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Dossier de Presse

Jeudi 9 février 2012

SOMMAIRE

L"Editorial d"Hélène MANDROUX et de l"Adjoint délégué à la Culture p 1 Les lieux d"Art et d"Histoire de la Ville de Montpellier p 2 Le Pavillon Populaire : un haut-lieu pour la photographie d"auteur p 4 Gilles Mora, un spécialiste de la photographie au service de la Ville de Montpellier - Les expositions et publications 2010-2012 : un bilan remarqué - Coup d"œil sur les projets 2012 - 2013 du Pavillon Populaire - En mars 2012 : " W. Eugene Smith : Pittsburgh, le labyrinthe (1955-1958) ». - Un événement exceptionnel !

- Focus sur l"été 2012 : " Au bonheur des fleurs : le règne végétal dans la photographie »

- Le Pavillon Populaire en pratique Le Carré Sainte-Anne fait peau neuve : un site d"exception pour une programmation singulière p 14

Un an de changements

- Numa Hambursin, un directeur artistique impliqué - Perspectives 2012 - 2013 - Le Carré Sainte-Anne en pratique L"espace Dominique Bagouet, à la découverte des figures du patrimoine artistique régional p 21 - Réouverture en septembre 2012 - Exposition de l"oeuvre de Camille Descossy - En pratique

L"Editorial d"Hélène MANDROUX

et de l"Adjoint délégué à la Culture

"Depuis plusieurs années, nous nous sommes attachés à créer, favoriser et valoriser de nombreux équipements

culturels au service des montpelliérains : le Cinéma Nestor Burma dans le quartier Celleneuve, la Maison de la

poésie, le Théâtre Jean Vilar, la Maison des chœurs en sont quelques exemples.

En matière d"arts visuels, nous nous savions riches de plus de vingt-cinq ans d"une véritable politique de soutien

à la création et à la diffusion. C"est sur ce terreau que nous avons pu imaginer le centre d"art de la Panacée, lieu

en devenir destiné à promouvoir les pratiques transversales et émergentes. C"est aussi cette solide expérience

qui nous a donné la chance de repenser en parallèle les projets artistiques de deux établissements tout-à-fait

emblématiques de notre ville : le Carré Sainte-Anne, espace d"art contemporain et le Pavillon Populaire, galerie

d"art photographique.

Quand la monumentalité du Carré Sainte-Anne permet à des artistes de s"exprimer d"un geste singulier et dé-

multiplié, le Pavillon Populaire explore les richesses du patrimoine photographique, tout en le confrontant à l"his-

toire et aux pratiques contemporaines. En confiant la direction artistique de chacun de ces lieux à deux

personnalités du monde de l"art contemporain et de la photographie, Numa Hambursin et Gilles Mora, le pari du

changement a été lancé. Après deux programmes d"expositions passionnants et remarqués en 2010-2011, nous

souhaitions partager avec vous les étapes et les perspectives de cette collaboration.

Un souci d"amélioration de l"accueil des publics, notamment scolaires, et de développement d"actions de médiation

culturelle a été particulièrement apporté dans les nouveaux projets artistiques du Carré Sainte-Anne et du Pavillon

Populaire. Des publications dédiées aux expositions sont désormais systématiquement éditées. Des programmes

de visites commentées sont adaptés et structurés. Les entrées sont libres. Nous tenons absolument à garder ce

cap de l"exigence artistique et de l"ouverture au plus grand nombre, toujours au service des Montpelliérains.

En septembre 2012, c"est dans cette optique de découverte que nous (re)créerons l"Espace Dominique Bagouet.

Cette nouvelle salle d"exposition sera consacrée aux figures de l"art et du patrimoine régional du 19

ème

et 20

ème

siècle. Sans oublier la réouverture début avril 2012 de la chaleureuse Galerie Saint-Ravy, située en plein coeur

de ville et dédiée aux acteurs culturels locaux et en particulier à la jeune création. A vos agendas, l"année 2012 ne manquera pas d"expositions à découvrir !»

Hélène MANDROUX

Maire de la Ville de Montpellier

L"Adjoint au Maire de Montpellier délégué à la culture

Conseiller Général de l"Hérault

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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Les lieux d"Art et d"Histoire de la Ville de Montpellier

Des lieux d"Art et d"Histoire municipaux : production et diffusion artistique dans un souci d"accès à la culture pour

le plus grand nombre et une médiation permanente pour les publics.

