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Ontario’s Aménagement Linguistique Policy for French-Language Education This document is divided into two parts Part One: Aménagement Linguistique Policy in the Education Sector in Ontario includes a general statement of the policy its guiding principles and its legislative framework The key strategic aims of the policy are

Laménagement linguistique en milieu scolaire francophone

L"aménagement linguistique en milieu scolaire

francophone minoritaire en Ontario et l"accès aux études postsecondaires: interprétations et retombées

Sylvie A. Lamoureux

UNIVERSITÉ D"OTTAWA

Résumé

Cet article porte un regard critique sur un moment précis du parcours scolaire des jeunes de l"Ontario français qui passe surtoutsous silence— la transition de l"école secondaire aux études postsecondaires. L"analyse des résultats de trois recherches sur l"accès direct aux études postsecon- daires des diplômés des écoles de langue française de l"Ontario, à la lumière du corpus de recherche sur l"accès aux études postsecondaires en général, mène à deux conclusions. L"interprétation étroite de la Po- litique d"aménagement linguistique (PAL) (Ministère de l"Éducation de l"Ontario, 2004a, 2004b) par les orienteurs scolaires des écoles secon- daires de langue française de l"Ontario n"encourage pas la pleine vitalité linguistique de la communauté francophone. Cette même interprétation étroite de la PAL, qui mise uniquement sur l"accès des francophones aux établissements postsecondaires bilingues et francophones, ne permettra pas d"éliminer ou de réduire l"écart de participation des francophones aux études postsecondaires puisqu"elle ne tient pas comptede l"enver- gure des obstacles géographiques à la participation aux études postse- condaires (Frenette, 2002, 2003; Labrie, Lamoureux et Wilson, 2009;

Lamoureux, 2007a).

Abstract

This article casts a critical look at one particular moment of Franco- ontarian youth"s academic life that has heretofore been absent from aca- demic study—the transition from secondary school to postsecondary ed- ucation. Analysis of results from three studies on the direct access to postsecondary education by graduates of Ontario"s French first-language secondary schools, in light of North American research on access to post- secondary education, leads us to two conclusions. Guidancecounselors" narrow interpretation of the

Politique d"aménagementpolicy (PAL) (Mi-

nistère de l"Éducation de l"Ontario, 2004a, 2004b) may potentially limit the realisation of the full linguistic vitality of Ontario"s francophone com- munity. This same narrow interpretation of the PAL, which focuses only c?CAHIERS DE L"ILOB Vol. 1, 2010 1-23

CAHIERS DE L"ILOB OLBI WORKINGPAPERS

on francophones accessing bilingual and francophone postsecondary in- stitutions, cannot reduce or eliminate the under-representation of Ontario francophones in postsecondary education (Rae, 2005), since it does not take into account the impact of distance on access to postsecondary edu- cation (Frenette, 2002, 2003; Labrie, Lamoureux et Wilson,2009; Lam- oureux, 2007a).

Introduction

Cet article traite à la fois d"aménagement linguistique en milieu scolaire fran- cophone minoritaire et d"accès aux études postsecondaires. Exception faite de la thèse de doctorat et des écrits de l"auteure (Lamoureux, 2005, 2007a,

2008a) et de la recherche sur l"accessibilité de Labrie, Lamoureux et Wilson

(2009), ces deux sujets ne sont typiquement pas abordés sousune même thé- matique. Les études sur les ambitions postsecondaires des diplômés des écoles de langue française en milieu minoritaire et la vitalité ethnolinguistique de ces communautés (Allard, Deveau et Landry, 2009;RCCF2003, 2005) abordent les aspirations postsecondaires des élèves alors qu"ils sont encore au secon- daire, mais n"examinent ni les demandes ni les choix postsecondaires réels de ces élèves. Selon les résultats d"analyse de ces études, le choix d"étudier en français est une affirmation de l"identité linguistique francophone des élèves (Allard, Deveau et Landry, 2009). D"autres études explorent l"écart de partici- pation entre les francophones de l"Ontario et le groupe majoritaire (Churchill, Frenette et Quazi, 1985; Frenette et Quazi, 1996), réalité qui, selon le rapport

Rae (2005), perdure.

