[PDF] Repenser le biopic : Bessie de Dee Rees





Previous PDF Next PDF



« Jazz ladies » : les chanteuses de jazz

actuelles comme Diana Krall ou Norah Jones les « jazz ladies » durent dans des styles musicaux variés notamment le jazz mais aussi le blues



dos sier de pres se 27èmeédition

13 févr. 2020 Têtes d'affiche découvertes



Histoire-du-Blues-2013.pdf

personnelle » (il reste dans la langue française actuelle le terme bluette qui est



Untitled

musiques actuelles classiques ou encore traditionnelles ! Groupe de blues rock fondé sur un duo complice guitare ... la chanteuse.



Dossier de presse 2017

Têtes d'affiches découvertes



SCÈNE DE MUSIQUES ACTUELLES - Bourg-en-Bresse

SCÈNE DE MUSIQUES ACTUELLES BLUES. SARAH MC COY. CP. C. PIERRE LECOEUR. POP ROCK. LOUIS DELORT ... actuelles pour en faciliter l'accès au plus.



CP-RIVERCAFE-JAZZ NOV-DEC

Julien Brunetaud le 8 novembre



Repenser le biopic : Bessie de Dee Rees

chanteuse de blues Bessie Smith dans le film Bessie (2015). Nous voyons dans À l'heure actuelle Ma Rainey



Le Silex / Studios la Cuisine– Jazz Club dAuxerre– Catalpa Festival

27 oct. 2015 musiques actuelles 1 soirée musiques du monde. ... Joanne a été élue «Meilleure Chanteuse anglaise» aux British Blues.



FESTIVAL

passionnés de blues et de musique avec un réseau musical et une Manon Werner est une jeune chanteuse chambérienne. ... blues actuelle.

Savoirs en prisme i 2022 i n° 15

109Cet article est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons attribution / pas d'utilisation commerciale / partage dans les mêmes conditions 4.0 international. ISSN : 2260-7838. http://savoirsenprisme.univ-reims.frRepenser le biopic :

?essie de Dee Rees

Chri?elle Ringuet

Université Paris 8

Résumé

. Le biopic met en valeur des êtres d'exception. Mais alors que certains ?lms biographiques s'e?orcent d'inscrire leurs protagoni?es dans la mémoire collec tive, d'autres " s'atta?ent à décon?ruire le mythe des grands hommes de l'Hi?oire » (Letort & Tuhkunen, 2016). Ainsi, nous analyserons le ?lm

Bessie (2015) de Dee Rees,

dans lequel elle dresse un portrait non conventionnel de la ?anteuse de blues

Bessie Smith.

mots-clés : réalisatrices noires américaines, biopic, blues, queer, représentationRethinking the biopic: ?essie by Dee Rees Abstract. ?e biopic focuses on hi?orical ?gures. ?e African-American ?lm- maker Dee Rees gives an unconventional narrative of blues singer Bessie Smith with Bessie (2015), thereby o?ering the depi?ion of a singer unafraid to publicly oppose the hegemonic sy?em then in place, and at the same time pressing for a rewriting of the genre.

Keywords

: African-American Women Filmmakers, Biopic, Blues, Queer, RepresentationForme cinématographique " met[tant] en valeur des êtres d'ex ception » (Moine, 2008 : 25), le biopic " relate sous forme de ??ion la vie bien documen- tée de personnalités hi?oriques dont le succès ou la réputation (bonne ou mau Christelle RinguetRepenser le biopic : Bessie de Dee Rees La gure du musicien au cinéma - Partie 1Savoirs en prisme i 2022 i n° 15