Le Pavillon Populaire :

Galerie d"art photographique placée sous la direction artistique de Gilles MORA

Le Carré Sainte-Anne :

Lieu emblématique du centre-ville et espace d"art contemporain sous l"égide d"un comité artistique indépendant

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 20122

L"Espace Dominique Bagouet :

Un nouveau lieu d"expositions temporaires pour explorer l"œuvre des figures de l"art et du patrimoine régional,

réouvert en septembre 2012 et confié à Numa HAMBURSIN. Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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Le Pavillon Populaire : un haut-lieu pour la photographie d"auteur Un lieu de rencontre entre la photographie moderne et contemporaine

Le Pavillon Populaire est un lieu que la Ville de Montpellier dédie entièrement à la photographie. Il s"agit d"un

équipement professionnel d"exposition, géré en régie directe par la Direction de la Culture et du Patrimoine et

ouvert gratuitement au grand public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant des œuvres

d"artistes de notoriété nationale et internationale. Avec une moyenne de quatre expositions par an, le Pavillon

Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente. On a compté plus de 100 000 visiteurs

en 2011.

De nouvelles perspectives de programmation sont établies jusqu"en 2013, sous la direction artistique de Gilles

Mora, en charge du pilotage d"un programme d"expositions, avec pour principe l"invitation de commissaires et

d"artistes internationaux autour de thématiques établies. Trois expositions majeures sont définies autour des

thèmes choisis, portant sur environ 8 mois d"expositions, avec des commissaires et artistes invités. Une plage

d"environ 2 mois par an est proposée aux acteurs locaux de la scène photographique, comme par exemple

" Les Boutographies - rencontres européennes de la photographie de Montpellier », qui exposera sa sélection

pour la troisième année consécutive au Pavillon Populaire (juin 2012). Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 20124

Mise en place d"outils professionnalisés pour améliorer l"accompagnement des expositions - Développement d"outils d"information et de supports pédagogiques adaptés.

- Structuration d"un accueil qualitatif des différents publics et actions de médiation culturelle.

- Politique éditoriale ambitieuse avec la réalisation systématique de catalogues d"exposition intégrés dans les

réseaux de diffusion généralistes (3 catalogues déjà sortis dans ce cadre en 2010-2011, débutant une collection

reconnue en librairie) ;

- Mise en œuvres de relations presses spécifiques aux expositions, à l"appui d"un relais spécialisé dans le do-

maine artistique, en lien fort avec le service presse de la Ville. - Organisation d"événements culturels connexes aux expositions. Gilles MORA, un spécialiste de la photographie au service de la Ville de Montpellier Gilles Mora a longtemps vécu en Louisiane, dans les années 1970. Spécialiste de la photographie américaine, il est l"auteur ou le co-au- teur des monographies de Walker Evans, d"Edward Weston, de W. Eugene Smith, de Charles Sheeler et de travaux sur la Farm Se- curity Administration, toutes publiées aux Editions du Seuil, où il a été directeur de collection jusqu"en 2009. En 1985, Roland Dumas charge Gilles Mora de la constitution de la première collection photographique d"un FRAC, en Aquitaine. En

1986, à la demande de Jack Lang et sous la houlette de François Mit-

terrand, Gilles Mora dirige pendant une année pour la mairie d"Atlanta la politique d"échange culturelle établie entre la France et la capitale de Géorgie, en matière de photographie.

Au moment du bicentenaire de la révolution française, en 1989, il fut chargé par Jack Lang des expositions

concernant la photographie française aux Etats-Unis. De 1992 à 1995, Gilles Mora a été conseiller pour la pho-

tographie auprès de l"AFAA sous la houlette de Jean Digne. Directeur artistique des Rencontres Internationales

de la Photographie d"Arles entre 1999 et 2001, il a notamment publié en 2007 une Histoire de la Photographie

américaine, 1958-1981 (Prix Nadar 2007).

En 2010, la Ville de Montpellier lui a confié la direction artistique du Pavillon Populaire jusqu"en 2014. L"autri-

chienne Monika Faber a inauguré en 2011 le cycle dédié à la photographie urbaine. Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 20125

Les expositions et publications 2010-2012 : un bilan remarqué

Les expositions du Pavillon Populaire sont toujours placées dans une perspective historique et contemporaine,

afin de permettre au public la compréhension des enjeux de la photographie comme histoire visuelle et sociale

nourrissant nos réflexions actuelles.

2011-2012 : La ville, l"urbanité en question

" Les Suds profonds de l"Amérique : Ralph Eugene Meatyard, l"opticien du Kentucky (1925-1972) et New

Orleans : ruines, mythes, chaos (Alex Harris et Clarence John Laughlin) » Exposition conçue pour le Pavillon Populaire par Gilles Mora.

Catalogue de l"exposition publié aux éditions Democratic books, en octobre 2010. Disponible en librairies.

Texte : Gilles MORA.

" Aires de jeux, champs de tensions : figures de la photographie urbaine en Europe depuis les années

1970 »: exposition collective exclusive de février à avril 2011.