Qui dit aménagement linguistique en Ontario français parled"affirmation linguistique et culturelle des multiples acteurs du milieuscolaire (de la ma- ternelle à la 12 eannée) et de vitalité ethnolinguistique (Ministère de l"Édu- cation de l"Ontario, 1994, 2004a, 2004b). Les réalités des divers milieux sco- laires francophones en milieu minoritaire ont été abondamment documentées depuis des décennies

1, que ce soit l"identité linguistique des élèves, des pa-

rents, du personnel enseignant, la vitalité linguistique des jeunes, la relation parent-école, la construction identitaire, le choix de la langue d"enseignement, la pédagogie,bref, les enjeux du métier d"élève et d"enseignantdans les écoles de langue française en milieu minoritaire. Ces études se concentrent toutes sur la réalité scolaire de la maternelle à la 12 eannée et ne seront pas reprises ici. Alorsqueles questionsdela rétentionscolairelors dela transitiondel"élémen-

1Voir les travaux de Allard et al. (2002), Bordeleau (1995), Cardinal (1994), Caza-

bon (2005, 2008), Dallaire (2004), Duquette (1999, 2001), Duquette et Riopel (1997), Farmer (2003), Farmer et al. (2003), Gérin-Lajoie (2007a, 2007b), Gilbert et al. (2004), Heller (1999a, 1999b), Labrie et Lamoureux (2003), Lafrance (2003), Lamoureux (2005, 2007a, 2007b, 2008a, 2008b), Lamoureux et al. (2008), Landry (2003), Lan- dry et al. (2007), et Pilote (2003, 2007, 2008), entre autres.

2Vol. 1, 2010

LAMOUREUXL"aménagement linguistique en milieu scolaire taire au secondairesont au coeurde nombreusesinitiatives locales et régionales de la mise en oeuvre de la politique d"aménagement linguistique, dorénavant PAL(Lamoureux, 2007a, 2007b; Lamoureux, Byrd-Clark et Richards, 2008; notes personnelles, Comité provincial des leadersPAL, mai 2007), la transi- tion de l"école secondaire de langue française en milieu minoritaire aux études postsecondaires demeure inconnue à grande échelle. Une équipe de chercheurs de l"Observatoire Jeunes et Société (Annie Pi- lote, Marc Molgat, Yvonne Hébert et Stéphanie Garneau) réalise une étude présentement financée par leCRSH(2007-2010) qui explore la question de la mobilité étudiante et la construction identitaire de jeunes francophones mi- noritaires, alors que des chercheurs du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie du Québec s"intéressent auxtransitions du par- cours étudiant dans un contexte francophone majoritaire (Chenard, Francoeur et Doray, 2007; Doray, Ménard et Adouane, 2008). Les grandesrecherches canadiennes sur l"accès aux études postsecondaires (Jones, Shanahan, Padure, LamoureuxetGregor,2008)ignorentles questionsliées auxlanguesofficielles ensituationminoritaire.Labrie,LamoureuxetWilson(2009)présententle pre- mier portrait exhaustif des choix postsecondaires des diplômés des écoles se- condaires de langue française de l"Ontario. Les raisons quimotivent ces choix et leur interprétation demeurent uniquement documentées par les recherches ethnographiques ou à petite échelle citées plus haut. L"analyse de résultats de trois recherches sur l"accès direct aux études postsecondaires des diplômés des écoles de langue française de l"Ontario ici présentée, à la lumière du corpus de recherche sur l"accès aux études postse- condairesen général,nousporteà deuxconclusionsliées à la mise enoeuvrede laPALdans les écoles secondairesde langue françaisede l"Ontario.L"interpré- tation étroite de laPALque font les orienteurs scolaires des écoles secondaires de langue française de l"Ontario n"encouragepas la pleine vitalité linguistique de la communauté francophone. Cette même interprétation étroite, qui mise uniquement sur l"accès des francophones aux établissements postsecondaires bilingues et francophones, ne permet pas d"éliminer ou de réduire l"écart de participation des francophones aux études postsecondaires par rapport à leurs pairs anglophones. Pour atteindre cet objectif, il faudra tenir compte des re- cherches sur les obstacles et les défis qui limitent l"accès aux études postse- condaires tant dans l"élaboration d"initiatives pour augmenterl"accès que dans l"interprétation de laPALet les liens avec la communauté. Avant de passer à l"analyse des données qui soutiennent ces deux conclu- sions, nous dresserons un bref portrait de l"aménagement linguistique dans les écoles de langue française de l"Ontario, suivi d"une mise en contexte des recherches sur l"accès aux études postsecondaires. Ces mises en contexte per- mettront une meilleure compréhension tant sur le plan de la méthodologie que sur celui des discussions présentées.

