[PDF] "Forme logique du jugement et déduction métaphysique chez Kant"



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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

"FORME LOGIQUE

DU JUGEMENT ET

DÉDUCTION MÉTAPHYSIQUE CHEZ KANT»

MÉMOIRE

PRÉSENTÉ

COMME EXIGENCE PARTIELLE

DE LA MAÎTRISE EN PHILOSOPHIE

PAR

JACQUES DURANCEAU

DÉCEMBRE 2007

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Service des bibliothèques

Avertissement

La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que "conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES ABRÉVIATIONS p.iv

LISTE DES FIGURES

ET TABLEAUX p.iv

RÉSUMÉ p.v

INTRODUCTION p.1

CHAPITRE 1-LOGIQUE, FORME ET JUGEMENT CHEZ KANT.. p.15

1.1 La logique chez Kant p.15

1.1.1 Typologie p.15

1.1.2 Perspectives épistémiques p.25

1.2

La forme : p.32

1.3 Le jugement chez Kant.. p.35

1.3.1 Typologie p.36

1.3.1.1 Jugements analytique

et synthétique: définitions générales p.36

1.3.1.2 Jugement synthétique a

priori p.38

1.3.1.3 Jugement synthétique a

posteriori p.40

1.3.1.4 Jugements déterminant

et réfléchissant p.41

1.3.1.5 Jugement moral p.43

1.3.2 Unité analytique. unité synthétique

et forme logique p.47

1.4 Conclusion

p.51 CHAPITRE Il -STRUCTURE INTERNE ET FONCTIONS DU JUGEMENT

DÉTERMINANT

p.54

2.1 La déduction transcendantale p.55

2.1.1 Les déductions subjective et objective et la déduction de 1781 p.55

2.1.2

La déduction de 1787 p.57

2.2 L'acte de connaissance chez Kan\. p.63

2.2.1 La question de I·usage p.64

2.2.2 L'acte

de raison et les raisonnements p.68

2.2.2.1 L'acte de raison

en général p. 70

2.2.2.2 Raisonnements de l'entendement, de la raison et de la

faculté de juger . p.71

2.2.3 L'acte de subsomption et la faculté de juger p.74

2.2.4 Les actes de l'entendement p.79

111

2.2.4.1 L'acte de la spontanéité p.80

2.2.4.2 L'acte de synthèse

et l'acte de détermination p.82

2.2.4.3 Les actes logiques

de comparaison, réflexion et abstraction p.94

2.3 Fonctions

du jugement selon trois définitions logiques p.1 00

2.3.1 Le concept en général p.1 00

2.3.2 Le jugement comme "manière» d'amener des connaissances à

l'UOSA p.102 2.3.3

Le jugement comme fonction d'unité p.1 07

2.3.4

Le jugement comme règle p.113

2.4 Conclusion p.118

CHAPITRE III -LES MULTIPLES VISAGES DE LA DÉDUCTION

MÉTAPHYSIQUE p.121

3.1 Strawson et la "démonstration» des concepts purs p.122

3.2 Heidegger

et la question du fondement p.132

3.3 Longuenesse et

le fil rouge p.144

3.4 Conclusion p.151

CONCLUSION _ _ p.153

NOTES p.159

BIBLIOGRAPHIE p.162

LISTE DES ABRÉVIATIONS

Les références bibliographiques seront faites directement dans le texte, la plupart du

temps à l'aide d'abréviations dont la liste suit. Il n'y a pas d'abréviation pour les ouvrages

qui ne sont cités qu'une fois. Lorsqu'il y aura plus de trois références entre parenthèses,

pour indiquer des occurrences multiples, celles-ci seront renvoyées dans les notes se trouvant à la fin du mémoire. Par ailleurs, conformément à l'usage en vigueur, les références pour la Critique de la raison pure indiquent (en plus des pages de l'édition utilisée, soit celle d'Alain Renaut), la pagination des deux éditions originales: soit A pour l'édition de

1781 et B pour celle de 1787. Pour la Critique de la faculté de juger (en plus

des pages de l'édition d'Alain Renaut), j'ai indiqué la pagination des tomes selon la division de l'édition de l'Académie de Berlin, soit XX pour l'introduction de la première

édition

et V pour le texte de la seconde édition.