Commissariat : Monika Faber, conservatrice en chef pour la photographie à l"Albertina Museum de Vienne, Au-

triche.

Catalogue de l"exposition publié aux éditions Democratic books, en février 2011. Disponible en librairies.

Texte : Monika Faber.

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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" Brassaï en Amérique 1957 »: première mondiale, juin à octobre 2011.

Commissariat Agnès de Gouvion Saint-Cyr, ancienne Inspectrice Générale pour la photographie au Ministère

de la Culture.

Brassaï en Amérique 1957, édition internationale Flammarion réalisée en partenariat avec la Ville de Montpellier

à l"occasion de l"exposition du même nom présentée au Pavillon Populaire. Version française et anglo-saxonne

sorties en librairies en juin 2011. Texte : Agnès de Gouvion Saint-Cyr.

Actuellement (jusqu"au 12 février) : " Apocalypses la disparition des villes. De Dresde à Détroit (1944-2010)»:

exposition collective exclusive, novembre 2011 à février 2012. Commissariat : Alain Sayag, ancien Conservateur pour la photographie au Centre Georges Pompidou.

Catalogue de l"exposition publié aux éditions Democratic books, en novembre 2011. Disponible en librairie.

Texte : Alain Sayag.

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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A venir le 8 mars 2012 : " William Eugene Smith : Pittsburgh, le labyrinthe impossible (1955-1958) ».

Commissariat : Gilles Mora, exposition en première européenne, mars à mai 2012. Inauguration le jeudi 8 mars

2012 à 18h30.

Catalogue de l"exposition à paraître aux éditions Democratic books. Disponible en librairie en mars 2012.

Texte : Gilles Mora.

Coup d"œil sur les projets 2012 - 2013 du Pavillon Populaire

2012 : Le règne végétal et la Suisse en photographie

Une exposition collective exceptionnelle à l"été 2012, " Au bonheur des fleurs » sous le commissariat de Gilles

Mora, avec les œuvres de Nobuyoshi Araki, Denis Brihat, Lee Friedlander, Paul den Hollander, Gérard Traquandi.

Gérard Traquandi, photographie, 2011. © Gérard Tranquandi Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 20128

" Adieu la Suisse, mais où est donc passée l"Helvétie ?" (Robert Frank, Jacob, Tuggener Gottard Schuh,

René Groebli, Werner Bischof), rétrospective présentée en première mondiale à partir du 19 octobre 2012

jusqu"au 24 février 2013, réalisée à partir des archives de la Fondation Suisse pour la Photographie.

Commissariat : Peter Pfrunder, directeur de la Fondation Suisse pour la Photographie de Winterthur.

Jules Spinatsch, Unit BUM, Lauberhorn, Canton de Berne, 2004. Collection des Amis de la Fondation Suisse pour la Photographie

© Jules Spinatsch

2013 : Photographie et politique

" Un vrai rêve : du Front Populaire à " La Grande Famille des Hommes » (1934 -1955) ».

Exposition prévue de mars à juin 2013

Photographes : André Kertész, Robert Doisneau, Willy Ronis, Edourd Boubat, Henri Cartier-Bresson, Izis, Sabine

Weiss, Fred Stein, Jean-Philippe Charbonnier, Edith Gerin... Commissaire : Pierre Borhan, Directeur honoraire

du Patrimoine Photographique, historien de la photographie. Front Populaire. Occupation des usines Renault. Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), 1936.

© Roger-Viollet

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 20129

Emblématique d"une gauche généreuse et unie, le Front Populaire demeure l"un des plus exemplaires mouve-

ments collectifs dont les revendications se sont révélées capables de " changer la vie ». Une partie de cette ex-

position utilisera les archives de la presse illustrée de l"époque (1934-36) pour montrer comment, à travers cet

événement politique majeur, le photojournalisme -souvent anonyme- a rendu compte des manifestations et af-

frontements politiques, grèves ou débats animés à l"Assemblée nationale. Les épreuves photographiques sé-

lectionnées seront complétées par des couvertures et articles de magazine, et autres affiches.

La seconde partie de cette exposition originale rassemble le mouvement dit de la " photographie humaniste »

qui, à travers le Front Populaire, et jusque dans les années 1950 (il culminera avec la grande exposition d"Edward

Steichen, " La Grande Famille des Hommes » (1945)) a mis en image ce crédo d"entre-aide et de fraternité.

