[PDF] FR FR COMPTE RENDU DE MISSION 26 nov. 2020 Membres de

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CR\1223532FR.docxPE646.075v01-00FRUnie dans la diversitéFR Parlement européen2019-2024Délégation pour les relations avec le Parlement panafricain

26.11.2020COMPTE RENDU DEMISSIONÀ la suite de la réunioninterparlementaire entre la délégation du PE pour lesrelations avec le Parlement panafricain et le Parlement panafricain organisée àdistance le 20novembre2020 en visioconférence depuis Midrand et BruxellesDélégation pour lesrelations avec le Parlement panafricainMembres de la mission:Parlement européen:Parlement panafricain:-HildegardBentele (PPE, DE);-DjamelBouras; [Président faisantfonction]-MichaelGahler (PPE, DE);-GertrudeMongella-LiviaJaroka (PPE, HU);-B.Rwodzi-ChristineSchneider (PPE, DE);-KoneAboubacarSidiki-SabineVerheyen (PPE, DE);-TapiwaMashakada-IsabelWiseler-Lima (PPE, LU);-NadjetAmamra-MariaArena (S&D, BE);-Abdallah Barkat Ibrahim-HannesHeide (S&D, DE);-EricNgalulaIlunga-JuozasOlekas (S&D, LT);-TekleTesemaBaramo-DavidSassoli (S&D, IT); [Le Président]-PaulBieEyene-CarlosZorrinho (S&D, PT);-HenryWillieYallah-MariaSorayaRodriguezRamos (Renew, ES);-JeanBoscoRivotiana-ChrysoulaZacharopoulou (Renew, FR);-NoreddineKarbal-AlametsaAlviina (Verts, FI);-FidelRwigamba-PierretteHerzbergerFofana, (Verts, DE);-DjibrilWar-TinekeStrik (Verts, NL);

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-CarlesPuigdemontICasamajo (NI, ES);

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IntroductionEn raison de la propagation de la COVID-19 à travers le monde, la présence physique desintervenants n"est pas possible.La réunion est donc organisée à distance. Le Parlement européen a prévu deux créneauxInteractio, un le matin (de9heures à11heures) e t un autr e l"après-midi ( de 16heures à18heures), tandis que le Parlement panafricain a prévu un créneau Zoom (avec interprétation)de11h30 à13h30.Du côté du Parlement européen, la présidente de la sous-commission "droits de l"homme», leprésident de la délégation à l"Assemblée parlementaire paritaireACP-UE, ainsi que plusieursmembres de la commission du développement, de la commission des affaires étrangères et dela sous-commission "sécurité et défense» sont également présents, en plus des membres de ladélégation pour les relations avec le Parlement panafricain.Parallèlement, du côté du Parlement panafricain, plusieurs présidents de commissions etresponsables d"un certain nombre de groupes parlementaires sont présents.Évaluation du partenariat UA-UE et présentation de la nouvelle stratégie UE-Afrique etde la stratégie de coopération de l"UA avec l"UELes conclusions du Conseil des15 et16octobre et du30juin ainsi que la communicationconjointe intitulée "Vers une stratégie globale avec l"Afrique» publiée en mars constituent unebase solide pour les discussions avec les partenaires africains lors des prochaines réunionsUE-UA de haut niveau, notamment que d"autres initiatives importantes existent déjà, telles quel"alliance Afrique-Europe pour un investissement et des emplois durables, l"amélioration duprogramme Erasmus+, les missions de la PSDCet la facilité de soutien à la paix pour l"Afrique.Selon les deux parties, le report du sommet UA-UE ne diminue a en aucun cas le souhait defaire passer le partenariat UE-Afrique à la vitesse supérieure.Allocutions de bienvenue du Président du Parlement européen, DavidSassoliLe PrésidentSassoli souligne l"importance de renforcer le partenariat entre les deux continents,en s"appuyant sur les résultats significatifs déjà obtenus. Il évoque la nécessité d"adopter desapproches et de stratégies fondées sur la solidarité et approuvées par les deux parties en matièrede gestion des migrations. Il rappelle la Journée de l"industrialisation de l"Afrique du20novembre2020 et accueille favorablement la création de chaînes de production à hautevaleur ajoutée. Il insiste sur la nécessité de se tenir aux côtés de l"UA dans la mise en œuvredes objectifs de développement durable et de l"agenda2063 de l"Union africaine pour uneAfrique prospère et en paix.Coopération en matière de migrations, de déplacements et d"asile et mobilité des jeunesen Afrique