110111

dans le biopic contemporain en exposant frontalement le public à la bisexualité de la ?anteuse. Dissocier succès féminin et sou?rances personnelles à travers les ?ansons Le ?lm s'ouvre sur le son extradiégétique du ?ant lointain et cri?allin d'une femme, tandis qu'un plan panoramique révèle en gros plan Bessie Smith (Queen La tifah), coi?ée d'un bandeau à plumes ?arle?on orné de perles blan?es, à bout de sou?e, les yeux clos. En fond, nous entendons les cris sourds et enjoués d'une foule. Le plan aux tonalités bleues argentées s'élargit et révèle la ?anteuse sur scène face à un public en liesse. Bessie semble plongée dans une transe ?irituelle. La scène se poursuit avec un travelling sur la ?an- teuse quittant la salle de ?e?acle, impassible, tête droite, blasée. Le son sourd et lointain des cliquetis des appareils photos et les voix des fans qui s'agglutinent autour d'elle soulignent la solitude de la ?anteuse. Un montage cut la montre sur le pas de la porte d'une maison. L'ellipse tend à faire comprendre aux ?ec tateurs qu'elle arrive ?ez elle, mais le vide de la pièce, l'inquiétude de Bessie et le ?ashba? sur une petite ?lle apeurée et en pleurs, nous font comprendre que nous visualisons un de ses souvenirs douloureux. Ainsi, ce zoom sur Bessie ren- trant ?ez elle plonge le public dans l'intimité du personnage, en le mettant face à un contra?e entre un personnage public couronné de succès et une femme profondément meurtrie par son passé. Cette scène e? reprise deux fois dans le ?lm, comme pour insi?er sur l'intériorité du personnage. À la première occurrence, l'ouverture de la porte impliquait le ?e?ateur dans le récit intime de la ?anteuse, en nous faisant entrer dans sa demeure, comme une invitation. À la deuxième occurrence, la scène se poursuit sur un plan large dévoilant une pièce à la lumière tamisée dans laquelle se trouve Bessie. Assise à sa coi?euse de bois, nue, la ?anteuse se regarde froidement dans le miroir. Tout en se jaugeant, elle retire bagues puis bracelets et fredonne la ?anson " Long Road ». Alors qu'elle se ?xe du regard, prend un mou?oir en tissu, essuie son maquillage, ôte sa perruque et ses boucles d'oreilles, elle entonne à pleine voix les paroles, pour s'arrêter aussitôt et contempler son image, l'air pensif. Un zoom avant sur le corps nu de la ?anteuse fait que seul son re?et occupe l'écran. Elle s'appro?e du miroir pour se regarder de plus près, dos à la caméra ; en?n, elle retire ses faux cils qu'elle jette avec non?alance. Le gros plan montrant le corps nu de la ?anteuse dévoile la nature ré?exive de celle-ci. Ce moment intime, où se plongeant elle-même dans une intériorité elle expose " la part la plus secrète de son corps, [...] le secret fai[sant] couple avec l'intime » (Sales, 2012 : 749), insi?e sur la profondeur du personnage et expose crûment son intimité. Un in?ant particulier durant lequel intériorité et extériorité du personnage s'opposent. Ici, l'a?e du déshabillage et du démaquil lage révèlent, symboliquement et physiquement, le vrai visage de la ?anteuse, la profondeur de sa personnalité, qu'elle a " isol[ée], [...] gard[ée] dans la pro -vaise) garantissent un récit original. Tout comme les autres sous-genres du ?lm hi?orique, le biopic s'appuie principalement sur de la recon?itution » 1 (Vidal,

2014 : 3). Mais alors que certains ?lms biographiques s'e?orcent d'inscrire leurs

protagoni?es dans la mémoire colle?ive, d'autres " s'atta?ent à décon?ruire le mythe des grands hommes de l'Hi?oire » (Letort & Tuhkunen, 2016), un phénomène visible en particulier dans les ?lms biographiques de ?anteurs. À rebours de cette tendance et se concentrant tout autant sur la carrière musi cale de l'arti?e que sur ses luttes personnelles, Dee Rees dresse le portrait de la ?anteuse de blues Bessie Smith dans le ?lm

