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  • Comment évolue la scolarisation féminine en France depuis le XIXe siècle ?

    À l'école, garçons et filles sont séparés. Les programmes prévoient des cours spécifiques : en primaire, cours de couture et de cuisine pour les filles, travaux du fer et du bois pour les garçons ; au lycée, les filles sont dispensées de latin, de grec et de philosophie et n'ont qu'une initiation aux sciences.
  • Comment était l'école au 19e siècle ?

    Au début du XIXe si?le, les écoles sont sinistrées, souvent, les enfants sont assis par terre et écrivent sur leurs genoux. Lorsque, par chance, la salle de classe comporte quelques tables, celles-ci sont habituellement faites de planches raboteuses posées sur des tréteaux.
  • C'est quoi la scolarisation des filles ?

    La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
  • Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l'éducation (1762) Rousseau, philosophe des Lumières, évoque la question de l'éducation des filles. Il est nécessaire que les femmes partagent l'instruction donnée aux hommes.
Des filles à lécole Tous droits r€serv€s Les 'ditions Cap-aux-Diamants inc., 1990 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par 'rudit. 'rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 6 oct. 2023 16:32Cap-aux-DiamantsLa revue d'histoire du Qu€becDes filles l'€coleMicheline Dumont

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L'ECOL

E U n nombr e grandissan t d'étudiante s diplômée s de s pensionnat s s e ser ven t d e leu r instructio n pou r modifie r l e rôl e d e l a femm e dan s l a so ciété (Archive s d u

Pensionna

t d e

Coaticook)

pa r

Michelin

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Dumont

y y

I I ANS L'ANCIEN TEMPS, ENTEND-ON SOUVENT, ^^J_^ les femmes étaient plus instruites que les hommes». Et pourtant, quand on se penche sur les archives scolaires, il est difficile d'en faire la démonstration. C'est que, comme très souvent, il y a confusion dans les termes. Pendant un demi-siècle, il est vrai, les femmes ont été plus alphabétisées que les hommes nous apprennent les premiers recensements canadiens de 1851 à 1901. Mais, côté instruction, la réalité est tout autre. Voyons plutôt.

l'époqu e d e l a

Nouvelle-France

le s ursuline

s entretiennent un pensionnat et une école à Québec. Les soeurs de la Congrégation, de leur côté, maintiennent un petit réseau d'une douzaine de pensionnats-écoles. Dans ces humbles institutions, les filles mémorisent surtout des prières et le catéchisme. Mais elles apprennent aussi à lire, à écrire, à compter et "tous les petits ouvrages propre aux filles». D'instruction, en ce temps-là, il n'est guère question. D'ailleurs, la grande majorité des élèves fréquente l'école pendant deux ans à peine. Au milieu du XVIIIe siècle, on ajoute quelques arts d'agrément et des

matière s complémentaires Jusqu e ver s 1850
, les hommes sont plus alphabétisés que les femmes et seuls quelques-uns sont instruits. A u débu t d u

XIXe siècle, l'instruction des filles commence à se développer. À Québec et à Montréal, des écoles ouvrent leurs portes aux filles de la bonne société. Mais ce sont des écoles de langue anglaise! Assez rapidement, les religieuses décident d'enrichir leurs programmes. Elles introduisent l'étude de l'anglais, du piano, de la géographie, de la littérature...L'élan est donné. Cet enseignement, un peu plus organisé et payant, s'adresse exclusivement à une petite minorité. Durant tout le XIXe siècle, le développement de l'instruction secondaire profite exclusivement aux garçons: le cours classique, le cours commercial, quelques collèges industriels, et, pour quelques-uns, des facultés universitaires. On a bien tenté de développer des écoles normales, au nombre de quatre, mais une seule accueille les filles catholiques: celle des ursulines de Québec. La majorité des filles qui désire poursuivre leurs études se contente du pensionnat.

CAP-AUX-DIAMANTS

Numér

o 21 Printemps 1990 11

Une couventine en

1855
. Au XIX'siècle, plu s d e femme s son t al phabétisée s qu e le s hommes mai s l'instruc tio n secondair e profit e exclusivemen t ce s derniers (Archive s d u

Pensionna

t d e

Coaticook)

Nombr e d e pensionnat s

Certes

le s pensionnat s abondent

Chacun

e de

s multiples congrégations s'ingénie à particulariser son enseignement. En plus du "programme du gouvernement» (entendez une scolarité d'une dizaine d'années) s'ajoutent des "cours gradués», des cours "supplémentaires», couronnés de diplômes-maison qui confèrent un simple passeport pour la "bonne société». Alors que dans les autres pays les étudiantes se font ouvrir les portes des collèges, des lycées et des

universités le s

Canadienne

s française s le s plu s instruite s s e contenten t d e bie n peu Le s femme s s e familiarisen t ave c le s connais

sances encyclopédiques, mais il leur faut un encadrement familial bien exceptionnel pour accéder à une instruction véritable. L'enseignement constitue la seule occupation ouverte aux femmes instruites. Or, en raison de conditions de travail très difficiles, ce choix professionnel ressemble plutôt à une forme d'apostolat. Cela explique pourquoi tant de Canadiennes françaises entrent "chez les soeurs»: les conditions de travail des religieuses enseignantes sont habituellement bien plus intéressantes. Au XIXe siècle, l'instruction féminine sert avant tout de garantie contre l'obligation de travailler. À cette époque, les seules formes de travail salarié ouvertes aux femmes se trouvent dans le service domestique et en industrie. Ces possibilités n'exigent aucune qualification et signifient, la plupart du temps, des conditions plus pénibles encore que dans l'enseignement.

