[PDF] HISTORIQUE DU 279ème Régiment dInfanterie





Previous PDF Next PDF



Larmée française en 1914 – 1918 Recherches historiques et

Recherches historiques et généalogiques concernant les soldats et leurs unités. 6. Service militaire : Du 1er octobre au 30 septembre dans un régiment de la 



Historique des 66e & 266e Régiments dInfanterie et du 70e

8 mars 2016 Le colonel JANIN promu commandant de la 35e brigade



Campagne 1914-1918. Historique du 164e Régiment dInfanterie

Transcrit par Jean-François CROHAS 2013. Source : BDIC. - 6 -. CAMPAGNE 1914-1918. HISTORIQUE. DU. 164 e. REGIMENT. D'INFANTERIE. LIBRAIRIE CHAPELOT.



HISTORIQUE DU 24 RÉGIMENT DINFANTERIE

Historique du 24ème RI (Anonyme Charles-Lavauzelle



HISTORIQUE 70e Régiment dInfanterie

22 sept. 2016 Le colonel Laroque commandant le régiment est blessé. Page 3. Historique du 70ème RI (Anonyme Imp. Oberthur



Historique du 5ème Régiment dInfanterie

Historique du 5e RI (anonyme Imprimerie Charles-Lauvauzelle



HISTORIQUE DU 58ème RÉGIMENT DINFANTERIE

Dans le courant du mois de Juillet 1914 le 58e R.I achevait



HISTORIQUE du 93° RÉGIMENT dINFANTERIE Guerre 1914-1918

association 14-18.org web.genealogie.free.fr



HISTORIQUE DU 279ème Régiment dInfanterie

Disparus : 1 officier 11 sous-officiers et soldats. PÉRIODE DU 15 MARS AU 5 AVRIL 1916. VERDUN. Le régiment débarque à Valmy



33e RÉGIMENT DINFANTERIE

Historique du 33e R.I. (anonyme Imprimerie J. Dumoulin

HISTORIQUE

DU 279

ème Régiment d"Infanterie

PÉRIODE DU 2 AOUT AU 30 OCTOBRE 1914

Le 2 Août 1914, le 279

ème Régiment d"Infanterie commence sa mobilisation à Neufchâteau. Le cadre complémentaire actif arrive d"abord. Puis affluent par tous les trains les officiers, sous-officiers et hommes des réserves. Le 7 Août, la mobilisation est terminée. Le régiment constitué sur le pied de guerre comprend deux bataillons à chacun quatre compagnies plus la C. H. R. et les services. Il est commandé par M le Lieutenant - Colonel D"HÉROUVILLE. Le 5

ème bataillon est

commandé par M. le Commandant MARGOT; Le 6

ème bataillon par M. le Commandant

MERCUZOT.

Composé d"excellents éléments (dont la majeure partie vient des régions de l"Est et de Paris),

le 279 ème R. I. est considéré par le commandement comme équivalent à un régiment actif.

Il doit contribuer à la formation de la 70

ème D. I. qui n"est autre que le dédoublement de la fameuse 11

ème D. I., la Division de Fer.

Le samedi 8 Août, le régiment quitte Neufchâteau, par voie de terre, aux acclamations de toute la population accourue pour saluer son drapeau. Il cantonne à Autreville- Harmonville, le lendemain il est à Viterne, le 10, à Villers-les-Nancy où il prend un jour de repos. Le 12, il continue sa marche en avant et arrive dans la soirée au plateau d"Amance, sur les positions du Grand-Couronné. Il organise ce bastion de la défense de

Nancy.