Bessie (2015). Nous voyons dans

cette oeuvre les prémices d'une réorientation de l'écriture de ce genre cinéma tographique, qui inclut dans l'hi?oire du monde musical des représentations féminines noires LGBT. Ce texte propose d'analyser la façon dont la réalisatrice " ren[d] compte du ?eminement arti?ique d'un musicien et des enjeux de son art » à travers un " genre à la fois codi?é, sexué et intrinsèquement hybride » (Fuentes, 2001 :

69-75 ; Letort & Tuhkunen, 2016). En ?oisissant Bessie Smith comme sujet,

la réalisatrice vise à ériger en mythe une personne représentant des catégories jusqu'alors exclues de ces récits. Un ?oix de représentations qui permettra d'interroger la manière dont la cinéa?e requali?e la forme canonique du genre biopic. Dans son ouvrage Vies héroïques : biopics masculins, biopics féminins (2017), Raphaëlle Moine examine le rôle que joue le genre ( gender ) des musi ciens dans la représentation de leur succès, de leur é?ec ou encore de leur créa tivité dans les biopics. Ces représentations traditionnelles, l'autrice les dé?nit comme partiales parce qu'elles reposent principalement sur " le con?it et la tra gédie du succès féminin » 2 (Bingham, 2010 : 217). Elle déduit que les images pro posées au public présentent sy?ématiquement l'idée que " les hommes créent par génie personnel, [alors que] les femmes accèdent à la création via la passion ou via les hommes » (Moine, 2017 : 105). Il s'agira donc de mettre en per?e?ive les images o?ertes des musiciennes noires américaines dans le biopic contempo- rain. Pour ce faire, nous analyserons

Bessie en le comparant à deux autres ?lms :

Tina (Gibson, 1993) et Ma Rainey's Bla? Bottom (Wolfe, 2020). S'il peut paraître périlleux de rappro?er deux genres cinématographiques di?érents -

Tina e?

un biopic et Ma Rainey's Bla? Bottom un drame - , cette décision e? moti- vée par une focalisation sur le traitement des représentations féminines. Cette appro?e comparative permettra d'analyser trois a?e?s majeurs de

Bessie. Tout

d'abord, nous envisagerons les façons dont Dee Rees ?oisit les ?ansons qui permettent de guider le récit de Bessie Smith en dissociant succès féminin et sou?rances personnelles. Ensuite, nous verrons comment Dee Rees dépeint une femme conte?ant les normes de genre ( gender ) de son époque, tout en souli gnant l'in?uence culturelle qu'elle a apportée à la société étatsunienne. En?n, un troisième volet nous permettra d'interroger l'invisibilité de l'identité LGBTQI+ 1

Ma tradu?ion de : " a ??ion ?lm that deals with a ?gure whose exi?ence is documented in hi?ory, and whose claims to fame or notoriety warrant the uniqueness of his or her ?ory. Like other sub genres within the hi?orical ?lm, the biopic is underpinned by reena?ment ».2 Ma tradu?ion de : " con?i? and tragedy in a woman's success ».

Christelle RinguetRepenser le biopic : Bessie de Dee Rees La gure du musicien au cinéma - Partie 1Savoirs en prisme i 2022 i n° 15

112113

It's hard to love someone when that someone don't love you [...] Once I was crazy about a man; he mi?reated me all the time. [...]

I ain't never loved but three men in my life:

