Les microlithiases testiculaires : attitude pratique
18-Jun-2008 Il repose sur la notion de calci- fications de moins de 2 mm de diamètre sans cône d'ombre
INFERTILITE MASCULINE Eric HUYGHE 2015
16-Jan-2015 capacité réduite d'un individu de faire un enfant ... microcalcifications testiculaires et à du carcinome in situ.
Quelle place pour léchographie scrotale ?
Dans le domaine des tumeurs testiculaires elle a un rôle dans les quatre étapes suivantes : - l'étape initiale cruciale du diagnostic de la tumeur testiculaire.
Prise en charge des nodules testiculaires dans une population de
Les anomalies du parenchyme testiculaire et les cancers du testicule sont plus fréquents chez les patients infertiles ce qui conduit à recommander la
Imagerie et tumeurs germinales du testicule
tenir des images très détaillées sur le plan anatomique; les Les microcalcifications testiculaires pathologie bénigne
Testicular microlithiasis: Systematic review and Clinical guidelines
02-Aug-2019 de microlithiases testiculaires. Le but de notre revue systématique de la littérature est d'aider le clinicien dans sa conduite à tenir.
Dermato-urologie : les lésions des organes génitaux externes de l
n'est posé qu'après avoir éliminé une balanoposthite infec- symptômes à 45 jours d'antibiothérapie bien conduite) 25 % ... calcification de kystes.
INFERTILITE MASCULINE Eric HUYGHE 2015
capacité réduite d'un individu de faire un enfant microcalcifications testiculaires et à du carcinome in situ ... Conduite à tenir. Eric HUYGHE.
PARTIE 5
bactérienne et infection l'élaboration de conduites à tenir en testicules et des épididymes chez l'homme)
Le point sur les masses rétropéritonéales : pièges à éviter et
péritonéale ou de tumeur testiculaire de type burned-out avec Des calcifications peuvent être retrouvées ... Conduite à tenir devant une masse.
Management
of testicular lesions in a population of infertile patients C.Butruille
a,? , F. Marcelli a , T. Ghoneim a L.Lemaitre
bP. Puech
b , X. Leroy c , J.-M. Rigot a a Service d"andrologie, CHRU de Lille, hôpital Calmette, boulevard duProfesseur-Jules-Leclercq,
59037 Lille, France
b Service d"uro-radiologie, CHRU de Lille, hôpital Huriez, 1, place de Verdun, 59037Lille, France
c Service d"anatomo-pathologie, CHRU de Lille, centre de biologie pathologie, boulevard duProfesseur-Jules-Leclercq,
59037 Lille, France
Rec¸u
le 30 juin 2011 ; accepté le 19 aout 2011Disponible
sur Internet le 14 octobre 2011MOTS CLÉS
Infertilité masculine ;
Testicule
Cancer
du testicule ;Tumeur
à cellules de
Leydig
Échographie
Chirurgie
conservatriceSyndrome
deKlinefelter
Résumé
Introduction.
- Les anomalies du parenchyme testiculaire et les cancers du testicule sont plus fréquents chez les patients infertiles, ce qui conduit à recommander la réalisation d"une écho- graphie testiculaire systématique.Méthodes.
- Il s"agit d"une étude clinique rétrospective reprenant tous les patients ayant subi une orchidectomie totale ou partielle, de janvier 2000 à juillet 2010, pour lésion testiculaire découverte au cours d"un bilan d"infertilité. Les données du bilan, le type de chirurgie et les résultats anatomopathologiques ont été relevés.Résultats.
- Quarante-cinq lésions testiculaires ont été opérées. La majorité des tumeurs (80 %)
était
non palpable, de découverte échographique. Le geste opératoire a consisté dans huit cas en une orchidectomie partielle, et dans 37 cas en une orchidectomie élargie. Une analyse anatomopathologique extemporanée a été réalisée dans 13 cas, et a conduit à deux orchidec- tomies élargies. L"analyse anatomopathologique a mis en évidence 33 (73,3 %) lésions bénignes (11 hyperplasies leydigiennes, 17 tumeurs à cellules deLeydig, cinq nodules à cellules de Ser-
toli)et dix (22,2 %) lésions malignes (neuf séminomes et un tératome mature). Toutes les lésions
découvertes dans le cadre d"un syndrome de Klinefelter (n = 10) étaient bénignes.Conclusion.
- La majorité des lésions testiculaires non palpables de découverte échographique aucours d"un bilan d"infertilité était bénigne. Il paraît licite de discuter une prise en charge
conservatrice dans ce contexte, permettant de préserver la fonction endocrine et la fertilité des patients, tout en étant satisfaisant sur le plan carcinologique.2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Niveau de preuve : 5.
Auteur correspondant.
Adresse
e-mail : c butruille@hotmail.com (C. Butruille).1166-7087/$
- see front matter © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.purol.2011.08.03046 C. Butruille et al.
KEYWORDS
Male infertility;
Testis;
Testicular
neoplasms;Leydig
cell tumor;Ultrasonography;
Conservative
surgery;Klinefelter
syndromeSummary
Introduction.
- Testicular parenchyma abnormalities and testis cancers are more frequent in infertile men, hence the guidelines recommending a systematic scrotal ultrasound.Methods.
- A retrospective review of all patients treated with total or partial orchidectomy, from January, 2000 to July, 2010, for a testicular lesion discovered during an infertility eva- luation work-up. Physical, examination data, type of surgery and pathological results were reported.Results.