Il participe à l"offensive de la III

ème Armée (Général de CASTELNAU). Il franchit la

frontière à Manhoué ; quelques-uns de ses éléments se trouvent engagés vers Jallancourt, en

direction de Delme. Le 2o ème C. A. ayant été fortement éprouvé à Morhange, le 279ème R.I. se conforme au mouvement général de repli et reprend ses positions du plateau d"Amance où il arrive dans la matinée du 21 Août. Au cours des journées qui suivent, l"offensive de l"Armée du Prince Ruprecht de Bavière se développe. Les Allemand descendent en hâte la vallée de la Meurthe, franchissent la Mortagne, et poussent une pointe hardie vers Blainville-la-Grande par la forêt de Vitrimont. La 70 èmeD.I. qui fait partie d"un groupe de D. I. R. doit exécuter un mouvement offensif dans le flanc droit de l"armée bavaroise. Le 24 au soir le 279

èmeR.I. bivouaque entre Haraucourt et

Courbesseaux.

tğŭĻ Ћ

Le 25 Août au matin, il se porte à l"attaque des positions allemandes étayées par les bois

d"Hoéville et de Serres. Drapeau déployé, dans un élan magnifique, il arrive en vue des retranchements ennemis, mais un feu terrible de mitrailleuses et d"artillerie lourde ne tarde pas à l"arrêter dans sa marche glorieuse. Il faut se terrer, les pertes sont énormes, Les survivants, soutenus par les batteries du 60

ème d"artillerie se portent sur les hauteurs

dominant Courbesseaux au S.-O., et s"y retranchent. A la suite de ce premier contact au cours duquel les pertes sont très élevées, le Lieutenant-Colonel D"HÉROUVILLE et le Commandant MERCUZOT furent tués. Ce sacrifice sublime n"a pas été fait en vain. Le soir, on apprend que la menace d"encerclement de Nancy par l"Est est enrayée. Le lendemain du combat de Courbesseaux, le régiment vient à Lenoncourt pour se reconstituer. Des renforts envoyés en hâte du dépôt de Neufchâteau permettent de lui faire reprendre les lignes quelques jours après. Le Chef de Bataillon DURAND en assure provisoirement le commandement. Il est remplacé le Septembre par le Lieutenant-Colonel VINCENDON, auparavant Chef d"E.-M. de la 11

ème

D. I. Ayant échoué dans leur première tentative, les Allemands essaient vers le 3 septembre, une attaque directe sur Nancy par les forêts de Champenoux et de Saint-

Paul. Le 279

ème R. I. se trouve engagé dans cette dernière, où nuit et jour il lui faut soutenir un combat pénible et meurtrier. Logés dans les arbres, masqués par les taillis, les Allemands lui font subir de lourdes pertes. Le Capitaine MOULY, commandant le 5

ème bataillon y trouve une mort glorieuse.

Les jours suivants, l"effort ennemi s"intensifie.

Le 6 Septembre, l"empereur Guillaume est à Réméréville pour encourager ses troupes par sa présence: Des renforts ne cessent de leur arriver ; la pression s"accentue tellement que le front de la 70 ème D. I., doit être reporté sur les positions permettant de battre les débouchés S.-O. de la forêt Saint-Paul. Cette ligne marque l"avance extrême des Allemands en direction de Nancy. Des contre-attaques énergiques les arrêtent, ils renoncent définitivement à l"espoir de prendre la ville. (Il convient de noter que ces contre- attaques extrêmement vigoureuses ont été conduites par le 279

ème R. I auquel est venu se

joindre un bataillon du 79

ème R. I.)

Le 11 Septembre, l"ennemi se retire sur les hauteurs qui jalonnent approximativement la frontière. Il abandonne ses morts, une grande quantité de matériel et des munitions. La période active des opérations est terminée devant Nancy, la ville est sauvée une deuxième fois. Depuis l"entrée en ligne du régiment, les pertes sont les suivantes : Tués : 20 officiers, 560 sous-officiers et soldats.

Disparus: 173 sous-officiers et soldats.

Transportée de Lorraine par chemin de fer, la 70

ème D. I. se trouve au début d"Octobre dans

la région industrielle de Lens.

Le 279

ème R. I. débarque à Méricourt et cantonne à Courrières. La situation est délicate.

