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II. — PARTIE RÉGIONALE

elles avec celles de l'ancien glacier. Le Bas-Dauphiné a été en partie déblayé mais de grandes moraines y restent en place



Nom Adresse Code postal Localité N° Tél.

Pl Ancien Champ De Foire Centre Commercial Champion 25 Pl Pce De La Reunion. 68100. Mulhouse. 03 89 66 53 52 ... Ligne Meteor Pyramides Meteor Metro.



Essais de folklore biblique magie

https://ia802607.us.archive.org/28/items/essaisdefolklore00sain/essaisdefolklore00sain.pdf



Mémoires

prétention de remplacer l'ancien et opulent manoir que messieurs les Anglais avaient brûlé en 1759. réunion au grand déplaisir de Lady Dorchester qui.



Saguenay–Lac-Saint-Jean

Sept 11 2016 thématique au pied de l'ancien château d'eau à ... port d'escale





English?french Dictionary

cherry?tree : cerisier cherubic : angélique former : ancienne ancien



POÉSIES COMPLÈTES

Versifiées selon l'ancienne règle et rangées comme des fleurs dans le au cerisier la nature déploie la stratégie de ses gammes combatives.



manuel pratique - dagriculture intertropicale

Ancien Gouverneur de la Réunion Le météore passé le cultivateur doit remédier au mal

MANUEL PRATIQUE

D'AGRICULTURE INTERTROPICALE

A L'USAGE :

DES PETITS PROPRIÉTAIRE FONCIERS

FERMIERS ET COLONS

MAITRES ET ELEVES DES ECOLES PRIMAIRES

PAR

JOSEPH ORME

Propriétaire - Agriculteur

Conseiller Général

St. Denis - Île de la Réunion

L'Agriculture est le premier

métier de l'homme: c'est le plus honnête le plus utile, et par conséquent le plus noble qu'il puisse exercer.

J.J. Rousseau.

2 me

ÉDITION, REVUE ET AUGMENTÉE

_____

MARSEILLE

TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE ANT. GED

48, Rue Paradis, 48

_____ 1914

A mon regretté Capitaine

(Artillerie de Marine 1881-1882)

Monsieur RODIER

Ancien Gouverneur de la Réunion

Ancien Gouverneur Général de l'Indo-Chine

Commandeur de la Légion d'Honneur

V

Préface

L'île de la Réunion, une des plus vieilles Colonies françaises, est située dans l'océan Indien, entre le 20 e et le 21
e degré de latitude Sud, et le 53 e et le 54 e degré de longitude Est de Paris. Elle appartient donc aux Tropiques. De plus, elle est d'origine essentiellement volcanique sans être toutefois le produit d'une- poussée interne, comme beaucoup le croient, l'ayant il est vrai peu parcourue et imparfaitement étudiée. Elle faisait partie d'un vaste continent, dont le majeur parti s'est effondrée, aux grandes époques géologiques, et a été depuis recouverte par les eaux. Découverte par les Portugais dans le premier quart du XVI e siècle, elle fut appelée successivement : Sancta Appollonia - Mascaraigne en 1545, Forest d'Angleterre en

1613. Ce n'est qu'en 1638 qu'elle devint une possession

française, mais elle ne fut habitée que huit ans après par quelques colons français renvoyés de Fort Dauphin. En 1649 elle prit le nom de Bourbon qu'elle conserva jusqu'en 1794. A cette époque elle fut appelée Ile de la Réunion; nom qu'elle perdit en 1800 pour celui de Bonaparte et reprit celui de Bourbon en 1810, après la conquête anglaise et redevint

Ile de la Réunion en 1848.

Le climat de l'île de la Réunion est plutôt tempéré que tropical ; rarement le thermomètre dépasse sur la côte, partie la plus chaude de l'île, 32 o

