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Sciences et actions sociales 17

Sciences et actions sociales

17 | 2022

Jeunes, situations de vulnérabilité et

problématiques complexes : du développement aux effets des partenariats et collaborations intersectorielles

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/sas/2075

ISSN : 2428-2871

Éditeur

Association des chercheurs des organismes de la formation et de l'intervention sociales (ACOFIS)

Référence

électronique

Sciences et actions sociales

, 17

2022, "

Jeunes, situations de vulnérabilité et problématiques complexes : du développement aux effets des partenariats et collaborations intersectorielles

» [En

ligne], mis en ligne le 29 avril 2022, consulté le 30 septembre 2022. URL : https:// journals.openedition.org/sas/2075 Ce document a été généré automatiquement le 30 septembre 2022. Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modi cation 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0

SOMMAIREIntroductionJeunes, situations de vulnérabilité et problématiques complexes : du développement auxeffets des partenariats et collaborations intersectorielles Élodie Marion et Nassera Touati

DossierSpécialiser les dispositifs d'accueil et d'accompagnement pour les mineurs nonaccompagnés : du sur mesure à l'action collectiveÉmeline ZougbedeÉvolution de la collaboration interorganisationnelle dans l'offre d'un programme de soutienà la parentalitéMarie-Hélène Gagné, Marie-Ève Clément, Audrée Bissonnette, Valérie Gagnon et Marie-Michèle Lemieux'Je ne comprends pas encore trop le système' : ressources de soutien en employabilité pour dejeunes adultes d'immigration récente à Montréal-NordMarie-Jeanne Blain, Lourdes Rodriguez del Barrio, Roxane Caron, André-Anne Parent, Lamiae Bouqentar et Marianne Lezeau

Le partenariat intersectoriel en tant qu'objet de controverses : positions des acteurs impliqués en réponse aux besoins multiples et complexes des jeunes en difficulté Louise Lemay, Élodie Marion, Anne-Marie Tougas, Emmanuelle Jasmin et Normand Ricard

La place de carrefour de la prévention spécialisée : une réponse possible au phénomène dit

d'" incasabilité » des jeunes en difficultés multiples ?

Christelle Achard

Un programme intégré novateur auprès d'élèves présentant des troubles émotionnels et

comportementaux : comment les recherches sur le trauma influencent l'intervention en milieu scolaire et les collaborations intersectorielles

Joseph Ross et Nadia Desbiens

L'expérience de partenariat intersectoriel vécue par des parents de jeunes aux besoins multiples et complexes : pouvoir de décision, sentiment de contrôle et vision d'un rapport parents-professionnels idéal Louise Lemay, Élodie Marion, Laurence Tchuindibi et Normand Ricard L'implication des parents dans les pratiques dispensées en vertu de la loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) : le point de vue d'intervenants sociaux

Kim Tremblay et Eve Pouliot

La participation parentale en contexte scolaire au prisme de la justice sociale et de la parité de participation

Frédérik Gagnon et Isabelle Marchand

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VariaLa migration irrégulière des jeunes pêcheurs vers les côtes espagnoles : l'expression d'unsecteur de la pêche artisanale sénégalaise en difficulté ?El hadj Bara Deme et Nguissaly Ndiaye

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Introduction

Sciences et actions sociales, 17 | 20223

Jeunes, situations de vulnérabilité etproblématiques complexes : dudéveloppement aux effets despartenariats et collaborationsintersectorielles Élodie Marion et Nassera Touati Répondre aux besoins des jeunes en situation devulnérabilité : la pertinence sociale de la collaborationintersectorielle

1 La réponse aux besoins des jeunes en situation de vulnérabilité (Becquet, 2012 ;Gouvernement du Québec, 2015)1 est l'objet de préoccupations de multiples acteurs

(politiques, institutionnels, associatifs, communautaires, etc.) à différents niveaux d'intervention (local, régional, national). Un consensus semble par ailleurs exister sur la nécessité d'une mise en réseau et de pratiques collaboratives pour favoriser par exemple leur développement, leur bien-être, leur réussite éducative, leur inclusion sociale ou leur insertion socioprofessionnelle. La collaboration

2 est alors envisagée

comme une approche prometteuse afin de répondre aux besoins de ces jeunes dont les situations mettent souvent au défi les réseaux de services. Elle peut par ailleurs s'avérer intéressante autant pour le développement de politiques que pour la prestation des services ou l'évaluation de ces derniers.

