Système de comptabilité nationale 2008
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COMPTES DE LA NATION
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COMPTES DE LA NATION
fournissent une évaluation du Produit Intérieur Brut (PIB 2008) et de son taux de croissance. La SCN : Système de Comptabilité Nationale.
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base de son revenu national brut agrégat de la comptabilité nationale qui est dérivé du produit intérieur brut et en est généralement très proche.
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strategie africaine de mise en œuvre du systeme de comptabilite
SCN : Système de Comptabilité Nationale. PIB : Produit Intérieur Brut. CER : Comité Economique Régional. SACN : Système Africain de Comptabilité Nationale.
GDP by industry Sources and methods
cadre du Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC) de Statistique Canada. Le produit intérieur brut (PIB) par industrie est l'une des trois séries
Le produit intérieur brut (PIB) - Comptabilité nationale
Un rôle fondamental Le produit intérieur brut (PIB) est de très loin l'agrégat le plus connu de la comptabilité nationale il est même plus connu que la comptabilité nationale elle-même Depuis des années il est reconnu comme le meilleur indicateur de l'activité économique si bien que ce sont ses évolutions que l'on suit pour
REPUBLIQUE DU BURUNDI
MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAL
Institut de Statistiques et d'Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU)COMPTES DE LA NATION
ANNEE 2007
Bujumbura, Juin 2011
2AVANT PROPOS
L'Institut de Statistiques et d'Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU) a le plaisir de vous présenter, les comptes nationaux du Burundi, élaborés selon le Système de Comptabilité Nationale des Nations Unies adopté en 1993, en abrégé le SCN 93. La présente publication est consacrée aux comptes nationaux de l'année 2007 qui fournissent une évaluation du Produit Intérieur Brut (PIB 2007) et de son taux de croissance. Elle donne également l'occasion de publier les comptes économiques révisés de 2005 et2006. En effet, l'intégration des données sur les Institutions Sans But Lucratif aux Services
des Ménages (ISBLSM) et la prise en totalité des données sur les AdministrationsPersonnalisées de l'Etat (APE) et les Etablissements Publics à Caractère Administratif (EPA)
ont été réalisées, ce qui a conduit à la hausse du PIB et de ses composantes pour les années
2005 et 2006.
La méthodologie d'élaboration utilisée dans le cadre de ce travail est conforme au SCN 93, et les nomenclatures d'activités et de produits utilisées sont une adaptation au contexte burundais des nomenclatures établies par AFRISTAT pour ses Etats, à savoir la Nomenclature d'Activités des Etats Membres d'AFRISTAT (NAEMA) et la Nomenclature de Produits des Etats Membres d'AFRISTAT (NOPEMA), qui elles-mêmes dérivent de la Classification Internationale Type par Industrie (CITI), révision 3 et de la ClassificationCentrale des Produits (CPC) respectivement.
En cette occasion, l'ISTEEBU tient à remercier le Gouvernement et tous ses partenaires techniques et financiers pour le soutien dont il a bénéficié tout au long des travaux de production des comptes nationaux. Ces remerciements s'adressentparticulièrement à la Banque Mondiale, à travers le Projet PAGE, à la Banque Africaine de
Développement (BAD) à travers le Programme de Renforcement des Capacités Statistiques (PRCS) ainsi que l'Observatoire Economique et Statistique de l'Afrique Subsaharienne (AFRISTAT). Il n'oublie pas également toutes les structures publiques et privées qui ont répondu favorablement aux différentes requêtes en informations indispensables à la bonne conduite des travaux. Il s'agit notamment des différents démembrements de l'Administrationpublique et des entreprises (financières et non financières) qui n'ont pas hésité à fournir les
documents sollicités. Les tableaux publiés ne constituant qu'une partie des informations disponibles, les utilisateurs intéressés peuvent prendre contact avec l'ISTEEBU pour des informations complémentaires.Le Directeur Général
Nicolas NDAYISHIMIYE
3Table des matières
AVANT PROPOS ......................................................................................................................2
Table des matières .................................................................................................................3
Liste des tableaux ...................................................................................................................4
Liste des graphiques ...............................................................................................................4
Sigles et abréviations ..............................................................................................................5
PARTIE I : ANALYSE DES COMPTES NATIONAUX DE L'ANNEE 2007 ..........................................6Introduction ...........................................................................................................................6
I.Les indicateurs macroéconomiques ......................................................................................6
II. Le Produit Intérieur Brut - Optique Production ..................................................................8
II.1 Structure du PIB par secteur d'activité ..............................................................................8
II.2 La valeur ajoutée par secteur d'activité ............................................................................9
II.2.1 Secteur primaire ............................................................................................................9