à l'ombre, et ce, pendant

les mois de janvier à mars, les insolations, les attaques d'apoplexie, du fait de la chaleur sont rares, elles sont plus communes dans le midi, de la France, pendant les mois de juillet, août où le thermomètre montre jusqu'à 36 o , à Rome où l'on atteint 41 o VI Sa superficie est d'un peu plus de 2.500 kilomètres carré, soit de plus de 250.000 hectares, mais environ 130.000 seules sont cultivables ; le reste se compose de nombreux plateaux incultes, de montagnes, dont la plus haute le Piton des Neiges, presque au centre de l'île, s'élève à 3.069 mètres. Il comprend encore de hauts cratères éteints, un volcan en activité, le Piton de Fournaise au Sud Est, des gorges profondes et des ravines donnant passage à d'innombrables torrents et cours d'eau, enfin des terres brûlées et stériles. La surface cultivée n'est actuellement que de 80.000 hectares, elle occupe une bande de terre presque tout autour de l'île, d'une largeur variant de 2 à 8 ou 10 kilomètres partant du littoral et se prolongeant sur les pentes des montagnes, à une altitude variant entre 5 et 800 mètres. Elle comprend encore quelques cirques dont les principaux sont: ceux de Mafatte, de Salazie et de Cilaos, et quelques plateaux: Plaine des Palmistes, plaine des Grègues, plaine des Chicots et plaine des Cafres. Cette dernière est à une altitude de 1.600 mètres. Les terres plantées se décomposant de la manière suivante :

Cannes à sucre 24000 hectares

Mais 13000 ''

Manioc 3750 ''

Géranium 2000 ''

Autre plantes à parfum 500 ''

Café 810 ''

Vanille 370 ''

Cultures diverses 35570 ''

Total 80000 ''

Si l'on ajoute à ce chiffre 50.000 hectares de terres propres à la culture, mais pour le moment en savanes ou en VII friches, l'on a bien les 130.000 hectares de bonnes terres qui pourraient être cultivées. Donc si les 50.000 hectares actuellement improductifs étaient mis en valeur, la production agricole du pays augmenterait de près de 50 %. Les chiffres des exportations de la Réunion étant pour l'année 1911 de 25.293.000 frs., il atteindrait près de

40.000.000, chiffre de beaucoup supérieur à la moyenne du

Commerce d'exportation français, si l'on tient compte de l'étendue de l'île et de sa faible population ; certainement de son agriculture, car dans le commerce d'exportation de la France, beaucoup de matières premières venues de pays étrangers, sont transformée par la main d'oeuvre française, et réexpédiées comme produits français. A la Réunion tous les produits d'exportation viennent de son sol. Comme elle ne possède ni houille, ni fer, ni aucun minerai, son industrie se borne à la transformation de quelques produits agricoles ; ses cannes en sucre et rhum, son manioc en fécule et tapioca. Elle extrait de ses plantes à parfum les essences d'Ylang Ylang, de Géranium, de Vétiver, etc.... Grâce à son climat et à sa constitution géologique, elle peut encore augmenter le nombre de ses plantes à parfum, de ses, plantes économiques, oléagineuses, textiles, à gommes, ainsi que de bien d'autre.

La Réunion est donc un pays essentiellement

agricole, elle vit de son sol et sa prospérité dépend du développement progressif et raisonné de son agriculture. Aussi serait-il à souhaiter de voir l'administration supérieure et les Corps élus encourager quelque peu l'initiative individuelle et les bonnes volonté par des primes aux plus beaux produits ; par l'institution des Comices et par la création d'expositions fréquentes, et les banque, tout au moins la Banque privilégiée de la Réunion, faciliter l'acquisition de la petite propriété par des prêts à moyen terme ; enfin donner une plus large part à l'enseignement VIII agricole, surtout dans les écoles rurales. Il n'est pas douteux que dans ces conditions la production du sol augmenterait sensiblement. Malgré le peu de goût de bien des habitants de l'île pour le travail de la terre on peut dire que déjà la Réunion, vu sa population peu dense, marche en tête des territoires français (Métropole, Colonies et pays de protectorat) par sa production agricole. Si un nouvel essor lui était donné elle les dépasserait de beaucoup. Ce serait le retour de l'âge d'or pour les habitants, et de la prospérité que les anciens de ce pays ont connue. A cette époque non lointaine, le produit du travail allait en majeure partie aux grands propriétaires fonciers, sorte des seigneurs féodaux, possédant des centaines d'esclaves et plus tard d'innombrables engagés. Aujourd'hui, le sol, déjà bien morcelé enrichit un plus grand nombre de familles, employant des travailleurs libres mais il pourrait donner l'aisance à un, plus grand nombre encore.

