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la prise en charge des détenus présentant des problèmes d'addiction. Nous nous sommes ainsi attachés à reconstruire le parcours de soins d'un individu
La prévention des addictions et la réduction des risques et des
soins d'accompagnement et de prévention en addictologie assurent Par ailleurs
Stratégie nationale de santé 2018-2022
Améliorer le repérage et la prise en charge précoces des troubles et maladies de l' Poursuivre l'adaptation de l'offre de soins aux spécificités des.
Qualité des soins perçue par le patient – Indicateurs PROMs et
1 juil. 2021 des objectifs prioritaires de santé publique et d'organisation des soins. Par exemple dans les prises en charge au sein d'établissements de ...
Agence Régionale de Santé IDF-2019-12-30-018 ARRÊTÉ n
1 jan. 2020 Le dispositif de prise en charge de l'addictologie des consommateurs engagés dans une démarche de soins peut être présenté de la manière ...
RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS
Le dispositif de prise en charge de l'addictologie des consommateurs engagés dans une démarche de soins peut être présenté de la manière suivante :.
Le dispositif de prise en charge et de soins en addictologie dans le
Il convient dès lors de faire un tour d'horizon des divers dispositifs : drogues illicites alcool et tabac. S'AGISSANT DES DROGUES ILLICITES. La loi du
DOCUMENT MIS A JOUR LE 01/06/2017 Objectif : Définition dun
Circulaire B/DHOS/O2/2007/203 du 16 mai 2007 relative à l'organisation du dispositif de prise en charge et de soins en addictologie. Ouvrages de référence :.
Etapes daccompagnement et de soins en CSAPA Temporalité et fin
Un des enjeux de l'accompagnement et des soins en addictologie va être la une prise en charge ou un accompagnement individualisé et le plus adapté.
DOCUMENT MIS A JOUR LE 01/06/2017 Objectif : Définition dun
Circulaire B/DHOS/O2/2007/203 du 16 mai 2007 relative à l'organisation du dispositif de prise en charge et de soins en addictologie. Ouvrages de référence :.
GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LES EQUIPES HOSPITALIERES DE
par la création et le renforcement des équipes de liaison et de soins en addictologie - coordonner les équipes hospitalières de liaison avec les structures de soins ambulatoires autour des patients L'objectif recherché est en effet de favoriser une prise en charge globale multidisciplinaire et
GROUPES À VISÉE THÉRAPEUTIQUE - Addictions France
Les centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSA- PA) comme les centres d’accueil et d’ac- compagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAA- RUD) accompagnent des personnes en difficulté avec leurs conduites addictives ainsi que les personnes de leur entou- rage
Place de l’hospitalisation dans la prise en charge en
de soins en addictologie (ELSA) sont des équipes pluridisciplinaires composées de professionnels compétents sur l’ensemble du champ des addictions dont le rôle (v figure) est d’assister et de conseiller les différents services d’un établissement de santé sur les questions de prise en charge et d’orientation des patients en
Images
5 Renforcer la formation des professionnels au repérage et à la prise en charge des addictions par l'inscription de modules d'addictologie en formation initiale et continue et par la création de l'option "addictologie" au sein de 7 sous-sections au conseil national des universités 6
![RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS](https://pdfprof.com/Listes/21/8302-21equip_addict_ge_arrete_modif_03_12_21.pdf.pdf.jpg)
RECUEIL DES
ACTESADMINISTRATIFS
Édition du 3 décembre 2021
Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20211EQUIP'ADDICT
Cahierdeschargesrévisé
REGIONS : BFC / GRAND-EST / HDF / IDF / OCCITANIE
I.Objet et finalité du projet d'expérimentation / Enjeu de l'expérimentation1.Contexte et enjeu
Les addictions : un enjeu de santé publique
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le ministère des solidarités et de la santé,
l'addiction se caractérise par l'impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de
ce comportement en dépitde la connaissance de ses conséquences négatives. Ence sens, la notion de
conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psychoactives (alcool, tabac,drogues illicites, médicaments) mais également les addictions comportementales, sans substances
psychoactives (jeux, par exemple). La notion de drogue renvoie à l'ensemble des substances ou produits psychoactifs dont la consommation perturbe le système nerveux central en modifiant lesétats de conscience. L'addiction se définit comme un " processus dans lequel est réalisé un
comportement qui peut avoir pour fonction de procurer du plaisir ou soulager un malaise intérieur, et
qui se caractérise par l'échec répété de son contrôle et sa pertinence en dépit des conséquences
négatives. » Les conduites addictives font intervenir trois types de facteurs qui interagissent : la
intervention visant à modifier ces conduites doit se déployer dans ces trois domaines.Les addictions posent, en France, comme à l'échelle européenne et dans le reste du monde, un
problème de santé publique majeur, dont les impacts sont multiples, sanitaires, médicaux et sociaux.