II.2.2 Secteur secondaire ......................................................................................................10
II.2.3 Secteur tertiaire ...........................................................................................................11
II.3 La part du secteur informel dans le PIB ......................................................................12
III. Le Produit Intérieur Brut - Optique Demande ..................................................................13
III.1. Demande Intérieure......................................................................................................14
III.1.1. Consommation finale .................................................................................................14
III.1.2. Formation Brute de Capital Fixe .................................................................................14
III.2. Echanges extérieurs ......................................................................................................15
III.3. La contribution des emplois à la croissance réelle du PIB ..............................................16
PARTIE II : TABLEAUX DES COMPTES NATIONAUX .................................................................18
Annexe 1 : Méthodologie .....................................................................................................24
Annexe 2 : Tableaux des Ressources et des Emplois (TRE) ....................................................38
4Liste des tableaux
Tableau 1 : Taux de croissance de la VA du secteur primaire en (%)......................................10
Tableau 2: Taux de croissance de la VA du secteur secondaire en % .....................................10
Tableau 3: Taux de croissance de la VA du secteur tertiaire en % .........................................11
Tableau 4: La part de l'informel dans l'économie par secteur d'activité (en %) ....................12
Tableau 5: La structure des emplois du PIB (en % du PIB courant) ........................................13
Tableau 6 : La structure de CF des ménages par produit, en %..............................................14
Tableau 7: Répartition de la FBCF par secteur en milliards de FBU .......................................15
Tableau 8: Structure des importations en volume (en %) ....................................................16
Tableau 9 : Structure des exportations en volume (en %) ...................................................16
Tableau 10 : La contribution à la croissance en volume du PIB..............................................17
Liste des graphiques
Graphique 1 : Evolution des composantes du PIB ...................................................................8
Graphique 2: Structure du PIB en volume par secteur d'activité .............................................8
5Sigles et abréviations
- AFRISTAT : Observatoire Economique et Statistique de l'Afrique Subsaharienne - APU : Administration publique - BRB : Banque de la République du Burundi - BTC: Burundi Tobacco Company - BTP : Bâtiments et Travaux Publics - CAF : Coût, Assurance, Fret - CB : Compte de Branche - CCF : Consommation de Capital Fixe - CF : Consommation Finale - CI : Consommation Intermédiaire - CITI : Classification Internationale Type, par Industrie - COGERCO : Compagnie de Gérance du Coton - CPC : Classification Centrale des Produits - EBE : Excédent Brut d'Exploitation - EECI : Enquête sur les Entreprises Commerciales et Industrielles - ERE : Equilibres Ressources -Emplois - ERETES : Equilibre Ressources- Emplois, Tableau des Entrées-Sorties - FBCF : Formation Brute de Capital Fixe - FBU : Franc Burundais - FOB : Free On Board - INSS : Institut National de Sécurité Sociale - ISTEEBU : Institut de Statistiques et d'Etudes Economiques et Sociales - M : Importations - MFP : Mutuelle de la Fonction Publique - OCIBU : Office des Cultures Industrielles du Burundi - OTB : Office du Thé du Burundi - P : Production - PIB : Produit Intérieur Brut - SCN : Système de Comptabilité Nationale - SOSUMO : Société Sucrière du Mosso - T : Impôts et taxes sur les produits - TES : Tableau d'Entrée-sortie - TRE : Tableau des Ressources et des Emplois - USD : Dollar Américain - VA : Valeur Ajoutée - VAB : Valeur Ajoutée Brute - X : Exportations - % : Pourcent - ѐS : Variation des stocks 6 PARTIE I : ANALYSE DES COMPTES NATIONAUX DE L'ANNEE 2007Introduction
L'année 2007 a été caractérisée par un ralentissement de la croissance économiquedans les pays industrialisés, dû à l'impact défavorable de la hausse des cours du pétrole et de
la montée des incertitudes liées à la crise des crédits immobiliers à risque, survenue aux
Etats-Unis. Les cours de la plupart des matières premières agricoles se sont inscrits en hausse en glissement annuel en fin d'année 2007. Les tensions inflationnistes sont globalement apparues modérées en 2007. Malgré sa faible intégration aux marchés financiers internationaux, l'Afriquesubsaharienne n'a pas été épargnée par la crise. Elle a été affectée par l'effondrement des
cours des matières premières, la baisse de la demande pour les exportations de métaux et de minerais, la baisse des envois de fonds et du tourisme.Au plan national, la situation économique a été caractérisée par un repli de l'activité
économique avec un taux de croissance de 3,4% en 2007, après celui de 5,4% enregistré en 2006.La présente publication présente les principaux résultats des comptes nationaux, à travers l'analyse de l'évolution des indicateurs macroéconomiques et de la structure des ressources et des emplois du Produit Intérieur Brut (PIB).