" Aaron Siskind (1903-1991), du document à l"abstraction photographique. »

Rétrospective de juillet à octobre 2013

Série The Divers © Aaron Siskind foundation

Commissaire : Gilles Mora

Étonnante évolution que celle d"Aaron Siskind. Il est à ses débuts le partisan et le théoricien convaincu d"une

pratique documentaire sociale rigoureuse, magnifiquement illustrée dans sa série " The Harlem Document »

(1937-1940), et l"un des chefs de file de la très politique et radicale Photo League. Enseignant au prestigieux

Black Mountain College, puis à l"Institute of Design de Chicago, son approche va radicalement changer dès la

fin des années 1940. Siskind pratique alors une photographie à dominante abstraite, rigoureusement formelle,

très influencée par le courant pictural de l"Expressionisme abstrait. Il rendra un magnifique hommage photogra-

phique au peintre Franz Kline. Son influence sur la photographie contemporaine est trop souvent méconnue lui

qui, avec la photographie, disait : " Je veux que l"on sache que je fais une œuvre d"art ».

Pour la première fois en Europe, avec le soutien de la Fondation Aaron Siskind de New York, et du Center for

Creative Photography de Tucson, le Pavillon Populaire organise une rétrospective inédite de ce photographe

américain, pour qui formalisme rythme avec sensualité. " Politique, photographie et Internet ».Exposition collective en cours de conception. Commissariat Urs Stahel, directeur de Fotomuseum à Winterthur, Suisse.

De novembre 2013 à février 2014

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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En mars 2012 : " W. Eugene Smith : Pittsburgh, le labyrinthe (1955-1958) ». Un événement exceptionnel ! Exposition présentée au Pavillon Populaire de Montpellier du 9 mars au 3 juin 2012.

Inauguration le jeudi 8 mars 2012

En 1955, au sommet de sa carrière, désireux de retrouver sa liberté, W. Eugene Smith claque la porte du ma-

gazine Life, au sein duquel, pendant plus de 15 ans, il a établi avec panache sa réputation mondiale de photo-

journaliste, et de nouvelles règles exigeantes pour sa profession, en particulier ce qu"il nomme " l"essai

photographique ».

La même année, il accepte une commande destinée à illustrer un livre commémoratif sur la ville de Pittsburgh,

en Pennsylvanie. Initialement prévu pour une durée de 3 semaines, la résidence de Smith s"y prolongera sur

plusieurs mois, puis, jusqu"en 1957, sous forme de séjours répétés, de façon toute compulsive. Il ne souhaite

rien moins que de rendre photographiquement tous les aspects de cette grande métropole industrielle, alors en

plein essor nouveau, au lendemain de l"après-guerre. Il y risquera, pour cela, sa santé, sa famille, son argent. Il

produira plus de 17 000 images, pour ce qu"il considère l"essai photographique le plus important de sa carrière.

Mais le projet s"avère peut-être trop gigantesque. Au fil des années, classant et reclassant ses images, multipliant

maquettes de livres et d"expositions, Smith s"épuisera dans la recherche d"une exhaustivité photographique

quasi impossible à maîtriser, croulant sous le nombre d"images, et leurs infinies possibilités de présentation,

afin de " représenter » l"essence même de Pittsburgh. Seules quelques dizaines de photographies, soit un infime

fragment de l"ensemble, seront finalement montrées. Aucune publication ou exposition consistantes ne verront

le jour, du vivant de Smith. " Pittsburgh » fut, au fond, un éblouissant échec, un impossible labyrinthe dans lequel

Smith se perdit.

Pour la première fois en Europe, sont rassemblées ici par Gilles Mora, en une configuration nouvelle, 160 images

de ce travail unique dans l"histoire de la photographie. Réunissant, à partir des archives de W. Eugene Smith,

déposées au Center for Creative Photography de Tucson (Arizona), les tirages originaux réalisés par Smith,

" master prints » et tirages de travail, les différents états des maquettes qu"il imagina, ainsi qu"une documentation

fournie, l"exposition " Pittsburg, l"impossible labyrinthe » présente un impressionnant et unique témoignage sur

la façon de travailler d"un des plus importants photographes mondiaux, une réflexion en acte sur la nature de la

photographie urbaine, en même temps que le portrait attachant d"une grande ville américaine au milieu du XX

ème

siècle. Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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Focus sur l"été 2012 : " Au bonheur des fleurs : le règne végétal dans la photographie »

Nobuyoshi Araki, Denis Brihat, Lee Friedlander, Paul den Hollander, Gérard Traquandi.

Commissaire de l"exposition : Gilles Mora

Du 6 juillet au 23 septembre 2012 au Pavillon Populaire

Inauguration le jeudi 5 juillet 2012 à 19h

Paul Den Hollander, Fleur, 2011 © Paul Den Hollander

Il ne faut jamais oublier qu"à ses tous débuts, la photographie expérimente ses premiers procédés techniques...

en prenant les fleurs comme sujets : c"est ce que fait l"anglais Fox Talbot, dès 1839, avec ses " dessins photo-

graphiques » de végétaux. Et la modernité photographique, née dans les années 1920, offre aux allemands Karl

Blossfeld ou Albert Renger-Patzsch, aux américains Edward Weston ou Immogen Cunningham, l"occasion, par

leurs images florales, d"expérimenter l"importance de la forme photographique.