La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décèsévitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers. Les conduites addictives
interviennent ainsi dans environ 30 % des décès avant 65 ans (également appelée mortalité
prématurée).Priorité Prévention, et sont l'objet du Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022.
En 2015, le tabac (73 000 décès) et la consommation nocive d'alcool (41 000 décès) sont les deux
premières causes de mortalité évitables. Enfin, 11 % des décès masculins et 4 % des décès féminins
des 15 ans et plus sont attribuables à l'alcool, avec un âge moyen au décès égal à 63 ans. Le tabac est
responsable de 49 000 nouveaux cas de cancers en 2017, dont 32 000 sont des hommes : broncho- pulmonaires, maladies respiratoires, maladies cardio-vasculaires, poumons. Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 202121,4millions depersonnes souffrent de pathologies liées à l'alcoolet les hospitalisations s'élevaient, en
2013, au nombre de 246 000. La consommation nocive d'alcool peut être à l'origine de nombreux
maladies cardio-vasculaires (conjointement au tabac) ; système nerveux ; traumatismes (accidents de
la route) ... Les indicateurs de morbidité présentés dans le rapport de l'OFDT font état de 28 000
nouveaux cas de cancer en 2015 attribuables à l'alcool, soit 8% de l'ensemble des nouveaux cas de la
même année. Les auteurs du rapport estiment la prévalence des cancers attribuables à l'alcool entre
150 000 à 190 000 personnes en ALD. En termes d'hospitalisation, les maladies alcooliques du foie
représentaient 37 300 hospitalisations (en diagnostic principal) en 2016 et 87 000 entre 2008 et 2013
pour une démence liée à l'alcool.D'une part, les usagers de drogues sont souvent confrontés à des difficultés d'accès aux services de
soins (crainte de stigmatisation, délais, refus de prise en charge...) et d'autre part, bien desprofessionnels de santé se sentent démunis pour les prendre en charge entraînant ainsi des ruptures
fréquentes des parcours des personnes confrontées à des addictions. Ainsi, le déploiement des
microstructures médicales addictions trouve tout son intérêt dans le parcours de soins des usagers.
La population féminine est exposée à des freins pour accéder aux services d'addictologie : forte
précarité sociale, sanitaireet familiale ; crainte importante du stigmate. Les situations d'addiction lors
des grossesses sont particulièrement délicates. De manière indirecte, le syndrome d'alcoolisation
malformations de la face et du crâne en particulier touchait 0,48 ‰ naissances vivantes entre 2006 et
2013 (soit environ 3 200 nouveaux nés).
Par ailleurs, les consommateurs de stupéfiants ont un taux de mortalité sept fois supérieur à âge égal.
