+ Réformes du Financement de lHabitat au Maroc
30?/04?/1999 Ce rapport résume les conclusions d'une mission de la Banque Mondiale menée du 2 au 17 Février 1999 par M. Loïc Chiquier et Me Baralides ...
MAROC 1997–2015
09?/06?/2016 Source : Constitution du Maroc juillet 2011. ... Stratégie nationale de l'environnement (Secteur de Littoral)
World Bank Document
Maroc. Analyse diagnostic. Direction de l'Urbanisme). 5 Rachid Afirat. 2014. Planification urbaine et défis de la croissance des villes.
Rapport annuel - exercice 2020
31?/12?/2021 Pour leur part les banques centrales ont mis en place des stimulus monétaires sans précédent renforçant l'orientation accommodante de leur ...
TABLEAU DE BORD SECTORIEL DE LÉCONOMIE MAROCAINE
2 Selon le rapport de la Banque Mondiale : « Au-delà des pénuries : la sécurité de cadre que s'inscrivent la stratégie Maroc Digital 2020 et la Note ...
Le Coût de La dégradation de Lenvironnement au maroC
L'équipe de la Banque mondiale remercie la GIZ ainsi que la. Commission Européenne et le par cette stratégie concerne le secteur des déchets pour.
LE NOUVEAU MODELE DE DEVELOPPEMENT
10 Banque Mondiale (2017) : « Le coût de la dégradation de l'environnement au Maroc ». 11 650m3/hab actuellement en deçà du seuil de stress hydrique fixé à
Le Maroc à lhorizon 2040
Le Maroc à l'horizon 2040 : Investir dans le capital immatériel pour accélérer l'émergence économique. Washington DC : La Banque mondiale.
Tome 1 pollution (15 juillet)
15?/07?/2022 Dépôt publié au Journal Officiel – Édition des Lois et Décrets du 9 juillet 2015. RAPPORT. FAIT au nom de la commission d'enquête (1) sur le ...
CONJONCTURE
Synthèse. N° 306
Étude sur la fiscalité en Afrique de l’Ouest - The World Bank
Ce rapport de synthèse présente les résultats principaux d’une étude de la Banque mondiale sur la politique fiscale en Afrique de l’Ouest sous la direction de Mame Fatou Diagne et Leif Jensen
![World Bank Document World Bank Document](https://pdfprof.com/Listes/21/8239-21AUS0000240-REVISED-180607-MUR-Planning-Thematic-Note-final-clean.pdf.pdf.jpg)
NOTE THEMATIQUE
POUR UNE NOUVELLE STRVRE ET DE
GOUVERNANCE DE LURBANISME ET DE LAMENAGEMENT
URBAIN
DEFIS, CONTRAINTES ET LEVIERS DACTION
REVUE DE LRBANISATION AU MAROC (PROJET P164989)
Mai 2018
Banque Mondiale
Développement Urbain, Rural et Social (GSURR)
Moyen Orient et Afrique du Nord (MNA)
Cette Note Thématique a été préparée par Olivier Toutain (Consultant en planification urbaine), sous la
supervision de Augustin Maria (Spécialiste Principal en Développement Urbain), avec des contributions de
Abdellah Lehzam (Consultant en planification urbaine), Lamia Zaki (Consultante en développement urbain),
et Julie Biau (Analyste de Programme).Public Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized
2Table des Matières
ACRONYMES ....................................................................................................................................... 4
Résumé exécutif ................................................................................................................................. 6
I. Dynamique démographique et poids de la croissance des ménages ................................ 8
II.traditionnels ..................................................................................................................................... 9
urbain ............................................................................................................................................... 11
I. Dysfonctionnements et contraintes du système foncier .................................................. 11
II. Faible pertinence des instruments classiques de planification urbaine et.............................................................................................................................. 11
III. es territoires ............................ 14IV. Insuffisance du financement et trop faibles ressources humaines ................................. 14
à la mesure des enjeux à venir ......................................................................................................... 15
I. Envergure des efforts entrepris......................................................................................... 15
II. Défis institutionnels et absence de lignes directrices ....................................................... 16
III. Une volonté de réforme au plus haut niveau ................................................................... 17
Propositions : Vers un meilleur avenir urbain ? ............................................................................... 18
I. Instruments et régulation .................................................................................................. 18