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Les intervenants soulignent que les migrations représentent une stratégie de survie et unprocessus d"investissement au niveau familial, permettant de diversifier l"économie desménages. En ce qui concerneles retours et les réadmissions, les migrants sont souvent dissuadésde revenir dans leur pays d"origine en raison du manque de possibilités économiques ou desconflits armés, qui ont motivé leur départ en premier lieu.La commissaireElfadil souligne l"importance de traiter les migrants dans le respect de leursdroits de l"homme et de leur dignité.Stimuler le développement, en élargissant les possibilités et les choix en Afrique, est identifiécomme le principal moyen de s"attaquer efficacement aux causes profondes des migrations.Mécanismes destinés à mettre en place la parité hommes-femmes dans toutes les sphèresde la vie, par l"élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l"égarddes femmes et des fillesN.B.: toutes lesdonnées et statistiques de cette section consacrée à la violence à caractèresexiste et aux mutilations génitales féminines sont tirées de la fiche technique intermédiaire duFNUAP du 24avril2020 intitulée "Impact of the COVID-19 Pandemic on Family Planningand Ending Gender-based Violence, Female Genital Mutilation and Child Marriage» (Impactde la pandémie de COVID-19 sur la planification familiale et la lutte pour mettre un terme à laviolence à caractère sexiste, les mutilations génitales féminines et le mariage d"enfants)(https://www.unfpa.org/sites/default/files/resource-pdf/COVID-19_impact_brief_for_UNFPA_24_April_2020_1.pdf).Les intervenants soulignent que les perturbations causées par la COVID-19 aux programmesvisant à éliminer les mutilations génitales féminines entraîneront une hausse de ces pratiques:deuxmillions de filles supplémentaires en seront victimes d"ici à2030, en plus des 68millionsdéjà estimées, et 13millions de mariages d"enfants supplémentaires pourraient avoir lieu.Plusieurs intervenants soulignent l"importance de mettre en œuvre rapidement le protocole deMaputo, qui contient des dispositionssolides et approfondies dans plusieurs domaines, commela définition explicite de la discrimination à l"égard des femmes et l"illégalité des mutilationsgénitales féminines. Il s"agit également du premier instrument international en matière de droitsde l"homme à faire expressément référence au VIH et auSIDA. Il comporte des instrumentsavancés pour la protection juridique des adolescentes contre les maltraitances et le harcèlementsexuel, l"interdiction du mariage forcé et du mariage des filles de moins de18ans; il énonce ledroit des femmes et des filles à la santé, y compris la santé en matière de sexualité et deprocréation, et leurs droits en matière de procréation; sa valeur réside également dans sesréférences explicites à des groupes vulnérables et marginalisés, y compris les adolescentes, lesveuves, les femmes âgées, les femmes handicapées, les femmes pauvres et les femmesmigrantes et réfugiées.Par ailleurs, une attention particulière est portée à l"accès des femmes à un emploi stable et dequalité, à combler les écarts de salaire et à mettre le congé parental sur un même pied d"égalitépour les mères et les pères.L"importante contribution de l"initiative "Spotlight» de l"Union européenne et des