de plus de 100 000 décès évitables par accidents et maladies. Elles sont également à l'origine de
génèrent une souffrance et un coût social majeur.Le système de prise en charge de l'addiction
L'offre de santé en addictologie est constituée de trois pôles complémentaires : la médecine de
premier recours ; le secteur hospitalier structuré sous forme de filière addictologie et le secteur
médico-social.Le dispositif de prise en charge de l'addictologie des consommateurs engagés dans une démarche de
soins peut être présenté de la manière suivante :Médecine de premier recours
Situé au plus près de la population, connaissant souvent la famille et l'environnement des patients, le
médecin généraliste constitue fréquemment le premier recours pour les personnes en difficulté avec
une conduite addictive. Selon le rapport de l'OFDT,en2009,70% desmédecins généralistes ontvu au
moins un patient au cours d'une semaine donnée pour un sevrage tabagique (soit environ 90 000patients) et 50 % pour un sevrage à l'alcool (soit environ 50 000 patients). Ce même rapport stipule
que les médecins généralistes sont prescripteurs de Traitement de Substitution aux Opioïdes (TSO)
pour 141 000 patients en 2017.Lamédecinedepremierderecoursestconstituéedescabinets demédecinegénérale, desMaisons de
Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20213contre les Addictions 2018-2022. La médecine de premier recours constitue un maillon essentiel, elle
représente l'unedestrois dimensions, avec l'hôpital etle dispositifmédicosocial,de l'offre desoins en
addictologie. La médecine de premier recours sera nommée dans ce document " équipe de soins primaire » comprenant ainsi tous les modes d'exercice possible d'un médecin généraliste.Selon lePlan de mobilisation contre les addictions 2018/2022 de laMILDECA "Lesecteur spécialisé en
addictologie est rarement le premier point de contact avec le système de santé pour une personne
ayant une conduite addictive ; en outre, au regard du niveau de prévalence des conduites addictives et
de l'impact de celles-ci sur l'état de santé général, il ne serait pas pertinent de restreindre au seul
secteur spécialisé la prise en compte de cette problématique. Dès lors, la priorité au cours des
prochaines années sera de faire des professionnels de premier recours - en premier lieu, les médecins
généralistes - les acteurs pivot du repérage et la porte d'entrée des parcours de santé. La mise à
disposition de ressources et référentiels doit également leur permettre de prendre en charge et
d'accompagner directement davantage de patients(hors situations complexes)sans référer au secteur
spécialisé (p 5). »S'agissant des patients présentant une dépendance aux opiacés, une étude montre que 80% d'entre
eux sont suivis par 5% des médecins généralistes et que l'âge moyen de ces derniers estparticulièrement élevé, faisant craindre, à moyen terme un important problème des prises en charge.
Ce constat est aggravé par une diffusion en hausse de l'héroïne dans certaines régions et le risque de
survenue d'une véritable crise liée aux opioïdes de synthèse, contre lesquels le suivi de ces patients,
associé à la qualité de la prescription de substitution aux opiacés, reste essentiel (p. 53).
Les Maisons de Santé Pluri professionnelles, les centres de santé constituent d'autres dispositifs de
des addictions de proximité. Certains de ces dispositifs accueillent d'ores et déjà des microstructures
en leur sein.Secteur médico-social
D'après la circulaire du 16 mai 20071, "le secteur médico-social en addictologie a pour spécificité
d'assurer une offre de proximité pour permettre un accès simpleet proche du patient, la précocité et la
continuité des interventions, la diversité des prises en charge et de l'accompagnement psycho-social,
et l'aide à l'insertion.» Les pratiques professionnelles du secteur répondent à la diversité des besoins
et sociale de la personne.La circulaire du 28 février 2008 crée les Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en
Addictologie2(CSAPA), aujourd'hui au nombre de 380 au niveau national, afin de décloisonner la prise
en charge qui était jusque-là organisée autour de l'alcool d'un côté et des drogues illicites de l'autre.