Proposition #1 : Articuler et intégrer les différents niveaux de planification territoriale /urbaine / locale ............................................................................................................................... 18
Proposition #2 ....................... 19
Proposition #3
.................................................................................................. 20
Proposition #4
en matière de développement urbain (urbanisme, habitat, déplacement, etc.) ........................ 21
local ................................................................................................................................................. 22
Proposition #6 : Améliorer la gestion foncière ............................................................................ 25
Proposition #7 : Assurer une meilleure contribution financière au développement urbain ... 27II. Acteurs ................................................................................................................................ 28
administrative dans le contexte de régionalisation avancée ....................................................... 28
Proposition #9
........................................................... 29Proposition #10
nouvelle organisation territoriale ................................................................................................. 31
Conclusion : De grandes références à revoir ................................................................................... 32
3 4ACRONYMES
AU : Agences urbaines
AUC : Agence urbaine de Casablanca
CDG : Caisse de dépôt et de gestion
CERED : Centre d'Etudes et de Recherches Démographiques CRI : DGCL : Direction Générale des Collectivités LocalesDPU : Droit de préemption urbain
DU :DUP : -publique
DAT : Directi
ECI : Etablissement de coopération intercommunaleHCP Haut-Commissariat au Plan
LYDEC : Lyonnaise des Eaux de Casablanca.
MATUHPV :
de la politique de la villeMCA : Millennium challenge account
MHU :MMDHS : Milliard de Dirhams
MOD : OCDE : Organisation de coopération et de développement économiquesONU : Organisation des Nations Unies
PA : PAC :PCD : Plan communal de développement
PDAR : Plan de développement des agglomérations rurales PDGC : Plan de développement du Grand CasablancaPDR : Programme de développement régional
PDU :PLH : Programme local de l'habitat
PLHDU :
PU : Planification urbaine
PUP : Projet urbain partenarial
PVSB : Programme Villes Sans Bidonvilles
RGPH Recensement
RS : Zone de réserve stratégique
SDAU :
SDL : Société de développement local
SEM :SNAT :
SNDD : Stratégie nationale de développement durable SNDU : Stratégie nationale de développement urbain 5SPU : Système de Planification urbaine
SRAT :
TNB : Taxe sur les terrains non bâtis
ZAC : nt concerté
ZAD : ZUN :ZUP : Zone à urbaniser en priorité
TPS : Town Planning Scheme indien
6Résumé exécutif
1. Malgré des avancées et des succès indéniables, le Maroc pourrait davantage
tirer parti des opportunités économiques et du potentiel des villes pour en faire des leviers de progrès économique et social. La dynamique démographique, bien que moinssoutenue que par le passé, continue à être un considérable défi pour le Maroc. A cette
et dynamiques de développement (du rural vers le périurbain, urbain vers le périurbain), s (grandsprojets, villes nouvelles, etc.) qui bouleversent les équilibres et les modes de gestion
traditionnels.2. uvre du développement
multidimensionnelles auxquelles il fait face (institutionnelles, opérationnelles, foncières, financières, etc.), dans un contexte marqué par une transformation des modes de développement urbain et une augmentation du nombre des acteurs y participant. Cette note propose un diagnostic des principaux obstacles inhérents au développement urbain, qui tiennent: aux dysfonctionnements du système foncier tant sur le plan du droit que sur celui de la gestion et des pratiques (connaissance, disponibilité, sécurisation) ; à la faible pertinence de la planification urbaine et territoriale pour traiter des enjeux environnementaux, économiques et sociaux et organiser le développement urbain urbain adaptés aux nouveaux enjeux (en dehors des outils et procédures classiques - lotissement, expropriation) ; au déficit de coordination multi acteurs et multi-niveaux à leviers de financement et des ressources humaines.3. au surbain, les réponses
apportées semblent insuffisantes au regard des enjeux à venir. Les réalisations engagéessoulèvent plusieurs questions quant à leurs déterminants, à la convergence des approches et
des actions qui les structurent et leur intégration urbaine et territoriale. La plupart des grands
projets sectoriels apparaissent ainsi peu articulés avec la planification territoriale et urbaine,
de consur la question des villes. La difficulté de cette entreprise tient à sa dimension transversale.
