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études sectorielles - Drieets

études sectorielles

www.idf.direccte.gouv.fr le cloudcomputing unenouvelle filière fortementstructurante septembre 2012PRÉFET

DE LA RÉGION

Di reccte

ÎLE-DE-FRANCE

du travail et de l"emploi - 2 -

Sommaire

Sommaire .......................................................................................................................... - 2 -

1. Présentation du secteur ............................................................................................. - 3 -

1.1. Définition et historique ........................................................................................ - 3 -

1.1.1. Définition du " Cloud Computing » ou informatique en nuage .................... - 3 -

1.1.2. Historique du Cloud Computing .................................................................. - 4 -

1.1.3. les différentes typologies de Cloud Computing ........................................... - 5 -

1.2. Nomenclature des activités ................................................................................ - 8 -

1.3. Etat des lieux de la filière ................................................................................. - 10 -

1.3.1. Le Cloud Computing en France et en Ile-de-France ................................. - 10 -

1.3.1.1. En France ......................................................................................... - 10 -

1.3.1.2. Chiffres-clés du Cloud Computing pour la région Ile-de-France et

perspectives de croissance .................................................................................. - 11 -

1.3.1.3. Cartographie du Cloud Computing .................................................... - 16 -

1.3.1.4. Quelques fournisseurs français de Cloud Computing ....................... - 18 -

1.3.1.5. Un maillon important : les datacenters .............................................. - 18 -

2. Enjeux et perspectives ............................................................................................. - 22 -

2.1 Ce qu'apporte le Cloud à ses utilisateurs ......................................................... - 22 -

2.2 Ce que change le Cloud Computing pour les revendeurs d'IT .......................... - 24 -

2.3 Les autres enjeux du Cloud.............................................................................. - 25 -

2.3.1 Enjeux environnementaux ........................................................................ - 25 -

2.3.2 Enjeux de sécurité .................................................................................... - 26 -

2.3.3 Enjeux légaux ........................................................................................... - 27 -

2.4 Le Cloud dans le Monde .................................................................................. - 28 -

3. Préconisations et plan d'action ................................................................................ - 29 -

3.1 Matrice SWOT ................................................................................................. - 29 -

3.2 Etat des lieux des actions menées et en cours................................................. - 30 -

3.3 Préconisations générales ................................................................................. - 32 -

3.4 Proposition d'actions de la DIRECCTE IDF ...................................................... - 36 -

Lexique

........................................................................................................................... - 39 -

Bibliographie ................................................................................................................... - 41 -

Ouvrages et études : ....................................................................................................... - 41 -

" Guide du Cloud », édition 2011 .................................................................................... - 41 -

" Cloud Computing : Attentes & Potentiels - Infrastructures (IaaS) et Plates-Formes (PaaS)

- Référentiel de pratiques 2011-2013 » ........................................................................... - 41 -

" Référentiel de Pratiques Hébergement, Virtualisation, Cloud Computing » - Edition 2009 .. -

41 -

" Datacenters & Clouds Privés d'Entreprise, Approches - Perspectives 2013 » ............. - 41 -

www.markess.fr ............................................................................................................... - 41 -

Livre blanc

" Cloud Computing - 30 entreprises détaillent leurs retours d'expériences » . - 41 - - 3 - 1.

Présentation du secteur

1.1. Définition et historique

1.1.1. Définition du " Cloud Computing » ou informatique en nuage

Le Cloud Computing, ou informatique en nuage, est, outre ses nouvelles spécificités techniques, un nouveau concept. Cette nouvelle façon de penser et de concevoir le rapport homme/machine s'inscrit dans un cycle bien plus large : pendant longtemps la machine n'était qu'une simple interface de visualisation de l'information et tout son traitement était

internalisé (l'ère du Minitel), puis les machines ont embarqué de la puissance de calcul et de

la mémoire et les calculs ont alors été externalisés et effectués en local. La " course à la puissance » était engagée jusqu'à la saturation de la fréquence de l'horloge interne de l'ordinateur. Aujourd'hui, nous nous dirigeons, avec l'émergence des tablettes tactiles, vers un retour à la notion d'interface de travail. Logiciels et données sont d ans la majeure partie hébergés dans des serveurs privés ou communautaires à travers le monde. Figure 1 : Evolution de l'informatique depuis le Minitel jusqu'au Cloud Computing Ce nouveau concept, qui se traduit dans la réalité économique par une restructuration inévitable de la filière informatique comme nous le verrons par la suite, consiste à fournir des

capacités de traitement informatique évolutives, élastiques et mises à disposition comme un

service pour les utilisateurs qu i y accèdent via internet sans gestion de l'infrastructure sous- jacente

. La notion d'évolutivité et d'élasticité s'explique par le fait que l'utilisateur peut faire

varier les ressources demandées à la hausse comme à la baisse et ce de manière très dynamiq ue, avec une facturation des ressources à la consommation . Les capacités informatiques concernées par le Cloud Computing sont variées : capacité de calcul, espace de stockage, bande passante ou encore logiciels.

