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Nouveau système d'urbanisation, à l'échelle du monde et des régions : enjeux et défis
Benoît Lévesque
Professeur émérite
département de sociologie, UQAMSéminaire
Axe Territoire et collectivités locales
(Local N-7050, UQAM)CRISES
Montréal, 12 avril 2019
1Introduction : plan de l'edžposĠ
Contexte de la recherche : sommet sur la philanthropie et les villes (Institut Mallet, Québec)Introduction : ce que je voudrais montrer
Une nouvelle conceptualisation s'impose
Nouǀeaudž enjeudž et dĠfis, des pistes d'action1. Quelques chiffres et quelques cartes : ampleur de l'urbanisation
Des villes plus populeuses et plus nombreuses
Croissance de la population urbaine dans monde
Grandes villes canadiennes
Les villes au Québec
Villes globales et villes régions (Sakia Sassen) Urbanisation planétaire (Neil Brenner et Christian Schmid)Globalisation planétaire (P. J. Taylor)
3. Problèmes, enjeux, défis
Inégalités et polarisation sociale et spatiale (Hulchanski et Fong) Kotkin - NYDĠcrochage des grandes ǀilles de l'arriğre-pays/ développement urbain autour des grandes villes
Des villes non soutenables et vulnérables
Des petites et moyennes villes à faible croissance et en déclin4. Quelques orientations
Des villes résilientes et inclusives (ODD)/gouvernance appropriée/chartes Une approche polycentrique : morphologique et relationnelleDes villes attractives et soutenables
Conclusion : nouǀelle ǀague d'urbanisation, espace d'innoǀation et de transformation 21. Chiffres et cartographie :
nouvelle ǀague d'urbanisation 3 Quelques chiffres : une nouǀelle ǀague d'urbanisation Villes d'un million et plus de population dans le mondeEn 1950, environ 50 villes
En 2016, 512 villes
Ville de plus de 10 millions d'habitants dans le mondeEn 1950, 2 villes : New York et Tokyo
En 2016, 31 villes dont 24 dans des pays du Sud (Delhi avec 26 millions, Shanghai avec 24 millions, Mumbai, Sao Paulo, Beijing et Mexico)Sources : S: 69, United Nations, 2016: 2 et 41, Noteesrécu:10 et 14; NationsUnited-SDSN-Why; Mjggahcity095: Notes récu: 13 -;
Brenner.épistémo.pdf; Taylor-1)
4Brenner, 2013, p. 102. http://www.urbantheorylab.net/site/assets/files/1015/public_culture.pdf
The New Urban World
1- Population urbaine et très grandes villes, surtout en Asie
2- Asie et Afrique, continents comptant le plus de ruraux
5Source : NATALIE Brender, 2012 : 8; Brenner, 2013
POLYCENRIQUE_NOTELL page 72
61The Ws Cities in 2016
What is a City?
Most people can agree that cities are places where large numbers of people live and work; they are hubs of government, commerce and transportation. But how
best to defne the geographical limits of a city is a matter of some debate. So far, no standardized international criteria exist for determining the boundaries of a
city and often multiple diferent boundary defnitions are available for any given city.One type of defnition, sometimes referred to as the city prope, describes a city according to an administrative boundary. A second approach, termed the ur-
ban agglomeration, considers the extent of the contiguous urban area, or built-up area, to delineate the citys boundaries. A third concept of the city, the met-
ropolitan area, defnes its boundaries according to the degree of economic and social interconnectedness of nearby areas, identifed by interlinked commerce or
commuting patterns, for example. The choice of how to defne a citys boundaries is consequential for assessing the size of its population. In Toronto, Canada, for example, approximately 2.6 million people resided within the city prope ac- cording to the 2011 census, but the population of the surrounding urban agglomeration was almost twice as large, at 5.1 million, and the population of the metropolitan area was larger still, at 5.6 mil- lion.* Furthermore, rates of population growth difered across the three defnitions. Between the 2006 and 2011 censuses, the popula- tion within Torontos city proper grew at an average annual rate of0.9 per cent, compared to 1.5 per cent for the urban agglomeration
and 1.8 per cent for the metropolitan area. The 2014 revision of World Urbanization Prospects (WUP) endeav- oured, wherever possible, given available data, to adhere to the ur- ban agglomeration concept of cities. Very often, however, in order to compile a series of population estimates that was consistent for a city over time, the city prope or metropolitan area concepts were used instead. Of the 1,692 cities with at least 300,000 inhabitants in2014 included in WUP, 55 per cent follow the urban agglomeration
statistical concept, 35 per cent follow the city prope concept and the remaining 10 per cent refer to metropolitan areas.City proper
* The city prope described here corresponds to the Toronto census subdivision municipalit as defned in the 2011 Census of Canada; the urban agglomeration corresponds to the Toronto population centre; and the met-
ropolitan area corresponds to the Toronto census metropolitan area. Population data and boundaries are from Statistics Canada (http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/index-eng.cfm). Satellite image is from Google
Imagery TerraMetrics 2016.