2 Nombre de politiques contribuent à la consolidation de l'importance de la collaboration

et de l'intégration des services entourant la réponse aux besoins des jeunes, et particulièrement de ceux en situation de vulnérabilité. En effet, on ne peut passer sous silence les nombreuses politiques publiques qui, à travers les années, ont cherché à renforcer la collaboration ou à mettre de l'avant des approches transversales dans une

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logique intersectorielle spécifiquement autour des besoins des jeunes (Parisse, 2019).C'est le cas par exemple de la Stratégie de l'Union européenne en faveur de la jeunesse

et du Programme investissement avenir (Parisse, 2019), de la politique de la réussite éducative (Gouvernement du Québec, 2017) ou de la politique québécoise de la jeunesse (Gouvernement du Québec, 2016). La collaboration est alors vue comme une solution permettant une meilleure compréhension des problèmes complexes

3 et des potentielles

solutions, une référence des jeunes vers les services adéquats, une réduction des recommandations divergentes et une diminution du risque que certains jeunes passent à travers les mailles du filet. Cela dit, l'actualisation et la mise en oeuvre des collaborations demeurent difficiles. Les défis et les enjeux liés à la collaboration intersectorielle autour des besoins des jeunes : pourquoi doit-on poursuivre la réflexion ? Interdépendance des acteurs, controverses et collaboration

3 Les acteurs peuvent avoir des perceptions uniques et non partagées des raisons pourlesquelles ils prennent part à un processus de collaboration et de celles qui expliquent

l'existence du réseau et l'implication des autres acteurs (Montesanti et al., 2017). Il

apparaît ainsi pertinent de s'intéresser aux raisons qui les amènent à s'inscrire dans ce

processus de collaboration, et ce, au regard des secteurs d'activité ou de la façon dont ils définissent les problèmes.

4 À cet égard, on relève que les problèmes complexes sont souvent associés à desprofessionnels et organisations ayant de multiples intérêts et valeurs, à un contexte

institutionnel parfois complexe, et à une ambiguïté ou une fragmentation des

connaissances disponibles pour les résoudre (Head et Alford, 2015). Cela dit, l'intervention auprès des jeunes en situation de vulnérabilité lorsqu'elle s'inscrit dans une logique de professionnalisation, et donc de spécialisation et d'expertise, entraîne un regroupement et une compartimentation des savoirs pouvant freiner la collaboration (D'Amour et al., 1999). Il en est de même pour la division des équipes de soins et des services en fonction de la nature des difficultés juvéniles et selon des critères d'âge structurant par exemple les services aux adolescents (Rousseau et al.,

2014). Cette spécialisation des services peut avoir pour effet de fragmenter la réalité

des jeunes et leur parcours de prise en charge selon les mandats et compétences de chaque institution et complexifier la mise en oeuvre de la collaboration entre professionnels.

5 De la même manière, la collaboration intersectorielle entre les différents secteurs de la

société (p. ex. secteur public, société civile, secteur privé) et d'action publique (p. ex.

scolaire, santé, logement, justice) autour des besoins des jeunes comporte des défis que l'on peut associer aux logiques des secteurs (Muller, 2014). Ces dernières incluent les intérêts particuliers d'un groupe d'acteurs, les secteurs étant le plus souvent composés de groupes sociaux auxquels on associe des logiques d'action propres (Ibid.). La dimension institutionnelle, tels les cadres juridiques, politiques et administratifs, peut influencer à la fois les relations entre les acteurs d'un même secteur et celles entre les acteurs des différents secteurs (Divay et al., 2013 ; Muller, 2014).