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Nationsunies qui vise à éradiquer la violenceà l"encontre des femmes et des filles et disposed"une enveloppe financière africaine d"un montant record de 250millions d"euros estégalement soulignée.Paix et sécurité en Afrique: La feuille de route pour l"initiative "Faire taire les armesd"ici à2020»Si des progrès sont constatés dans de nombreux domaines, comme l"amélioration desinfrastructures et des institutions du continent pour faire face à l"insécurité, l"Afrique est encoreloin de faire taire les armes et de créer les conditions propicespour s"attaquer aux facteurs deconflits et de violence.Les conflits étatiques et nonétatiques, ainsi que les faits de violence unilatérale, ont tousaugmenté de2013 à2019. De nouvelles voies de trafic des armes apparaissent, exacerbées pardes contrôles aux frontières poreux en Afrique et des capacités déjà limitées qui ont été misesà rude épreuve avec la pandémie.Par ailleurs, les mesures liées au COVID-19 interrompent souvent l"enseignement formel, etles difficultés à trouver des alternativesappropriées préoccupent. La présence de bandes etgroupes armés risque d"encourager de nouveaux conflits.En2019, des missions de la PSDC de l"Union ont été activement engagées en Lybie, au Mali,au Niger et en Somalie, et une nouvelle mission PSDC civile a été mise en place en Républiquecentrafricaine pour soutenir la réforme des forces de sécurité.Au moyen de la facilité de soutien à la paix pour l"Afrique, l"UE a également soutenu les troupesde maintien de la paix de l"UA présentes en Somalie etles troupes de la CEDEAO en Gambie,ainsi que la force multinationale mixte au Bénin, au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigériaet leur lutte contre BokoHaram.Adoption du communiqué communLe projet de communiqué a été préparé et approuvé par lacoprésidence au cours des semainesprécédentes, puis envoyé aux députés des deux parties, ce qui leur a permis de formuler desremarques qui ont été intégrées, après accord unanime, dans la version examinée au cours de laréunion.Aucun autre commentaireou remarque n"est ajouté lors de la réunion et le communiquécommun est adopté.

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PAN-AFRICAN PARLIAMENTPARLEMENT PANAFRICAINPARLAMENTO PAN-AFRICANOEUROPEAN PARLIAMENTPARLEMENT EUROPEENPARLAMENTO EUROPEOEUROPÄISCHESPARLAMENTEP-PAP Inter-Parliamentary MeetingFriday, 20 November 2020European Parliament, BrusselsRoom: Remote participation via room SPINELLI 3E2DRAFT PROGRAMME(version 19.11.2020)NB: All timings refer to Brussels time. For example, forTunisia is the sameas for Brussels, for South Africa is B+1 hour, for Ethiopia is B+2 hoursChaired by Ms Rodriguez9.00-10.00Assessment of the AU-EU partnership and presentations of the new EU-Africa Strategy and of the AU strategy forcooperation with the EU, basedon its 2063 Strategy: how are they compatible with the existing JointAfrica-EU Strategy (JAES) in practice?i Presentation of the follow-up by Mr Koen Vervaeke, EEAS ManagingDirector for AfricaFor the EU-Africa Strategy:

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i Domenico Rosa, Head of Unit for Strategic partnerships EU-ACP and EU-AU, DG DEVCO, European Commissioni Faten Aggad, Senior Advisor to the AU High Representative on FutureRelations with the EUi Presentation of the appraisals and exchange of views with Members, withopening remarks by MEP Chrysoula Zacharopoulou, Rapporteur on thedraft own initiative report of the European Parliament on the new EU-Africa Strategy-a partnership for sustainable and inclusive development10:00-10:15Welcoming remarks by David Sassoli, President of the EuropeanParliamentChaired by Ms Rodriguez10.15-11.00Migration, Displacement and Asylum Cooperation and Youth Mobility inAfricai HE Amira Elfadil Mohammed Elfadil, Commissioner on Social Affairs,AU Commissioni Tapiwa Mashakada, Committee on Trade and Migrations, Pan-AfricanParliamenti Vincent Cochetel, Special Envoy for the Central Mediterranean,(UNHCR)i Dr Jide Martyns Okeke, Regional Programme Coordinator, UNDPRegionalService Centre for Africa, on: Report on Scaling Fences: Voicesof irregular African migrants to Europei Exchange of views with Members***Chaired by Mr Bouras11.30-13.30Webinar, hosted by the Pan-African Parliament, on: Mechanisms toachieve gender parity in all spheres of life, through elimination of all formsof discrimination and violence against women and girlsi B. Rwodzi, Acting Chair of the Audit Committee and member of theWomen Caucus, Pan-African Parliamenti Gertrude Mongella, African Union"s Coordinator for the implementationof Beijing Declaration and Platform for Actioni Cécile Vernant, Head of the EU Office, DSWi Marcela Villarreal, Ph.D., FAO Director for Partnerships and UNCollaborationi Exchange ofviews with Members