Urban agglomeration
Metropolitan area
Région métropolitaine de
recensement (RMR)TORONTO
Population
Ville : 2,7 millions en 2016
RMR : 5,9 millions en 2016
7Saint-Mathias-sur-Richelieu
Saint-
Mathieu
Chambly
Carignan
Saint-Lazare
Saint-
Zotique
Les Coteaux
Coteau-
du-LacSainte-Thrse
Hudson
L'le-Cadieux
Charlemagne
Repentigny
Kanesatake
Boisbriand
Les CdresPointe-des-
Cascades
GoreCandiac
Sainte-Catherine
Blainville
Rosemre
Bois-des-Filion
Saint-Isidore
Mercier
Chteauguay
LryKahnawake
Beauharnois
Saint-Placide
Vaudreuil-
DorionVaudreuil-sur-le-Lac
Mirabel
Saint-
Colomban
Saint-Eustache
Deux-Montagnes
Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Pointe-Calumet
Saint-Joseph-
du-Lac OkaSaint-
JrmeSaint-Lin--Laurentides
Terrebonne
Mascouche
Saint-
Philippe
La Prairie
Saint-
Constant
Saint-Basile-le-Grand
Beloeil
L'piphanie, PE
Richelieu
Saint-Mathieu-de-Beloeil
Saint-Jean-sur-Richelieu
Otterburn Park
Saint-Bruno-de-Montarville
LongueuilMont-Saint-Hilaire
Saint-
Sulpice
L'Assomption
L'piphanie, VLavaltrie
Brossard
Saint-Lambert
Boucherville
Sainte-Julie
Saint-AmableVarennes
Verchres
Delson
Lorraine
Sainte-Anne-
des-PlainesMcMasterville
RMR de Montral
FHL 1 OL 2
6IOPPP" OL
Voir carte 2
100D0 AE 100
00 AE D0
001" OP"PIYL2
32E386
110
143
Du NORD au SUD :
95 KM (1H. 20)
De L'OUEST ă l'EST
106 KM (1H.16)
Population en 2016 :
-Ville : 1,7 M -Îles-de-M. : 1,9 M -RMR : 4.1 M 8 Les grandes villes se restructurent à partir de leurs quartiers centraux dans le cadre d'une rĠgion métropolitaire qui comprend plusieurs dizaines de villes et municipalités (Urbainrécu : 73. S41) 9 Institut de la Statisque du Québec, avril 2017, Modifications aux municipalités du Québec.YuĠbec ͗ 8,1 M. d'habitants (2016)
-6 RMR (au moins 100 000 h. et noyau de 50 000 h. -24 Agglomérations urbaines (noyau au moins 10 000 h. 10 Over 80% of Canadians live in urban areas, and roughly 40% are in just four metro areas: Toronto, Montreal, Vancouver, and Calgary. Between 2001 and 2016, population growth in Canada's largest census metropolitan areas (CMAs) was more than four times higher than in the rest of the country.FRANCIS FONG, P. 2017: 2
112. Re-conceptualisation : ville et urbanisation
12 Villes globales s'imposent dans les annĠes 1990 (Sokia Sassen) Les plus importantes villes au monde, des pôles de commandement, des centres de décision à l'Ġchelle planétaire à partir des firmes globales, filiales et bureauxSont bien connectées pour les activités les plus mondialisées (ex. finance, conseil, immobilier, énergie) à travers divers circuits planétaires d'une économie opérant au-delà de l'tat-Nation
Offrent des services et des compétences très recherchées par des firmes globales et organisent les flux matériels et immatériels
Des relations contrastées avec
Les autres villes globales, des relations plutôt horizontales (palmarès : ENTRE 44 ET 219 villes (notesrécu:12)
Les villes qui les entourent, relation plutôt verticale (parfois polycentrique), mais décrochage avec arrière-pays
Ce que recherche les firmes multinationales (300 000) Des infrastructures de transport et de communication pour connexions physiques et virtuellesDes villes sécuritaires et attractives favorables à l'innoǀation techno et à la création artistique
Critiques de l'approche, processus d'urbanisation principalement centrées surLes grandes villes (leaders), mais l'approche révèle le décrochage par rapport à l'arriğre-pays
13 " À un moment, dans mon travail, je me suis en effet penché sur la question de savoir si la globalisation avait besoin de lieux. Elle en a besoin et ce sont les " villes globales ».Yu'offre la ville aux compagnies ?