Depuis le 1erjanvier 2006, le dispositif médico-social en addictologie comprend également les Centres
nombre de 150 au niveau national à ce jour. Selon l'article R. 3121-33-1 du code de la santé publique,
les CAARUD sont des établissements médico-sociaux qui ont pour missions : l'accueil collectif et
individuel, l'information et le conseil personnalisé pour usagers de drogues ; le soutien aux usagers
dans l'accès aux soins ; le soutien aux usagers dans l'accès aux droits ; le développement d'actions de
1Circulaire N°DGS/6B/DHOS/02/2007/203 du 17 mai 2007 relative à l'organisation du dispositif de prise en
charge et de soins en addictologie.2Circulaire DGS/MC2 n°2008-79 du 28 février 2008 relative à la mise en place des CSAPA et à la mise en place
des schémas régionaux médico-sociaux d'addictologie. Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20214médiation sociale en vue de s'assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir les
nuisances liées à l'usage de drogues et la participation au dispositif de veille en matière de drogues et
de toxicomanie, à la recherche, à la prévention et à la formation sur l'évolution des pratiques des
usagers. En ce sens, l'objectif de ces derniers est de prévenir ou de réduire les effets négatifs liés à la
consommation de stupéfiants y compris dans leur association avec d'autres substances psychoactives
et, ainsi, à améliorer la situation sanitaire et sociale de ces consommateurs qui ne sont pas engagés
dans une démarche de soins.Les CSAPA sont des structures médico-sociales permettant aux usagers un service de proximité et une
prise en charge par une équipe pluridisciplinaire : médicale, psychologique, sociale et éducative. La
mission d'accueil consiste à recevoir toute personne, qu'il s'agisse de la personne en situation d'addiction ou d'un membre de son entourage. Le CSAPA est aussi un lieu d'écoute, d'information,d'orientation, et un lieu de prise en charge médicale, psychologique et sociale. Il peut assurer la
prescription voire la délivrance de traitement en lien avec l'addiction, dont les TSO.Secteur hospitalier
La circulaire3du 26 septembre 2008, relative à la filière hospitalière de soins en addictologie, permet
une structuration territoriale du dispositif sanitaire, organisé en filières hospitalières addictologiques.
La filière répond à l'objectif de permettre à chaque personne ayant une conduite addictive d'accéder
à une prise en charge globale graduée, de proximité et, si nécessaire, d'avoir recours à un plateau
technique spécialisé. Sur son territoire d'implantation, une filière propose des dispositifs de prise en
charge couvrant l'intégralité des parcours possibles, selon la sévérité de l'addiction et les éventuelles
comorbidités associées somatiques, psychologiques ou psychiatriques. La prise en charge en hospitalisation est particulièrement indiquée pour : Les intoxications aiguës sévères, overdosesSevrage justifiant une hospitalisation
Soins complexes
Pathologies somatiques associées (cardiaque par exemple) Echecs antérieurs de traitement entrepris dans des cadres moins intensifs résidentiels ou ambulatoires Comorbidité psychiatrique grave, troubles cognitifs associés La filière hospitalière est constituée de trois niveaux : Niveau 1-Proximité(1664établissements au niveau national) : structures de proximité composées d'unités de sevrage simples, de consultations hospitalières en addictologie et pluridisciplinaires (3185équipes au niveau national) quiont pour mission de former, d'assisterde l'établissement de santé. Elles interviennent auprès des patients aux urgences et pendant
les différents acteurs en intra et extra hospitaliers pour améliorer la qualité de la prise en
charge des patients et leur suivi.3Circulaire N°DHOS/O2/2008/299 du 26 septembre 2008 relative à la filière hospitalière de soins en
addictologie4Données issues du rapport OFDT (2012)
5Données issues du rapport OFDT (DGOS 2017, PIRAMIG)
Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20215 Niveau 2- Soins résidentiels complexes et SSR-A(1126établissements au niveau national) : structures offrant les mêmes services que celles de niveau 1, auxquelles s'ajoutent l'offre desoins résidentiels complexes (unités de sevrage et de soins complexes et hôpitaux de jour) et
les centres de soins de suite et de réadaptation en addictologie (SSR-A). Le SSR-A a pour objet de prévenir et de réduire les conséquences fonctionnelles, physiques, cognitives, psychologiques, et sociales des personnes ayant une conduite addictive aux substances psychoactives et doit promouvoir leur réadaptation. La prise en charge vise à consolider l'abstinence, prévenir la rechute et les risques liés à la consommation. Niveau 3-Formation et coordination(67établissements au niveau national) : structures assurant les missions des structures de niveau 2 et des missions d'enseignement et de constitue unedes piècesmaitresses dela politique publique de santé enaddictologie dansces trois composantes : la prévention, les soins et l'accompagnement (médical, social et psychologique).Etat des lieux
D'après la circulaire du 16 mai 2007, la mise en place d'un dispositif en addictologie devait permettre
l'accès aux soins pour tous y compris pour des groupes de population spécifiques : les jeunes, les
aussi à une proximité dans le cadre des territoires de santé et de bassin de vie.La place du médecin généraliste est donc réelle dans le système de prise en charge des addictions.