Sciences et actions sociales, 17 | 20225

6 Ces différences au niveau des contextes professionnel, organisationnel et institutionnel

peuvent donner lieu à différentes controverses (Marion, 2018), c'est-à-dire des

positions divergentes des acteurs concernant la compréhension des problématiques

vécues par les jeunes et les solutions à apporter. Dès lors, il est essentiel de mieux saisir

comment les contextes, qui ne sont pas vus comme des réalités surplombant les acteurs, influencent l'émergence et le développement de la collaboration, la nature des controverses et comment les acteurs réussissent ou non à les surmonter pour mieux travailler ensemble. La transformation des pratiques pour mieux répondre aux besoins des jeunes

7 Les réseaux et collaborations peuvent prendre différentes formes (p. ex. politiqueintersectorielle, table de concertation, réseau de services, gestion de cas, collaboration

interprofessionnelle, plan de services individualisé intersectoriel). Toutes ces formes de collaboration visent à transformer les pratiques, en brisant les silos qui nuisent à une réponse holistique aux besoins des jeunes. Or, les études empiriques montrent que l'innovation au niveau des politiques, et de l'organisation de services est loin d'être aisée, notamment en raison des enjeux de légitimation du changement (Touati et Maillet, 2018). Il est donc utile de développer des argumentaires basés sur la recherche qui justifient l'importance de développer des modèles novateurs d'organisation de services, qui répondent aux besoins complexes des jeunes et de présenter concrètement les modèles en question La participation des personnes concernées aux espaces collaboratifs

8 Le souci de considérer les jeunes et leurs familles, en tant qu'acteurs et non plus

bénéficiaires passifs des politiques publiques et des interventions à leur égard, devient

un impératif dans de multiples sphères d'action. Si des effets positifs de la participation des jeunes sont identifiables, incluant des bienfaits aux plans personnel (p. ex. insertion sociale, apprentissage de la vie démocratique et des droits sociaux, revalorisation de l'identité personnelle et de l'estime de soi) ou collectif, tels que la création d'un environnement répondant mieux à leurs besoins (Greissler et al., 2018), un décalage entre les discours des institutions et la mise en pratique effective de la participation des jeunes semble également exister (Larkins et al., 2014 ; Vis et Thomas, 2009). De façon globale, de nombreux travaux indiquent que la participation soulève divers enjeux pour le développement des capacités et la légitimation des représentants des usagers (Healy et al., 2012) tout comme la prise en compte de leur savoir expérientiel (Greissler et al., 2018), des luttes de pouvoir (Contandriopoulos et al., 2004) et d'inclusion des populations les plus vulnérables (Montesanti et al., 2017). Concernant la participation des jeunes et de leurs parents dans des contextes formels de participation, tels que les rencontres multidisciplinaires, on relève que le rôle dominant, voire déterminant, des

professionnels et des inégalités de représentativité, même lorsqu'un processus

participatif et des pouvoirs et responsabilités partagées sont préconisés (Healy et al.,

2012). Il est également possible d'observer le faible soutien quant à la préparation des

jeunes et des familles et le sens limité donné par les parents à leur participation dans

Sciences et actions sociales, 17 | 20226

ces espaces (Ibid.). Tout ceci converge vers le constat que la participation des jeunes en particulier et de leur famille demeure un défi. Une meilleure connaissance des conditions et processus permettant une participation effective des jeunes en situation de vulnérabilité et de leur famille aux espaces collaboratifs informels et formels s'avère nécessaire pour faire de cette dernière un véritable levier de transformation des pratiques. L'objectif du numéro et présentation des articles

9 Partant de cette analyse de l'état des connaissances, le présent numéro spécial vise à

enrichir notre compréhension des processus d'émergence et de développement de la collaboration intersectorielle autour des besoins des jeunes, notamment des

controverses ponctuant ces processus, à présenter des modèles novateurs de

collaboration autour des besoins des jeunes ainsi qu'à mieux saisir les conditions favorisant la participation des jeunes et familles au sein des espaces collaboratifs et leurs retombées. Émergence et développement de la collaboration

10 Le premier article intitulé Spécialiser la mission de protection des MNA: du sur mesure

à l'action collective documente l'émergence d'une collaboration et d'une part le processus de construction d'une problématisation commune prenant en compte des vulnérabilités de ces jeunes, autant du fait de leur condition de mineur que d'étranger et des problématiques parfois complexes auxquelles ils sont confrontés. D'autre part,

elle présente le processus de création d'un dispositif spécifique et expérimental ancré

sur des pratiques collaboratives visant à un meilleur accueil et accompagnement de cette population.