Pas seulement un mode de vie. Les compagnies ne s'installent pas dans les villes - où tout est plus onéreux - pour le bonheur de leurs salariés. Non, les villes offrent un accès à un capital urbain de connaissances qui est bien plus que la simple somme des connaissances des travailleurs spécialisés des compagnies de aspect particulier de ce capital. Il n'y a pas une ville impériale qui en offre la totalité. C'est la raison pour laquelle les compagnies s'implantent dans plusieurs villes. » Sakia Sassen, Humanité. PAGE 112-113 URBAINRÉCU23. S41 14 15 Urbanisation planétaire (Neil Brenner et Christian Schmid, 2011) Depuis 1980, la forme d'urbanisation a radicalement changé Nouvelle échelle urbaine : polynucléaire, ville-région, galaxie urbaine Ré-articulation du territoire urbain : certaines fonctions en dehors du centre historique Disparition du " sauvage » et dégradation : océans, déserts, montagnesNouvelle géographie et développement spatial inégal : à la fois forte urbanisation et stagnation
Besoin d'une nouvelle épistémologie (voir ses thèses), réinvention de l'urbainUrbain et urbanisation = catégories théoriques : pas un type d'Ġtablissement concret (ville, métropole)
La catégorie " ville » (city) est devenue obsolète comme outil d'analyse de sciences sociales ; l'urbanisation, un processus multidimensionnel qui produit la ville
L'urbanisation comme processus global touche aussi la nature (ex. océans) : URBANISATION PLANÉTAIRE et non pas mondiale qui remet en question la distinction rural/urbain et société/nature (inspiration H, Lefèbvre)
Urbanisation : un processus socionaturel comprenant une dimension sociétale et une dimension relevant du rapport à la nature (Chicago et région agricole du Great West)
16 " This is an exciting development for three related reasons.First, it broadens the vision of being urban to encompass much that has traditionally been considered non-urban.
Second, in this it shows potential for transcending the society/nature dichotomy that so much research on globalization appears to avoid.
(Neil Brenner 2014a). Taylor-1 17Globalisation planétaire (P.J. Taylor, 2004)
Toute globalisation est une ère de grandes villes (pas uniquement notre période)La globalisation impériale (XIXe et début XXe siècle ) : extension de l'Europe (Londres et Paris)
La globalisation américaine (après 1945) : prédominance des firmes US, New YorkLa Corporate globalization (1980) : néolibéralisme, retour au marché, OMC protège les FMN
Un espace de flux (séparation de simultanéité et continuité, cela facilite les relations) réseaux globaux connectent les centres
Une élite technocratique-financière-gestion et destruction de l'aristocratie ouvrière dans des villes de pays développés
Les innovations associées à la société de réseau entraînent une myriade de perdants pour mobilisation (Brexit, gilets jaunes, etc.)