Ces contingences compromettent la capacité du Maroc à tirer parti de la dynamique soutenir le développement économique et les transformations sociales, environnementales et technologiques.4. Cette note identifie dix propositions pour dépasser la situation actuelle et
(1) Articuler et intégrer les différents niveaux de planification territoriale / urbaine / locale ; (2) e ; (3) national ; 7 (4) Encourager la territorialisation et la mise en cohérence des actions publiques sur (5) agement opérationnel et foncier au niveau local ; (6) Améliorer la gestion foncière ; (7) Assurer une meilleure contribution financière au développement urbain ; (8) ; (9) de politiques urbaines intégrées; et (10) Transformer les Agences urbaines organisation territoriale5. Les pistes de
, et se traduire par un engagement des parties prenantes institutionnelles et des dispositifs proposées reposent également sur la modernisation du cadre législatif de la planification 8 PContexte au Maroc, perspectives et défis
6. La dynamique démographique, bien que moins soutenue que par le passé, représente
toujours un considérable défi pour le Maroc et un puissant déterminant des choix et des politiques de développement social, économique et territorial. A cette pression démographique, de nouvelles formes et dynamiques de développement (du rural vers le périurbain, urbain vers le périurbain), et une évolution des modèles de production des territoires urbains, de territoriaux et les modes de gestion traditionnels de la croissance urbaine. I. Dynamique démographique et poids de la croissance des ménages7. La croissance démographique au Maroc est essentiellement urbaine. Ceci
en grande partie par campagnes. Bien que le de la population marocaine soit en baisse (il est passé de 1,38% à 1,25% entre 2004 et 2014 démographique rapide), la population Les villes abriteraient ainsi actuellement près des trois quarts des Marocains contre 60,3% en 2014.Quelques 5,8 millions urbains1
au moins 50% iroGraphique 1
Base 100 : 1982)
Source : HCP / Etude SPU
1 HCP- Projections de la population et des ménages (2014-2050), mai 2017.
100150
200
250
300
350
400
450
198219942004201420242030
INDICE BASE 100: 1982
Population urbaineMénages urbains
98. Les évolutions de la structure démographique et le tempo de la croissance des
ménages génèrent des besoins sans précédent. Le Maroc va devoir non seulement gérer la
part de la population en âge de travailler2 (le taux de croissance annuel des annuel moyen - Graphique 1). Ces évolutions ont un impact considérable sur la demande en logements, en équipements, en emplois, et en services (éducation et santé, transport, et infrastructures de base). II. traditionnels 9.En 2014, les deux tiers (68,2%) de la
population urbaine du pays étaient concentrés dans des villes de plus de 100 000 habitants, bien que le poids démographique des huit métropoles nationales par rapport à la population marocaine ait diminué depuis 1971 (Graphique 2). Cette apparente stabilisation de la es villes, ni une perte de leur influence - on assiste au contraire depuis quelques années à un redéploiement spatial des " villes métropoles » qui trouve son expression la plus avancée au niveau des métropoles de Tanger, du Grand Casablanca -Rabat Salé et du Grand Agadir. Cette tendance des agglomérations (Tanger, Agadir), des phénomènes de périurbanisation diffuse sur de vastes espaces territoriaux (Kénitra, Fè 10. plus rapide que celui de la croissance de la population urbaine. Ceci tient à la séparation moyen consommé par habitant. Une analyse réalisée au niveau du Grand Casablanca, de Rabat-Salé-