Battus à la Marne, les Allemands amènent en hâte des troupes en vue d"entreprendre une opération d"envergure qui doit leur assurer la possession des ports de la Manche. Nous répondons à cette menace par un mouvement analogue : c"est la course à la mer

Le 3 Octobre, la D. I. reçoit l"ordre de se porter à mi-chemin entre Lens et Arras où il n"y a

encore personne. Vers midi, la bataille s"engage à hauteur d"Oppy et de Neuvireuil. Le 279
ème R. I. est appelé à prolonger vers la droite la ligne de bataille. Il doit occuper les villages de Bailleul, de Gavrelle et assurer la liaison avec les éléments d"un corps de cavalerie vers Athies et Fampoux. Le front à défendre est considérable, les effectifs sont tğŭĻ Ќ

réduits, mais il faut tenir à tout prix, pour permettre aux débarquements qui s"opèrent à Arras

et à Lens de s"effectuer dans de bonnes conditions. Vers 19 heures, le Colonel VINCENDON prend les dispositions suivantes : Trois compagnies environ surveilleront les lisières de Gavrelle, formant I re ligne. Le reste du régiment s"étalera le plus possible aux lisières Est de Bailleul, formant 2

ème ligne,

et organisera défensivement le village. Trompés par cette attitude audacieuse, les Allemands montent une attaque en règle qui leur

fait perdre une journée. Ce n"est que dans la soirée qu"ils passent à l"exécution et reprennent

un bombardement méthodique de Bailleul et des abords. Le Colonel .VINCENDON est blessé au moment où il s"assure par lui-même des dispositions prises. La défense continue jusqu"à la nuit et toute la nuit. Le lendemain, les éléments du régiment sont rassemblés à Thélus par le Commandant

GARDES, et contribuent avec le 237

ème R. I. à la défense, de ce village.

Relevé par un régiment de tirailleurs, le 279 e R. I. se rend à Ecoivre pour se reconstituer. Pendant cette période mouvementée, le régiment a encore perdu : Tués: 2 officiers, 58 sous-officiers et soldats.

Disparus : 18 sous-officiers et soldats.

A cette date, le front se stabilise : c"est la guerre de tranchées qui commence. N.B. Une fraction du régiment commandée par le Capitaine VASSAS a été chargée d"une mission spéciale et a opéré avec ses seuls moyens vers Méricourt.

PÉRIODE DU 30 OCTOBRE 1914 AU 9 MAI 1915

Le régiment assure la défense d"un secteur à l"Ouest d"Ablain-Saint-Nazaire. Il est encadré

au Sud par la 139 ème brigade qui fait partie de la 70ème D. I., au Nord par des éléments du 21 ème C. A. qui occupe la position importante de Lorette. Le 19 Décembre, l"Armée commandée par le Général MAUD "HUY, entreprend une offensive dans le but de dégager Arras en perçant vers l"Est. La 70

ème D. I. participe

largement à cette affaire, le 279 ème R. I, pour sa part, doit enlever les positions allemandes qui relient Ablain à Carency et continuer sa progression vers le moulin Malon.

Une fois de plus les mitrailleuses ennemies, mais aussi les réseaux non détruits, empêchent le

régiment de réussir dans sa tentative; elle sera la dernière de ce genre jusqu"au 9 Mai 1915.

Désormais, les attaques sur des retranchements garnis de mitrailleuses et défendus par des réseaux ne se feront plus qu"après une préparation d"artillerie efficace. L "organisation du secteur se poursuit en plein hiver malgré les intempéries. Obligés de travailler souvent dans la boue, les hommes font preuve d"un moral splendide. En Janvier, le secteur ne présente encore qu"un embryon d"organisation; le front est jalonné par quelques tranchées, à demi creusées, ou reliées les unes aux autres.

Peu à peu, les liaisons s

"établissent,, des boyaux d"accès sont creusés de façon à permettre

la circulation en plein jour. La réalisation de ce travail représente un effort considérable, le

secteur .devient un modèle d"organisation qui mérite au 279ème R. I. les louanges du

Général commandant la D. I.

Ce résultat va permettre de préparer l"attaque du 9 Mai dans les meilleures conditions. En Février, le Colonel VINCENDON, à peine guéri de sa blessure, a repris le commandement de son régiment. tğŭĻ Ѝ

Pendant cette période, le régiment a perdu:

Tués : 1 officier, 64 sous-officiers et soldats.

Disparus : 2 soldats.

