[PDF] Nombres complexes Equations du deuxième degré : exemple I 2





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TP : Equations du 2 degré à coefficients complexes

On désire rechercher la racine carrée d'un nombre complexe donnée de manière La résolution d'une équation du second degré est maintenant très simple :.



Chapitre 4 - Les nombres complexes II : Résolution déquation

Résoudre l'équations Xn “ 1 et représenter les solutions dans le plan complexe. 1 Résolution dans C de l'équation du second degré.



Résolutions déquations

Résolutions d'équations. 1. Menu EQUATION : solutions réelles ou complexes .............. Erreur ! Signet non défini. 2. Equations du second degré ...



Les nombres complexes - Equations du second degré

Cette partie imaginaire permet d'envisager par exemple l'écriture de la racine carrée d'un nombre négatif ou même la résolution d'une équation du second degré 



NOMBRES COMPLEXES

Cet objet jouit du statut de nombre et est appelé nombre imaginaire. Une des conséquences de l'existence de i est que toutes les équations du second degré.





ÉQUATIONS POLYNOMIALES

L'équation a deux solutions complexes : = IMQ ?I et = IMI ?I . Méthode : Résoudre une équation du second degré dans ?.



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Exercice 5 (Équations du second degré à coefficients complexes) Déterminer sous la forme x+iy avec x y réels les deux nombres complexes solutions de l'équation 



Algorithme PanaMaths ? Résolution de léquation du second degré

1 mai 2012 92 SI (DELTA<0) ALORS. 93 DEBUT_SI. 94 //Cas où le discriminant est strictement négatif. 95 //Calcul des deux racines complexes conjuguées. 96 ...



LEÇON N?17 : Équations du second degré à coefficients réels ou

Équations du second degré à coefficients réels ou complexes. 17.1.2 Une résolution géométrique. On souhaite résoudre l'équation x2 + 8x ? 9 = 0.



[PDF] Chapitre 4 - Les nombres complexes II : Résolution déquation

Dans ce chapitre on montre comment les nombres complexes permettent de résoudre des équations polynomiales de degré 2 y compris à coefficients complexes



[PDF] TP : Equations du 2 degré à coefficients complexes

degré à coefficents complexes La résolution d'une équation du second degré est maintenant très simple : En effet on peut démontrer facilement (à partir de 



[PDF] Nombres complexes Équations du 2ième degré à coefficients réels

Toute équation du 2ième degré à coefficients réels admet deux solutions distinctes ou confondues dans C az2 +bz+c=0 avec a?? * b?? c??



[PDF] Équations de degré deux trois et quatre - PAESTEL

Donner toutes les solutions de (S) à l'aide de u et v 5 Résolution de (E) : on calcule les racines (complexes) U et V de (E ); ensuite d 



[PDF] Equations du second degré

Les solutions de cette équation sont : 1 = ? et 2 = ? ? Démonstration : soit = + une solution complexe de l'équation 2 = ?  



[PDF] Nombres complexes Equations du deuxième degré

2a est double 3 Si ? < 0 : l'équation n'admet pas de solution On note S = ? ;



[PDF] NOMBRES COMPLEXES

Une des conséquences de l'existence de i est que toutes les équations du second degré admettent au moins une solution Exemple : résoudre l'équation x2 ?2x + 5 



[PDF] [PDF] Feuille 1

Exercice 5 - (Équations du second degré à coefficients complexes) Déterminer sous la forme x + iy avec x y réels les deux nombres complexes solutions de 



[PDF] Équations du second degré à coefficients réels ou complexes

On en déduit que l'équation f(x) = 0 n'admet aucune solution réelle ? 17 1 1 Interprétation géométrique Soit ? la plan euclidien orienté muni d'un repère 



[PDF] Les nombres complexes

Fichier pdf du cours en vidéo du même nom Les nombres complexes Equations du second degré Ce cours porte exclusivement sur la résolution des équations 

  • Comment résoudre une équation du 2eme degré dans C ?

    Afin de résoudre une équation du premier degré dans \\mathbb{C} comportant uniquement \\overline{z}, le complexe conjugué de z, comme inconnue, on isole l'inconnue \\overline{z} de manière habituelle, on résout l'inéquation puis on déduit la valeur de z à partir de celle de \\overline{z}.
  • Comment résoudre une équation dans C ?

    Inéquations du second degré (1)

    1Exemple de résolution d'inéquation du second degré.2étape 1 : On définit les coefficients a, b et c du polynôme ax²+bx+c.3étape 2 : on donne le signe de a; a = 1 est positif.4étape 3 : On calcule le discriminant et on calcule les racines: ? = b² -4ac = 6² - 4?? = 4.
  • Comment calculer l'équation du second degré ?