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***Chaired by Mr Bouras16.00-17.30Peace and Security in Africa: The Roadmap towards "Silencing the gunsby 2020"i Kone Aboubacar Sidiki, Chair of the Committee for InternationalRelations, Peace and Security, Pan-AfricanParliamenti Abdelkader Aroua, Institute for Security Studiesi Volker Hauck, Head of Programme Security and Resilience, ECDPMi Sonya Reines-Djivandes, Executive Director, European PeacebuildingLiaison Officei Exchange of views with MembersChairedby Ms Rodriguez17.30-18.00Consideration and adoption of the Joint Communique"***Closing of the meeting

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PAN-AFRICAN PARLIAMENTPARLEMENT PANAFRICAINPARLAMENTO PAN-AFRICANOEUROPEANPARLIAMENTPARLEMENT EUROPEENPARLAMENTO EUROPEOEUROPÄISCHES PARLAMENTCommuniqué commun de la rencontre interparlementaire entre leParlement panafricain et le Parlement européenRéunis par visioconférence depuis Midrand (Afriq ue d u Sud ) etBruxelles (Belgiqu e) le 20novembre2020, nous, parlementairesreprésentant les parlements européen et panafricain, déclarons ce quisuit:Avant-proposLa pandémie de COVID-19 refaçonne nosmodes de vie, nos habitudeset nos mentalités, et modifie le paysage mondial. Ses conséquences àlong terme sur les relations internationales et sur la coopération audéveloppement restent dans une large mesure encore inconnues, mais ilest évident que nous faisons face à un risque concret d"aggravation decertaines tendances négatives, comme la fermeture des frontières et

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l"augmentation de la fragmentation sociale. Nous, les représentants élusde nos peuples, sommes unis pour lutter contre ces risques et pourdonner un nouvel élan aux relations entre nos deux continents, comptetenu des valeurs communes que nous partageons, comme les droits del"homme, la démocratie, la solidarité, l"état de droit, la paix, la sécuritéet la justice.Le rôle commun du Parlement panafricain et du Parlement européen estde favoriser le dialogue politique entre l"UE et l"UA et ce rôle devraitêtre renforcé par un partenariat qui donne la priorité aux populations,nourri par les voix de la société civile, y compris des ONG, desassociations de jeunesse et de femmes, du secteur privé, des syndicats,des assemblées parlementaires, des autorités locales et de la diaspora.Le partenariat UA-UE et la voie à suivreL"UE et l"UA partagent les mêmes valeurs et principes fondamentaux.Ce partenariat, une grande chance pour les deux parlements, se fondesur ces valeurs communes et devrait encore être approfondi, maintenantque l"UA devient une entité dotée de réels pouvoirs supranationaux quidéveloppe sa structure institutionnelle en suivant le chemin empruntépar l"UE.Nous remarquons que plusieurs stratégies de coopération coexistent:d"un côté, il y a la nouvelle proposition de l"UE pour une stratégie

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globale avec l"Afrique, sur laquelle le Parlement européen adopterabientôt un rapport d"initiative; de l"autre, il y a la stratégie de l"Unionafricaine pour la coopération avec l"UE, actuellement en préparation,qui s"inspire largement de l"agenda2063 de l"Union africaine pour uneAfrique intégrée, prospère et en paix. Ces deux stratégies doivent êtreréunies en un seul et unique document programmatique, adopté tant parl"UA que par l"UE, dont il serait la propriété commune. Ce documentdoit tenir compte des résultatsaccomplis tout comme il doit cerner lesenjeux de la coopération de longue date initiée dans le cadre de lastratégie commune UE-Afrique.Coopération en matière de migrations, de déplacements et d"asileet mobilité des jeunes en AfriqueNous réitérons que l"Union européenne devrait adopter une politiquecommune en matière de migration et d"asile, fondée sur le respect desdroits de l"homme, de la solidarité et du principe d"intégration.Nous réaffirmons notre engagement commun pour le développementd"une approche coordonnée et d"un soutien mutuel pour une gestionefficace des migrations et de la mobilité, afin de garantir la sûreté et lalégalité des routes migratoires empruntées.