Pour autant, ils sont nombreux à être en difficulté devant cette patientèle pour différentes raisons :
manque de formation ; temporalité des consultations ; situations complexes faisant appel à des compétences en dehors du champ de compétences d'un médecin généraliste.La création des microstructures addictions est née d'une volonté d'améliorer les capacités de prise en
charge des personnes sujettes à des conduites addictives dans le champ des soins primaires et lespratiques médicales par une démarche thérapeutique associant au suivi médical une prise en charge
psychosociale systématique. Les microstructures sont nées du souci de répondre à deux types de
difficultés : celles rencontrées par les patients souffrant d'addiction ; celles rencontrées par les
médecins généralistes dans leur activité quotidienne pour la prise en charge de cette population. Elles
sont dénommées ici " MicroStructure Médicale Addiction » (MSMA) par souci de montrer laDe par son expérience dans le domaine de l'addiction, le CSAPA met à disposition de la MSMA les
compétences psychologiques et sociales dans une structure médicale d'exercice coordonné (maison
de santé pluriprofessionnelle, centre de santé...) ou d'un cabinet médical. L'association des
compétences médicales de premier recours et des professionnels du CSAPA comprenant le travailleur
social et le psychologue permet à l'usager de bénéficier d'une offre de prise en charge de l'addiction
pluriprofessionnelle de qualité. Il est possible, selon la configuration territoriale, que la MSMA fasse
appel aux compétences d'un psychologue libéral, qui parfois fait déjà partie de l'équipe de soins
6Données issues du rapport OFDT (données DGOS, 2012 " enquête sur le dispositif de prise en charge en
addictologie)7Données issues du rapport OFDT (données DGOS, 2012 " enquête sur le dispositif de prise en charge en
addictologie) Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20216primaires, sous réserve qu'il soit formé aux addictions. Dans le cas du travailleur social, ce dernier est
forcément salarié d'une structure. En ce sens, l'appui du CSAPA de proximité est le plus cohérent. Si
l'offre de proximité le nécessite, le travailleur social et/ou le psychologue peut/peuvent être salarié(s)
d'un CAARUD.La microstructure médicale addiction est une organisation souple, en appui au médecin traitant,
permettant une prise en charge pluriprofessionnelle pour les patients présentant des parcours complexes liés aux addictions.Organisation recherchée
Entre 2007 et 2016, plusieurs études ont permis de dégager un consensus partagé, quant à la
pertinence, à l'efficacité et à l'efficience du dispositif des réseaux de microstructures médicales
addictions. Il s'agit de faciliter l'orientation et la prise en charge de proximité des usagers portant une
ou plusieurs conduites addictives et présentant une situation complexe ; de promouvoir l'articulation
entre secteurs (ambulatoire et médico-sociale) pour favoriser une prise en charge adaptée, graduée
et transdisciplinaire des personnes.A ce jour, des MSMA se sont développées dans plusieurs régions de France : Bourgogne-Franche-
Comté ;Grand-Est ;HautsdeFrance ;PACA ;Ile-de-France ;Auvergne-Rhône-Alpes ;Occitanie.LePlan de mobilisation contre les addictions 2018/2022 de la MILDECA stipule que " Lesmicrostructures semblent favoriser la pratique du repérage des consommations des substances psychoactives : 42microstructures organisées en réseaux, sont actuellement déployées sur le territoire. Il s'agit d'une
équipe pluri professionnelle, constituée d'un médecin, d'un psychologue et d'un travailleur social,
intervenant au cabinet du médecin généraliste. Les professionnels de la microstructure travaillent
également en partenariat avec l'hôpital et le secteur médicosocial. Ce suivi médico-psycho-social de
proximité peut être plus adapté aux situations souvent complexes de certains patients du cabinet
confrontés à laprécarité et dont les addictions sont associées à d'autres pathologies (troubles
hépatiques, hépatites,) (p.53).Entre 2002 et 2014, à l'initiative du réseau national des microstructures, plusieurs études de validation
internes ou externes de la pertinence ou de l'impact positif des microstructures ont été menées.