11 Le deuxième article intitulé Évolution de la collaboration interorganisationnelle dans

l'offre d'un programme de soutien à la parentalité propose une analyse de l'évolution de la collaboration interorganisationnelle vécue et souhaitée par les acteurs de diverses organisations impliquées dans la mise en oeuvre conjointe d'un programme de soutien à la parentalité. À ce titre, les auteurs décrivent ses caractéristiques, incluant la profondeur des liens perçus par les acteurs d'organisations partenaires de différents

territoires, et l'écart entre la profondeur auto-rapportée et celle attribuée par

l'ensemble des partenaires ainsi que son évolution.

12 Le troisième article 'Je ne comprends pas encore trop le système' : ressources de

soutien en employabilité pour de jeunes adultes d'immigration récente à Montréal-

Nord documente les défis liés à l'utilisation et à la prestation de services intersectoriels

dans le champ de l'insertion socioprofessionnelle. Il met en évidence la complexité relative à la mise en oeuvre de réponses adaptées aux besoins des jeunes, qui traversent les frontières organisationnelles et sectorielles.

13 Le quatrième article intitulé Le partenariat intersectoriel en tant qu'objet de

controverses : positions des acteurs impliqués en réponse aux besoins multiples et complexes des jeunes en difficulté présente les partenariats intersectoriels en réponse aux besoins des jeunes en difficulté du point de vue de divers intervenants impliqués et analyse le partenariat comme objet de controverses. Les auteurs démontrent ainsi

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quelles sont les principales controverses et leurs sources lesquelles incluent lescontextes institutionnels. Pratiques novatrices de collaboration

14 Le cinquième article du numéro intitulé La place de carrefour de la préventionspécialisée : une réponse possible au phénomène dit d'" incasabilité » des jeunes en

difficultés multiples ?,propose une analyse mettant en évidence comment ce dispositif misant sur des pratiques interinstitutionnelle et intersectorielle permet de contrer, voire de dépasser les nombreux enjeux institutionnels freinant la prise en charge de jeunes présentant des difficultés multiples.

15 Quant au sixième article intitulé Un programme intégré novateur auprès d'élèves

présentant des troubles émotionnels et comportementaux : comment les recherches sur le trauma influencent l'intervention en milieu scolaire et les collaborations intersectorielles, il présente un programme d'intervention développé pour répondre aux besoins des élèves présentant des troubles émotionnels et comportementaux. Basé sur une approche sensible aux traumas, cet article propose une réflexion sur la mise en place d'une organisation de services multi-paliers et propose de nouvelles structures de collaboration intra organisationnelle, mais également intersectorielle dans le but d'améliorer l'offre de services à ces élèves en situation de vulnérabilité. La participation des jeunes et de leur famille aux collaborations

16 Le septième article de ce numéro intitulé L'expérience de partenariat intersectoriel

vécue par les parents de jeunes aux besoins multiples et complexes dans le contexte des

Équipes d'intervention jeunesse du Québec révèle l'expérience de parents dans le cadre

d'une démarche formelle de partenariat soit le plan de services individualisé en mettant en lumière notamment ce qui contribue au sentiment de contrôle de ces derniers dans cette démarche.

17 Le huitième article intitulé L'implication des parents dans les pratiques dispensées en

vertu de la LSJPA : le point de vue d'intervenants sociaux, présente quant à lui les résultats d'une étude documentant le point de vue des intervenants accompagnant des jeunes ayant commis un délit en ce qui a trait à l'implication des parents et plus particulièrement les raisons menant à développer ou non une collaboration avec ses derniers.

18 Le neuvième article intitulé La participation parentale en contexte scolaire au prisme

de la justice sociale et de la parité de participation s'intéresse à partir d'une analyse de

discours à la participation parentale en contexte scolaire formel, dans le cadre de mécanismes de collaboration institutionnalisée permettant la participation des parents à la prise de décision, et interroge les risques de développement de rapports de domination entre les parents de différentes classes sociales.

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NOTES

1. On entend par jeunes en situation de vulnérabilité une population qui, au regard de contextes

variés a une plus grande probabilité de développer des problèmes de santé ou psychosociaux ou

de se trouver par exemple en situation d'exclusion sociale ou d'échec scolaire.