My father, my brother, the man that wre?ed my life Au gros plan sur le visage de la ?anteuse, succède un ?ashba? de Ja?, dans une maison de jeux, une femme assise sur ses jambes. Bessie les surprend, fait valser la jeune femme, gi?e furieusement Ja?. S'ensuit une bagarre qui se termine par des baisers passionnels. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit ni de rendre le génie arti?ique pathologique, ni même de traduire " le comportement autode?ruc teur en une condition sine qua non de l'arti?e » 3 (Vidal, 2014 : 9), mais plutôt de complexi?er le rythme narratif en jouant notamment sur l'e?et de contra?e. D'abord, dressant le portrait de Ja? Gee vivement épris de Bessie (il lui fait une demande en mariage dans les secondes qui précédent), puis le montrant pro te?eur et rassurant dans le ?udio, le récit révèle ?nalement son in?délité. Le rapport violent et passionnel du couple détonne avec le calme du ?udio mais également avec le contenu de la ?anson. Si les images révèlent la complexité de la relation entre Ja? Gee et Bessie Smith, elles ne sont pas l'illu?ration littérale du contenu de la ?anson mais mettent en avant la di?culté de cette relation. La narration en opposition " réinvente la linéarité hi?orique », poussant le ?e?ateur à interroger aussi bien la ?ronologie que la véracité des " péripéties biographiques » (Letort & Tuhkunen, 2016 ; Toulza, 2014). Si la thèse de la sin cérité biographique n'e? pas celle à retenir ici, la ?ronologie e? quant à elle une que?ion essentielle pour la compréhension de ce qu'e? le biopic : " un e?ace occupé aussi bien par la ??ion que par l'hi?oire, permettant l'harmonisation de la réalité avec le divertissement » 4 (Donaldson, 2014 : 106). Ce ?oix de nar- ration pourrait faire penser qu'il exi?e une di?otomie entre paroles et images, accentuant la représentation des con?its internes qui animent la ?anteuse, nous ballottant entre poétique de l'image et illu?ration du sens des paroles tout en rendant compte des sentiments, de l'intériorité du personnage principal. En réalité, une narration qui oppose l'image au son " problématise les récits de sur/ vie et autres prouesses » (Letort & Tuhkunen, 2016), donnant ainsi l'impression que le contenu des ?ansons re?ète le vécu de l'arti?e au moment où elle les interprète, ce qui n'e? pas le cas ici. Dee Rees donne une valeur essentielle à la narration, rendant la ?anteuse maîtresse de son propre récit. Aussi, en introduisant le traumatisme très tôt dans le ?lm, elle l'intègre à l'expérience de la ?anteuse sans en faire sa cara?é ri?ique première. En donnant une place aussi importante aux di?cultés qu'aux succès de Bessie, la réalisatrice propose une vision équilibrée et réali?e de sa vie. Or, éviter " d'immerger [l']héroïne et [son] public dans une pure expérience 3

Ma tradu?ion de : " fetishize self-de?ru?ive a?s as symptoms of the condition of the creative arti? ».4 Ma tradu?ion de : " a ?ace occupied by both ??ion and hi?ory, balancing entertainment and a?uality ».

fondeur de [s]a mémoire et [...] enferm[ée] dans [s]on intimité » (Sales, 2012 :

749). Elle n'e? plus ?anteuse, elle redevient cette petite ?lle fragile, marquée par

le traumatisme et l'abus. En apparaissant nue et naturelle (pour elle et pour le ?e?ateur), elle se révèle vraie et sans secret, elle n'e? plus dans un rôle. L'usage du gros plan, qui rend centraux ses sentiments les plus profonds, e? renforcé par le ?oix de la ?anson qui parle du ?emin semé d'embû?es qu'il lui re?e encore à parcourir :

It's a long road, but I'm gonna ?nd the end

It's a long road, but I'm gonna ?nd the end

And when I get ba?, I'm gonna shake hands with a friend Les ?ashba?s semblent soutenir le ?éréotype de l'arti?e en proie aux tour- ments de son passé et, comme le mentionne Pierre Beylot, " la mise en oeuvre d'un en?aînement causal » (Beylot, 2005 : 43) suppose une narration linéaire. Pourtant les ?ansons sont présentées dans le désordre. Le fait que le ?lm com mence en nous montrant Bessie Smith acclamée par le public nous annonce que le parti pris par la réalisatrice n'e? pas une recon?itution ?ronologique de la vie de l'arti?e. Mais Dee Rees va plus loin puisque les ?ansons qu'elle ?oisit d'incorporer au ?lm n'apparaissent pas non plus selon leur date de sortie. Par exemple, la première ?anson interprétée dans le ?lm par Smith e? " Young