bâties dans les trois grandes agglomérations au cours de la période 2010-2016, et une tendance généralisée à la baisse des densités urbaines. : le taux de croissance des airesurbanisées a ainsi été plus de 5 fois supérieure à celui de la démographie à Marrakech (de
-Salé-Témara (de 1,96 à 5,85%), et plus de 1,7 pour le Grand Casablanca (de 1,64 à 2,78%), au cours de la période de comparaison3 (cf. figure 1). A Marrakech, la superficie urbanisée doublé en une décennie (de 16 000 à 32 000ha) ce qui en fait un cas unique en grande partie Grand Casablanca a vu sa superficie bâtie multipliée par 3,5 (de 10 000 à 36 069 hectares) entre 1980 à 2016. 11.2 Selon les prévisions du HCP, cette population va passer de 62,4% par rapport à la population totale, en 2014
à 63,8% en 2030 (voir HCP, Rapport National sur les Objectifs du Millénaires pour le Développement 2015,
août 2015, page 18).3 2010-20-
10 fonciers. La demande en foncier urbain annuel est estimée à 7.000 Ha4, pour accueillir la population dans les décennies à venir5. Une très
grande partie de ce croît ira se reporter sur les grandes agglomérations, en premier lieu,Casablanca, qui continue à être au centre du dispositif urbain national, mais aussi depuis plus
récemment Tanger qui voit exploser son hinterland urbain, ainsi que Marrakech et Figure 1. Evolution des extensions urbaines dans les grandes agglomérations entre 1975 et 2014Casablanca Rabat Sale
Marrakech Tanger
Source: Banque Mondiale en utilisant les cartes ArcScene4 Sources : e-GEOPOLIS, RGPH, estimations CREADH (Etude sur le système de planification urbaine au
5 Rachid Afirat. 2014. Planification urbaine et défis de la croissance des villes.
11 développement urbain12. Malgré des avancées et des succès indéniables, le Maroc pourrait tirer davantage
tirer profit des opportunités économiques et du potentiel des villes pour en faire des leviers de progrès économique et social6. Les contraintes et les dysfonctionnements du système (planification, foncier, financier, opérationnel, législatif, de gouvernance, etc.) compromettent actuellement la capacité du pays à correctement accompagner et gérer le I. Dysfonctionnements et contraintes du système foncier 13. comme dans sa gestion et ses pratiques (connaissance, disponibilité, sécurisation). Ces du dé Elles résident principalement dans la complexité et la lourdeur des dispositions juridiquesadoptées, la multiplicité des régimes fonciers, la faiblesse de la proportion des biens
immobiliers immatriculés (environ 10% dans les communes rurales7), et la non-actualisation de la carte foncière. 14. croissance économique. Le poids des contingences rencontrées interpelle aujourd'hui sur lanature des réponses à apporter et sur les leviers à actionner aux plans juridique, institutionnel,
managérial et financier pour fluidifier les marchés, activer la mise à disposition des terrains
équipés et mettre en place un cadre sécurisé pour les activités économiques. II. Faible pertinence des instruments classiques de planification urbaine et15. Malgré les efforts entrepris pour couvrir le territoire, la planification urbaine
environnementaux, économiques et sociaux et réguler le développement urbain. La PUne parvient pas à être un cadre cohérent de coordination des actions sectorielles (logements,
Elle est en effet plus conçue comme un produit final rigide que comme un processus souple . La planificationsectorielles, grands projets, plans de développement stratégique de villes, dérogation,
qui constituent des éléments de régulation et des réponses aux8 mais dont les impacts et les coûts à long terme ne sont
pas correctement évalués. 6 Note de politique - Développement urbain & régional. Mai 2017. Banque Mondiale. 7 du foncier. Vision prospective et stratégie nationale de gestion du foncier.8 sme. 2017. Etude sur le Système de planification urbaine. Analyse diagnostic.