PÉRIODE DU 9 MAI AU 25 SEPTEMBRE 1915

Le 9 Mai la Xème Armée (Général d"URBAL), passe à l"offensive dans le but de rompre le front ennemi. La 70 ème D. I. qui est restée tout l"hiver devant Ablain-Saint-Nazaire et Carency, a pour mission d"enlever ces deux villages. Les travaux de préparation ont été poussés au maximum, les troupes connaissent parfaitement le terrain, l"attaque débute dans d"excellentes conditions.

Le 279

ème R. I. est en réserve de division.

Le 9 Mai au matin, il est à Villers-aux-Bois; vers 11 heures, il est déjà dans la première

tranchée allemande au Sud de Carency à demi encerclé par les deux autres régiments de la brigade.

Dans la nuit du 10 au 11 Mai, il relève le 237

ème R. I. en bordure de la route de Carency-

Souchez. Sa mission consiste à terminer l"investissement de Carency dont la garnison ne s"est pas encore rendue en entier (environ 2000 hommes dont 1 colonel). Il doit en outre s"opposer à toute velléité de contre-attaque ennemie et pousser de l"avant en direction de

Souchez.

Du 10 au 16 Mai, il multiplie ses efforts pour remplir sa mission.

La réaction ennemie se

fait de plus en plus violente, l"artillerie lourde ne cesse de marteler nos tranchées, l"infanterie renouvelle ses contre-attaques, non seulement le 279

ème conserve

toutes ses positions, mais il gagne du terrain : il s"empare du moulin Malon où le Capitaine DE CLAIRVILLE se fait tuer bravement à la tête de sa compagnie ; il progresse dans le bois de Carency jusqu"aux abords de la station de Souchez. Ce beau résultat lui a coûté des pertes extrêmement sensibles.

Pendant ce temps, deux compagnies du 6

ème bataillon (les 21ème et 22ème) détachées à la 139
ème brigade, coopèrent à l"attaque de Carency par l"Ouest. A la suite d"une charge brillante, elles s"emparent des tranchées ennemies du bois Sans Nom, tuent les mitrailleurs

allemands sur leurs pièces, mais perdent la moitié de leur effectif. Le régiment est relevé, il va

cantonner à Fresnicourt. Dans une allocution émouvante, prononcée sur la tombe des capitaines DE CLAIRVILLE et DE GUIROY, le Colonel VINCENDON rend hommage à la mission de tous les héros tombés au cours de ces glorieuses journées.

Jusqu"au 25 Septembre 1915, le 279

ème R. I. est engagé, avec des alternatives, de repos; dans des combats meurtriers, où il ne cesse d"affirmer sa supériorité sur l"ennemi. Dans Ablain, il oblige l"adversaire à évacuer maison par maison, une fois qu"il la rejeté du village, il le force à abandonner ses tranchées et s"empare de la sucrerie de Souchez, point d"appui fortement organisé. A la suite de cette progression lente mais sûre et continue, due à la volonté et à l"esprit de sacrifice qui animent le régiment, l"ennemi se trouve rejeté des positions qu"il a organisées et renforcées durant tout l"hiver.

Nos pertes sont élevées :

Tués : 11 officiers, 364 sous-officiers et soldats.

Disparus : 12 soldats.

tğŭĻ Ў

PÉRIODE DU 25 SEPTEMBRE 1915 AU 15 MARS 1916

Le 25 Septembre se déclenche la grande offensive de Champagne. Le même jour en

Artois, le mouvement en avant est repris, la 70

ème D.I. a pour mission la conquête

de la grande crête de Vimy, jalonnée par les cotes 109 et 140.

Le 279

ème R. I. est en réserve dans le bois de Bertonval où il subit un tir à obus asphyxiants, il serre ensuite sur les unités de 1

ère ligne et occupe les parallèles de

départ le long de la route d"Arras à Béthune. Le 11 Octobre, il est à la cote 140, et reçoit pour mission de s "emparer de la crête d"où l"ennemi surveille une partie de nos mouvements. Malgré de lourds sacrifices, son attaque ne donne que des résultats incomplets, quelques jours plus tard, néanmoins, le Général D"URBAL consacre le beau geste du régiment en remettant aux plus braves quelques Croix et Médailles militaires. La période active pour 1915 est terminée, la guerre souterraine reprend comme l"hiver précédent mais avec un service très actif de patrouilles et de reconnaissances offensives. Il importe, en effet, .de conserver cette position de la cote 140 qui est d"une importance capitale et à laquelle nous sommes accrochés d"une façon assez précaire. En Janvier, l"ennemi, qui a entrepris des travaux de mines considérables, essaie de nous rejeter dans la plaine, il n"y réussit pas. Fin Février, le régiment est relevé, il prend quelques jours de repos à Le Parc et embarque à Houdain.