Vol. 1, 20103

CAHIERS DE L"ILOB OLBI WORKINGPAPERS

La politique linguistique et les écoles de langue françaiseen Ontario La politique linguistique en milieu scolaire ontarien n"est pas un phénomène récent, quoique l"intention des diverses politiques linguistiques n"ait pas tou- jours été la même. Alors que le règlementXVIImis en oeuvre dès 1912 visait à assimiler la population de langue française de l"Ontario àl"anglais, lesPAL (1994, 2004a, 2004b) favorisent l"essor et la vitalité des communautés franco- phones par l"entremise d"une construction identitaire linguistique et culturelle francophone de l"élève et de liens privilégiés avec les établissements et les communautés francophones tant locales, régionales, provinciales que natio- nales. LaPALpour les écoles de langue française de l"Ontario (Ministèrede

l"Éducation, 2004a, 2004b) a été lancée en 2004 à titre de projet de société lié

au milieu scolaire, pour remplacer le document intérimairede 1994 (Ministère de l"Éducation, 1994). Selon cette nouvelle politique, l"école devient le point deralliementpourla miseen commundes effortsde lacollectivitépourassurer la vitalité linguistique et culturelle des communautés francophones de la pro- vince. Les interventions auprès des élèves, du personnel, des parents et de la communautévisent avant tout l"épanouissementet l"affirmationlinguistiqueet culturelle,afin d"enracinerle "moi»,l"individu,dans un"nous»,unecollecti- vité vibrante, unie et forte. Les interventions financées par la mise en oeuvre de la politique de 2004 se fixent cinq grands objectifs (Ministère de l"Éducation,

2004b, p. 4) :

- dispenser dans les écoles de langue française un enseignement de qualité adapté au milieu minoritaire; - former des jeunes francophones responsables, compétentset forts de leur identité linguistique et culturelle; - augmenter les capacités de la communauté d"apprentissageà soutenir le dé- veloppement linguistique et culturel de la communauté dansune perspective d"apprentissage tout au long de la vie; - élargir et animer l"espace francophone en établissant despartenariats solides entre l"école, la famille et la communauté locale et élargie; - accroître la vitalitédes institutions éducatives [francophones] ontariennes en favorisant, entre autres, le recrutement et la rétention des élèves des écoles de langue française et contribuer ainsi au développement durable de la com- munauté francophone. Dans ce même document, le Ministère présente les défis liés à la réten- tion scolaire dans les écoles de langue française, et y introduit une composante liée aux études postsecondaires. Ces documents officiels sont donc fondés sur une interprétation des transitions scolaires d"un établissement francophone à un établissement anglophone comme révélateur d"un faible niveau d"engage- mentoud"appartenancedel"élèveaufait français.L"interprétationest lamême qu"il s"agisse d"une transition de l"élémentaire au secondaire ou du secondaire au postsecondaire. L"accès aux établissements supérieursest abordé selon la

4Vol. 1, 2010

LAMOUREUXL"aménagement linguistique en milieu scolaire même logique que l"accès aux écoles élémentaires et secondaires de langue française, c"est-à-dire que l"élève qui s"inscrit à un établissement postsecon- daire de langue anglaise abandonne ou décroche du fait français. Le document précise (p. 12) : [qu"] en plus de l"aménagement linguistique de la petite enfance, des interven- tions sont prévues ou étudiées pour réduire l"incidence de ce type d"abandons [élèves qui quittent l"école de langue française pour s"inscrire à un programme en anglais], en particulier/.../la promotion active à l"école secondaire des col- lèges et des universités qui offrent des programmes complets ou partiels en français. L"acc `es aux études postsecondaires Le domaine de l"accès aux études postsecondaires est vaste,et comprend des la transition du secondaire, l"accès, la persistance et l"expérience étudiantes, l"internationalisation des établissements postsecondaires, la pédagogie post- secondaire, l"impact de l"insertion professionnelle et l"expérience des profes- seurs de minorités visibles ou d"origine étrangère, le financement des études postsecondaires,c"est-à-diretouteslescomposantesliées auquotidiendelavie postsecondaire.Notre intentiondans cet article n"est pasde faire une recension exhaustive de ces recherches. Nous proposons un examen rapide de quelques connaissances liées au domaine de l"accès aux études postsecondaires. Il im- porte de préciser encore une fois que ce domaine de recherches porte très peu d"attention aux réalités vécues par les minorités linguistiques (officielles ou non). En effet, les études dans ce domaine sont critiquées pour leur manque de cadre théorique ou d"approche méthodologique qui tient compte de réali- tés autres que celles de la majorité (Rendon, Jalomo et Nora,2000; Braxton, Sullivan et Johnson, 1997), même lorsqu"elles traitent de l"accès d"individus de minorités raciales, d"étudiants internationaux ou d"individus provenant de différents niveaux socioéconomiques. Les recherches qui traitent exclusivement des francophones en milieu mi- noritaire, comme indiqué au préalable, sont moins nombreuses. Parmi les plus importantes, citons Churchill, Frennette et Quazi (1985) qui démontrent sans équivoquela sous-participationdesfrancophonesdel"Ontarioauxétudespost- secondaires, et leur sous-représentation dans divers programmes à tous les