Cette vulnérabilité peut être vue comme : " le résultat d'un ensemble de facteurs, incluant des

conditions ou des circonstances sociales et économiques (ex. : accès à des ressources et à des

services), ainsi que des caractéristiques individuelles particulières (p. ex. âge, sexe, genre,

origines ethnoculturelles, conditions de santé préexistantes, conditions de vie, statut

socioéconomique, scolarité) » (Gouvernement du Québec, 2015).

2. À l'instar d'autres auteurs, la collaboration est définie comme un processus, dans lequel des

acteurs, intéressés ou interdépendants, partagent des ressources, négocient et interagissent,

créent des structures et des règles plus ou moins formelles, et ce, afin de réaliser un but commun,

voire de créer des bénéfices partagés ou de valeur publique (Thomson et al., 2007).

3. Ces problème complexes ou " wicked policy problem » se définissent par le fait qu'ils peuvent

être formulés de différentes façons, qu'il n'existe pas de solutions définitives permettant de les

résoudre, et que leurs solutions ne sont pas immédiates, ni ultimes (Rittel et Webber, 1973).

AUTEURS

ÉLODIE MARION

professeure adjointe, Faculté des sciences de l'Éducation, Université de Montréal, elodie.marion@umontreal.ca

Sciences et actions sociales, 17 | 202210

NASSERA TOUATI professeure titulaire, École nationale d'administration publique, nassera.touati@enap.ca

Sciences et actions sociales, 17 | 202211

Dossier

Sciences et actions sociales, 17 | 202212

Spécialiser les dispositifs d'accueilet d'accompagnement pour lesmineurs non accompagnés : du surmesure à l'action collectiveÉmeline Zougbede

1 En France, le public des mineurs non accompagnés (MNA)2 est une des composantes des

publics de l'aide sociale à l'enfance (Ase). Si ce fait est aujourd'hui reconnu, des années

2000 aux années 2010, l'augmentation du nombre de personnes se déclarant mineures

isolées et reconnues comme telles

3, corrélée à ce que d'autres ont appelé une crise de

l'accueil à partir de 2015

4, a posé une série de défis en matière de protection de

l'enfance. Cette série de défis s'est autant traduite dans l'identification de ce public5, autant que dans la mise en place de dispositifs d'accueil et de prise en charge

spécifiques. Déjà, la loi du 5 mars 2007, réformant la protection de l'enfance, en

redéfinissant de manière plus large la notion d'enfance en danger, a permis de reconnaître la compétence du conseil général en matière de protection de mineurs isolés (Daadouch et Martini, 2008). Toutefois, la quarantaine d'articles qui la compose n'introduit aucune nouvelle disposition quant à leur prise en charge. Quand pourtant, les rapports préparatoires au projet de loi en indiquaient les besoins spécifiques et d'harmonisation des pratiques d'accueil et de prise en charge par la mise en place de collaborations et de partenariats entre l'État, les départements, les services de la protection judiciaire de la jeunesse et le juge des enfants (ibid., p. 40). Aussi, devant la permanence des arrivées de jeunes se déclarant mineurs et isolés sur leur territoire et face à des services de l'Ase de plus en plus exsangues, certains présidents de conseils

généraux ont-ils interpellé l'État. On se souviendra de la déclaration en juillet 2011 de

Claude Bartolone, président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, annonçant qu'à

compter du 1 er septembre 2011, les mineurs isolés étrangers ne seraient plus accueillis dans son département. Le 31 mai 2013 est publiée la circulaire, relative aux modalités de prise en charge des jeunes isolés étrangers : dispositif national de mise à l'abri, d'évaluation et d'orientation, dite circulaire Taubira. En précisant les procédures

Sciences et actions sociales, 17 | 202213

d'évaluation, le rôle des départements, de l'État, de ses magistrats et administrations, la

circulaire n'apporte qu'une réponse en demie teinte à la situation des mineurs isolés. Si la circulaire répartit le nombre de mineurs à prendre en charge par département à travers la mise en place d'une clé de répartition, elle laisse à charge des départements l'organisation totale de cette prise en charge. Ce qui ne sera pas sans prolonger un certain nombre de défis, ensuite. C'est ce que la scène mise en exergue cherche à

décrire. À partir de l'étude locale d'un service de l'Ase dédié à la prise en charge des