Les pertes pendant cette période sont de:

Tués: 59 sous-officiers et soldats.

Disparus : 1 officier, 11 sous-officiers et soldats.

PÉRIODE DU 15 MARS AU 5 AVRIL 1916

VERDUN

Le régiment débarque à Valmy, il va participer à la défense de Verdun où se fait une

consommation énorme d"effectifs depuis le commencement de la grande offensive allemande. Il cantonne quelques jours à Saint-André puis au faubourg Pavé où sont mises au point les dernières questions concernant l"entrée en ligne imminente. Il prend les secteurs

Douaumont, Bois de la Caillette.

Le 5 ème bataillon occupe le ravin du bois de la Caillette, c"est un véritable labyrinthe

de trous d"obus et de troncs d"arbres enchevêtrés, le bataillon est en liaison à droite avec le

21

ème C. A.

Le 6 ème bataillon est accroché aux pentes S.-0. du Fort de Douaumont occupé par les Allemands, il n"y a qu"une seule ligne de tranchée, les 2

ème et 3ème lignes sont

inexistantes. En somme, la défense est constituée par un renfort de poitrines; derrière, c"est la plaine bouleversée à perte de vue, on conçoit dès lors toute l"importance qui s"attache à la conservation des positions occupées.

L"artillerie ennemie de tous calibres tire sans répit où alterne avec les autres engins, obus et

torpilles exécutent un travail implacable de destruction. Le 30 Mars vers 5 heures, attaque, les Allemands sortent du fort, en formations denses et font usage de liquides enflammés. Accueillis instantanément par un feu très vif, de

face et de flanc, ils doivent replier en désordre vers leurs tranchées de départ, laissant de

nombreux morts sur le terrain. Nos grenadiers ont raison des plus hardis qui se sont glissés, de trous d"obus en trous d"obus, jusqu"à nos parapets. Deux jours plus tard, au bois de la Caillette, nouvelle attaque allemande sur le 5

ème

bataillon, cette attaque ne procure d"ailleurs pas plus de résultat à l"ennemi que la précédente, il perd beaucoup de monde sans pouvoir nous entamer.

En résumé, le 279

ème R. I. a maintenu toutes ses positions malgré les puissants moyens mis en oeuvre pour l"en déloger. De même qu"en 1914, il a contribué à sauvegarder

l"intégrité de Nancy, ainsi en 1916 il participe à cette défense glorieuse qui immortalise le

nom de Verdun.

Relevé, le 279

ème R. I. est transporté en autos dans la région de Ligny-en-Barrois.

Les pertes sont de :

Tués : 1 officier, 91 sous-officiers et soldats.

Disparus: 18 sous-officiers et soldats.

PÉRIODE DE AVRIL A NOVEMBRE 1916

LA SOMME

Après un séjour d"environ deux mois dans le secteur de Regnéville, Remenauville, où il s"est augmenté d"un bataillon (le 4

ème)

Nos pertes sont les suivantes :

Tués : 20 officiers, 51 soldats.

Le régiment est transporté par voie ferrée dans la Somme, où notre offensive s"est déclenchée le l er Juillet.