Les fleurs ? Mais elles sont encore, dans la photographie contemporaine, l"occasion rêvée de poursuivre ce rêve

d"enchantement, par la forme et la matière végétale, d"un accomplissement artisanal ou symbolique de la pho-

tographie. Leur séduction graphique, leurs connotations sensuelles, voire sexuelles, leur force allégorique, se

combinent en autant de vocabulaires visuels ou d"épanchements secrets, explorés avec désir et gourmandise

par les photographes les plus inattendus. Le japonais Araki (1940- ) y trouve l"écho trouble d"Eros et de Thanatos,

le hollandais Paul den Hollander (1950- ), les grâces subtiles et colorées d"un jardin fleuri en constante méta-

morphose. L"américain Lee Friedlander (1934- ), lui, se détourne, en les choisissant comme sujets, d"une

position documentaire souvent urbaine distanciée, pour reformuler, en les photographiant, les éléments d"un

nouveau paysage adouci. Quant au français Denis Brihat (1928- ), ses jardins photographiques déclinent, en

rouge et noir follement élégants, son amour absolu d"une nature potagère. Et les peintres ? Voici Gérard Traquandi

(1952- ), abandonnant les positions de l"abstraction pour, se saisissant de l"appareil photographique, en un

retour gourmand vers le réalisme, s"enchanter aux explorations de la matière florale.

Cette exposition d"été le dit bien fort, et avec des fleurs : la photographie s"invente mille bonnes raisons, depuis

des lustres, pour continuer à célébrer le règne végétal... Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201212

Le Pavillon Populaire en pratique

Espace d"art photographique de la Ville de Montpellier

Esplanade Charles-De-Gaulle - 34000 Montpellier

Tél. : 04 67 66 13 46

Ouvert du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10h à 13h et de 14h à 18h - Entrée libre Visites commentées proposées par l"équipe de médiation - Visites sans rendez-vous le vendredi à 16h ainsi que le samedi à 11h, 14h30 et 16h - Visites sur rendez-vous, pour les groupes de tous âges et tous niveaux. Tél. 04 67 66 88 90 et pavillon.mediation@orange.fr

Administration

Direction de la culture et du patrimoine

Service des lieux d"art et d"histoire

Hôtel de Ville

1 place Georges Frêche

34267 Montpellier cedex 2

Tél. 04 67 34 88 21 - 04 67 34 88 87

Site Internet : www.montpellier.fr

Page Facebook : Pavillon Populaire de Montpellier

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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Le Carré Sainte-Anne fait peau neuve : un site d"exception pour une programmation singulière

Sainte-Anne, historique

Edifiée au XIII

siècle lors de l"important accroissement démographique de la ville, partiellement détruite par les

guerres de religion dans la seconde moitié du XVI siècle, l"église Sainte-Anne est reconstruite avec hâte mais sans imagination en 1655. Tout au long du XVIII siècle, les paroissiens se plaignent au près des autorités de

l"insuffisance et de l"insalubrité du bâtiment. En juillet 1845, la municipalité reçoit le rapport accablant d"un archi-

tecte sur la dangerosité de l"édifice et notamment l"état de sa charpente : "les bois sont échauffés par le manque

d"air, les voûtes sont chargées de ruines et d"ossements humains retirés autrefois des anciens charniers de

l"église".

Le bâtiment est démoli en 1865 pour laisser place à la nouvelle église Sainte-Anne voulue par le Maire Jules

Pagézy et conçue par l"architecte Cassan, véritable vaisseau néo-gothique élancé dont le clocher culmine à 71

mètres. Elle est inaugurée et bénie le 29 juillet 1869 par Louis Sabatier, curé de la paroisse depuis 1832 et dé-

fenseur acharné du projet. Une cérémonie de désacralisation de l"église Sainte-Anne a lieu en 1986. Puis, de

1991 à 2009, la Ville transforme le lieu en espace culturel dédié aux arts plastiques et à l"accueil de manifestations

culturelles locales.

Un mouvement de réhabilitation du quartier est lancé : entretien du patrimoine, suppression du parking devant

l"église, mise en place d"une fontaine et d"espaces verts. Le Carré Sainte-Anne a présenté les travaux de nom-

breux artistes contemporains parmi lesquels Jan Fabre, François Morellet, Patrick Saytour ou encore Denis Cas-

tellas. Pour ses vingt ans, la Ville de Montpellier a décidé d"offrir une nouvelle vie à ce lieu emblématique en

misant sur une programmation d"envergure internationale, toujours orientée vers l"art contemporain

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201214

26 juillet 2010 : création d"un comité artistique pour la programmation Carré Sainte-Anne entériné par

une délibération du Conseil Municipal.

