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DYLAN THOMAS UN GALLOIS AU BAL MASQUÉ

Point zéro : c'est le 27 octobre 1914 à Swansea



131

DYLAN THOMAS,

UN GALLOIS

AU BAL MASQUÉ

oint zéro : c'est le 27 octobre 1914, à Swansea, modeste ville maritime du Pays de Galles, que naquit Dylan ?omas, bou?on à la voix d'or, ogre sybarite, qui consuma son être en seulement trente-neuf années et près de 268 poèmes. J'ai rêvé ma genèse dans une sueur de songe, crevant

La coque en rotation, fort

Comme un muscle moteur, à pleins gaz fonçant

À travers la vision et la poutrelle des nerfs.

Fils d'un professeur de lettres à la

grammar school locale, relativement protégé de la misère ambiante de cette vieille ville portuaire tentant de se moderniser grâce à l'industrie du plomb, du cuivre, du nickel et du fer, Dylan ?omas fait ses classes. Cette période imprégnera son oeuvre, lui qui se décrira par la suite comme un éternel adolescent, preuve en est littérature 132
entre 15 et 20 ans, ce sont déjà plus de 250 poésies qui fusent sou?s sa plume, contre seulement 18 durant les moins prolixes vingt années qui suivront.

L'origine, les prémisses

; le leitmotiv du qu'est-ce que naître et qu'est- ce qu'être au monde se retrouvera aussi bien traité sous forme " méta- physique » dans ses poèmes (le moment de la naissance, de la tombée de l'âme dans la chair et le choc de l'exposition de cette chair aux formes de la sensibilité), que de manière plus " descriptive » et pleine de gouaille dans ses pièces, roman, ou scénarios (trouver sa place, être façonné par une ambiance et la marche du temps). Les guillemets accompagnant les termes de poète " métaphysique » et d'écri- vain " descriptif » sont de rigueur : l'oeuvre de Dylan ?omas est mouvante, unique et peine à entrer dans des cases. C'est une disposition à rendre son être poreux au monde et aux éléments, une capacité à subir le plus possible, accentuée par une réception permise par l'attente et la zone, qui façonnent l'adolescent et seront caractéris tiques de toute son oeuvre. Dans le quartier de la mer, Mr. et Mrs. Floyd, mar- chands de coques, dorment dans un silence de mort, rides contre rides, édentés, salés et brunis comme deux vieux harengs saurs dans une boîte. La zone, l'origine, revenons-y. De Swansea, dépeinte dans

Portrait

de l'artiste en jeune chien , il gardera toujours en tête " les usines aux cheminées désa?ectées, la rue grise, la rivière écumée, les hommes en casquette et cache-nez, en grappes autour des façades maussades des bureaux d'embauche et de la bibliothèque municipale

». Un purita-

nisme extrême règne et peu de distractions sont envisageables pour

égayer le commun des mortels

: restent les promenades en front de mer, la lecture. C'est là qu'émergent ses a?nités pour certains auteurs. Hostile aux poètes classiques, qu'il a?uble du titre de " vieux fossiles », il découvre les modernes, Ezra Pound, T.S. Eliot, Stephen Spender 133
dylan thomas, un gallois au bal masqué ou encore W.H. Auden, a?ectionne particulièrement William Butler Yeats, ?omas Hardy, D.H. Lawrence et adule un romancier : James Joyce. Durant le reste de ses temps libres, et notamment les longues heures de cours consacrés aux disciplines qu'il dédaigne (toutes sauf l'anglais), il commence à rédiger des saynètes et des poésies pleines d'humour, un second degré qu'il érigera en philosophie de vie, hérité de la ?gure paternelle qui, comme le souligne Hélène Bokanowski, s'en prenait sans cesse à Dieu et lui imputait toutes les misères ter- restres. Ainsi, s'il pleuvait, il brandissait les poings en direction du ciel en fulminant : c'est encore sa faute à Celui-là » . Les 43 premiers poèmes de Dylan ?omas donnent à voir la chair et sa fragilité, la place de l'être dans le cosmos, les ?uides, la mort, l'être au monde, la notion de subconscient freudien. S'y exprime un aède post-métempsychose fraîchement débarqué, explorant de sa plume encore trempée de liquide amniotique des terres inexplorées et brûlées par les rayons d'un premier soleil tyrannique. La poésie thomasienne peut être dite symboliste dans l'acceptation hégélienne du terme, le poète y produit un art où la raison n'a pas encore pris conscience d'elle-même, elle est aussi matérielle et sibylline que la ?gure du sphinx. L'énigme du sou?e mouvant la matière y est portée au parangon par l'usage d'un lexique organique, une mélodie " des glandes et des nerfs, du sexe animal et des muqueuses travaillées par la mort » , guettant les traces du moteur premier dans sa création, l'image dans le tapis. Par ailleurs, une chose lui importe déjà plus que tout : le son. Comme un nouveau-né, un être non corrompu par le raisonnement, un buvard primitif, Dylan ?omas guette la sensation pure et tend l'oreille comme une bête aux abois de la langue. Comme il le con?a plus tard à Richard Jones, un étudiant J'ai voulu écrire de la poésie, parce que j'étais tombé amoureux des mots. Les premiers poèmes que j'ai connus avant, avant de savoir lire, étaient des comptines, j'ai aimé leurs mots, leurs mots seuls. Ce que les mots représentaient, voulaient dire ou symbolisaient, n'avait qu'une importance secondaire. littérature 134