Au lieu de " Corporate globalization », il propose globalisation planétaire Au lieu d'urbanisation planétaire, il propose globalisation planétaireLes effets de l'urbanisation ne se limitent pas aux villes et aux réseaux des villes mondiales, mais aussi à l'ensemble de la terre (la planète)
Globalisation planétaire renvoie à deux domaines de connaissances Globalisation initiée par les humains/ sciences sociales (contre-discours) 18 (Taylor) Effet de l'actiǀitĠ humaine sur le changement climatiqueEffet rapide sur période courte : industrialisation et capitalisme carbonifère (200 ans, consensus)
Effet lent sur une période longue : effet pré-industriel et invention de l'agriculture, montée du
méthane (5000 à 8000 ans) Urbanisation, cause du changement climatique et de la nature, important pour trouver des solutionsL'urbanisation comme innovation aurait précédé et provoqué l'inǀention de l'agriculture
Effet lent sur l'enǀironnement : deux phases de développement urbain, l'agriculture en terre sèche, puis en terre humide
Conclusion
L'edžpression ville globale met le focus sur les " flux et routes » (relations externes) plutôt que sur les lieux (relations internes), mais les deux sont par ailleurs complémentaires pour rendre compte de la dynamique d'urbanisation
Globalisation privilégie les grandes villes, mais toutes les villes sont globales, même les petites
Une double relation, interne et externe
City-ness: relations entre les grandes villes connectées (relations plutôt horizontale)Town-ness: relations internes entre la grande ville et les petites villes (relations souvent verticales)
Toutes les villes ont besoin des autres villes (aucune complètement indépendante) 19 Brexit : les gagnants de la globalisation, rester dans l'UE ; les perdants, quitter l'UE (voir distribution spatiale du vote) majority yes vote (remain). All English regions outside London had voted to Leave with the two English midland regions " It seems that the failure of trickle-down economics (the separation of economic growth from economic well-being) is being replicated with this new failure of trickle-down politics (the demise of mainstream party politics » (Taylor-3) 203. Problğmes, enjeudž et dĠfis de l'urbanisation
21New York : capitale de la richesse et de la pauvreté Polycentrique_notell:PAGE87
Richesse : 1 % de la population la plus riche de New York gagne une part du PIB local 2 fois plus élevée que celle du 1 % dans le reste du pays (Kotkin, 2016: 16).
Pauvreté :
Si Manhattan était un pays, il arriverait " au 6e rang des pays ayant les inégalités les plus fortes sur le 130 pays pour lesquels la Banque Mondiale a des données » (Kotkin, 2014: 2)
L'aire métropolitaine de New York comme un pays se classerait au 15e rang des pays les plus pauvres entre le Chili et l'Honduras (James Parrot cité par Kotkin, 2016: 16).
Montée des inégalités dans toutes les villes globales des É.-U., notamment Los Angeles et Chicago, parfois des variantes existent (Morrill, 2013 et 2013a : Kotkin, 2016: 17).
Conclusion :
" La concentration croissante de la pauvreté est le plus gros problème qui touche les villes américaines » (Cortright et Mahamoudi, 2014 : 1, notre traduction).
Les inégalités constituent l'un des plus grands obstacles au développement durable. 22Villes 1970 à 2015 2010 à 2015
Calgary Hauts revenus 20% à 20% 20% à 20%
- 22% Revenus moyens 70% à 48% 52% à 48%Bas revenus 10% à 32% 29% à 32%
Montréal Hauts revenus 16% à 17% 17% à 17% - 13% Revenus moyens 70% à 57% 59% à 57%Bas revenus 13% à 26% 24% à 26%
Toronto Hauts revenus 14% à 18% 18% à 18%
- 25% Revenus moyens 68% à 43% 44% à 43%Bas revenus 19% à 39% 38% à 39%
Vancouver Hauts revenus 12% à 20% 17% à 20%
- 25% Revenus moyens 77% à 52% 59% à 52%Bas revenus 11% à 29% 24% à 29%
Source : À partir de Hulchanski, 2017 : 19, 25, 26, 27 (données de Statistique Canada, 1971-2005 et de la Canadian Revenu Agency, 2016).