Les applications proposées en mode

Cloud Computing ne se trouvent plus forcément sur un serveur informatique hébergé chez l'utilisateur mais dans un " nuage » formé de l'interconnexion de serveurs géographiquement distincts réalisée au niveau de fermes de serveurs géantes (également appelées datacenters 1 ). Ceci est rendu possible par le procédé de virtualisation qui consiste à faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation ainsi que leurs applications associées sur un seul serveur physique. La virtualisation permet ainsi de recréer plusieurs o rdinateurs virtuels sur une seule et même machine physique. 1

Datacenter : centre de traitement de données

- 4 -

1.1.2. Historique du Cloud Computing

Il est communément admis que le concept de Cloud Computing a été initié par le géant Amazon en 2002. Le cybermarchand avait alors investi dans un pa rc informatique afin de

palier les surcharges des serveurs dédiés au commerce en ligne constatées durant les fêtes

de fin d'année . A ce moment-là, Internet comptait moins de 600 millions d'utilisateurs mais la fréquentation de la toile et les achats en ligne étaient e n pleine augmentation. En dépit de cette augmentation, les ressources informatiques d'Amazon restaient peu utilisées une fo is que les fêtes de fin d'année étaient passées. Ce dernier a alors eu l'idée de louer ses capacités informatiques le reste de l'ann ée à des clients pour qu'ils stockent les donné es et qu'ils utilisent les serveurs. Ces services étaient accessibles via Internet et avec une

adaptation en temps réel de la capacité de traitement, le tout facturé à la consommation.

Cependant, ce n'est qu'en 2006 qu'Amazon comprit qu'un nouveau mode de consommation de l'informatique et d'internet faisait son apparition. Bien avant la naissance du terme de Cloud Computing, utilisé par les informaticiens pour qualifier l'immense nébuleuse du net, des service s de

Cloud étaient déjà utilisés comme le

webmail 2 , le stockage de données en ligne (photos, vidéos,...) ou encore le partage d'informations sur les réseaux sociaux.

Dans les années 1990, un autre concept avait déjà préparé le terrain au Cloud Computing. Il

s'agit de l'ASP (Application Service Provider 3 ) qui permettait au client de louer l'accès à un logiciel installé sur les serveurs distants d'un prestataire, sans installer le logicie l sur ses propres machines. Le Cloud Computing ajoute à cette offre la notion d'élasticité avec la possibilité d'ajouter de nouveaux utilisateurs et de nouveaux services d'un simple clic de souris. La virtualisation est un concept beaucoup plus ancien qui constitue le socle du Cloud

Computing

. La virtualisation regroupe l'ensemble des techniques matérielles ou logicielles permettant de faire fonctionner, sur une seule machine physique, plusieurs configurations

informatiques (systèmes d'exploitation, applications, mémoire vive,...) de manière à former

plusieurs machines virtuelle s qui reproduisent le comportement des machines physiques.

C'est le fait de formaliser une offre de services informatiques dématérialisés à la demande

en direction des entreprises qui a été le moteur de développement du Cloud

Computing en

tant que tel. 2

Webmail : messagerie consultable en ligne

3

ASP : mode de commercialisation de logiciel, initialement vendu sous licence, où le client accède via un réseau

(généralement internet) au logiciel installé sur les serveurs du prestataire - 5 -

1.1.3. les différentes typologies de Cloud Computing

La première typologie concerne la couche

, comme le montre le schéma ci-dessous : Figure 2 : Définitions et contours du Cloud Computing 4

On distingue 3 couches :

Les IaaS (Infrastructure as a Service) : seul le serveur est dématérialisé. Un prestataire propose la location de composants informatiques comme des espaces de stockages, une bande passante, des unités centrales et des systèmes d'exploitation. Les utilisateurs d'une

IaaS pe

uvent donc utiliser à la demande des serveurs virtuels situés dans des datacenters sans avoir à gérer les machines physiques (coûts de gestion, remplacement de matériel, climatisation, électricité....)