La question de l'être au monde, la sonorité

: les caractéristiques de la poésie de Dylan ?omas sont déjà au rendez-vous, bientôt com plexi?ées et in?uencées par l'histoire et les évolutions scienti?ques de l'époque dans laquelle il se meut. La Grande-Bretagne est en pleine crise, l'ancienne Europe se ?ssure, la guerre se prépare, les ?gures de Mussolini et de Hitler commencent à sourdre. Mais c'est également une période où l'aviation se développe, où le communisme triomphe en Union soviétique, où la radio s'invite dans les logis, où les décou vertes d'Albert Einstein enchantent les foyers et insu?ent aux esprits un vent d'imaginaire supraterrestre : la quatrième dimension. Ces poèmes de jeunesse, par leur complétude et leur fougue, seront sa malédiction. Comment faire quand on délivre dans la ?eur de l'âge, aussi parfaitement, le message que d'autres mettent une vie entière à saisir et à formuler ? Comment faire quand, contrairement à un Rim- baud, on n'en a pas terminé avec la poésie, mais qu'elle en a presque terminé avec nous Il portait un imperméable aux poches gon?ées de manuscrits froissés et d'une ?asque de cognac, un chan dail à col roulé et des pantalons qui bien que petits étaient encore trop grands pour lui. Sur sa tête bouclée était juché un chapeau rond du type qu'il considérait comme "la marque du poète". C'est ainsi que Pamela Hansford Johnson décrit le jeune Dylan ?omas, 19 ans, fraîchement débarqué à Londres pour fuir le chô mage de sa ville natale. La chance est de son côté et sans qu'elle se révèle miri?que, il commence à collaborer à divers journaux. D'un naturel timide, même si la campagne lui déplaît, car selon lui " le domaine public y cerne trop le domaine privé

», les grandes villes lui

sont fortement désagréables. Plus tard, il évoquera Londres en ces termes 135
dylan thomas, un gallois au bal masqué Je viens de passer trois sinistres journées à Londres, cité des morts qui s'agitent. C'est vraiment une ville de fous qui me remplit d'épouvante. Les pavés me résonnent jusque dans le crâne, je n'y retournerai pas de long temps ; son intelligentsia a un cerveau si actif que rien n'y demeure ; son brio a des relents de vase, rien n'y dif- férencie le bon du mauvais. Ni provincial, ni citadin, ni solitaire, ni à son aise dans les milieux mondains, il ne se reconnaissait pas non plus dans le travail des poètes de l'époque qu'étaient Cecil Day-Lewis, Wystan Hugh Auden, Louis MacNeice, Stephen Spender. Comme le rappelle Marc Alyn, ceux- ci " s'étaient groupés en vue d'élaborer un lyrisme capable d'exalter et de servir le présent concret : celui de la politique, de la science et des faits divers. Pour ces poètes comme plus tard pour Éluard, le but de la poésie était "la vérité pratique", même si elle devait perdre en chemin quelques-uns de ses plus secrets pouvoirs. Auden et ses amis prônaient un langage simple, en prise directe avec les conversations quotidiennes de l'usine ou de la rue, les rythmes du jazz et la trépida tion des machines D'inspiration marxiste, cette renaissance poétique se voulait un collectif performatif. Si l'idée même de groupe ne correspondait pas à un individualiste comme Dylan ?omas, d'autant plus distant de sa poésie qu'elle était le re?et de sa " lutte individuelle pour aller vers une certaine mesure de lumière