Tableau : Pourcentage de la population de 4 grande villes du CND selon les revenus de toutes sources avant taxes (RMR)
23Augmentation des inégalités et de la polarisation des revenus des
Augmentation
coefficient d'inĠgalitĠAugmentation
coefficient de polarisationAugmentation
coefficient d'inĠgalitĠAugmentation
coefficient de polarisationCalgary 70% 66% 32% 30%
Montréal 17% 5% 6% 1%
Toronto 68% 51% 15% 11%
Vancouver 30% 25% 10% 12%
Chicago 56% 4%
24 Source : Hulchanski, 2017 : 16 et 17
Dans les plus grandes villes du Canada : la classe moyenne déclinante et polarisation sociale et spatiale croissanteQuartiers plus polarisés, des îles d'isolation culturelle : inégalités économiques plus élevées, îlots isolés par le revenu
Toronto : en 1980, 60 % des citoyens dans le recensement avouait vivre dans un quartier occupé par la classe moyenne, en 2015 seulement 28 %
Ces quartiers de classe moyenne ont été remplacés par des secteurs pauvres (de 28 % à 51 %) et secteurs riches (de 12 % à 21 %)
" Il y a 30 ans, les gens vivaient joue contre joue, les familles à revenus élevés, moyens et faibles »
Tendance similaire, mais moins prononcée, à Montréal, Vancouver et CalgaryCAUSES DIRECTES : marché de l'emploi, logements plus chers, taxes et transferts réduits, discrimination
Voir TENCER DANS HULCHANSKI_*** P. 28-29; Blogue Hulchanski avec Michelynn Laffèchehttp://www.oecd.org/fr/els/soc/OCDE-classe-moyenne-2019-resume-chapitre1-vuedensemble.pdf
2526
Bleu = revenu de marché
Vert = revenu après taxe sur
revenu 27Croissance réduite des inégalités au Canada sur 25 ans, si on enlève les 4 villes les plus importantes (Fong, 2017)
Entre 1982 et 2016, l'augmentation des inégalités de revenus après taxe est plus forte dans les quatre plus grandes villes canadiennes
Calgary : 4 fois supérieure à la moyenne canadienne Toronto : 3 fois supérieure à la moyenne canadienne Vancouver : 2,5 fois supérieure à la moyenne canadienne, beaucoup moins à Montréal Les quatre villes réunies : 2 fois supérieure à la moyenne canadienneSi l'on exclut les quatre villes pour ne conserver que les autres villes et municipalités, rurales compris
la quasi-totalité de la croissance des inégalités disparaît pour le Québec et la Colombie-Britannique.
Inégalités réduites de moitié en Ontario et une réduction moins forte en AlbertaEnfin, les villes moyennes et petites et les municipalités rurales : très faible augmentation des inégalités de revenu entre 1982 et 2014
Les petites et moyennes villes éloignées des grands centres, moins inégales mais moins riches
28Les petites et moyennes villes (PMV) négligées Décrochage des grandes villes par rapport à leur arrière-pays (ex. San Francisco)
homogénéisation et redistribution de la richesse à l'Ġchelle du Québec (marché interne)
Maintenant, dans le cadre d'une globalisation planétaire, les grandes villes ont plusd'influence et reçoivent relativement plus d'inǀestissements ; PMV faiblement représentées
et en marge des débats Aux États-Unis, certains craignent une " economic civil war » entre grandes villes et petitesvilles : 75 % des emplois créés dans les métropoles VS 5,3 % dans les zones rurales (Muro et
Whiton, 2018)
Les PMV ont été touchées par la délocalisation et la désindustrialisation et les coupures de
l'tat Les PMV connaissent une croissance significative à l'intĠrieur ou à proximité d'une RMR, principalement Montréal et QuébecAvec l'ALENA; double périphérisation des villes situées dans le nord de l'Ontario, le nord et
l'est du Québec (Polèse et Shearmur, 2006) Voir ISQ, Ladouceur, MSC Evergreen +SOTOMAYOR, Luisa et Austin ZWICK (2017) 29Institut de la statistique du Qubec 203
Chapitre 19 Panorama des rgions du Qubec, dition 2018Carte 19.1.1
Taux daccroissement annuel moyen de la population, MRC du Qubec, 2011-2017 01 02 030405 06 07 08 0910
quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42