I. Les indicateurs macroéconomiques
L'économie burundaise a enregistré un taux de croissance de 3,4% en 2007, aprèscelui de 5,4% enregistré en 2006, ramenant ainsi le PIB réel à 1 355 milliards de FBU en 2007
contre 1 274 milliards en 2006. Cette décélération de l'activité économique estprincipalement liée à la contribution négative du secteur primaire dans la croissance du PIB,
de -3,8%, malgré son poids de 40% dans le PIB, suite essentiellement à la baisse observée dans l'agriculture d'exportation due à une mauvaise récolte du café. Ce ralentissement de croissance en 2007 a été atténué par la contribution positive des secteurs secondaire et tertiaire respectivement de l'ordre de 1,5% et 5,8%, suite à la croissance des activités industrielles, de construction ainsi que celles des administrations publiques. Nonobstant ce retrait de la croissance économique, le PIB à prix courants a connu une progression de 12,0%, sous l'effet de la forte hausse du déflateur du PIB (8,3%). En effet,le PIB à prix courants s'élève à 1 467 milliards de FBU en 2007 contre 1 310 milliards de FBU
en 2006. 7 Cet accroissement a également induit un relèvement de 9,0% du PIB par habitant qui se situe à 184 477 FBU en 2007 contre 169 182 FBU en 2006, pour une population estimée à7,9 millions d'habitants. Exprimé en dollars américains, le PIB par tête progresse de 6 dollars
entre 2006 et 2007, soit 170$ en 2007 contre 164$ en 2006, pour le taux de change de1087,2 FBU pour 1 dollar américain.
En dépit de cette augmentation du PIB par tête, la forte inflation enregistrée en 2007 a contribué à grever le pouvoir d'achat des ménages. Cette évolution des prix à laconsommation est principalement liée à la flambée des cours des produits pétroliers sur le
marché international, et au renchérissement des produits vivriers, ainsi que ceux de laBRARUDI au niveau intérieur.
L'économie burundaise tient beaucoup au secteur primaire qui occupe 90% de la population totale et qui génère plus de 90% des recettes d'exportation. Néanmoins, cesecteur contribue à moins de 50% dans le PIB, et au cours de l'année 2007, il a chuté laissant
la première place au secteur tertiaire qui lui, est en pleine ascension surtout grâce aux services marchands. Quant au secteur secondaire, il est resté stable avec un poids de 16% duPIB total.
Du côté de la demande, la croissance est tirée par la consommation finale avec une progression de 3,6% en volume. La consommation finale reste la principale composante de la demande finale avec un poids dans le PIB réel se situant à 109,4% en 2007 contre 110,1% en 2006 et 104,4% en 2005. A contrario, l'investissement et la demande extérieure nette ont contribué négativement à la croissance. En effet, bien que le secteur public ait connu une croissance en volume de 10,4% de FBCF, cela n'a pas empêché à l'investissement derégresser de 2,7% en volume, suite à la croissance négative de FBCF de 8,2% enregistrée du
côté des ménages. Les importations et exportations ont quant elles enregistré une diminution en volume de 2,4% et 1% respectivement. Cette supériorité de la consommation finale par rapport au PIB est expliquée par le fait que les gens consomment beaucoup plus qu'ils ne produisent (insuffisance de la production intérieure) et sont donc obligés de faire recours aux importations, malgré le faible poids des exportations dans les échanges extérieurs, d'où la balance commerciale est toujours déficitaire. 8Graphique 1 : Evolution des composantes du PIB
II. Le Produit Intérieur Brut - Optique ProductionII.1 Structure du PIB par secteur d'activité
L'activité économique burundaise est caractérisée par une prééminence du secteur primaire qui oscille autour de 40% du PIB réel. Cependant, compte tenu du ralentissement enregistré par ce secteur en 2007, sa part dans le PIB tend à diminuer au profit du secteur tertiaire, comme le montre le graphique ci-dessous.quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] point de rosé - Pratiques et Techniques de la Plaisance
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