12 Encadré 1. Principaux instruments et acteurs de la planification territoriale et de urbain9 INSTRUMENTS. Le système de planification territoriale marocain, qui porte une vision de développement du territoire à moyen et long termes, comprend des instruments déclinés à différentes échelles, dont in restent cependant globalement très limités, comme le montrent plusieurs études récentes qui soulignent notamment leur instabilité10:échelle nationale, via le
(SNAT). Finalisé en 2004, le premier SRAT , ses et il semble être tombé dans . La loi 111-14 de 2015 relative aux régions évoque une " politique» qui aurait
dû précéder la mise en place des nouveaux SRAT (cf. ci-dessous) sans se cet instrument ;échelle régionale, via :
- les (SRAT), documents en cours de remplacement suite au nouveau découpage - les Plans de développement régional (PDR) instaurés en 2015 et quià court terme ;échelle métropolitaine, via le
(SOFA), outil permettant et urbanisme en réalisant notamment la liaison entre le SNAT et les SDAU. Seul celui de re métropolitaine centrale Casablanca - Rabat. présent été élaboré (fin 2008). opérationnalisé (pas de montage institutionnel dédié ni de financements alloués) du dernier SDAU deCasablanca (2009) ;
échelle urbaine/intercommunale, via les
Urbain (SDAU),
plusieurs ticipation des collectivités locales. Bien que ces échelle communale ou infra-communale, via les (PA), affectation des sols et définissent les possibilités ou restrictions/interdictions de construire.ACTEURS
Etablissements publics sous tutelle du département es agences urbaines sont responsables de lélaboration des documents (et en 910 MUAT, Système de planification urbaine au Maroc. Analyse diagnostic
13 particulier des SDAU et PA). Elles ont également des prérogatives en matière de plus lourdes que souvent considérés comme des références des acteurs clé du développement local (plan mais également via leur implication dans les différents programmes existants plans de développement des grandes villes, ...). récemment vu confierôle consultatif
communes elles participent aux programmes de mise à niveau urbaine des infrastructures municipales dans les quartiers sous-équipés via des programmes spécifiques ou les budgets communaux. Plusieurs établissements publics de droit privé constituent également des acteurs clés (Holding Al Omrane, Caisse de Dépôt et de Gestion et ses démembrements), villes nouvelles, dhabitat social, etc. Plus récemment, des structures dédiées sous forme de SDL ou de SA contribuent à la des plans stratégiques des grandes villes. de la société Rabat Région Aménagement chargée de la réalisation du Plan RabatVille Lumière Casa Aménagement,
Casa Prestations, Casa Transport pour le Programme de Développement stratégique du grand Casablanca (PDGC).16. Par ailleurs, son
bain en dehors des outils et procédures classiques (lotissement, expropriation). opérations d 11. Il ne tire pas non plus quadruplé entre les années 1980 et 2000 à un rythme annuel moyen de 5 000 ha12) ou de la (voir Encadré 2. Importance des surcoûts entrainés par les développements urbains horsSDAU à Casablanca
11procédure de remembrement urbain pour la réalisation de lotissements et de leurs équipements publics (voiries
et réseaux divers) régie par le dahir de 1917 12 14 des surcoûts entrainés par les développements urbains hors SDAU à Casablanca, soit 1000 umtechnico-économique défini par les schémas directeurs qui ont contribué à augmenter de
13. e rapprochait -à-dire inscrite dans un III.17. Le développement des villes et des territoires est fortement entravé par le déficit