Women's Blues

» enregi?rée en 1926, dans laquelle elle revendique l'émancipa tion sexuelle des femmes ; trois minutes plus tard, c'e? la ?anson " I've Got What It Takes » sortie en 1929 alors que Bessie e? à son apogée. Le titre " Down Hearted Blues » enregi?ré en 1923 apparaît un peu plus loin dans le récit. Or, plus l'agencement des ?ansons e? cohérent, plus la ?ronologie du récit de l'ar- ti?e e? déformée. Ces " di?orsions biographiques [...] so[nt] explicables par la volonté de servir l'interprétation retenue du personnage » (Moine, 2017 : 27). Ainsi, le ?oix de mise en intrigue, déterminé par un remaniement dans l'ordre d'apparition des ?ansons, vient compléter et donner du sens à la vie de l'arti?e.

Ici, l'illu?ration de ?ansons en un récit éclaté, fait é?o non pas à la vérité his

torique, mais plutôt à la vérité exi?entielle de la ?anteuse. Le point fort du récit éclaté e? d'in?aurer le personnage dans son entièreté renforçant ainsi l'idée de son génie musical. L'insi?ance sur son talent naturel et sa détermination démontre sa réussite personnelle. Un écran noir dévoile l'intérieur d'un phonographe. Un zoom arrière montre Bessie, dos à la caméra, face à l'appareil. Dans une vue d'ensemble nous voyons Bessie, son frère Clarence (Tory Kittles), Ja? Gee (Mi?ael K. Williams), le produ?eur de Columbia Records, Frank Walker (Joe Knezevi?) et des musi ciens. Le phonographe domine la pièce et la ?anteuse semble être en plein désarroi. Ja? Gee s'app ro?e d'elle, la rassure. La session d'enregi?rement débute et Bessie ?ante " Down Hearted Blues ». Cette ?anson, la première enregi?rée sous contrat avec Columbia Records, e? une lamentation sur un amour non réciproque (une tor? song) : Christelle RinguetRepenser le biopic : Bessie de Dee Rees La gure du musicien au cinéma - Partie 1Savoirs en prisme i 2022 i n° 15

114115

A?n d'insi?er sur la vulnérabilité et l'humanité de l'arti?e, Dee Rees plonge le public dans sa tourmente émotionnelle et ?nancière, relatant sa séparation avec Ja? Gee, sa vie dans un hôtel de fortune, mais aussi un nouveau dynamisme économique et moral. Nous observons donc que la palette de couleurs utilisée fait sens des sentiments de la ?anteuse, tandis que les nuances de ces couleurs soulignent l'intensité des di?érentes étapes de sa carrière.

Recon?ruire la féminité

Je souhaite maintenant souligner le contra?e qu'o?re Dee Rees avec un biopic comme Tina (Gibson, 1993). Alors que Gibson présente un personnage dé?ni par des traits de cara?ère féminins classiques qui s'étendent principa lement à la ?hère privée, Dee Rees propose quant à elle son antagoni?e. Enquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
[PDF] chapitre 041 m14

[PDF] chapitre 041 opérations patrimoniales m14

[PDF] chapitre 1 le management peut il tenir compte de l intérêt de tous les acteurs de l organisation

[PDF] chapitre 1 terminale ses

[PDF] chapitre 2 l'activité économique

[PDF] chapitre 30 candide lecture analytique

[PDF] chapitre 30 candide texte

[PDF] chapitre droit terminale stmg

[PDF] chapitres du film demain

[PDF] chapitres iso 9001 version 2015

[PDF] characteristics of african literature pdf

[PDF] characteristics of american literature

[PDF] chargé d'accompagnement social et professionnel ? distance

[PDF] chargé d'accompagnement social et professionnel débouchés

[PDF] chargé d'accompagnement social et professionnel offre d'emploi