», il partageait en revanche ses préoc-

cupations sociales. Mais sa vision des choses était plus générale, car il envisageait la misère humaine comme un fatum lié à des circons- tances, certes matérielles, mais également métaphysiques. On essaya par la suite de le ranger aux côtés de poètes comme George Barker ou David Gascoyne, réunis dans l'Apocalyptic Movement, aux tendances néo-romantiques, mais celui-ci ne dura pas. C'est dès l'année 1939 que Dylan ?omas fut porté au pinacle et considéré comme le plus grand des jeunes poètes britanniques. Ce n'est pas sa poésie seulement qui ?t de lui une vedette et lui permit de mieux gagner sa vie. Après

Mort et initiations

(1946), presque inca littérature 136
pable d'écrire, il se vit proposer des poetry readings et des rédactions de scénarios par la BBC, qui faisait dans ses programmes culturels une bonne place à la poésie. Sa voix de stentor, son don hors du commun pour réciter ses propres textes comme en transe, ses frasques " gla- mourisèrent » son image et le ?rent passer au statut de vedette. John

Lehmann notait

Il se donnait un mal inouï pour régler le minutage, le volume et les e?ets de sa voix et se livrait à une ges ticulation incantatoire pour trouver l'expression juste. Tout cela donnait à ceux qui entendaient la retrans mission une impression de facilité quasi divine ; hantés par cette voix mélodieuse, d'innombrables auditeurs écoutaient, fascinés, ce poème auquel, par la suite, ils eussent été bien incapables de donner une interpréta tion logique. On se l'arrachait et surtout les Américains, friands de personna lités, qui mirent à sa disposition les plus puissants moyens de di?u sion : télévision, cinéma, disques, radio. Ceux-ci s'attachèrent plus

à l'homme qu'à son oeuvre, à son "

naturel ». ?éâtre, conférences, dialogues, commentaires, au diable la supplication d'Artaud Je veux dire que s'il nous importe à tous de manger tout de suite, il nous importe encore plus de ne pas gas piller dans l'unique souci de manger tout de suite notre simple force d'avoir faim... Art et culture ne peuvent aller d'accord contrairement à l'usage qui en est fait uni versellement Dylan ?omas dit oui aux projecteurs et passe du statut d'artiste à celui d'acteur culturel. Il s'en acquittera d'ailleurs très bien, mais cette vie sociale l'éloignera dé?nitivement du recueillement néces saire à l'écriture poétique et le fera dé?nitivement sombrer dans l'alcoolisme. Il appartient désormais à tout le monde et joue le jeu 137
dylan thomas, un gallois au bal masqué que l'on attend de lui, celui de l'homme à femmes, loufoque, buveur excessif, de toutes les soirées. Les jeux du cirque médiatique ont leur gladiateur. Amoureux de la gent féminine, buveur, excessif, certes Dylan ?o mas l'était. Mais l'alcool n'était pas pour lui un moyen de trouver l'inspiration, c'était un outil pour surmonter son impression de jouer un rôle au milieu de ses semblables. Comme il le con?ait à Lawrence

Durrell

: " Quand je suis en compagnie d'admirateurs, de "fans" ou d'écrivains, je commence à sentir que j'y suis sous des moyens fraudu leux. C'est pourquoi je me mets à faire le clown. Marc Alyn l'explique également dans le volume de la collection