- Forty-five patients were treated. The majority of tumors (80%) were non palpable, and incidentally discovered with scrotal ultrasonography. Eight cases were partial orchidecto- mies, and 37 cases were radical orchidectomies. A frozen section examination was performed in13 cases, and led to two radical orchidectomies. Standard histological examination revealed
33(73.3%) benign lesions (11 Leydig cell hyperplasias, 17 Leydig cell tumors, five Sertoli cell tumors) and 10 (22.2%) malignant lesions (nine seminomas and one teratoma). Ten patients had a Klinefelter syndrome, for whom all the lesions were benign.
Conclusion.
- The majority of non-palpable testicular lesions, discovered by ultrasonography in a population of infertile men were benign tumors. Conservative management in this context appears to be an option, to preserve the endocrine function and the fertility of these patients, while being ontologically safe.2011 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Introduction
L"infertilité masculine est en progression constante depuis de nombreuses années.Skakkebaek
a regroupé autour d"une même entité : le syndrome de dysgénésie gonadique », des anomalies tou- chant aussi bien les composantes endocrine qu"exocrine du testicule.Ce syndrome se caractérise par des anomalies
de migration du testicule, des altérations de la spermato- genèse, une fréquences accrue de cancer testiculaire etégalement
des anomalies de position du méat urétral [1]. Les anomalies du parenchyme testiculaire et les can- cers du testicule sont plus fréquents dans la population des hommes infertiles [2,3]. Ainsi, il nous a semblé intéressant de porter une attention particulière à l"association inferti- lité et tumeur testiculaire. Les patients consultant pour infertilité ont très fréquem- ment une échographie testiculaire dans le cadre du bilan. En effet, l"Association franc¸aise d"urologie (AFU) recommande la réalisation d"une échographie scrotale de fac¸on systéma- tique en raison du lien étroit entre infertilité masculine et cancer du testicule [4]. On constate ainsi une augmentation de l"incidence des lésions testiculaires infracliniques (microlithiases, nodules ou plages) de découverte fortuite. Néanmoins, les tech- niques actuelles d"imagerie ne permettent pas d"apporter une orientation précise sur la nature histologique de l"anomalie parenchymateuse. Un consensus semble se dégager de la littérature concer- nant la prise en charge des formations nodulaires de taille supérieureà 5 mm [5].
Le but de notre étude était de préciser la nature anatomopathologique et la prise en charge des lésions testiculaires découvertes de fac¸on fortuite lors du bilan d"infertilité sur une période de dix ans. Dans ce cadre, la fréquence accrue de tumeurs infracli- niques nous a amenés à nous interroger sur la validation de l"orchidectomie partielle.Patients et méthodes
Il s"agit d"une étude clinique rétrospective reprenant tous les patients ayant subi une orchidectomie totale ou par- tielle, de janvier 2000 à juillet 2010, dans notre service, suite à la découverte d"une lésion testiculaire au cours d"un bilan d"infertilité.Durant
cette période, environ 4000 nouveaux patients ont consulté pour prise en charge d"une infertilité. Le bilan était identique pour chaque patient et compre- nait : un interrogatoire sur les antécédents (cryptorchidie, varicocèle, et chirurgie inguino-scrotale), un examen cli- nique, un bilan biologique hormonal (testostéronémie totale, hormone folliculo-stimulante [FSH], inhibine B et stradiolémie), un bilan cytogénétique (caryotype et recherche de microdélétions sur le chromosome Y), et uneéchographie
doppler couleur testiculaire. L"infertilité étaitévaluée
par deux à trois spermogrammes. Le bilan échographique était réalisé dans un seul centre de radiologie sur un échographe équipé d"une sonde linéaire haute fréquence (8-12 MHz) sur matériel ATL HDI 5000 ouToshiba
Aplio XG.
Les informations recueillies comprenaient le volume tes- ticulaire et la description des anomalies du parenchyme testiculaire (microlithiases, nodules et plages circonscrites, hypervascularisationéventuelle en imagerie Doppler). Par
commodité, nous avons regroupé les anomalies testiculaires focales décrites comme suspectes en imagerie (nodules et plages circonscrites).Lorsqu"une
lésion intra-testiculaire était découverte, un dosage des marqueurs tumoraux (alpha-ftoprotéine, lac- tate deshydrogénase [LDH], hormone gonadotrophine cho- rionique [HCG]), ainsi qu"une tomodensitométrie thoraco- abdomino-pelvienneétaient réalisés dans le cadre du bilan
d"extension.L"indication
d"exérèse chirurgicale était posée selon dif- férents critères : taille de la lésion supérieure à 5 mm, aug- mentation de taille de manière significative sur un contrôle Prise en charge de nodules testiculaires dans population de patients infertiles47échographique, multiples lésions parenchymateuses, lésion
siégeant au sein d"un testicule très hypotrophique. Le geste consistait en une orchidectomie totale ou par- tielle, par voie inguinale, avec clampage premier du cordon.Lorsqu"une
orchidectomie partielle avec excision de la lésion était envisagée, un repérage échogra- phique peropératoire était réalisé pour les lésions non palpables, et une analyse extemporanée demandée de manière systématique. Les patients avaient une autoconservation spermatique préalable au geste d"orchidectomie. En cas d"azoospermie ou d"autoconservation impossible, un prélèvement à visée d"extraction de spermatozoïdesétait
réalisé dans le même temps.Les patients étaient tous surveillés cliniquement et écho- graphiquement.Résultats
Quarante-cinq orchidectomies ont été réalisées chez 43patients, ce qui représente 1,1 % des hommes ayant consulté pour infertilité.
L"âge
moyen était de 33,6 ans (25-57 ans).L"ensemble
des caractéristiques cliniques et paracli- niques est reporté dans le Tableau 1. Selon les données de l"interrogatoire, neuf patients (20,9 %) avaient un antécédent de cryptorchidie opérée, Tableau 1 Caractéristiques cliniques, biologiques et échographiques des patients. Caractéristiques Nombre de patients (%) CommentairesAntécédents
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