cycles—réalités liées intimementà l"accès limité à l"éducationde languefran-

çaise au niveau primaire et secondaire, et au taux de diplomation inférieur des francophones.Laflamme et Dennie (1990) démontrent commentles ambitions postsecondaires des jeunes hommes francophones du Nord-est ontarien dimi- nuent lors de leur parcoursau secondaire,confirmant les analyses de la partici- pation postsecondaire des francophones de Churchill et coll. (1985). En 1996, à la veille de la gestion scolaire autonome,l"accès élargi àl"éducation élémen-

Vol. 1, 20105

CAHIERS DE L"ILOB OLBI WORKINGPAPERS

taire et secondaire en français en milieu minoritaire avaitpermis de réduire quelque peu l"écart avec la majorité au niveau de la diplomation des études se- condaires. Toutefois, les francophones en milieu minoritaire demeurent sous- représentés aux études postsecondaires (Frenette et Quazi, 1996). Enfin, une enquête sur les études postsecondaires en Ontario commanditée par le gouver- nementprovincialrévèle en 2005que les francophonesdemeurentl"un de cinq groupes sous-représentés dans certains programmes de premier cycle, et dans tous les programmes aux études supérieures et professionnelles (Rae, 2005). À l"échelle mondiale, plusieurs initiatives ont été mises en oeuvre au ni- veau national, régional et local pour augmenter l"accès auxétudes postsecon- daires de l"ensemble des citoyens afin d"assurer une main-d"oeuvre spécialisée et uneéconomiestable (Jones et coll., 2008).Le Canadan"y fait pas exception. Le gouvernement fédéral a créé la Fondation des Bourses du millénaire dont le mandat est d"encouragerles recherches canadiennes sur les obstacles à l"ac- cès aux études postsecondaires. Statistiques Canada a créédes programmes de recherche sur la mobilité étudiante, en se penchant davantage sur les ana- lyses liées à ces obstacles. Frenette (2002, 2003) a identifié la proximité géo- graphique comme l"un de ceux-ci, mais il ne présente aucune analyse selon la langue d"instruction ou la langue maternelle. Il conclutqu"un éloignement géographique de 80 km à vol d"oiseau (voire même 45 km) entre le lieu de résidence d"un individu et l"établissement postsecondaire le plus proche suf- fit à limiter la participation aux études postsecondaires, indépendamment des ressources financières.

Méthodologie

Les données ont été recueillies lors de trois enquêtes empiriquesdistinctes me- nées de 2003 à 2008 auprès de différents acteurs en Ontario français et de la haute administration d"établissements postsecondaires publics. Ces trois en- quêtes abordent cependant la même thématique : la transition de l"école se- condaire de langue française en milieu minoritaire aux études postsecondaires dans des établissements postsecondaires publics en Ontario

2. Chaque enquête

cherchait à comprendre une composante différente de la réalité de l"accès des jeunes francophones de l"Ontario aux études postsecondaires. La première enquête, une étude ethnographique réflexive critique de dix- huit mois, documentait et analysait l"expérience de quinzediplômés d"une même école secondaire de langue française en Ontario lors deleur transition aux études universitaires.Des données discursives ont étérecueillies auprès de neuf jeunes femmes et six jeunes hommes inscrits dans l"une de sept univer-

2Ces études excluent les institutions postsecondaires privées, puisque leurs données

d"admission ne sont ni centralisées ni accessibles.quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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