L'IaaS offre une

grande flexibilité, avec une administration à distance, et permet d'installer tout type de logiciel. En revanche, cette solution nécessite la présence d'un administrateur système au sein de l'entreprise, comme pour les solutions serveur classiques.

Parmi les prestataires d'IaaS, on peut cite

r : Amazon avec EC2 ou Orange Business

Services avec Flexible

Computing

Les PaaS (Plateform as a Service) : le matériel (serveurs), l'hébergement et le framework

d'application (kit de composants logiciels structurels) sont dématérialisés. L'utilisateur loue

une plateforme sur laquelle il peut développer, tester et exécuter ses applications. Le déploiement des solutions PaaS est automatisé et évite à l'utilisateur d'avoir à acheter des logiciels ou d'avoir à réaliser des installations supplémentaires, mais ne conviennent qu'aux applications Web. Les principaux fournisseurs de PaaS sont : Microsoft avec AZURE, Google avec

Google App Engine et Orange Business Services.

4

Source : MARKESS International, Cloud Computing : Attentes & Potentiels - Infrastructures (IaaS) et Plates-

Formes (PaaS)

- Référentiel de pratiques 2011-2013, www.markess.fr - 6 - Les SaaS (Software as a Service) : le matériel, l'hébergement, le framework 5 d'application et

le logiciel sont dématérialisés et hébergés dans un des datacenters du fournisseur. Les

utilisateurs consomment les logiciels à la demande sans les acheter, avec une facturation à

l'usage réel. Il n'est plus nécessaire pour l'utilisateur d'effectuer les installations, les mises à

jour ou encore les migrations de données. Les solutions SaaS constituent la forme la plus répandue de

Cloud Computing.

Les prestataires de solutions SaaS les

plus connus sont : Google avec Gmail et Youtube ou encore les réseaux sociaux Facebook et Twitter. La seconde typologie concerne le type d'hébergement de l'offre de Cloud Computing.

On distingue 4 catégories :

Les Clouds privés : l'ensemble des ressources est exclusivement mis à disposition d'un seul client. Le Cloud privé peut être géré par l'entreprise utilisatrice elle-même ou par un prestataire externe qui met à disposition de l'utilisateur un parc de machines s'adaptant à la demande de l'utilisateur (Cloud privé virtuel). A noter qu'une même infrastructure peut

accueillir plusieurs Cloud privés virtuels appartenant à différents utilisateurs, chacun pouvant

accéder à son

Cloud privé via son propre réseau.

Exemple

L'entreprise CAPGEMINI est un grand groupe qui compte plus de 1 20

000 salariés

dans le monde, avec un effectif offshore (Maroc, Inde, Argentine et Pologne) de 32

000 personnes et de 20 000 salariés en France. CAPGEMINI est présent à Paris

(75 - siège social), à La Défense (92) et à Courbevoie (92). Le groupe est spécialisé

dans 5 activités : le conseil (de la stratégie à l'organisation du système d'information),

la gestion de projets (intégration de systèmes, déploiement d'ERP...), l'outsourcing ou externalisation, les local professional services (support quotidien en complément des services informatiques du client) et le Business Process Outsourcing 6 où CAPGEMINI prend alors en charge une fonction complète de l'entreprise cliente (gestion comptable, gestion des achats...). Pour gagner en efficacité, le groupe

CAPGEMINI a mis en place un

Cloud privé (IaaS) à destination des équipes projets, ainsi qu'une virtualisation des postes de travail des développeurs offshore. Ce projet de Cloud Computing a permis à l'entreprise de gagner en élasticité au niveau de son système informatique, ainsi qu'à faire baisser les coûts de ses projets en mode Cloud (mutualisation). Mis à part le fait qu'elle a rencontré des difficultés techniques pour migrer son parc informatique existant en architecture

Cloud, l'entreprise a également

dû faire face à l'attachement affectif de ses employés aux machines physiques ainsi qu'à la réticence de certains clients vis-à-vis de la sécurité. Les Clouds publics : les utilisateurs ont accès à des services Cloud via l'Internet public sans savoir précisément où son t hébergées leurs données ni où sont exécutés leurs traitements. Les ressources informatiques et bases de données de l'utilisateur peuvent être hébergées dans n'importe quel datacenter du prestataire et peuvent passer d'un datacenter à l'autre pour optimiser les capacités du prestataire 5

