HEIDEGGER DEVANT LA SHOAH LE VOLUME 97 DES CAHIERS
HEIDEGGER DEVANT LA SHOAH LE VOLUME 97 DES CAHIERS. NOIRS. Emmanuel Faye Sidonie Kellerer
I.7. Deconstruction de lantisemitisme et auto-aneantissement de la
impossible par les Cahiers noirs ; la séparation entre le nazi et le philosophe ne tient plus puisque Heidegger a intégré désormais des textes nazis à son.
Heidegger : la question juive
des Cahiers noirs – les volumes 94 à 97 de la Gesamtausgabe comprenant Klostermann 2016 ; éd. française : Heidegger
2019
5 sept. 2019 Faye Emmanuel
Heidegger et les Cahiers noirs
certain contexte la « juiverie internationale » entre en scène comme protagoniste de l'histoire de l'être ? 134. Page 3. Heidegger et les Cahiers noirs. Peut-on
Heidegger et la phénoménologie de lart
1 nov. 2018 CAHIERS DE PHILOSOPHIE. DE LeuNIvERSITé DE CAEN. Heidegger et la phénoménologie de l'art. Sous la direction de Guillaume Fagniez et ...
Articles textes
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Rapport de la Mission détude en France sur la recherche et l
18 oct. 2016 RECHERCHE ET DE L'INNOVATION MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE – VOLUME PRINCIPAL -. 27 les sociétés devant des défis absolus
Psychanalyse et deconstruction
Hegel ou Heidegger sont toujours devant nous. 97. PSYCHANALYSE ET DÉCONSTRUCTION et de son acheminement en vue d'une simple lecture ou pour.
18 rue Delobel F-59 200 Tourcoing ch-pe@orange.fr Philosophie
Les significations de la pensée de Descartes dans l'œuvre de Heidegger. par Matthew Shockey Revue philosophique de Louvain
Cahiers de philosophie de l'université de
Caen55 | 2018
Heidegger et la phénoménologie de l'art
Guillaume
Fagniez
etHadrien
France-Lanord
(dir.)Édition
électronique
URL : https://journals.openedition.org/cpuc/278
DOI : 10.4000/cpuc.278
ISSN : 2677-6529
Éditeur
Presses universitaires de Caen
Édition
impriméeDate de publication : 1 novembre 2018
ISBN : 978-2-84133-904-4
ISSN : 1282-6545
Référence
électronique
Guillaume Fagniez et Hadrien France-Lanord (dir.),Cahiers de philosophie de l'université de Caen
, 552018, "
Heidegger et la phénoménologie de l'art
» [En ligne], mis en ligne le 01 novembre 2019, consulté le 15 février 2023. URL : https://journals.openedition.org/cpuc/278 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cpuc.278
Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale 4.0 International - CC BY-NC 4.0INTRODUCTION DE LA PUBLICATION
Comment la pensée de Heidegger entre-t-elle en dialogue avec l'art, et qu'est-ce que l'expérience phénoménologique des oeuvres d'art a ouvert comme horizons nouveaux à cette pensée philosophique ? Telles sont les directions principales de ce numéro consacré à "Heidegger et la phénoménologie de l'art
Après deux brefs textes inédits en français, où on voit Heidegger s'entretenir sur l'art moderne et l'art d'Extrême-Orient, les diverses contributions ici rassemblées s'organisent autour de plusieurs axes, qui demeurent comme autant de questions : quelle est l'originalité du regard phénoménologique qui ne se présente pas comme une théorie de l'art, mais comme une expérience des oeuvres qui engage le sens de l'habitation humaine ? En quoi ce regard non métaphysique, qui se fraye hors de la réflexion esthétique sur l'art, ouvre-t-il des pistes pour une histoire poétique de l'art , où l'oeuvre d'art n'est pas un objet mais le sujet d'une effraction qui implique le monde et l'existence ? Qu'est-ce que les "Cahiers
» de Heidegger apportent comme éclairage
quant à la situation de l'art pour notre temps ? Comment la rencontre avec des oeuvres a-t-elle travaillé sa pensée de l'intérieur pour lui permettre de parvenir tardivement à des formulations nouvelles au sujet de l'image et de l'espace notamment De manière générale, ces questions aspirent à faire dialoguer l'art et la philosophie en tant que chemins pour une expérience pensante, phénoménale et poétique du monde.Couverture : maquette de Cédric Lacherez.