    L'équation générale (complexe) du quatrième degré a la forme suivante: az4+bz3+cz2+dz+e=0 où a,b,c,d,e ? ? et a ? 0. Remarquons qu'on peut tout de suite supposer que a=1 (en divisant les deux membres par a ? 0). Remarquons aussi qu'en rempla?nt l'inconnue z par z-b/4 le terme de degré 3 disparaît.
Nombres complexes Equations du deuxième degré : exemple I 2

Résolution générale

On veut résoudreax2+bx+c=0, poura?=0. On a

ax

2+bx+c=a?x2+ba

x+ca ?=a?x2+2b2ax+ca =a? x

2+2b2ax+b24a2-b24a2+ca

=a? (x+b2a)2-b2-4ac4a2? =a?(x+b2a)2-Δ4a2?. où le discrimin ant

1Δvautb2-4ac. SiΔ?0, alorsΔ4a2= (⎷Δ

2a)2et

ax

2+bx+c=a[x+b2a+⎷Δ

2a][x+b2a-⎷Δ

2a].Proposition

1siΔ>0: l"équation admet deux solutions distinctes : on a

S={-b-⎷Δ

2a,-b+⎷Δ

2a}.2siΔ =0: l"équation admet une seule solution : S={-b2a}. On dit que la

solution

-b2aestdouble .3SiΔ<0: l"équation n"admet pas de solution. On note S=∅;1. Cette expression est aussi appelée réalisant.Nombres complexes

Pierre Mathonet

Département de Mathématique

Faculté des Sciences

Liège, automne 2019Equations du deuxième degré : exemple I

Résolvons l"équation :

x

2-7=2.On a

x

2-7=2?x2=9?x? {-3;3}.

On note doncS={-3;3}.Décortiquons les étapes de la résolution : x

2-7=2?(x2-7)-2=2-2 (existence de-2)

?x2-(7+2) =0 (associativité) ?(x+3)(x-3) =0 (p.r. distrib. et commut.) ?(x+3) =0ou(x-3) =0 (produit nul) ?x=-3oux=3 (opposé, associativité)2

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Equations du deuxième degré : exemple II

Résolvons (pourx?R) l"équation

3(x+5)2=21.On a

3(x+5)2=21

?3(x+5)2-21=0 (opposé)?3[(x+5)2-7] =0(distrib.) ?3[(x+5) +⎷7][(x+5)-⎷7] =0(p.r. : distrib, commut.) ?(x+5) +⎷7=0ou(x+5)-⎷7=0(produit nul : inverse) ?x=-5-⎷7oux=-5+⎷7(neutre, opposé, assoc). DoncS={-5+⎷7,-5-⎷7}.Remarque :on a en fait résolu3 x2+30x=-54, comme ceci :

3x2+30x=-54?3x2+30x+54=0?3(x2+10x+18) =0

?3(x2+2.5.x+25-25+18) =0 ?3[(x+5)2-7] =03

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Résolution générale

On veut résoudreax2+bx+c=0, poura?=0. On a

ax

2+bx+c=a?x2+ba

x+ca ?=a?x2+2b2ax+ca =a? x

2+2b2ax+b24a2-b24a2+ca

=a? (x+b2a)2-b2-4ac4a2? =a?(x+b2a)2-Δ4a2?. où le discrimin ant

1Δvautb2-4ac. SiΔ?0, alorsΔ4a2= (⎷Δ

2a)2et

ax

2+bx+c=a[x+b2a+⎷Δ

2a][x+b2a-⎷Δ

2a].Proposition

1siΔ>0: l"équation admet deux solutions distinctes : on a

S={-b-⎷Δ

2a,-b+⎷Δ

2a}.2siΔ =0: l"équation admet une seule solution : S={-b2a}. On dit que la

solution

-b2aestdouble .3SiΔ<0: l"équation n"admet pas de solution. On note S=∅;1. Cette expression est aussi appelée réalisant.

Factorisation, somme et produit

Proposition

Si a?=0etΔ?0, l"équation ax2+bx+c=0admet les solutions x1et x

2(éventuellement égales), et le trinôme correspondant se factorise :

ax

2+bx+c=a(x-x1)(x-x2)?x?R.