Une pointe très hardie à été poussée jusqu"à Biaches dans les lignes allemandes, le

279
ème R. I. y relève le 22ème régiment d"infanterie coloniale. Vers la mi-Septembre, l"attaque générale un moment interrompue est reprise avec des moyens nouveaux, le village de Cléry est tombé entre nos mains, la 70

ème D. I. a

pour mission d"exploiter le succès et de pousser en direction du Mont Saint-Quentin, position formidable, hérissée de défenses. Le 4 ème bataillon (bataillon BECKER), est engagé le-12 Septembre à l"Est de Cléry, en quelques minutes et malgré un tir de barrage d"une violence extrême, il s"empare des premières organisations ennemies. Le lendemain 13 Juillet, l"attaque est continuée par le même bataillon renforcé par le 5 ème bataillon (bataillon SALA) et une partie du 6ème bataillon (bataillon GREULING), l"artillerie lourde ennemie concentrée derrière le Mont Saint-Quentin, ne cesse de tirer depuis le matin, le barrage est fait exclusivement d"obus de 150 et de 210. Malgré ce déchaînement formidable de moyens, les vagues d"assaut réalisent encore une avance appréciable, elles font des prisonniers et prennent du matériel. La côte est conquise, les braves du 279 ème R.I. organisent et brisent toutes les contre-attaques. Ce beau résultat, obtenu sous un feu d"enfer a coûté cher au régiment. Les pertes en officiers et en hommes sont les suivantes Tués : 8 officiers, 160 sous-officiers et soldats. Disparus : 1 officier, 27 sous-officiers et soldats. tğŭĻ А Mais nous avons nettement affirmé notre supériorité sur l"ennemi qui commence à douter de lui-même.

C"est le commencement de la. Victoire.

PÉRIODE DE NOVEMBRE 1916 A AVRIL 1917

Du secteur de Barleux (Somme) où il a été relevé, le 279

ème R. I. descend par étapes

dans la région comprise entre Soissons et Compiègne, il va organiser le secteur de Moulins-sous-Touvent. Le commandement redoute une attaque des Allemands par les vallées de l"Oise et de l"Aisne, au printemps prochain. Durant tout l"hiver, les travaux sont poussés activement, des défenses sont établies sur chaque mouvement de terrain ayant quelque importance, c"est l"organisation en profondeur ; elle se perfectionne sans cesse, suivant les enseignements les plus récents de la guerre. En Mars, on s"aperçoit que les Allemands, au lieu de songer à entreprendre une offensive dans cette région, préparent plutôt un recul de grande envergure. Les résultats de la grande bataille de la Somme se font sentir. Dès lors, sur l"ordre du commandement, les coups de mains se multiplient ; le 18 Mars, toute la ligne de bataille se met en mouvement, le 279

ème pousse ses avant-gardes à

Raimpcel puis à Blerancourt.

L"ennemi continue son recul, détruisant tout sur son passage, il franchit l"Ailette vers le 23 Mars et se réfugie dans la basse forêt de Coucy. Le régiment conserve avec lui un contact étroit. Le 24 Mars, il attaque la forêt, déloge les arrière-gardes allemandes, capture des prisonniers et du matériel. La 18 ème compagnie (Capitaine HERRELOT), se distingue tout particulièrement dans cette affaire, les premiers éléments font preuve de la plus belle abnégation en traversant sous un feu violent, à une allure résolue le vaste terrain découvert qui s"étend de

Champs à la lisière Ouest de la Forêt,

Bousculé et serré de près, l"ennemi se retire sur la ligne Hindenbourg qu"il a préparé de longue date, le commandant juge que l"attaque de ces positions formidables ne peut être entreprise de suite avec des troupes fatiguées qui ont fourni depuis quinze jours un effort considérable, les combats cessent et le front se stabilise à cet endroit.

Le régiment est relevé par le 360

ème R. I., puis détaché de la 70ème D.I. pour contribuer à la formation de la 81

ème D. I.

Pendant cette période nos pertes sont de :

Tués .59

sous-officiers et soldats.

PÉRIODE DU 15 AVRIL AU 16 AOUT 1917

Vers le 15 Avril 1917, le régiment (faisant alors partie de la 70ème D. I.) est retiré de cette division et du secteur qu "il occupe dans la région Parisis-Ferme.

Il part au repos, et formera avec le 262

ème et 308ème R. I. la 81ème division (Général PAJOLLE commandant cette division, le Colonel VINCENDON commandant l "I. D.