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction, sous quelque forme que ce soit, réservés pour tous pays. issn : 1282-6545 isbn : 978-2-84133-904-4© Presses universitaires de Caen, 2018
14032 Caen Cedex - France
Cahiers de philosophie
de l'université de CaenHeidegger
et la phénoménologie de l'art Sous la direction de Guillaume Fagniez et d'Hadrien France-Lanord n o 55 2018Équipe " Identité et subjectivité »
Université de Caen Normandie
Comité scienti?que
Igor Agostini, Université de Salente
Giulia Belgioioso, Université de Salente
Rudolf Bernet, Université de Leuven
Rodolphe Calin, Université Montpellier 3
Catherine Colliot-Thélène, Université Rennes 1 ?omas Ebke, Université de PotsdamJean-Baptiste Gourinat, CNRS
Antoine Grandjean, Université Paris-Sorbonne - Paris 4Mai Lequan, Université Lyon 3
Cyrille Michon, Université de Nantes
?omas Piel, CPGE Lycée Henri IV (Paris) Kristell Trégo, Université de Clermont-FerrandDirecteur de rédaction
Gilles Olivo
Secrétariat de rédaction
Céline Jouin
Comité de rédaction
Laurent Clauzade
Anne Devarieux
Aldo Haesler
Jérôme Laurent
Maud Pouradier
Sommaire
Hadrien France-Lanord
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Entretien avec Martin Heidegger traduit par Guillaume FagniezMartin Heidegger : l'art et la pensée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Entretien avec Martin Heidegger traduit par Sylvaine GourdainMartin Heidegger : re?ets croisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Hadrien France-Lanord
La pensée de Heidegger à l'épreuve des oeuvres d'art . . . . . . . . . . . . . . 21Pascal David
La question de l'art à la lumière des " Cahiers de travail » de Martin Heidegger ou l'art sur la selletteà l'âge d'une urgente transition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Guillaume Fagniez
Une " mutation » de l'art ? Martin Heidegger et Paul Klee . . . . . . . . . 75Hadrien France-Lanord
Libres résonances entre sculpture et phénoménologie : Martin Heidegger et Anthony Caro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Clément Layet
L'outil de la division . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
VariaAudrey Hérisson
Clausewitz versus Foucault : regards croisés sur la guerre . . . . . . . . . 143Olivier Waymel
Qu'est-ce que la métaphysique ?
Une ré?exion à partir de l'oeuvre de ?omas Nagel . . . . . . . . . . . 163Résumés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Notes sur les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Cahiers de philosophie de l'université de Caen, no 55, 2018, p. 7-10Avant-propos D ans une ébauche préparatoire du texte L'art et l'espace, Heideggerécrit en 1969 :
Le destin de l'art et sa détermination dans l'époque présente restent ouverts.Il y a une urgence à y ré?échir
1. C'est dans l'esprit de cette ouverture qu'a été élaboré le présent numéro des Cahiers de philosophie de l'université de Caen consacré à la pensée heideggerienne de l'art et aux pistes que peut frayer cette phénoménologie de l'oeuvre d'art dont l'importance n'a cessé de croître à partir des années 1930, au point que certains aspects de la pensée de Heidegger ne trouveront leur formulation dernière qu'en dialogue avec des oeuvres artistiques. Cela est vrai de la question de l'espace en particulier, formulée en dialogue avec la sculpture ; mais on peut dire aussi à l'inverse que la pensée de l'histoire de l'être, c'est-à-dire du déploiement du sens de l'être comme événement d'un dévoilement qui demande à s'abriter dans l'étant, a trouvé dans la conférence sur L'origine de l'oeuvre d'art une de ses premières formulations. En 1927, dans Être et temps, hormis une allusion importante à la poésie, il n'est pas question d'art, alors que son auteur est personnellement concerné : en 1912 ; plus tard, il lira Keats, Rimbaud, Mallarmé, et surtout Paul Celan. Dans un cours de 1919-1920, il évoque " la salle Rembrandt du musée Kaiser-Friedrich à Berlin » 2 ; en 1932, il reçoit d'Elisabeth Blochmann le1. M. Heidegger, " Kunst und Raum », in GA 74, 198. Pour tout le numéro, les renvois à l'édition
intégrale de Heidegger en cours de publication chez Vittorio Klostermann (M. Heidegger, Gesamtausgabe, Francfort-sur-le-Main, V. Klostermann) sont abrégés en " GA », mention directement suivie de la tomaison et du numéro de page. Dans l'ensemble du volumeégalement, en l'absence d'un renvoi à une édition française en plus du texte original, les
traductions en français sont réalisées par les auteurs.2. M. Heidegger, GA 58, 65.