De plus, la somme des solutions vaut

-ba et leur produit vautca .Remarque :C"est une façon de vérifier rapidement les solutions.Proposition (Réciproque) Si n

1et n2sont deux nombres dont la somme est s et le produit p, alors

ces nombres sont solutions de l"équation x

2-sx+p=0.Preuve :Il suffit d"exprimer les conditions.5

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Remarque sur la complétion des carrés

Cette méthode consistant à compléter des carrés parfaits est utile en géométrie. Dans un repère orthonormé, l"équation d"un cercle (pour la distance euclidienne) est donnée par (x-c1)2+ (y-c2)2=r2, ou un multiple non nul. On peut trouver le centre et le rayon du cercle d"équation

4x2+4y2+6x-12y-25=0.

Il n"y a même pas besoin que ce soit un cercle :

4x2+2y2+6x-12y-25=0.

On peut même avoir des doubles produits enxy

4x2+4xy+2y2+6x-12y-25=0.

Cela permet aussi de factoriser simplement des expressions comme x

4+4, ou de démontrer que l"expression 7x21+2x22+4x1x2est positive

ou nulle, quels que soientx1,x2?R.6

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Nombres complexes : introduction

Considérons l"équation

x

2+4x+8=0 (1.1)Elle n"admet pas de solution dansRcar elle est équivalente à

(x+2)2+4=0 ou encore(x+2)2-(-4) =0.Pour la résoudre, il faudrait un nombreδ(ou plusieurs) tel(s) que

2=-4. On étend les nombres réels.•

On ajoute un nombreitel quei2=-1;

On a alors(2i).(2i) =-4(mult. pa r2, asso ciativité,commutativité) •

L"équation (1.1) devient(x+2)2-(2i)2=0•

On factorise(x+2)2-(2i)2= [(x+2) +2i][(x+2)-2i]

(produits remarquables, distributivité, commutativité)• L"équation devient[(x+2) +2i][(x+2)-2i] =0, i.e. [(x+2) +2i] =0 ou[(x+2)-2i] =0 (produit nul : neutre et inverse)•

On trouvex=-2-2ioux=-2+2i

(neutre, opposé, associativité)On devrait avoir un champ!7

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Définition formelle I

On voudrait dé finir

C={a+ib:a,b?R}={x+iy:x,y?R},

mais ce n"est pas une définition, car+etine sont pas définis!Définition On définit l"en sembledes nomb rescomplexes p ar C={(x,y) :x,y?R}.Onvoudrait a voirune addition et u nemultiplication a yantde b onnes propriétes : (x+iy) + (x?+iy?) = (x+x?) +iy+iy?=x+x?+i(y+y?), et (x+iy).(x?+iy?) =xx?+xiy+iyx?+iyiy?= (xx?-yy?) +i(xy?+x?y).8 P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.

Définition formelle II

Définition

On définit l"ad ditiondes nomb rescomplexes pa r + :C×C→C: ((x,y),(x?,y?))?→(x+x?,y+y?), et on définit la multiplication pa r ·:C×C→C: ((x,y),(x?,y?))?→(xx?-yy?,xy?+x?y), pour tousx,x?,y,y??R.• Très vite, on ne notera plus le·, si aucune confusion n"est possible. On garde à l"esprit que ce qui a été défini(x,y)devra correspondre àx+iy. On sera donc amené àdéfinir i= (0,1). L"addition dansCest celle "des vecteurs", deR2, cela permet de connaître ses propriétés. La multiplication a l"air mystérieuse si on oublie ce que l"on a souhaité.9

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Structure de champ deC

On note 0 l"élément(0,0)deCet on note 1 l"élément(1,0)deC.Proposition L"ensembleCmuni de l"addition et de la multiplication et des éléments neutres ci-dessus est un champ.Preuve :A faire. Etudier au passage la définition d"un champ : 4 propriétés pour l"addition,

4 pour la multiplication, et la distributivité. Seul l"inverse demande des

calculs. On se donne(x,y)?= (0,0)et on cherche(x?,y?)tel que (x,y)·(x?,y?) =1= (1,0). C"est équivalent à?xx?-yy?=1 yx ?+xy?=0. C"est un système linéaire. Six?=0 ety?=0, on utilise la méthode de Gauss, par exemple, et on obtient que le système est équivalent à (x?,y?) = (xx

2+y2,-yx

2+y2).

Six=0 ouy=0, on obtient la même solution.10

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Plongement deRdansCProposition

Si à tout nombre réel x on associe le nombre complexe j(x) = (x,0),

alors cela définit une application injective ayant les propriétés suivantes.1j(x+x?) =j(x) +j(x?)pour tous x,x??R;2j(x.x?) =j(x).j(x?)pour tous x,x??R;•

Conséquence : en identifiantxàj(x), on peut considérer queR?C. Sia?R, etz= (x,y)?C, on définita.z=j(a).z= (ax,ay).Proposition Tout nombre complexe z s"écrit de manière unique z=x(1,0) +y(0,1) =x.1+y.(0,1),x,y?R.11

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Le nombreiDéfinition

Nous notonsile nombre complexe(0,1).2Proposition

Tout nombre complexe(x,y) (x,y?R)s"écrit de manière unique x+iy, x,y?R. On a i2=-1.Définition Six,ysont réels, l"écriturex+iyest l"écriture sousforme algébriquedu

nombre complexe(x,y).On récupère les formules voulues. Il suffit de retenir les propriétés.