jeunes étrangers et isolés dans un département français, cet article documente les manières dont la mise en oeuvre de partenariats et de collaborations intersectorielles6 concourt au travail en protection de l'enfance. On montre que c'est à partir de la prise en compte des vulnérabilités de ces jeunes, autant du fait de leur condition de mineur que d'étranger, et des problématiques - notamment en termes d'insertion professionnelle et de régularisation du séjour, parfois complexes - qui sont les leurs, que se mettent en place des dispositifs spécifiques et expérimentaux qui visent à un meilleur accueil et accompagnement, fondé sur le partenariat et la collaboration

intersectorielle. On se situera du côté des pratiques, des postures et des

positionnements professionnels (De Robertis et al., 2014) de travailleurs sociaux mais aussi de cadres en protection de l'enfance.

2 La première partie de l'article revient sur la genèse d'un service dédié à la prise en

charge des jeunes étrangers et isolés dans un département français. À travers l'examen

des contextes de pratiques, on montre les ambivalences et les synergies qui ont conduit à sa création, et permis de faire entrer les MNA dans le champ de compétence de la protection de l'enfance. Dans la deuxième partie, on s'intéresse davantage au quotidien de travail du service. En pointant les difficultés d'exercice liées à un contexte quasi permanent d'urgence sociale au travail, on souligne les points d'achoppement sur lesquels bute une partie du travail en protection de l'enfance dans l'accueil et l'accompagnement des MNA. Dans la troisième et dernière partie, on montre comment se mettent en place certaines collaborations et partenariats visant la prise en compte

des vulnérabilités et problématiques du public. On examine ainsi deux vulnérabilités et

problématiques particulières : celle de l'insertion professionnelle et celle des faits de délinquance. C'est dire qu'en faisant l'étude d'une action publique en train de se faire, il est aussi question d'apporter un éclairage local sur les mécanismes et processus qui conduisent à l'action collective dans le champ de l'intervention sociale auprès de jeunes

étrangers.

À l'étude locale de la situation des mineurs non accompagnés : les cadres et les mobiles de l'enquête ethnographique

3 Cet article s'appuie sur un travail d'enquête conduit dans le cadre d'une recherche

collective et collaborative, fruit d'un partenariat entre un institut de recherche et un conseil départemental. S'il s'agit de mes observations d'enquête, certains entretiens ont été conduits collectivement. À partir de l'étude locale de la situation des mineurs non accompagnés (MNA), la recherche vise à questionner les trajectoires individuelles des jeunes pris en charge par le département et l'évolution des dispositifs afin de comprendre plus largement comment évolue la prise en charge de ces publics, les effets de ces évolutions sur le destin des jeunes et sur les professionnels. Cette recherche est

Sciences et actions sociales, 17 | 202214

principalement structurée autour de deux axes. Dans un premier axe, on s'intéresseaux dispositifs institutionnels, à leurs évolutions, ainsi qu'aux transformations des

pratiques de prise en charge. Dans un deuxième axe, on interroge plus spécifiquement les parcours et trajectoires des jeunes, avant et pendant leur prise en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance (Ase). À travers une diversité de méthodes (observations du quotidien du service, entretiens auprès de cadres du département mais aussi de travailleurs sociaux, analyses d'archives concernant la création du service, études quantitatives et qualitatives de dossiers d'anciens jeunes étrangers pris en charge, ateliers-formations auprès de professionnels en protection de l'enfance, ateliers de cartographies sensibles auprès des jeunes pris en charge, etc.), il s'agit aussi d'inviter les équipes de professionnels et les jeunes pris en charge à prendre part à la recherche.