Sous l"égide de l"Adjoint au Maire délégué à la culture, piloté par M. Numa Hambursin, en qualité de directeur

artistique, ce comité, composé de personnalités extérieures qualifiées et de spécialistes de la Direction de la

Culture et du Patrimoine, apporte une expertise indépendante, propose des projets d"expositions spécifiques

s"appuyant sur des réseaux artistiques reconnus mais étudie également les propositions d"expositions émises

spontanément par des artistes, structures et associations à but culturel.

Ce comité de programmation artistique suit et valorise l"organisation des projets d"exposition produits directement

par la Ville au sein du Carré Sainte-Anne. Il offre à ce lieu une nouvelle vie en lui apportant plus de lisibilité et de

médiatisation grâce à la mise en œuvre d"une ligne artistique forte, de projets d"envergure confiés à des com-

missaires invités, d"outils de professionnalisation actionnés systématiquement comme : - le suivi de presse renforcé, - la réalisation d"un catalogue dédié diffusé par un éditeur national, - la mise en place de visites accompagnées régulières avec les publics, - la création d"éléments de médiation culturelle solides,

- la concrétisation de partenariats avec d"autres institutions culturelles régionales comme nationales.

Membres du comité artistique piloté par Numa Hambursin :

- Franck Bauchard, directeur de la Panacée, futur centre d"art et d"écriture contemporaine de la Ville de Mont-

pellier - François Bébing, collectionneur d"art - Vincent Bioulès, artiste peintre - Michel Hilaire, conservateur en chef du patrimoine en charge du Musée Fabre - Richard Leydier, critique d"art et commissaire indépendant - Dominique Thévenot, chargé de mission arts plastiques de la Ville de Montpellier Numa Hambursin, un directeur artistique impliqué Né à Montpellier en 1979, Numa Hambursin a fait des études de lettres supérieures avant de se consacrer au droit public avec une spécialisation en droit du patrimoine culturel à Paris XI. S"en suit une collaboration avec l"UNESCO pour protéger le patri- moine immobilier en Afrique sub-saharienne. Ce passionné d"art rentre alors à Montpellier et ouvre avec son associée une première galerie à Avignon en 2004 avant de la déménager à Montpellier en 2005. Elle s"appelle la galerie Hambursin-Boisanté et l"aventure durera sept ans. En parallèle de cette activité de directeur de galerie, il écrit de nombreux articles et textes de catalogues. En 2010, il quitte la galerie pour se consacrer à la coordination du comité de pilotage pour la programmation du Carré Sainte-Anne et devenir com- missaire indépendant, au service de nombreux projets en France et en région. En 2012, Numa Hambursin entamera un cycle d"expositions, toujours pour la Ville de Montpellier, dans l"Espace Dominique Bagouet situé en plein cœur de ville, autour des figures de l"art et du patrimoine régional (IX et XX siècle.) Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

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Un an de changements

Vue de l"exposition " Gérard Garouste et la Source » (été 2011) © Pierre Schwartz

Les expositions" Marc Desgrandchamps. Le dernier rivage » d"avril à juin 2011 et " Gérard Garouste et La

Source » de juillet à octobre 2011 ont obtenu un franc succès public et attiré près de 75 000 visiteurs. Une ex-

position des sculptures monumentales de Bernard Pagès a également été programmée à partir du 12 janvier et

jusqu"au 25 mars 2012. Trois catalogues ont été réalisés et diffusés autour de ces expositions, aux éditions Lié-

nart.

S"ensuivra une exposition de pièces issues de multiples collections privées montpelliéraines, réunies en un

joyeux musée imaginaire (" L"oeil et le coeur »,avril-juin 2012), une grande exposition d"été consacrée aux

sculptures en bronze africain d"Hervé Di Rosa (" Procession », juillet-octobre 2012) ainsi qu"une exposition

collective interrogeant le mythe de la fin du monde, conçue par le critique d"art Richard Leydier, qui débutera le

21 décembre 2012, jour censé être celui de l"Apocalypse selon la légende urbaine circulant depuis quelques an-

nées. Elle s"intitulera " Finis gloriae mundi »

En 2013 sont envisagés deux partenariats régionaux importants : une exposition de l"artiste philippin Manuel

Ocampo, en écho avec celle qu"il organise autour de la jeune création philippine au Musée International des Arts

Modestes (MIAM) de Sète, structure avec laquelle une coproduction est envisagée, et une exposition d"art

contemporain (en cours de définition) confiée à l"association Les Amis du Musée Fabre, proposée, validée et

suivie par le Comité artistique du Carré Sainte-Anne.