Proposition

On a, pour tous réels x,x?,y,y?:

(x+iy) + (x?+iy?) =x+x?+i(y+y?);

(x+iy)(x?+iy?) =xx?-yy?+i(xy?+x?y).2. Cette notation est due à L. Euler (1707-1783), mathématicien et physicien suisse.

Représentation cartésienne des nombres complexes L"idée:on a C=R2.On utilise la représentationdeR2au moyen d"un repère orthonormé. On parle de plan comple xe .x1y

1iz=a+ib= (a,b)abouib•

Attention, les nombres portés sur le deuxième axe ne sont pas réels, maisimaginaires purs: si on reportebsur l"axe des ordonnées, on représente le coupe(0,b)et donc le nombre complexeib= (0,b).13

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Nombres associés

Définition

Pour tout nombre complexez=a+ib(a,b?R), on définit1la partie réelle dezparRe(z) =a;2la partie imaginaire dezparIm(z) =b;A ttention: pa sib3Le nombre complexe conjugué dezparz=a-ib;4le module dez:|z|=⎷a

2+b2=⎷z·z;x1y

1

0|z|z=a+ib= (a,b)a=Re(z)Im(z) =bz=a-ib-z= (-a,-b)Exemples :Calculer la partie réelle, la partie imaginaire, le module et le conjugué de1z

0=i,2z

1=-2,3z

2=1+⎷3i,4z

3=1+i,5z

4=3+2i.14

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Propriétés

Proposition (Egalité)

Si z

1,z2sont des complexes, on a z1=z2ssi?Re(z1) =Re(z2)

Im(z1) =Im(z2)Proposition (Conjugué)

Pour tous nombres complexes z

1et z2, on a1z

1+z2=z

1+z 2,z

1·z2=z

1·z

2etz

1=z1;2Si z

2?=0, alors(

z1z 2) =z 1z

2;3Si z

1?=0, on a1z

1=z

1|z1|2.Proposition (Parties réelles et imaginaires)

Pour tout nombre complexe z,

1On aRe(z) =z+z

2 etIm(z) =z-z

2i;2z est réel ssiIm(z) =0ssi z=z ;

3z est imaginaire pur ssiRe(z) =0ssi z=-z.Propriétés - suite

Exemple :Mettre sous forme algébrique les quotients13+i4-i,2i+5i-5,31 i ,45+3i4i+3.Proposition (Module)

Pour tous nombres complexes z, z

1, z21|z|2=zz,|z|=|z|;2|z1z2|=|z1||z2|et si z2?=0,|z1z

2)Proposition (Inégalités)

Pour tous nombres complexes z, z

1, z21|Re(z)|?|z|,|Im(z)|?|z|;2On a l"inégalité triangulaire|z1+z2|?|z1|+|z2|.3De plus|z1-z2|?||z1| - |z2||16

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.

Forme trigonométrique/exponentielle

Définition (Exponentielle complexe)

Siz=a+ib, oùa,b?R, on définit

e z=ea(cos(b) +isin(b)).Remarque importante :

1Ici l"exponentielle et les fonctions sinus et cosinus sont celles du

secondaire, et permettent de définirez. Dans le cours d"analyse, on fera sans doute le chemin (correct) en sens inverse.2Sia,b?R,ea=ea(exp réelle), et e ib=cos(b) +isin(b) = "cis(b)??.Proposition

Pour tous nombres complexes z,z1,z2, on a1e

z1ez2=ez1+z2;21 e z=e-z;3(ez)n=enz,?z?N.4Pour tout x?R, on a|eix|=1.Formules pour le cosinus et le sinus

Proposition

On a cos(x) =Re(eix) =eix+e-ix2 ,etsin(x) =Im(eix) =eix-e-ix2i pour tout x?R.Utilisation :

1Récupérer les formules de Carnot.