Toutefois, le financement de ces structures n'est pas pérenne ce qui pose la question de lasoutenabilité de leur développement, de leur reproductibilité, alors même que les nouveaux projets
régionaux de santé arrêtés en 2018 affichent clairement une volonté de certaines ARS de développer
les microstructures médicales addictions pour répondre aux problématiques régionales.Le récent rapport - publié en mai 2018 - "L'évaluation action des microstructures et du processus de
création de microstructures à Pierrefite-sur-Seine» de François-Olivier Mordohay énonce des
recommandations en termes de transposabilité des microstructures. Elles s'orientent dans trois principales directions : L'inscriptionplusgrandedesmicrostructuresdanslesnouvellespolitiquespubliquesdesanté ; L'étayage des moyens et des ressources de fonctionnement autonome de la CNRMS et des réseaux dans la logique de démultiplication des microstructures et de leur valeur ajoutée.La réaffirmation dans le plan de mobilisation contre les addictions 2018-2022 de la valeur ajoutée des
microstructures médicales addictions, dont le développement devient un objectif prioritaire, renforce
l'argument de la pertinence d'un travail concertésurun cahier deschargeset unmodèleéconomique
Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20217communs : " Ce suivi médico-psychosocial de proximité peut être plus adapté aux situations souvent
complexes de certains patients du cabinet confrontés à la précarité et dont les addictions sont
associées à d'autres pathologies (troubles psychiatriques, hépatites...) ».2.Description du projet et caractère innovant
Il est proposé d'expérimenter un nouveau mode de financement d'une équipe de soins primaire en
exercice coordonné : les microstructures médicales addictions. Ces MSMA ont pour mission d'offrir
des soins de proximité et de qualité aux personnes atteintes d'addiction, présentant une situation
complexe et n'étant pas pris en charge dans le cadre d'un dispositif destiné aux personnes souffrant
d'addiction préexistant en ville. Sur la base de l'expérimentation de ce nouveau modèle économique,
l'augmentation du nombre de ces microstructures devrait permettre l'amélioration de l'accès aux
soins d'addictologie à cette population. Lesobjectifs du projet d'expérimentationsont les suivants :Objectif stratégique :
Améliorer le maillage territorial des prises en charge et l'accès à des soins de proximité pour les
patients avec une ou plusieurs conduites addictives et présentant une situation complexe par uneapproche pluriprofessionnelle centrée autour du médecin traitant. L'ensemble est construit sur un
modèle de cahier des charges harmonisé, un modèle économique unique et des modalités de
financement homogènes valorisant l'expérience des microstructures médicales addictions existantes.
Objectifs opérationnels :
soins primaires des addictions ; Développer une offre de soin de l'addiction de proximité en soins primaires ; Améliorer la cohérence et la coordination de la prise en charge des différents acteurs ; Articuler les secteurs de prise en charge des addictions et développer la transversalité intersectorielle pour fluidifier les parcours de prise en charge en addictologie ;Repérer, dépister et traiter les comorbidités, notamment celles liées au VIH et aux hépatites ;
Amener les patients à mieux appréhender leurs problèmes d'addiction et les difficultés sociales et psychologiques associées ; Définir et tester un modèle économique unique des microstructures médicales addictions ; Conforter l'évaluation de la pertinence de ce type de prise en charge dans un contexte de changement d'échelle3.L'organisation proposée
a. Description de la MSMALa microstructure médicale addiction est constituée d'une équipe de soins primaires pluridisciplinaire
comprenantaminimaun psychologueetuntravailleur socialautourdumédecingénéraliste,danssoncabinet. Le lieu d'exercice de la MSMA peut être un cabinet individuel ou de groupe de médecine
générale, une maison de santé, ou un centre de santé.La MSMA repose, dans le territoire, sur une forte articulation entre une ou plusieurs équipes de soins
primaires ou un médecin généraliste en exercice isolé et une structure médicosociale spécialisée dans
la prise en charge des addictions notamment les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), voire les CAARUD le cas échéant. Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20218Schéma. Organisation de la MSMA
