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  • Comment évolue la scolarisation féminine en France depuis le XIXe siècle ?

    À l'école, garçons et filles sont séparés. Les programmes prévoient des cours spécifiques : en primaire, cours de couture et de cuisine pour les filles, travaux du fer et du bois pour les garçons ; au lycée, les filles sont dispensées de latin, de grec et de philosophie et n'ont qu'une initiation aux sciences.
  • Comment était l'école au 19e siècle ?

    Au début du XIXe si?le, les écoles sont sinistrées, souvent, les enfants sont assis par terre et écrivent sur leurs genoux. Lorsque, par chance, la salle de classe comporte quelques tables, celles-ci sont habituellement faites de planches raboteuses posées sur des tréteaux.
  • C'est quoi la scolarisation des filles ?

    La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
  • Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l'éducation (1762) Rousseau, philosophe des Lumières, évoque la question de l'éducation des filles. Il est nécessaire que les femmes partagent l'instruction donnée aux hommes.
[PDF] Lenseignement au féminin L enseignement féminin n"est pas oublié dans les initiatives multi- ples des trois siècles passés. Dès l"époque moderne, le souci d"édu- quer les filles s"inscrit dans un mouvement général qui valorise le rôle des femmes dans la famille. Certes, que ce soit dans les petites

écoles ou dans des pensionnats huppés,

l"éducation des jeunes filles est fortement conditionnée par leur destinée de mère et d"épouse ; le caractère conservateur de cette vision n"a pourtant pas empêché le développement d"institutions féminines aux ambitions scolaires parfois impor- tantes, portées pour l"essentiel, avant la III e

République, par des associations ou

des personnes privées, en particulier par les congrégations religieuses. Il faut attendre la deuxième moitié du XX e siècle pour que la distinction entre enseigne- ments féminin et masculin cesse de struc- turer l"offre scolaire française.

Les initiatives privées.Dans

le prolongement de la Contre-

Réforme, l"Église catholique

s"investit dans l"éducation des filles, soucieuse non seulement de leur âme mais aussi du bien-être des familles. Au XVIII e siècle, les congrégations religieuses ouvrent des établissements qui touchent les filles de la campagne et de la ville, les riches comme les pauvres. La monarchie participe à ce mouvement en soutenant la maison royale de Saint-Cyr, créée par madame de Maintenon en 1686 pour l"éducation des filles de l"aristocratie pauvre. À la veille de la Révolution, les effets de cette scolarisation se ressentent surtout dans la capitale, où s"est constitué un réseau dense de petites écoles, payantes, etd"écoles paroissiales de charité, gratuites.

Ce réseau explique une alphabétisation

féminine record dans la capitale. Comme pour les garçons, la décennie révolutionnaire bouleverse l"offre scolaire féminine qui doit être reconstruite au début du XIX e siècle. En 1805, Napoléon crée les maisons d"éducation de la Légion d"honneur pour les filles de ses serviteurs de tous grades. La surintendante du premier établissement à Écouen, Jeanne

Louise Henriette Campan, établit un

programme d"études rigoureux, divisé en classes, comme l"étaient les études à Saint-

Cyr. À côté de cette unique institution

soutenue par l"État se multiplient les ini- tiatives des congrégations religieuses, dont le nombre augmente considérablement au cours du siècle. La plupart juxtaposent des écoles gratuites et des pensionnats coûteux. Certaines congrégations, comme les Dames du Sacré-Cœur etles religieuses de l"Assomption, se font une réputation au sein des élites.

Ainsi, au cours du XIX

e siècle, l"ensei- gnement féminin se structure en dehors de l"intervention étatique, même si les établissements font l"objet d"inspections et si les ensei- gnantes doivent fournir des diplômes attestant leurs compé- tences (dès 1819, en théorie, pour le primaire). Les religieuses enseignantes bénéficient cependant de dérogations : à la place d"un brevet, elles peuvent présenter une simple lettre d"obédience de leur supé- rieure générale. Ce privilège alimente les critiques qui se développent dans la deuxième moitié du siècle. La multiplica- tion d"écoles tenues par des congrégations explique néanmoins que le nombre de filles scolarisées se rapproche de celui de garçons bien avant les lois Ferry, qui instau- rent l"égalité des sexes dans l"accès à l"école.La progressive intervention de l"État.

En laissant la création d"établisse-

ments féminins à l"initiative privée, l"État 18

L"enseignement au féminin

Si l"enseignement féminin a permis une réelle émancipation, sa disparition récente comme filière spécifique a été une étape nécessaire, mais pas suffisante, vers l"égalité. > PAR REBECCA ROGERS, UNIVERSITÉ PARIS-DESCARTES, UMR CERLIS conforte l"idée d"une différence de destinée entre les hommes et les femmes, notam- ment dans les classes dirigeantes. Progres- sivement, cependant, une législation encourage (par l"ordonnance de 1836) puis oblige(par la loi de 1850) les munici- palités à ouvrir une école primaire de filles. Ce souci de l"instruction féminine témoigne du succès de l"image de la mère

éducatrice au XIX

e siècle, porté par une attention nouvelle à la jeune enfance qui se traduit par la multiplication des salles d"asile. On craint la mauvaise influence des mères ignorantes ; il faut donc leur inculquer, en plus des rudiments et des travaux d"aiguille, des principes religieux et moraux. Le ministre de l"Instruction publique Victor Duruy (1863-1869) œuvre pour développer l"instruction des filles, qu"elles soient pauvres ou plus aisées. À côté de mesures touchant l"enseignement primaire (loi de 1867), il crée des cours secondaires pour filles sans contenu reli- gieux, qui déchaînent l"opposition catho- lique à partir de 1867. Cette initiative inaugure une période de forte tension entre l"État et l"Église autour de l"éducation des jeunes filles.