La Réunion, sans jamais penser revoir le

chiffre de 111.000.000 d'affaires comme en 1860, pour son commerce extérieur pourrait atteindre le chiffre de

75.000.000 de francs.

Son commerce extérieur s'est élevé en 1911 à la somme de 48.222.612 francs. Le prix de ses denrées d'exportation, par suite de la concurrence, a baissé de plus de moitié et des trois-quarts pour quelques-unes et les marchandises d'importation nous arrivent à bien meilleur compte. Cause de la différence de

111000000 en 1860 et 48.222.612 francs en 1911.

Nous avons indiqué plus haut le moyen

d'encouragement à employer pouvant contribuer puissamment à l'extension de notre agriculture. Mais celui qui donnerait, le meilleur résultat est sans contredit et sans coûter un sou au financement local, un cours obligatoires IX d'enseignement agricole dans nos écoles primaires. Il faut lui faire connaître les ressources qu'il pourrait y mener en s'adonnant à la culture; l'indépendance dans laquelle il pourrait vivre, sans se dégrader; les économies qu'il pourrait amasser, et enfin l'aisance qu'il donnerait à sa future famille. Chez le cultivateur les aléas ou les risques sont en quelque sorte moins grands que chez l'employé, chez le fonctionnaire et même chez l'ouvrier. Ce pendant le créole aspire de préférence à un emploie chez sa patron ou dans l'administration, sans se demander si la fonction qu'il sollicite va lui donner la sécurité pour l'avenir. L'employé ou le fonctionnaire est-il toujours sur du lendemain? Non. - Est-il certain d'avoir toujours la pinte de riz pour lui donner et sa famille? Non. Une suppression d'emplois, de mauvaises affaires, une incompatibilité d'humeur ou de caractère, des divergences d'opinion politique, des lettres anonymes, des rapports mensongers, des promesses à tenir, des services à récompenser, en un mot mille raisons peuvent le jeter sur le pave, sans qu'il ait le moyen de se justifier ou de réclamer une indemnité. Il est victime ou des circonstances ou de l'intransigeance de son chef. Bien souvent c'est un homme perdu pour longtemps, car il lui est difficile et parfois impossible de retrouver une situation

équivalente à la celle qu'il a perdue.