de coordination multi-acteurs et multi-niveaux. Les stratégies sectorielles (économique,logement, tourisme, environnement, etc.) restent souvent cloisonnées et les nécessaires
synergies entre elles sont rarement mises -delà de la faible coordinationmultisectorielle, la gouvernance des territoires reste peu articulée aux différentes échelles
Le développement urbain et
territorial pâtit également de la multiplicité des acteurs institutionnels dans ce domaine, du
en cohérence des politiques publiques au niveau local.18. itoires restent largement dominés
La réforme de la déconcentration
la déconcentration étant toujours en proj transformations rapidesdéveloppement urbain) et sur les réponses à apporter aux plans institutionnel, financier, de
la planification, etc. IV. Insuffisance du financement et trop faibles ressources humaines 19. insuffisants et le foncier y contribue peu. sur les mécanismes classiques tels que la mobilisation du foncier public ou la péréquation, ou encore sur les mécanismes dérogatoires pour répondre à la demande en financement de leur développement et de leur équipement. Les besoins en investissements estimés pour les13 Lyonnaise des Eaux de Casablanca (LYDEC), 2013, " Evaluat
15 infrastructures urbaines dans les villes marocaines se montent à environ 320 milliards DHssur la période 2017-2027, dont plus des deux tiers devront être financés par les
municipalités14 (part estimée à 222 milliards DHs soit 22,2 milliards DHs /an)15. Celles-ci ne
pourront pas assumer ces dépenses sur les bases actuelles. Elles sont par ailleurs dans» définies par la loi
113-14 (art 85) au titre des compétences transférées. La fiscalité locale apparait aussi
e liant le foncier au20. Les ressources humaines, les compétences ainsi que le management stratégique
des agences urbaines ne sont pas en phase avec les besoins et les évolutions en cours.Malgré leur ancrage territorial, leurs acquis et les réels progrès accomplis dans la gestion
urbaine16, les agences urbaines ne parviennent pas à faire évoluer les pratiques de
planification urbaine, à prendre en compte des démarches et des projets plus complexes et àanimation territoriale, urbanisme durable, etc.). Même si elles peuvent être sans le formaliser
des acteurs du développement local à travers un appui aux acteurs locaux, la réalisation c., elles éprouvent aussi des difficultés à mettre en relation les acteurs du développement territorial et à être " moteurs concertation multi acteurs. Elles établissent notamment peu de rapports de coopération et depré-opérationnelles et appuyer les collectivités locales et les opérateurs publics et privés au
Problématique
ne sont pas à la mesure des enjeux à venir21. Le Maroc consacre des efforts importants a
entreprises soulèvent plusieurs questions quant à leurs déterminants, à la convergence des
approches et des actions qui les structurent et leur intégration urbaine et territoriale.I. Envergure des efforts entrepris
22. Le Maroc a sur la période récente entrepris des efforts considérables pour
répondre à la pression des villes et aux besoins de développement. Des moyens financiers importants , à la requalification /réhabilitation urbaine, aux équipements publics, à la résorption des bidonvilles, etc. à travers
les programmes de mise à niveau, le PVSB (Programme Villes Sans Bidonvilles), les plans de développement stratégique de villes17. 14 territoriales. Note de politique - Développement urbain & régional. Banque Mondiale. Mai 2017.15 Id. .
16 Notamment à travers la mise en place des g
de .17 Plan de développement du Grand Casablanca, Programme " Rabat ville lumière », programme Tanger
Métropole, etc.