Les MSMA sont organisées en réseau et travaillent notamment en partenariat avec l'hôpital et le
secteur médico-social.Schéma. Interactions de la MSMA
La MSMA permet des soins de proximité, non stigmatisants, ainsi qu'un accès et une continuité des
soins pour les personnes présentant des troubles addictifs. Elle offre un soutien pluridisciplinaire avec
une porte d'entrée médicale, au sein de la patientèle du médecin traitant. Ce dispositif agit en faveur
de la réduction des inégalités territoriales de santé en permettant à la médecine de ville d'avoir les
moyens adaptés pour ces soins. Il facilite l'accès aux soins grâce à la pratique de l'exercice coordonné
en renforçant le maillage territorial. Il faut noter que l'intérêt des MSMA tient à la construction d'une
coopération renforcée entre la médecine de ville et le secteur médico-social. S'il est judicieux et
pragmatique de s'appuyer prioritairement sur les CSAPA pour une mise à disposition des deuxprofessionnels (psychologue et travailleur social), il convient de s'adapter à l'organisation existante au
primaires et participent à différentes réunions de concertation de patients. Dans ces cas, l'équipe de
la MSMA n'aurait pas forcément besoin de mise à disposition de psychologue par une structureHôpital Médico-SocialMSMA
VilleSocial
CAARUD si pas de CSAPA
Cahier des charges Equip'addict - Version socle - 2 décembre 20219spécialisée en addictologie. Ceci bien entendu sous la condition que le psychologue soit formé en
addictologie. Les MSMA développent donc un partenariat avec : les services hospitaliers (suivi partagés dessituations complexes, consultations experts, transferts de compétences de l'hôpital vers la ville) des
établissements de santé (MCO, SSR), les services d'addictologie, de gastroentérologie, de virologie,
d'infectiologie, de dermatologie, de maternité, les services hospitaliers spécialisés en psychiatrie; les
établissements médico-sociaux en addictologie ; les réseaux addiction lorsqu'ils existent et les
dispositifs d'appui à la coordination (PTA). La composition de l'équipe pluridisciplinaire de la microstructure médicale addiction Au sein de lastructured'exercicecoordonné,porteusedelaMSMA,lemédecintraitantassure lesuivimédical des personnes appartenant à sa patientèle présentant des conduites addictives, décide de
l'inclusion des patients dans la MSMA avec le psychologue et/ou le travailleur social. La collégialité est
particulièrement importante dans l'élaboration du parcours de soin de chaque patient : un patient ou de son représentant légal s'il est mineur.Le médecin:
Intervient dans l'évaluation de la dépendance du patient ;Réalise l'examen clinique ;
Réalise le diagnostic et le dépistage des facteurs de risque ; Réalise la prise en charge médicale du patient ; Dépiste les complications et comorbidités liées à l'addiction ; Oriente le patient pour des examens complémentaires le cas échéant ; Accompagne et soigne son patient tout au long de la démarche de soins entreprise par ce dernier.Il participe également aux réunions de synthèse, et à la tenue du dossier du patient. La coordination
des soins et du parcours patient relève bien du médecin traitant et de l'équipe de soins primaires de
proximité, à ne pas confondre avec la coordination médicale du dispositif régional exposée plus loin.
Dans le cadre du suivi du médecin généraliste, les activités suivantes sont réalisables :
Le dépistage VIH, VHB, VHC est proposé au patient tous les ans et tous les 6 mois pour les usagers de drogues par voie injectable notamment par examen sanguin ou par proposition deTROD avec un protocole défini précisant les modalités d'entretien et les suites données. Il
s'agit ici d'une intervention du médecin généraliste, du travailleur social et du psychologue
habilités. En cas de sérologie positive, l'organisation prévoit la mobilisation immédiate du
médecin généraliste pour l'annonce auprès du patient et l'explication du traitement et de la
prise en charge. Le Fibroscan tous les ans pour les patients ayant une fibrose alcoolique ou porteurs du VHC ettous les 6 mois pour les usagers de drogues par voie injectable. Le médecin généraliste peut
assurer cette prise en charge après formation auprès du service en hépatologie hospitalier, en
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