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Par ailleurs, nous exhortons l"Union africaine et l"Union européenneàfaire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les migrants et ne pasleur faire subir de traitements inhumains et cruels, ainsi qu"à combattrela traite et le trafic d"êtres humains.Dans ce contexte, il est absolument nécessaire d"adopter une démarcheplus globale pour s"attaquer aux causes premières des migrations. Lacréation d"emplois, en particulier pour les jeunes, est cruciale et requiertune panoplie d"instruments, allant de l"éducation à la formationprofessionnelle, à l"investissement public dans l"économie, aumicrofinancement, aux placements garantis et au développement desénergies et des infrastructures.Ainsi renforcé, notre partenariat serait porteur de solutions en soutien àla croissance économique et à la création d"emploi, en accélérant latransition verte et en garantissant un accès pour tous à l"énergie durableet à l"efficacité énergétique en Afrique. Pour poursuivre sonindustrialisation, l"Afrique bénéficierait grandement d"un transfert detechnologies et de compétences afinde permettre un traitement localdes matières premières, en soutien aux capacités africaines aux niveauxnational, sous-régional ou continental appropriés et dans le cadre desinstruments de coopération disponibles.Les normes fondamentales de travail del"OIT et la responsabilitésociale des entreprises doivent être respectées. Le commerce entre les

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pays d"Afrique et la valeur ajoutée qu"il apporte aux produits africainsoffrent d"énormes possibilités de développement économique durable,de réduction dela dépendance économique et de création d"emplois.Dans ce cadre, l"intensification des échanges entre les pays africainspermettrait également de dynamiser la coopération et les échanges entrenos deux continents, étant donné que l"Accord portant créationde lazone de libre-échange continentale africaine constitue la pierreangulaire de la stratégie commerciale de l"Union européenne avecl"Afrique.L"aide au développement reste un facteur important pour accélérer ledéveloppement axé sur les personnes.Enfin, les membres soulignent le rôle de la diaspora et l"importance desenvois de fonds en tant qu"investissements ciblés et adaptés au contextepour le développement économique du continent. À cet égard, lesmembres demandent instamment aux institutionsfinancièresappropriées d"instaurer des mécanismes de réduction des coûts desenvois de fonds dans les pays d"origine. De tels coûts ne devraient pasdépasser 3% de la valeur de l"envoi.Paix et sécurité en Afrique: "Faire taire les armes d"ici à2020»Nous tenons à faire part de notre soutien résolu à ce programme pharede l"UA et réitérons que sa bonne réussite est conditionnée au recours

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à une approche multidimensionnelle: d"un côté, en attaquant les causesprofondes des conflits, notamment les inégalités, l"exclusion etl"injustice sociale, la mauvaise gouvernance et les structures de pouvoirfaibles et fragmentées, et de l"autre côté, en réduisant le nombred"armes en circulation.Les conflits armés peuvent être évités à condition de bâtir des sociétésdémocratiques et inclusives, basées sur l"état de droit, le respect desdroits de l"homme, la justice sociale (en garantissant une distributionéquitable des ressources) et une bonne gouvernance.Nous renforcerons notre coopération et notre partenariat pour faire faceaux menaces à la paix et à la sécurité en nous appuyant sur unegouvernance efficace, inclusive et responsable ainsi que sur la luttecontre la corruption.Il est nécessaire d"établir un contrôlede la circulation desarmes,efficacement complété par une réduction du nombre d"entre elles. Danscette optique, nous demandons, d"une part, la création d"une base dedonnées unique et accessible au public recensant toutes les armeséchangées entre l"UE et l"UA, ainsi que la mise enplace d"unmécanisme de suivi efficace.