Le nombre de ces malheureux est grand, dans les

villes ou ils végètent misérablement. Le matin ils ne savent comment ils mangeront le soir. Ils sont haves, presque déguenillés et parfois sans gîte. La faim et la misère sont mauvaises conseillères. Aussi plus d'un, écoeuré de l'injustice ou de l'âpreté du sort, est-il prêt à faire n'importe quel mauvais coup pour gagner la bouchée de riz indispensable à son existence. Ils inspirent la pitié et X personne ne veut les obliger ignorant la cause de leur misère. On les traite de paresseux, alors qu'ils ne demandent qu'à travailler. Nul ne leur tend une main secourable, si ce n'est au moment des élections, ou sans conviction ils offrent leur concours au candidat qui a le plus de chance de réussite. Ils se vendent dans l'espoir d'obtenir de nouveau une situation. Leur espoir est souvent déçu, parce que l'élu ne peut après la victoire tenir bus ses engagements. Ce n'est pas une existence, cependant elle est celle de beaucoup qui ont déserté le champ que cultivait leur père, pour venir à la vine. Si ces malheureux dans leur jeune âge, avaient reçu un enseignement plus approprié à leur condition, ils ne seraient pas tombés dans l'état misérable où ils se trouvent et se traînent péniblement. Par la force des choses, ils sont devenus des déclassés, maudissant le sort et la société. Quant à l'ouvrier il est soumis au chômage forcé. Quels sont les risques du cultivateur? Les cyclones, la sécheresse, et la mévente de ses produits. Les cyclone qui détruisent les récoltes, anéantissent la case du planteur, tuent ses animaux etc.... C'est ainsi qu'on dépeint les conséquences du passage d'un cyclone, mais l'imagination ou, l'intérêt grossissent les choses. Le mal qu'ils font dans notre région n'est pas aussi considérable. En nous basant sur une expérience de trente années passées à la Réunion, nous pouvons affirmer que les cyclones tout en étant une calamité pour les planteurs, n'ont jamais découragé les travailleurs de la terre, au point de leur faire abandonner leurs champs. Après la tourmente et ses effets, surgit un nouveau courage, et les pertes sont bientôt réparées. Un cyclone quelle que soit sa violence, n'abîme à la Réunion jamais plus de 20 à 30% de certaines plantations: XI Cannes, manioc, maïs, vanilles etc. Si le cultivateur est intelligent et s'il est au courant de son affaire, il peut parer en partie au désastre qui le menace. De plus les cyclones sont loin d'avoir la fréquence qu'on leur attribue ; quoi le pays serait inhabitable et à fuir. Ils ne traversent pas l'espace, et ne se succèdent pas comme des aéroplanes dans un raid. Étant le dernier terme des perturbations atmosphériques, ses météores ont la coquetterie de se faire annoncer plusieurs jours à l'avance, par suite de la situation géographique de l'île. Après leur formation dans la région des Grands calmes, leur vitesse de rotation, de beaucoup la plus destructive, s'est déjà bien ralentie. Ils n'ont plus la violence des typhons, de la mer de Chine, ni des ouragans de l'Atlantique. Les périodes critiques son de décembre à avril, à l'approche de la nouvelle lune et de la pleine lune, bien qu'il n'y ait rien d'absolu dans cette affirmation. Le planteur soucieux et intelligent doit étêter les plants de manioc. S'il a une bananerie, il doit couper les feuilles de ses bananiers; il doit épontiller sa case et ses magasin, enfin il doit prendre toutes les précautions que prend un capitaine en pareil cas, à bord de son navire, en carguant les voiles, et en débarrassant le pont de tout ce qui pourrait gêner la manoeuvre. Le météore passé, le cultivateur doit remédier au mal, redresser les plants couchés et les butter. Comme après le passage d'un cyclone les pluies sont généralement abondantes, il en résulte une végétation très active. Elle répare en partis les dégâts, surtout si le cultivateur a soin de remplacer, sans retard, les plants abîmés. Sa perte devient alors peu sensible. D'ailleurs si le planteur récolte moins, il trouve cependant une compensation dans les prix de ses produits mieux vendus, parce que devenus plus rares. XII Lorsque la case en paille, sur piquet, ou en torchis est renversée il suffit de bien peu pour la remettre debout. Si le cultivateur est tant soit peu prudent, il n'attendra pas le mauvais temps pour la consolider et remplacer les poteaux pourris. Bien des désastres sont dus uniquement à son imprévoyance et à son insouciance. Pour ce qui est des animaux tués en cas de cyclone, il est superflu d'en parler ; parce que les accidents de ce genre sont plutôt rares. En 1904 et en 1905 où les cyclones furent des plus violents nos collons ne perdirent que très peu d'animaux et Dieu sait de quelle manière certains fermiers les logent ... à la belle étoile. Les planteurs ont encore à redouter les sécheresses, que nous subissons depuis quelque temps, et qui résultent de deux incendies, l'un à la plaine des Chicots et l'autre dans les hauts de la plaine des Palmistes. Ces incendies détruisirent des milliers d'hectares de couvert forestier, et aussi de déboisements inconsidérés.

Les excursionnistes et les chercheurs de miel

allument souvent sans le vouloir des incendies difficiles à éteindre, ils ne réfléchissent pas au mal qu'ils font à l'agriculture dans leur imprudence et leur insouciance. Nous passons sous silence les dépenses pour la Colonie qui en sont la résultante. Les effets de cette sécheresse, dans certaines parties de l'île, sont cependant moins pénibles au cultivateur créole, que l'hiver au paysan français. Dans la métropole, de novembre à avril la végétation est entièrement arrêtée. La terre est glacée, les arbres dépouillés de leur feuillage. Ici, malgré la sécheresse, les grosses plantations se maintiennent, et si on a de l'eau pour arroser ou pour irriguer, la végétation continue, c'est l'époque du jardinage et cette culture secondaire vient encore aider le planteur. XIII

La mévente des produits n'est qu'un accident

passager. Aux années maigres, succèdent les années grasses. A l'avenir les premières ne seront plus si funestes, puisque grâce à l'expérience et à une certaine sagesse, l'esprit d'épargne a pris racine sur notre sol et va en progressant. Ensuite, le cultivateur sérieux ne devra jamais s'adonner à laquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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