Dès que cette division est formée, elle est dirigée sûr le secteur Vauxaillon-Laffaux où elle

relève une division coloniale. Le secteur du régiment part de la ferme Moisy et

Carrières Moisy (à droite inclus), au Mont des Singes (à gauche exclu). Il y a à droite le

308
ème R. I. qui garde le bois 160, et à gauche le 262ème R. I. qui garde le Mont des

Singes.

tğŭĻ Б Le régiment a trois compagnies en ligne, de la gauche à la droite : 13ème, Lieutenant

PELLOT ; 14

ème, Capitaine PARROT ; 17ème, Lieutenant RICHARD ; 2ème en soutien ; 18

ème à gauche ; 15ème à droite; la 19ème est au point 152-2 et au talus du chemin de fer.

Le 6 ème bataillon (Commandant PEROTEL) est dans un bois et dans les carrières à l"arrière. Le 16 Mai matin, vers 3 heures 45, les Allemands déclenchent une forte attaque sur tout le front de la division.

Sur la droite du régiment (17

ème et 14ème compagnies), cette attaque échoue, mais sur la gauche des éléments allemands qui s"étaient emparés de la position gardée par le 262

ème R. I.,

réussissent à faire lâcher pied à la 13 ème compagnie, font plusieurs prisonniers à cette compagnie dont le. Lieutenant commandant qui avait son P. C. en I re ligne. La 15 ème compagnie (Capitaine HEFTY) est chargée de contre-attaquer pour rétablir la situation La section du Lieutenant TEILLAS chasse les boches de la position qu"ils occupaient tant sur le secteur du 279 ème R. I. que sur celui du 262ème R. I. Une trentaine d"ennemis sont tués et une quinzaine sont prisonniers. A la suite de cette attaque, le Lieutenant TEILLAS est promu Chevalier de la Légion d"Honneur et le régiment obtient une citation à l"ordre Corps d"Armée.

Le 270

ème R. I. tient le secteur pendant quarante jours, il est relevé vers le 20 Juin, par la 62
ème D. I. (307ème, 278ème et 338ème R. I) et va au repos à Vauxrizis et environs dans les baraquements où il reste un mois. Pendant son séjour à Vauxrizis, le régiment prépare des jardins: des concours sont organisés pour les potagers.

Vers le 20 Juillet, le 279

ème R. I. reprend le même secteur (sauf la tranchée des Elfes qui est en possession des boches), le secteur est plus tranquille, quoique régulièrement bombardé. Il est rapidement organisé pour la défensive. Le 9 Août 1917, après un bombardement de notre artillerie, nos patrouilleurs sous les ordres des Sous-Lieutenants GUILHOU et GUILLAUME réussissent un coup de main sur la tranchée des Elfes, tuent un grand nombre de boches et ramènent dans nos lignes une dizaine de prisonniers.

Le régiment a perdu :

Tués : 2 officiers, 32 sous-officiers et soldats.

Ordre N 23 du Colonel VINCENDON

Commandant l"I. D. N

. 81quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18
[PDF] Historique des règles de charges des ponts routes. pdf - Anciens Et Réunions

[PDF] Historique des résultats de l`équipe de France de Rallye aérien - Anciens Et Réunions

[PDF] Historique des succès et des échecs de Microsoft

[PDF] Historique des troupes de l`artillerie coloniale du Maroc - France

[PDF] Historique des versions d`AutoCAD - Conception

[PDF] Historique des `Gated communities` aux Etats Unis. Fortress America

[PDF] Historique détaillé du Parc régional du Massif du Sud En plein cœur - Gestion De Projet

[PDF] Historique Dinan militaire - France

[PDF] Historique Dinky-Toys

[PDF] Historique du 10e Escadron du Train des Équipages Militaires

[PDF] Historique du 10e Groupe d`Artillerie de Campagne d`Afrique

[PDF] Historique du 146e Régiment d`infanterie (Anonyme, Berger

[PDF] Historique du 152e RI (anonyme, Imprimerie Berger

[PDF] Historique du 16° RIC RIMA - Amicale des Volontaires du Pacifique - Anciens Et Réunions

[PDF] Historique du 178e Régiment d`artillerie de tranchée Source