Poètes d'aujourd'hui

» consacré à ?omas

Ce que Dylan ?omas cherchait dans l'alcool était le contraire de ce que les ivrognes en attendent générale ment ; il ne buvait pas pour quitter terre et rêver - la poésie remplissait ce rôle dans sa vie intérieure - mais pour oublier sa hantise de la fuite et demeurer en place. Il se lestait littéralement d'alcool, comme le scaphan drier chausse des semelles de plomb, pour mieux coller au réel que l'adolescent en lui dénonçait. Sa vie durant, Dylan ?omas ne put se départir de cette impression d'être en trop et ailleurs qu'à sa place et la plaisanterie et le scandale furent pour lui des moyens d'éluder cette gêne. Il se complut dans le personnage acclamé du poète, de l'extravagant. Comme le relatait sa femme Caitlin dans son autobiographie, Double Drink Story, Dylan ?omas avait adopté une méthode qu'il nommait the instant Dylan qui consistait à adopter le visage que son interlocuteur attendait de? lui. D'ailleurs, il s'amusait régulièrement à voler des chemises chez les gens qui l'invitaient, une manière d'accepter son statut d'impos teur, conscient d'être le rouage d'une grande machine, celle décrite par Guy Debord, celle où la culture annihile l'art et l'artiste, cette non- miscibilité de deux sphères admirablement décrite en ces termes par Philippe Muray littérature 138
La Culture n'a pas le même projet que les artistes, mais ils ne le savent pas. La Culture n'est qu'une des voix par lesquelles parle l'espèce ; et l'espèce ne veut qu'une chose : perdurer au détriment des individus. Ce que les artistes de jadis savaient. Ce que les prétendus "artistes contem porains" ignorent... Il existe la même di?érence entre la Culture et l'art qu'entre la procréation et le sexe, entre l'instinct de survie anonyme de la collectivité humaine et cette négation rayonnante de toute collectivité que repré sente un acte érotique isolé en coulisses. Essentiellement individualiste, ayant toujours refusé d'être rangé dans une case, Dylan cède face à la chaleur des accolades de ses f?rères générationnels, lui qui cultivait sa di?érence, lui qui refusait catégo riquement de jeter les yeux sur Proust, Dostoïevski et bon nombre de classiques adoubés pour ne pas corrompre sa prose, lui qui envi sageait avec horreur et dédain ce qui touchait à la psychologie, à la philosophie ou à l'analyse critique (pardon, Dylan, pour cet humble article), comme le soulignait sa femme Caitlin : " Lorsque l'on essayait d'interpréter quelques vers obscurs de sa poésie, Dylan se jetait à terre, s'entortillait dans le tapis, se gri?ait comme une hyène piquée par les mouches. Cela ?nissait toujours par un sommeil bruyant.

» Le poète,

au contact trop fréquent des siens, s'étiole et se lasse. Toujours plus d'alcool, la vendetta de ses organes ne tarde pas à le rattraper, revanche des choses déniées, sa carcasse crie et l'accuse. La prison du corps lui intente son procès, verdict, coup de maillet : " la mort pour maltrai- tance à long terme

L'apothéose du spectacle se joue le 9

novembre 1953. À New York, alors qu'il est sur le point de rejoindre à Hollywood Igor Stravinsky, avec qui il collabore à un livret d'opéra, Dylan ?omas s'e?ondre durant une party et est transporté d'urgence à l'hôpital, où il décède quelques heures plus tard. Sa ?n n'a rien à envier, par son côté farce, à celle de Balzac décrite par Octave Mirbeau et elle est admirablement relatée par Patrick Reumaux dans sa préface (une pépite) à Ce monde est mon partage et celui du démon . Sous une tente à oxygène, 139
dylan thomas, un gallois au bal masqué Dylan ?omas respire encore, à sa porte des scienti?ques, bien sûr, mais aussi des critiques, journalistes, écrivains, psychiatres et sa femme qui, ivre morte, pénétrant dans la chambre, casse en mille morceaux une statue de la Vierge, envoie valdinguer un cruci?x pendu au mur, détruit des pots de ?eurs, hurlant un " le sale type est-il mort ou vivant ? », avant d'être évacuée en camisole de force. C'est bien mal entouré pour un homme ayant écrit " les poètes vivent, marchent, accompagnés de leurs poèmes ; car un voyant n'a besoin d'aucune compagnie

» que Dylan ?omas tira sa révérence.

La nuit est proche

Forme nitrique qui sur elle bondit, temps et acide

Et je lui dis ceci

: avant qu'au feuquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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