Un framework est un kit de composants logiciels structurels, qui servent à créer les fondations ainsi que les

grandes lignes de tout ou d'une partie d'un logiciel. 6

Terme désignant le transfert de tout ou partie d'une fonction d'une organisation (entreprise ou administration)

vers un partenaire externe - 7 -

Exemple

L'entreprise KOBOJO est une start-up parisienne créée en 2008 et spécialisée dans les jeux vidéo de courte durée qui sont principalement proposés sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Tchatche.

Elle compte aujourd'hui 70 personnes et a

réa lisé un chiffre d'affaires en 2010 de plus de 1,5 M€. Le modèle économique actuel, essentiellement basé sur la publicité, est en train d'évoluer progressivement vers un modèle basé à la fois sur des micro -transactions, de la publicité et un développement d'app lications mobiles. Au démarrage de son activité, l'entreprise n'était pas du tout dans une architecture Cloud et avait acheté une infrastructure dans un datacenter classique sur laquelle repose notamment son jeu Goobox. Par la suite l'entreprise a commencé à développer, sur la plateforme Cloud EC2 d'Amazon, un outil permettant de mesurer les comportements des utilisateurs sur la plateforme de jeux (score moyen d'un jeu , publication des scores sur

Facebook, bugs...). Avec la mise en place

de cet outil, l'entre prise a dû faire face à une forte montée en charge très rapide qui l'a amenée à s'orienter vers des solutions

Cloud. C'est ainsi que l'entreprise a fait le

choix d'installer son jeu Robotz sur le Cloud Azure (IaaS) de Microsoft. L'entreprise choisit doréna vant les solutions

Cloud pour absorber les pics de charges tout en

testant les nouveaux jeux et en mesurant leur succès pour dimensionner ensuite la future architecture nécessaire à leur rapatriement en local.

Pour l'avenir, l'entreprise

KOBOJO envisage le passage vers un Cloud hybride.

Les principaux acteurs d'IaaS, de PaaS et de SaaS et prestataires de

Cloud public

dans le monde sont :

IaaS PaaS SaaS

Amazon - offres EC2 et

AWS

Microsoft - offre Azur

Microsoft - offre Azur

Google - offre Google App

Engine

Google - offre Google

Apps (messagerie et

bureautique)

SalesForce - CRM

(Customer Relationship

Management)

Microsoft - offre Office

365 (outils collaboratifs)

Figure 3 : Les grands acteurs mondiaux de Cloud public 7

A noter qu

e sous la pression de l'Union Européenne et de la CNIL, les prestataires de Clouds publics assurent désormais plus de traçabilité sur l'emplacement des ressources mises à disposition en différenciant des grandes zones : Europe,

Amérique et Asie.

Les Cloud hybrides : ils associent à la fois des infrastructures et des Cloud privés et

publics. Une partie des données ou des infrastructures est gérée en interne par l'entreprise,

dans ses locaux ou chez un prestataire et communique avec des ressources

Cloud.

Le Cloud hybride permet de différencier le lieu de traitement des données selon qu'elles soient straté giques ou pas : les données sensibles pourront alors être traitées dans les murs de l'entreprise alors que les autres le seront par un Cloud public plus rentable, plus performant. Le Cloud public peut également être une solution pour lisser un pic d'activité lorsque les capacités de l'entreprise sont dépassées. 7

Source : Orange Business Services, livre blanc " Cloud Computing - 30 entreprises détaillent leurs retours

d'expériences » - 8 - Les Cloud communautaires qui permettent à plusieurs entreprises ou organisations de partager des ressources en mode Cloud, qui sont alors exclusivement dédiées à ces organisation s . Le Cloud communautaire peut être géré par les organisations membres ou par un prestataire externe. Le Cloud communautaire peut également permettre à plusieurs utilisateurs de se constituer

un Cloud ayant les caractéristiques d'un Cloud privé en termes de sécurité et de ressources

dédiées, à moindre coût et avec un gage d'indépendance vis-à-vis d'un prestataire de Cloud

public. Figure 4 : Les différents modèles de déploiement d'un Cloud 8

1.2. Nomenclature des activités

Il n'est pas aisé de définir un périmètre précis au

Cloud Computing. En effet, peu

d'entreprises sont entièrement dédiées à cette activité et les codes NAF ne rendent pas

forcément compte de cette activité récente.