2Exprimer cos

3(x)en fonction de cos(3x)et cos(x).3Faire de même avec sin

3(x).4Se souvenir des formules d"addition : cos(x+y) =Re(ei(x+y)), de

même avec le sinus. 18

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Forme exponentielle

Proposition

Si z=a+ib est un nombre complexe non nul, alors il existe un unique

θ?[0,2π[et un uniqueρ?]0,+∞[tels que z=ρeiθ.Cette écriture du nombre complexezest appelée forme exponentielle ou

forme trigonométrique dez. PreuvePour l"existence, on constate que siρ=|z|, alorszρ est de module 1. L"unicité est classique.Définition L"angleθde la proposition précédente est appeléun argumentdez. Par extension, on appellera aussi argument deztout angleθ?tel que ?-θ=2kπ,k?Z.Exemples :Trouver les formes exponentielles de1z

0=1+i,2z

1=-1,3z

2=2+3i,4z

3=-2-3i,5z

4=1+⎷3i.

Calculerz64.19

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Une représentation

1cos(θ)sin(θ)z

|z|z

C={z:|z|=1}Proposition

L"application qui à tout z= (a,b)?C\ {0}associe le couple(ρ,θ)est

une bijection deC\ {0}sur son image]0;+∞[×[0;2π[.Remarque :En géométrie, il s"agit du passage en coordonnées polaires.20

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.

Multiplication, et formule de Moivre

Proposition

On a, pour tous z

1=ρ1eiθ1et z2=ρ2eiθ21z

1z2=ρ1ρ2ei(θ1+θ2);2z

-1

1=1ρ

1e-iθ1;3z

n1=ρn1einθ1, pour tout n?Z.Corollaire (Formule de Abraham de Moivre (1667-1754))

On a, pour toutθ?Ret tout n?Z:

(cos(θ) +isin(θ))n=cos(nθ) +isin(nθ)Application :Utiliser cette formule pour obtenir des expressions de

cos(3θ)et sin(3θ). 21

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Interprétations géométriques

Définissons, pourz0?C:1s

z0:C→C:z?→z+z02m z0C→C:z?→zz0Proposition

Pour tout z

0?C, sz0est une bijection deCdansC. C"est aussi le cas

pour m z0si z0?=0.Généralisation: Si(G,?,e)est un groupe, alors pour toutg0?G, g0:G→G:g?→g0?getδg0:G→G:g?→g?g0sont des bijections. 22

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Transformations du planC

En tant qu"ensembles, on aC=R2,

On identifieR2à un plan au moyen d"un repère cartésien orthonormé d"origineO, Alorssz0etmz0deviennent des bijections du plan dans lui-même (des transformations).Quelles sont ces bijections?

Proposition

La bijection s

z0est une translation de vecteur z0(ou--→Oz0), et mz0est une similitude (composée d"une rotation d"angleθ0et d"une homothétie de rapportρ0).Preuve :Considérer la forme algébrique poursz0et la forme trigonométrique pourmz0. RemarquesLa transformationmz0est linéaire. Elle peut être écrite à l"aide d"une matrice.23

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Racines carrées et équations du deuxième degré

Définition

Pour tout nombre complexez, on appelleuneracine carrée deztout nombrewtel quew2=z.Remarques :

1Tout nombre complexezadmet au plus deux racines carrées,

opposées (parce queCest un champ).2Il est moins facile de privilégier une de ces racines que dans le cas

des nombres réels. On évitera donc la notation⎷z, qui fait penser à une application.Proposition Tout nombre complexe non nul admet exactement deux racines carrées opposées. Le nombre complexe0admet une seule racine carrée, qu"on dira racine double.Preuve :1) Le cas de 0 est trivial. 2) Prendre la forme trigonométrique. 24
P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.

Retour aux équations du deuxième degré

On considère l"équation

az

2+bz+c=0,

où l"inconnuezest complexe, eta,b,caussi, et oùa?=0.Proposition Cette équation admet toujours exactement deux solutions, éventuellement confondues (on dira "comptées avec leur multiplicité").

Elles sont données par la formule

-b±δ2aoùδ2= Δ =b2-4ac.Preuve :On reprend la décomposition az

2+bz+c=a[(z+b2a)2-Δ4a2]

MaisΔ =δ2(toujours), doncΔ4a2= (δ2a)2. On factorise : az

2+bz+c=a(z+b2a+δ2a)(z+b2a-δ2a).25

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.Factorisation, somme et produit

Proposition

Le trinôme du deuxième degré az

2+bz+c se factorisetoujours: on a

az

2+bz+c=a(z-z1)(z-z2),?z?C,

où z

1,z2sont les solutions de l"équation az2+bz+c=0.

De plus, on a z

1+z2=-ba

et z1z2=ca .Remarque :1) Cela se généralise aux fonctions/équations polynomiales de degrén, pourn?1. 2) Les formules pour la somme et le produitsquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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