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D"autre part, nous appelons à un renforcement des missionsmultilatérales contrôlées par l"UA, avec le soutien de l"UE lorsquenécessaire, afin de consolider et de contrôler le désarmement, ladémobilisation et les processus de réintégration et de soutien à unegouvernance réellement démocratique et inclusive.La coopération UE-AU dans les domaines de la paix et de la sécuritéest un élément clé de notre partenariat. Dans ce cadre, nous demandonsle renforcementde notre coopération en matière de prévention et degestion des crises, mais aussi de résolution des conflits grâce à uneconsolidation inclusive de la paix, envisagée du point de vue des jeunes,des enfants, des femmeset d"autres groupes marginalisés etavec leurcontribution.Les droits des femmes et l"égalité pour tousNous nous engageons à intégrer les droits de l"homme, l"état de droit etl"égalité entre les hommes et les femmes dans notre action etcoopération.Nous continuerons d"œuvrer à l"édification de deuxUnions, qui offrentla possibilité à tous les membres de leurs sociétés,femmes et hommes,filles et garçons, de poursuivrelibrementla vie qu"ils ont choisi, dedisposer des mêmes chances et de participer à nos sociétés ainsi que de

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lesdirigeren toute égalité. Nous nous engageons à utiliser nosfonctions parlementaires pour garantir l"application effective delastratégie de l"UE en faveur de l"égalité entre les femmes et leshommes2020-2025 ainsi quedela stratégie de l"UApour l"égalité dessexes et l"autonomisation des femmes2018-2028.Nous rappelons l"engagement commun pris par l"UE et l"UA pouréliminer toutes les formes de discrimination et de violence contre lesfemmes, y compris les mutilations génitales féminines, les féminicides,les mariages précoces et forcés et pour réduire le taux de pauvreté chezles femmes, les inégalités économiques et politiques, en assurant àtoutes les femmes et les filles un accès de base à la propriété, au crédit,à la santé et à l"éducation.ConclusionsLe respect mutuel et la compréhension sont la base d"un partenariatréussi et le partenariat UA-UE n"y fait pas exception.L"UE et l"UAdoivent renforcer leur partenariaten adoptantune approchecontinentaledans uncontexte multipolaire, visant à consolider lacoopération afin d"établir des sociétés plus démocratiques, équitables etinclusives qui permettront un développement économique etcommercialqui sera bénéfique aux deux continents.

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L"Afrique et l"Europe doivent être davantage à l"écoute l"une de l"autre,trouver le courage d"analyser et de revenir sur des moments difficilesde leurs relationset renforcer leur relation d"égale à égale, afind"ouvrirla voie à une coopération internationale fondée sur les biens publicsmondiaux, pour mieux répondreauxenjeuxsanitairesetenvironnementauxmondiaux.L"Afrique doit continuer de se diriger vers l"unité, en surpassant lesdivergences existanteset les obstacles de nature technique et politique.Elle doit accélérer la livraison des programmes phares de l"UA etrenforcer les compétences du Parlement panafricain. L"UE se tient prêteà soutenir de telles démarches. Dans un contexte multipolaire oùcertains pays prônent un multilatéralisme sélectif plutôt qu"unmultilatéralisme effectif ancré dans des valeurs universelles, lepartenariat UE-UA représente la force du consensus et l"unité autour depriorités et d"intérêts communs. Les deux parties s"engagent à tirerprofit de leur coopération avec les Nations unies, qui constitue uneenceinte essentielle pour un ordre international fondé sur des règles.Ensemble, l"UE et l"UA peuvent exercer une forte influence sur la scèneinternationale en promouvantdes valeurs et visions communes, quivont du multilatéralisme, au respect des droits de l"homme, à lagouvernance climatique, à la solidarité et à un environnement

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international fondé sur des règles dont le but est d"atteindre une paixdurable, la stabilité et la prospérité.Bruxelles-Midrand, le 20novembre2020Djamel BourrasMaria Soraya Rodriguez RamosPrésident faisant fonctionPrésidente de la DPAPParlement panafricainParlement européen

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