1623. De grands projets ont été également réalisés au titre des stratégies sectorielles18.
Ces réalisations ont pour objectif de répondre aux besoins de la diversification et de la en foncier industriel, en logements et en équipements en nombre suffisant à travers les villes nouvelles ; et de se ports, de plateformes logistiques, etc. Encadré 3. A Tanger et Kénitra, le développement économique accompagne la croissance urbaine Plusieurs exemples témoignent au Maroc des impacts positifs des choix publics effectués enlien avec le développement urbain et/ou territorial et de leurs effets de levier sur la croissance
ville en plein emploi19 investissements publics et privés opérés (comme par exemple Tanger Med ou Renault). (Peugeot Société redistribution de riches24. La plupart de ces projets sectoriels apparaissent cependant peu articulés avec
la planification territoriale et urbaine. se déclinent en général à côté des villes en
ne20 (foncière, politique, institutionnelle, etc). Cette mise à distance et le contournement des procédures classiques via le recours fréquent à la dérogation) posent à terme la question de leurimpact sur les territoires et de leur efficience qui apparaissent au final parfois très relatifs par
rapport aux objectifs initiaux du fait des difficultés de leur intégration territoriale. Ces modes
de faire ont eu également pour effets de dis Cette situation qui renvoie au manque de visibilité et de coordination des acteurs du ntre les publiques. II. Défis institutionnels et absence de lignes directrices 25.et de consensus institutionnels. De nombreuses stratégies, initiatives et démarches - SNDU, politique de
la ville dans sa version initiale, projets de villes,.. ) ont été engagées ces 20 dernières années
à différentes échelles territoriale et institutionnelles afin de faire évoluer le système existant
18 Plan Emergence
19 Wali de la Région de Tanger Tétouan Al Hoceima
20 S 17(cadre législatif, outils opérationnels, démarches de planification et de programmation,
de leurs objectifs initiaux faute de réformes et de consensus institutionnels. Notamment, les efforts de départements tels que la Direc préalables politiques et institutionnels.26. des
villes. En dépit des engagements internationaux du Maroc en faveur du développementpas de cadre de référence ou de lignes directrices pour la planification urbaine et territoriale
à même de définir des perspectives et des orientations de développement intégrant les
mondialisation et les impératifs de la cohésion soci national explicite pour le développement urbain durable autour d'un Nouvel Agenda Urbain pose question alors que les institutions marocaines ont pu définir des orientationsstratégiques, voire légiférer sur des sujets majeurs (Stratégie énergétique 2030, Maroc
27. La difficulté de cette entreprise tient à sa dimension transversale. Elle implique
en particulier différents acteurs entre lesquels un consensus sur la question des villes et du ntérieur mais relève du Chef du publique urbaine. III. Une volonté de réforme au plus haut niveau28. La régionalisation avancée et la réforme du mode de gouvernance territoriale
est une opportunité majeure au regard des difficultés identifiées. politiques publiques dans les territoires. En prenant acte des contraintes et des difficultés en phase avec les principes et les objectifs de la Constitution. 29.appréhender le développement urbain est une opportunité pour engager (ou faire avancer) les réformes nécessaires et traduire dans les faits, les décisions et orientations stratégiques. des mécanismes inédits et me21 politique urbaine nationale parmi les objectifs du programme gouvernemental participe de a question urbaine dans
21 Message de SM le Roi Mohammed VI aux participants à la 2ème édition du forum ministériel arabe sur le
logement et le développement urbain. Décembre 17 18Propositions : Vers un meilleur avenir urbain ?
30.système et territorial. Elles font écho à un certain nombre de recommandations issues de réflexions stratégiques 22 en les situantquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
[PDF] Composition C est le recteur qui fixe la composition de chaque jury académique pour la session annuelle considérée.
[PDF] RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONÉTAIRE
[PDF] Un partenaire au service du développement
[PDF] Date limite de réception des offres : Lundi 29 juin 2015 à 16H00
[PDF] BPA - Travaux paysagers, productions horticoles
[PDF] Le TBI (ou TNI) et le logiciel ACTIVstudio 3 (mode d'emploi simplifié pour démarrer sans stress )
[PDF] CAPA - Travaux paysagers
[PDF] AMNISTIE, PRESCRIPTION ET GRACE EN EUROPE
[PDF] FICHES TECHNIQUES du BREVET PROFESSIONNEL. Répertoire National des Certifications Professionnelles
[PDF] Compte-rendu de mission
[PDF] Qu est-ce que c est? SMART Board SMART Notebook
[PDF] Les conditions relatives à l âge pour les candidats à l adoption dans les pays d accueil
[PDF] QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCES REQUISES
[PDF] Les Prescriptions Hors AMM