Les lois républicaines adoptées entre

1879 et 1904 apportent beaucoup de

changements en créant des établissements féminins similaires à ceux qui existent pour les garçons. En 1879, la loi Paul Bert oblige chaque département à entretenir une école normale primaire féminine, avec plus de quarante ans de retard sur les garçons. L"année suivante, la loi Camille Sée établit les collèges et lycées de jeunes filles et, en 1881, est créée l"École normale secondaire (puis supérieure) féminine de

Sèvres. Les mesures de gratuité, d"obliga-

tion et de laïcité des écoles primaires concernent les filles comme les garçons. Quant à la laïcisation du personnel ensei-LE POINTHISTOIRE

SUCCÈS

DE L"IMAGE

DE LA MÈRE

ÉDUCATRICE

L"ÉCOLE EN FRANCE

TDC N°986

18 dications égalitaires, dans l"enseignement comme dans la vie professionnelle.

La mise en place de l"école unique etla

généralisation de la mixité entre 1957 et

1976 font disparaître les écoles non

mixtes, ainsi que les dernières agrégations féminines. Ces mesures de démocratisa- tion visent la fin des distinctions selon les sexes et selon les classes. Pour autant, malgré la meilleure réussite scolaire des filles, leurs orientations scolaire et profes- sionnelle diffèrent de celles des garçons : elles restent minoritaires dans les filières d"excellence des sciences et de l"ingénierie.

L"égalité des chances se frotte ainsi à

l"héritage du passé, qui ne s"efface pas par simple mesure législative. gnant, féminin comme masculin (loi

Goblet de 1886 et loi Combes de 1904),

elle modifie l"esprit de l"enseignement dispensé aux filles. Cet ensemble de mesures législatives montre l"importance nouvelle accordée à la sœur, la mère ou l"épouse du futur citoyen républicain, qui doit désormais profiter des mêmes leçons civiques que lui, afin d"éliminer la fameuse " barrière » entre hommes et femmes dénoncée par Jules Ferry dès 1870.

Malgré tout, l"éducation proposée aux

filles reste fortement marquée par les idéo- logies de genre. Dans les collèges et lycées, en particulier, le programme d"études ressemble à celui de l"enseignement " moderne » pour les garçons, sans latin ni grec ; les études ne mènent pas au bacca- lauréat, mais à un diplôme de fin d"études secondaires sans utilité professionnelle.

La fin de l"enseignement féminin?

Le mouvement des femmes vers lesemplois du secteur tertiaire à la fin du XIX e siècle stimule la demande de forma- tion et la multiplication d"établissements privés et publics. Pour les filles des classes moyennes, le développement d"un réseau d"écoles primaires supérieures féminines (EPS) après 1886 ouvre la possibilité de prolonger des études au-delà du primaire.

En 1938-1939, le nombre de filles scolari-

sées en EPS dépasse celui des garçons mais les perspectives d"emploi diffèrent : alors que les garçons s"orientent vers des carrières dans le commerce ou l"adminis- tration, les filles se dirigent vers l"enseigne- ment et les emplois de bureau. Dans le secondaire, l"absence d"humanités classi- ques dans le programme féminin fait rapi- dement l"objet de contestations au début du XX e siècle. Les jeunes filles se tournent alors vers le privé, qui propose des études menant au baccalauréat. Dès avant 1914, tous les lycées parisiens réagissent à cette concurrence en proposant une prépara- tion au baccalauréat, qui ne devient offi- cielle dans le secondaire public qu"avec la loi Bérard de 1924. L"alignement des

études secondaires féminines sur les

études masculines entraîne d"autres reven-

19

TDC N°986

L"ÉCOLE EN FRANCE

?La formation des institutrices.

Leçon de gymnastique, exercices avec les

barres à sphères. École normale de Laval (Mayenne), 1900. © MUSÉE NATIONAL DE L"ÉDUCATION/INRP SITE DE ROUEN

FIÉVET Michel.L"Invention de l"école des

filles : des Amazones de Dieu aux XVII e et XVIII e siècles.Paris : Éditions Imago, 2006.

MAYEUR Françoise.L"Éducation des filles

en France au XIX e siècle.Paris : Perrin, 2008.

ROGERS Rebecca.Les Bourgeoises

au pensionnat : l"éducation féminine au XIX e siècle.Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2007.

SAVOIR

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