4 Inscrite dans le premier axe de la recherche, l'enquête sur laquelle s'appuie cet article

porte sur l'ethnographie du quotidien d'un service dédié à la prise en charge des MNA. Bénéficiant d'un cadre à la fois institutionnel et scientifique, l'ethnographie mise en place a commencé en mars 2020 et s'est achevée en mars 2021, à raison de deux journées d'observation par semaine. Elle a permis de réunir différents types de matériaux : des observations du quotidien du service et du travail des professionnels, des réunions d'équipe, des accompagnements au tribunal pour enfants pour les audiences, des ateliers-formations organisés pour les professionnels autour de thématiques de la prise en charge, etc. Dans la tradition de l'ethnographie, les discours ont été recueillis dans le cours de l'enquête, quand bien même des entretiens ont aussi été conduits. L'étude du quotidien du service se situe ainsi davantage du côté d'une approche centrée sur " les acteurs, [...] leurs pratiques et les relations au travers desquelles l'action publique se réalise » (Dubois, 2012, p. 84). Il est ainsi question de : " considérer que les politiques [...] existent concrètement à travers ce que font les agents de terrain [...]. Leurs pratiques ne sont pas seulement l'application plus ou moins fidèle d'orientations politiques préexistantes, mais sont parties prenantes du processus continu de fabrication de l'action publique dans lequel elles peuvent jouer un rôle décisif (Lipsky, 1980, p. 13-25) » (ibid.). En outre, et parce qu'il s'est agi d'une recherche action collaborative, dans le sens qu'en donne Stéphane Rullac (2018), les analyses

présentées ici s'inscrivent dans une démarche partagée de production de

connaissances. C'est-à-dire qu'elles prennent place dans : " une déclinaison des savoirs universitaires, professionnels et d'usage de tous les acteurs du travail social » (Foucart et Marynowicz-Hetka, 2018, p. 7). Quand ces analyses ont aussi été soumises à l'ensemble des acteur·rices (chercheur·ses et professionel·les) du projet dans le temps même de l'enquête, particulièrement dans le cadre d'ateliers-formations, et partant de cet énoncé : " Toute recherche-action collaborative commence par l'identification d'un problème qui gêne la mise en oeuvre du projet institutionnel. C'est bien parce que quelque chose "coince" qu'il est nécessaire d'étudier les moyens de résoudre ce problème en mobilisant la démarche scientifique » (Rullac, 2018, p. 43). Enfin, il faut

souligner que la production de l'ethnographie qui soutient tout l'article s'allie

intimement à la conduite de la recherche action collaborative. C'est-à-dire que cette ethnographie a été autant le moyen de rendre compte pour partie de ce " quelque chose [qui] "coince" », autant que l'élément qui a permis la mise en place des ateliers- formations. Ces ateliers ont visé à la réunion des professionnels en protection de l'enfance du département et du service, et de chercheurs autour du développement de

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thématiques ciblées de la prise en charge des MNA, dont les difficultés de mises en place de collaborations et de partenariats ont pu être au centre, comme on le verra. Spécifier la mission de protection : la création d'un service dédié aux mineurs non accompagnés à l'épreuve des contextes de pratique et des vulnérabilités du public

5 Depuis les années 1990, il y a eu toute une série d'appellations selon les administrations

et les institutions pour catégoriser les jeunes étrangers : " Jeunes errants » pour l'Aide sociale à l'Enfance (Ase), " Mineurs demandeurs d'asile » pour l'OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), ou bien " Mineurs étrangers sans-papiers », même si cette catégorisation est juridiquement incorrecte. En apparence communes, ces dénominations appellent pourtant à des régimes de représentation particuliers de ces jeunes selon les époques, instaurent des régimes administratifs et juridiques différents de prise en charge (Paté, 2018). Aussi, avec l'augmentation des arrivées de jeunes se déclarant mineurs et isolés et des prises en charge tout au longdes années

2000 et 2010

7 et la diversification des profils et motifs migratoires (Etiemble, 2002,

2008 ; Bonnet et Delanoë, 2019), la question de la reconnaissance et de la prise en

charge de ces jeunes a-t-elle été le coeur de débats de la fin des années 2000 aux années

2010.
De contextes en pratiques : la problématique prise en compte des mineurs isolés étrangers parmi le public de l'aide sociale à l'enfance

6 À la retraite, Zina est une ancienne cadre juridique du département préposée à l'aide

sociale à l'enfance (Ase). Avant d'être à ce poste, elle était cadre de terrain dans les années 2000. Elle se souvient : " Y avait beaucoup de tensions au sein du service, dans les équipes éducatives avec des conflits entre professionnels : "C'est bien notre public". "Non, c'est pas notre public". "C'est à l'État de prendre en charge". "Non, c'est à nous". "C'est des mineurs en danger, il faut qu'on s'en occupe comme les autres". Enfin, voilà. On a eu ces débats-là, par moment assez douloureux, qui ont traversé le service pendant plusieurs années ».quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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