neuroleptiques conventionnels tels que la chlorpromazine, la fluphénazine, la lévomépromazine, O·OMORSpULGRO le

zuclopenthixol [3²6] que les neuroleptiques atypiques tels O·aripiprazole, la clozapine, O·olanzapine ou la rispéridone [4-7].

Deux mécanismes physiopathologiques sont à O·RULJLQH des priapismes veineux : un mécanisme hématologique (hyperviscosité du sang

intracaverneux, et un mécanisme neuromusculaire (blocage de la recontraction du muscle lisse caverneux et donc de la détumescence) [5). Une

troisième hypothèse biochimique a été récemment proposée. En effet, des travaux expérimentaux ont montré que des anomalies de la régulation

de O·MŃPLYLPp de la phosphodiestérase de type 5 pourraient participer à la survenue G·XQ priapisme (6). Le mécanisme neuromusculaire est en

cause avec les neuroleptiques, car ils interviennent en bloquant les récepteurs alpha1-adrénergiques des corps caverneux pour lesquels ils ont

une affinité [4,5]. La balance entre le tonus sympathique antiérectile physiologique G·XQH part, et le blocage alpha-adrénergique par les

neuroleptiques, G·MXPUH part, constitue un facteur décisif dans le priapisme induit par ces traitements [4). Cependant, les mécanismes précis de

O·MŃPLRQ des neuroleptiques dans le priapisme Q·RQP certainement pas tous été élucidés et il V·MJLP vraisemblablement G·XQ mécanisme

multifactoriel [5).

Toute prescription de neuroleptique doit V·MŃŃRPSMJQHU G·XQ interrogatoire concernant la sexualité du patient et ses antécédents andrologiques à

la recherche des facteurs de risque de priapisme et G·pSLVRGHV G·pUHŃPLRQ prolongée . La survenue G·XQ priapisme sous neuroleptiques est souvent

précédée G·pSLVRGHV G·pUHŃPLRQV prolongées, ce qui constitue un signal G·MOHUPH. Le patient doit être informé de cette complication éventuelle et de

la conduite à tenir en cas G·pUHŃPLRQ prolongée : réfrigération de la verge (douche froide), effort physique (bicyclette, montée G·HVŃMOLHU puis

consultation en urgence en cas de persistance. Après la survenue G·XQ priapisme il Q·HVP le plus souvent pas possible G·LQPHUURPSUH le traitement

neuroleptique et se pose le problème de la substitution G·XQH molécule par une autre dont les propriétés alpha1-bloquantes seraient moins

marquées (3). Il semble donc souhaitable de prescrire des neuroleptiques ayant une faible affinité alpha1-adrénergique chez les patients ayant

déjà présenté un épisode de priapisme sous neuroleptiques. La survenue G·XQ priapisme sous neuroleptique soulève également la question G·XQ

éventuel traitement préventif. Il Q·HVP actuellement pas possible de proposer des recommandations , mais il V·MJLP G·XQH voie de recherche.

CONCLUSION

Le priapisme veineux est une urgence uro-andrologique nécessitant un traitement rapide afin G·pYLPHU les séquelles érectiles. La littérature

médicale révèle de nombreux cas de priapismes sous neuroleptiques classiques ou atypiques. Nous encourageons les prescripteurs de cette

classe thérapeutique à rechercher chez leurs patients des antécédents G·pUHŃPLRQ prolongée ou de priapisme. Nous proposons dans ces conditions

et en cas de traitement indispensable par un neuroleptique, de choisir dans la mesure du possible, un médicament ayant la plus faible affinité

alpha1-adrénergique. Tout patient sous neuroleptique, a fortiori V·LO présente des facteurs de risque de priapisme, doit être informé de cette

complication éventuelle et de la nécessité de consulter en urgence en cas G·pUHŃPLRQ prolongée.

Références

[1] Montague D.K., Jarow J., Broderick G.A., Dmochowski R.R., Heaton J.P., Lue T.F., et al. Sharlip ID and members of the erectile dysfunction guideline update panel. American Urological Association guideline on the

management of priapism. J Urol 2003;170:1318-1324.

[2] Mago R., Anolik R., Johnson R.A., Kunkel E.J. Recurrent priapism associated with use of aripiprazole. J Clin Psychiatry 2006;67:1471-1472.

[3] Makesar D., Thome J. Risperidone-induced priapism. World J Biol Psychiatry 2007;8:45-47.

[4] Raja M., Azzoni A. Tardive priapism associated with clozapine. A case report. Pharmacopsychiatry 2006;39:199-200.

[5] Roupret M., Beley S., Traxer O., Kirsch-Noir F., Jouannet P., Jardin A., et al. Prise en charge du priapisme chez les patients drépanocytaires. Prog Urol 2005;15:392-396.

[6] Burnett A.L., Bivalacqua T.J., Champion H.C., Musicki B. Long-term oral phosphodiesterase 5 inhibitor therapy alleviates recurrent priapism. Urology 2006;67:1043-1048.

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