8 Hadrien France-Lanord
Testament de Rodin qui aura pour lui une grande résonance, tout comme la " Dame de Nicandré » - sculpture archaïque de Délos - et l'" Athéna pensive » qu'il voit à Athènes où il donne en 1967 la conférence sur " La provenance de l'art et la destination de la pensée ». Il écoute aussi de la musique, Mozart au premier chef, présent dans le cours sur Le principe de raison et dont il évoque le Quintette en ré majeur, K. 593, avec " le magni?que Adagio et sa tonalité mineure » dans l'hommage à Hans Jantzen 3, qui est un des historiens d'art que Heidegger comptait parmi ses amis, aux côtés de Kurt Bauch, Wilibald Gurlitt, Jan Aler, Ingeborg Krummer-Schroth, ou encore Heinrich Wiegand Petzet, qui lui fera découvrir après la guerre de nombreuses oeuvres (celle de Klee et de Chillida, par exemple). C'est aussi à partir de cette période que se multiplient les rencontres avec les artistes, non seulement autour de la galerie Im Erker à Saint-Gall, mais aussi en France où Heidegger se lie d'amitié avec René Char et Georges Braque, tandis qu'il fait la connaissance d'André Masson en 1956 à Aix-en- Provence où il se rend pour approfondir le dialogue intime de sa pensée avec l'oeuvre de Cézanne. Certaines ouvertures de la pensée phénoménologique de l'oeuvre d'art ont déjà été explorées ou pratiquées, en France notamment, à travers les travaux d'Henri Maldiney et on ne peut s'empêcher de penser au dialogue qui s'est esquissé avec Heidegger à la ?n de la vie de Merleau-Ponty, sous la plume de qui on trouve dès 1959 des notes de ce genre : Le mode perceptif " amorphe » dont je parlais à propos de la peinture, - ressource perpétuelle pour refaire la peinture, - qui ne contient aucun mode d'expression et qui pourtant les appelle et les exige tous et re-suscite avec chaque peintre un nouvel e?ort d'expression, - ce monde perceptif est au fond l'Être au sens de Heidegger qui est plus que toute peinture, que toute parole, que toute " attitude », et qui, saisi par la philosophie dans son universalité, apparaît comme contenant tout ce qui sera jamais dit, et nous laissant pourtant à le créer (Proust) [...] 4. Il s'agit dans le présent numéro de prendre en considération la voie phénoménologique de Heidegger, où s'exposent mutuellement l'existence humaine et l'oeuvre d'art pour faire monde - le monde, " qui n'a pas été créé une fois, mais aussi souvent qu'un artiste original est survenu », lit-on3. M. Heidegger, GA 16, 688.
4. M. Merleau-Ponty, Le visible et l'invisible, C. Lefort (éd.), Paris, Gallimard (Tel), 1997,
p. 223-224.Avant-propos 9
dans Le côté de Guermantes 5, étant l'événement d'une apparition, au sens où Proust dit d'Elstir dans Sodome et Gomorrhe : " Il avait montré dans cette aquarelle l'apparition des roses qu'il avait vues et que sans lui on n'eût connues jamais [...] » 6. Ainsi, ce numéro explore et interroge le sens et la portée de l'approche heideggerienne des oeuvres d'art, qui n'est ni celle de l'Esthétique ni celle de l'histoire de l'art comme science. L'originalité de cette pensée est d'aller à la rencontre de l'oeuvre dans sa phénoménalité propre : quelle apparition nous est l'oeuvre d'art ? - telle est la question phénoménologique qui guide Heidegger dans son interrogation sur l'art, qu'il aborde non seulement en dehors de la distinction métaphysique entre le sensible et l'intelligible (l'oeuvre n'étant plus ni allégorie, ni symbole ou métaphore), mais aussi en dehors des cadres non moins métaphysiques de l'imitation et de la représentation. À partir de là s'esquisse une autre " histoire de l'art », une histoire dans laquelle l'art fait événement au coeur de l'existence, une histoire qui est une aventure dans laquelle " l'art et son oeuvre ne sont nécessaires que comme un chemin et un séjour de l'être humain [...] » 7.Hadrien France-Lanord
5. M. Proust, Le côté de Guermantes, in À la recherche du temps perdu, J.-Y. Tadié (éd.), Paris,
Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), t. II, 1997, p. 623.6. M. Proust, Sodome et Gomorrhe, in À la recherche du temps perdu, t. III, 1997, p. 334.