Ven t d e réforme s A

u début du XXe siècle, quelques femmes, parmi les plus instruites, réclament néanmoins des études plus solides pour leurs filles. Résultat des efforts conjugués de Marie Gérin-Lajoie, de quelques journalistes et aussi de religieuses plus audacieuses telles mère Sainte-Anne-Marie, soeur Véronique-du-Crucifix, le premier collège classique pour filles ouvre ses portes au Mont Sainte-Marie à Montréal en 1908. Ces pionnières multiplient les démarches pour développer des programmes plus adaptés aux besoins des étudiantes. Elles améliorent la formation des enseignantes. Elles font reconnaître leurs diplômes

Un e journé e d e plein ai r a u Mon t

Sainte

Mari e ver s 193
5 L e temp s consacr au x exercice s religieu x di minu e progressivemen t a u

XX' siècle.

(Collectio n privée) 1

2 CAP-AUX-DIAMANTS, Numéro 21 Printemps 1990

par les universités. Elles proposent aux catholiques une formation capable de rivaliser avec celles des institutions protestantes. C'est ainsi qu'apparaissent successivement les écoles normales diocésaines, de loin les plus populaires; le cours classico-ménager à Saint-Pascal de Ka-mouraska en 1907; l'enseignement supérieur

minine

Pendan

t qu'u n discour s conservateu

r continue à valoriser un enseignement limité pour les filles et à condamner le travail salarié pour les femmes, plusieurs d'entre elles se servent de leur instruction pour modifier leur rôle dans la société. Un nombre grandissant d'entre elles optent pour le travail après leurs études.

pou r jeune s fille s

Montréa

l e n 1908
l e cour

s primaire-supérieur pour les pensionnats qui s'affilient à l'université Laval en 1913; le cours Lettres-Sciences pour les institutions affiliées à l'université de Montréal en 1916; le cours d'infirmière en 1922. Au début des années 60, ces initiatives ont fini par constituer un immense réseau. Il reste toutefois impossible d'évaluer le nombre de filles désireuses d'étudier, mais incapables de le faire, en raison des carences du réseau d'écoles publiques qui ne se développe vraiment qu'après 1945.

Ce s modification s pédagogique s e t structurelle

s s'accompagnent de réelles transformations dans les pensionnats. Les règlements s'adoucissent, le nombre d'heures consacrées aux exercices religieux diminue, les activités éducatives se diversifient et les jupes raccourcissent. Des différences notables existent entre la sévérité des écoles normales, le climat familial des écoles ménagères, le modernisme du cours Lettres-Sciences et le haut niveau intellectuel des collèges classiques féminins.

L'entré

e dan s l e XXe siècle transforme donc considérablement le monde de l'instruction fé-

Pendan

t longtemps l a sociét continu e d e frei

ner leurs aspirations au changement. Le mariage perpétue l'obligation non écrite de se replier vers la famille.

Normalienne

s l'assau t Le s normalienne s enseignen t quelque s années

, mais plusieurs d'entre elles militent au sein des principales organisations de femmes dont se couvre la province. Les "finissantes» du cours Lettres-Sciences se dirigent souvent vers des études de secrétariat ou dans les écoles d'infirmières. Plusieurs poursuivent des études supérieures de musique. Surtout, les femmes instruites prennent la parole. Elles sont de plus en plus nombreuses à signer des chroniques ou des courriers dans les revues et journaux de l'époque. Elles écrivent des poèmes et des romans. Quelques-unes entreprennent des carrières artistiques. Et bien sûr, plusieurs entrent au couvent. N'est-ce pas une voie privilégiée de faire carrière dans l'enseignement, le travail hospitalier ou le travail social!

O n retrouv e plusieur s d e ce s femme s au x conseils d'administration des oeuvres chari-

Représentatio

n d u Ci d d e

Corneill

e a u Mon t

Sainte-Mari

e e n 1937
(Collectio n privée)

CAP-AUX-DIAMANTS

Numér

o 2 1

Printemp

s 199
0 13

Plusieurs "finissantes» du cours Lettres-Sciences poursuivent des études supérieures de musique. (Collection privée).

tables

. À titre d'exemple, l'hôpital Sainte-Justine est dirigé et géré par un conseil d'administration composé d'aucun médecin ou religieuse, mais uniquement de laïques. Ces femmes fondent également, en 1907, la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Pendant les vingt premières années, cet organisme porte à l'avant-scène les revendications féministes sur la question des

icoi e N ormale de M usique

CONCER

T DE S ELEVE S A

L'AUDITORIU

M D U

PLATEA

U Sou s l a présidenc e d e

Monseigneu

r

Olivie

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Maurault

p.s.s.,P.D ts w d e l'Universit

Montréal

jrês»60 d e N..II,.DJU "mrft 1 8 ma i 1940
beufV I 'heur e avanc e droit s civils d e l'instruction d e l a protectio n e

t de l'organisation du travail féminin, du suffrage féminin, de la santé des jeunes mères et de leurs enfants.

Longtemp

s refoulée s au x porte squotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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