Ces projets marquent une nouvelle vie pour le site exceptionnel que constitue l"ancienne église Sainte-Anne et

son cadre néogothique. A lieu inattendu se confronte une programmation exigeante, composée d"artistes de re-

nommée nationale et internationale capables de jouer avec la monumentalité du lieu et construite en complé-

mentarité des expositions d"art moderne proposées par le Musée Fabre.

Ce prolongement nous permet de proposer au public une offre manquante à Montpellier, dans le domaine des

arts plastiques : la découverte d"artistes contemporains reconnus, dans un cadre singulier et au travers d"une

programmation aussi structurée qu"ambitieuse.

Trois à quatre expositions annuelles seront définies avec des commissaires et artistes invités, jusqu"en 2014.

Une plage d"environ 2 mois par an sera proposée à différents acteurs locaux pour la tenue de manifestations

culturelles : association des galeries d"art contemporain, association de quartier " Nouveau Sainte-Anne »,

Conservatoire de musique etc.

L"équipement est en accès libre et bénéficie depuis 2011 d"actions de médiation culturelle renforcées.

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201216

Les expositions du Carré Sainte-Anne en 2012

Bernard Pagès, Tout au bout

Bernard Pagès, Tout au bout, 2011. © Pierre Schwartz

Exposition présentée jusqu"au 25 mars 2012

Le mouvement Supports/Surfaces a eu une influence décisive sur la scène artistique nationale, et plus encore

sur notre région. Non seulement nombre de ses membres étaient originaires d"ici, mais en plus ils ont pour cer-

tains continué d"y vivre et y ont parfois enseigné. Nul étonnement dès lors à ce que des artistes comme Daniel

Dezeuze, Vincent Bioulès, Patrick Saytour, Toni Grand ou Claude Viallat aient été fréquemment montrés dans

les institutions montpelliéraines.

Curieusement, alors qu"il s"agit de l"un des membres fondateurs du groupe les plus célèbres et les plus collec-

tionnés par les musées français, Bernard Pagès n"a jamais eu droit à la reconnaissance de notre ville. Le fait

qu"il accepte peu d"expositions par an, la difficulté de transporter ses sculptures monumentales n"y est sans

doute pas étranger.

Bernard Pagès s"est totalement investi dans le projet, créant une œuvre impressionnante pour l"occasion, Tout

au bout, et pensant son intervention comme un sous-bois installé dans la forêt de colonnes de Sainte-Anne.

Catalogue réalisé avec des photographies in situ à paraître aux éditions Liénart le 27 février 2012.

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201217

L"œil et le cœur

Curiosités et chefs-d"œuvre dans les collections montpelliéraines.

Exposition du 27 avril au 10 juin 2012

Vues du cabinet de toilettes du collectionneur François Bébing. © N.F. / Ville de Montpellier

La figure du collectionneur montpelliérain, de Xavier Atger à Alfred Bruyas, en passant par François-Xavier Fabre

ou Antoine Valedau, est plus qu"ailleurs essentielle pour comprendre les origines et spécificités du patrimoine

de notre ville. Cette tradition extraordinaire semble pourtant ne pas avoir résisté au vingtième siècle, et le col-

lectionneur montpelliérain a fini par disparaître de notre espace public et de notre imaginaire. Faut-il y voir un

lien avec l"absence de musée spécifique dédié à l"art contemporain dans la ville ?

L"exposition " L"œil et le cœur » propose une plongée dans l"univers des collectionneurs montpelliérains d"art

moderne et contemporain, en insistant non sur deux ou trois ensembles cohérents tels qu"ils peuvent exister,

mais en privilégiant une approche hétérogène et pour tout dire ludique. Des figures historiques de la modernité

aux photographes contemporains les plus recherchés, d"œuvres au format imposant aux plus délicats papiers,

d"artistes célèbres à des jeunes de moins de trente ans, ce rendez-vous sera l"occasion de fédérer de nombreux

acteurs locaux de l"art, souvent peu enclins à collaborer avec les institutions publiques, et de susciter de nombreux

débats sur la place et la figure du collectionneur dans notre ville.

L"exposition jouera sciemment la carte d"une orgie d"œuvres, de surprises inattendues, et de noms à découvrir,

plutôt que de retenir quelques pièces majeures ou de refléter trait pour trait la réalité des collections montpellié-

raines, largement construites autour d"artistes souvent exposés dans notre région. A l"image de ces toilettes

d"un collectionneur, un cabinet de curiosités à prendre au pied de la lettre, qui seront reconstituées à l"identique

dans Sainte-Anne et qui contiennent près de 100 œuvres de petit format d"artistes illustres, anonymes ou incon-

nus.