7. M. Heidegger, GA 6.1, 82 ; trad. fr. : Nietzsche I, P. Klossowski (trad.), Paris, Gallimard
(Bibliothèque de philosophie), 1990, p. 82.Cahiers de philosophie de l'université de Caen, no 55, 2018, p. 11-16Martin Heidegger : l'art et la pensée
1 Heidegger - Nous allons tenter, en partant du point de vue européen qui est le nôtre, de saisir quelques traits essentiels de l'art. La question de savoir si l'art a encore une place quelconque à notre époque est à nos yeux une question d'une extrême urgence. Nous allons commencer le colloque en nous demandant comment ce que nous nommons l'art extrême-oriental se comprend lui-même. De manière tout à fait concrète, nous voulons demander - en supposant admise la diversité du monde extrême-oriental - si l'on peut simplement parler là-bas d'art et d'oeuvre d'art au sens où nous l'entendons. Avez-vous au Japon un nom pour l'" art » ? Gundert - On pourrait tout aussi légitimement renverser la question, en demandant si ce que nous appelons art est aux yeux des Asiatiques de l'art, au sens où eux l'entendent. Voilà qui est très souvent contesté au Japon. Heidegger - Il faudrait, pour apporter une réponse, interroger le concept même de l'art. Nous nous limitons ici, pour notre part, à une ré?exion provisoire. Y a-t-il en japonais un mot pour ce que nous appelons art ? Hisamatsu - Il n'est pas di?cile de répondre à cette question. L'art au sens moderne (au sens occidental de l'esthétique) existe au Japon depuis environ soixante-dix ans ; il procède d'une traduction. Les Japonais ont repris tous les concepts occidentaux en employant pour les restituer d'anciennes racines qui leur sont propres. Pour rendre ces concepts, on a surtout formé des mots composés. Ainsi, Gei signi?e originellement l'art entendu comme pouvoir en général, comme habileté. En revanche, le mot composé Gei-jiz rend le concept occidental et esthétique de l'art.1. Cet entretien du 18 mai 1958 à Fribourg est désormais publié comme § 290 du tome 16 de
l'édition intégrale. Nous remercions Arnulf Heidegger et les éditions Klostermann pour nous avoir donné l'autorisation de publier ces pages. © M. Heidegger, " Die Kunst und das Denken. Protokoll eines Colloquiums am 18. Mai 1958 », in Gesamtausgabe, Francfort- sur-le-Main, V. Klostermann, t. 16, Reden und andere Zeugnisse eines Lebensweges, 2000, p. 552-557.12 Cahiers de philosophie, no 55, 2018
Heidegger - Qu'y avait-il auparavant ? Est-ce une image qu'on voyait là-bas dans une oeuvre d'art ? Quelle expérience y faisait-on originellement de l'art, avant de reprendre le concept européen ? C'est cela qui doit nous intéresser. Hisamatsu - Il y a un autre vieux mot pour " art » ; un vieux mot japonais, d'un sens plus profond, qui n'a pas subi l'in?uence du sens européen. C'est Gei-do : la voie de l'art. Do, c'est le Tao chinois, la voie, mais pas seulement au sens d'une méthode ; il est profondément et intimement lié à la vie, à notre manière à nous d'être. L'art a ainsi une signi?cation décisive pour la vie elle-même. Vietta - Cette voie de l'art, le bouddhisme zen y voit-il quelque chose de nécessaire ? Et d'abord, l'art a-t-il une nécessité quelconque pour le zen ? Pourquoi l'art s'appelle-t-il voie ? En quoi le zen a-t-il en général besoin de l'art ? Hisamatsu - Pouvoir, cela a une double signi?cation dans l'art zen : en un premier sens, l'homme est conduit par ce pouvoir de la réalité à l'origine de la réalité ; l'art est une voie par laquelle l'homme pénètre jusqu'au coeur de l'origine ; en un autre sens, l'art est ce grâce à quoi l'homme, ayant fait irruption dans l'origine, revient vers la réalité. La véritable essence de l'art zen consiste dans ce retour. Ce retour lui-même n'est pas autre chose que l'oeuvrer, le se-mettre-en-oeuvre de la vérité zen elle-même. L'origine de la réalité dont je parle ici, c'est la véritable vie originelle, le véritable soi, et pour ainsi dire le détachement divin qui délivre de tout lien, le fait d'être a?ranchi de toute contrainte ayant trait à la forme. Être a?ranchi de cette manière, nous le nommons également Rien. Ces appellations disent toutes la même chose. Gundert - Ainsi, il y a dans le zen deux voies : d'abord la voie au sens négatif, sur laquelle la réalité est niée. Obtenir le positif présuppose de passer par ce négatif. Aller à rebours en revenant de ce Rien, faire advenir la part vive : voilà l'essentiel de l'art zen. Hisamatsu - L'essentiel de l'art zen, ce n'est pas tant d'obtenir l'origine, mais bien plutôt que celle-ci vienne d'elle-même à apparaître. Ce que l'essence du zen recèle de positif consiste en ce jaillissement de l'origine, où c'est l'origine elle-même qui se produit. C'est ainsi qu'oeuvre la vérité zen. L'essence du zen, en tant que voie, ne consiste pas dans l'aller, mais bien dans le revenir.quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29[PDF] Física: Aceleración de Gravedad y Caída Libre
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