Dans le cadre de cette étude

, nous avons opté pour nous concentrer sur les entreprises intervenant pour les infrastructures (IaaS), la programmation et l'intégration de plateformes (PaaS) et enfin, la programmation et l'édition de logiciels en mode Cloud Computing (SaaS).

Ces entreprises peuvent être, pour la grande majorité, regroupées sous les codes d'activités

NAF v.2008 suivants :

8

Source : OCTO Technology

- 9 -

58.29 Edition d'autres logiciels

58.29A Édition de logiciels système et de réseau

58.29B Edition de logiciels outils de développement et de langages

58.29C Edition de logiciels applicatifs

61.10 Télécommunications filaires

61.10Z Télécommunications filaires

62.01 Programmation informatique

62.01Z Programmation informatique

62.02 Conseil Informatique

62.02A Conseil en systèmes et logiciels informatiques

62.02B Tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques

62.03 Gestion d'installations informatiques

62.03Z Gestion d'installations informatiques

62.09 Autres activités informatiques

62.09Z Autres activités informatiques

63.11 Traitement de données, hébergement et activités connexes

63.11Z Traitement de données, hébergement et activités connexes

Figure 5 : Codes NAF 2008 reliés au domaine du Cloud Computing 9 La sous-classe 61.10Z - " Télécommunications filaires » regroupe les activités d'exploitation, d'entretien et d'accès à des installations de transmission de la voix, de données, de textes, de sons et d'images qui utilisent u ne infrastructure de télécommunications filaires. Dans la sous-classe 62.01Z - " Programmation informatique » sont regroupées les activités de développement, d'adaptation, de test et de prise en charge de logiciels ainsi que la conception de programmes sur la base des instructions des utilisateurs. La sous-classe 62.09Z - " Autres activités informatiques » comprend les activités informatiques dans le domaine des technologies de l'information non classées ailleurs telles que les services de récupération après un sinistre informatique, l'installation et la configuration d'ordinateurs personnels ou encore les services d'installation de logiciels. Quant à la sous-classe 63.11Z - " Traitement de données, hébergement et activités connexes » comprend la fourniture d'infrastructures destinées aux services d'hébergement,

de traitement des données et d'autres activités similaires. Elle inclut notamment les activités

d'hébergement spécialisées comme les services d'hébergement de sites web, d'applications ou de services de diffusion continue (streaming) ou encore la mise à la disposition de clients d'installations informatiques à temps partagé sur de gros ordinateurs. Concernant les activités de traitement de données, elles comprennent : les services de traitement à proprement parler, la préparation de rapports spécifiques

à partir des données fournies par

le client, les services spécialisés de saisie et de traitement automatisé des données, y compris les activités de gestion de bases de données. 9

Source : INSEE

- 10 -

1.3. Etat des lieux de la filière

A partir des chiffres INSEE liés au recensement des codes d'activités et d'études économiques, nous avons pu dresser une cartographie de la filière au niveau national et régional.

1.3.1. Le Cloud Computing en France et en Ile-de-France

1.3.1.1. En France

Les chiffres avancés dans la suite de l'étude sont là pour donner un ordre de grandeur du

marché et des effectifs car il est particulièrement difficile d'en avoir de précis étant donné

que les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et les grands groupes ne sont pas entièrement dédiés à cette filière mais qu'elles proposent une offre de services dite " classique », contrairement aux PME émergentes. A l'heure actuelle, le Cloud Computing est le marché informatique qui mobilise le plus d'investissements. Il s'agit également d'un marché particulièrement dynamique puisqu'il représentait 4

000 M€ en Europe en 2009, avec un taux de croissance annuel moyen estimé

à 33 % jusqu'en 2015.

D'après MARKESS International, le Cloud Computing en France a pesé près de 2 300 M€ en 201

1 et dépassera la barre des

3 Mds € d'ici 2013, répartis presque exclusivement entre

le SaaS et le IaaS. Cela représentera plus de 7 % du marché français des logiciels et des services informatiques fin 2013 (contre moins de 3 % en 2007), avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 20 % (contre seulement 3 % à 4 % pour l'ensemble du marché des logiciels et services informatiques). C'est un des segments les plus dynamiques du secteur informatique Figure 6 : Marché des services Cloud Computing en France 10quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36