Quelques noms choisis pour se faire une idée de cette diversité assumée : Francis Picabia, Wilfredo Lam,

Edouard Boubat, Bruly Bouabré, Alfredo Vilchis " El pintor del Barrio », Yan Pei-Ming, Philippe Cognée, Fabrice

Hybert, Michael Ackerman, Thomas Schutte, Ronald Ophuis...

Commissaire de l"exposition : Numa HAMBURSIN

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201218

Hervé Di Rosa, Procession

Du 29 juin au 14 octobre 2012

Sculptures d"Hervé Di Rosa (bronzes de Foumban, Cameroun) © Pierre Schwartz

Héros, avec Robert Combas, de la Figuration Libre, figure sétoise parmi les plus célèbres, fondateur du MIAM

à Sète, Hervé Di Rosa est l"un des artistes français les plus populaires et les plus bouillonnants. En indélicatesse

avec Montpellier qui ne lui a jamais proposé de grands projets, il a pourtant été séduit par le côté atypique du

lieu et par le fait de confier le commissariat d"exposition à son ami François Bebing.

Le lieu a immédiatement dicté la tournure de l"exposition. Un très grand nombre de ses sculptures africaines, fé-

tiches géants (jusqu"à 3 mètres de hauteur) issus de son imaginaire et réalisés selon la technique africaine tra-

ditionnelle du " bronze », sera aligné dans la nef de Sainte-Anne, comme une foule en procession. Le chœur

accueillera quant à lui 2 bâches immenses de 8 mètres par 3 réalisées par Di Rosa pour l"occasion. Une expo-

sition qui va conjuguer la célébrité d"un nom au caractère inattendu des œuvres présentées.

Finis gloriae mundi, une exposition collective proposée par Richard Leydier

A partir du 14 décembre 2012

© Robert Fryer (œuvre présentée sous réserve)

Le critique d"art Richard Leydier pense cette exposition comme un clin d"œil aux théories sur la fin du monde

prophétisée par les mayas et propagée comme une légende urbaine, censée avoir lieu le 21 décembre 2012.

Il compte faire venir des œuvres réalisées principalement par des artistes trentenaires et quarantenaires parmi

les plus connus d"Europe, et y inclure quelques grands noms vécus comme des figures tutélaires.

Cela permettrait de voir pour la première fois à Montpellier des œuvres de :

Thomas Helbig, Axel Pahlavi, Jérôme Zonder, David Altmejd, John Isaacs, Anne Wenzel, Robert Longo, Jake et

Dinos Chapman, Paul Fryer ou encore Bernhard Martin (liste sous réserve.) Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201219

Le Carré Sainte-Anne en pratique

Espace d"art contemporain de la Ville de Montpellier

Rue Philippy - 34000 Montpellier

Tél. : 04 67 60 82 11

Ouvert du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10h (11h l"été) à 13h et de 14h à 18h (19h l"été) - Entrée libre Visites commentées proposées par l"équipe de médiation - rendez-vous les jeudis à 16h00, et tous les dimanches à 11h, 14h30 et 16h00. - sur rendez-vous, pour les groupes de tous âges et tous niveaux. Tél. 04 67 66 88 90 et pavillon.mediation@orange.fr Visites commentées nocturnes par le Directeur artistique, Numa Hambursin (entrée libre) - Le 22 février à 19h - Le 7 mars à 19h - Le 21 mars à 19h

Administration

Direction de la culture et du patrimoine

Service des lieux d"art et d"histoire

Hôtel de Ville

1 place Georges Frêche

34267 Montpellier cedex 2

Tél. 04 67 34 88 21 - 04 67 34 88 87

Site Internet : www.montpellier.fr

Page Facebook : Carré Sainte-Anne

Programmation des lieux d"Art de la Ville de Montpellier

Jeudi 9 février 201220

L"Espace Dominique Bagouet, à la découverte des figures du patrimoine artistique régional

Un projet de revalorisation esthétique de ce bâtiment et de réaménagement est à l"étude pour pouvoir présenter

notre nouveau projet de programmation dès septembre 2012

Réouverture en 2012

Cet équipement très central, situé esplanade Charles de Gaulle, est l"ancienne galerie d"expositions photogra-

phiques, transférée au Pavillon Populaire en 2007. Accueillant depuis cette date la Maison de l"énergie, ce lieu

de taille moyenne va être transféré courant 2012 à la Direction de la Culture et du Patrimoine de la Ville de Mont-

pellier pour redevenir une salle d"exposition.

Suite à la rénovation et à la réouverture du Musée Fabre, tourné de plus en plus vers l"international, de nom-

breuses grandes figures artistiques régionales de la fin du 19quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43

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