Oeuvres de Kant

CFJu, Critique de la faculté de juger

CRPra, Critique de la raison pratique

CRPu, Critique de la raison pure

Log., Logique

Moeurs, Fondements de la métaphysique des moeurs Prol., Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science

Autres oeuvres

BS, Bounds of sense, STRAWSON

IPCRPu,

Interprétation phénoménologique de la "Critique de la raison pure»,

HEIDEGGER

JP,

Judgment and proposition, NUCHELMANS

KPJ,

Kant et le pouvoir de juger, LONGUENESSE

KPM, Kant et le probléme de la métaphysique, HEIDEGGER VK,

Le vocabulaire de Kant, VERNEAUX

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

TABLEAU 1.1 -Les deux tables de la déduction métaphysique pA

FIGURE 1.1 -Types de logique chez Kant p.24

FIGURE 1.2 -Types de jugement chez Kant..

pA5 TABLEAU 2.1 -Liste des schèmes correspondant aux concepts purs p.91 FIGURE 2.1 -Le jugement comme représentation médiate p.110

RÉSUMÉ

La présente recherche porte en bonne partie sur le premier chapitre de l'Analytique des concepts, également désigné par Kant comme étant la déduction métaphysique. Pour l'essentiel, ce chapitre présente deux tables, celle des formes logiques du jugement et celle des concepts purs de l'entendement.

Notre objectif est de tenter de voir

en quoi les formes logiques du jugement peuvent nous amener à déduire les concepts purs de l'entendement, ce qui est la prétention de Kant. Notre hypothèse est qu'un rapport déductif peut être envisagé entre les deux tables dans la mesure où on tient compte du type de jugement impliqué et des diverses significations qu'on peut donner

à "déduction métaphysique».

Au premier chapitre, nous analysons les types de logique chez Kant pour comprendre la nature exacte de la logique formelle et son rôle dans la déduction mètaphysique. Nous concluons que celui-ci consiste

à clarifier les règles

fondamentales de l'entendement et que, ce faisant, l'analyse de ces "lois» peut certainement fournir des indications sur les concepts purs. Notre étude des types de jugement nous amène par ailleurs

à conclure que, selon toute

vraisemblance, il ne peut s'agir dans la déduction métaphysique que du jugement déterminant. . Le deuxième chapitre est d'ailleurs consacré à la structure interne du jugement déterminant et à ses diverses fonctions. La première partie conclut que l'acte de détermination temporelle est au coeur de notre problème et la seconde partie qu'il existe des liens inéquivoques entre le jugement et le concept en général. Si les deux premiers chapitres sont surtout analytiques et explicatifs, le troisième chapitre est plutôt évaluatif. Il propose une évaluation des critiques de Strawson, Heidegger et Longuenesse. Cette dernière étape permet de prendre du recul sur la signification de la déduction métaphysique et de considérer notre question en dehors de son cadre strict. Au terme de notre recherche, nous concluons qu'il semble impossible de parvenir à déduire les concepts purs des simples formes logiques du jugement, sans l'éclairage de la déduction transcendantale et du schématisme. En ce sens, il faut plutôt considérer le premier chapitre de l'Analytique des concepts comme le début d'une explication qui trouve son achèvement au terme de l'Analytique transcendantale. MOTS CLÉS: Kant, Jugement, Logique, Formes, Catégories, Déduction. vi

INTRODUCTION

La notion de jugement est au coeur de la philosophie de Kant. Il définit l'entendement comme un pouvoir de penser qui n'est rien d'autre qu'un pouvoir de juger et la question des jugements synthétiques a priori constitue la problématique centrale de la Critique de la raison pure. . Au début de 1'" Analytique des concepts », Kant se propose de déduire les concepts purs de l'entendement à partir des formes logiques du jugement ou, plus précisément, des fonctions logiques de l'entendement dans le jugement. La table des catégories est une pièce maîtresse de

1'" Analytique transcendantale» et, par le fait même, de tout l'édifice de la

Critique. Kant considère que la liste de ces fonctions logiques et son accord avec les catégories donne la mesure exacte du pouvoir de l'entendement et c'est à partir de ce pouvoir, situè à l'intérieur de nous, que le sujet pourra dicter sa loi à la nature. Le présent mémoire porte donc essentiellement sur ce premier chapitre de l' "Analytique des concepts », premier chapitre que Kant nomme également déduction métaphysique. Cette déduction a pourtant fait l'objet de nombreuses critiques depuis deux siècles. Il est étonnant de voir à quel point des philosophes d'obédiences aussi diverses Strawson ou Heidegger s'accordent sur le caractère arbitraire de ces listes et la pauvreté des explications fournies par Kant concernant le parallélisme entre les deux tables. Avant d'énoncer la problématique centrale du présent mémoire, je vais premièrement éclaircir le sens de l'expression "déduction métaphysique», Dans un deuxième temps, j'en décrirai brièvement la structure et le contenu. En troisième lieu, je présenterai la thèse et les principaux arguments sur lesquels Kant s'appuie, en les accompagnant de critiques de certains commentateurs. Enfin, j'exposerai ma problématique, la méthode que j'entends suivre et l'organisation du mémoire. 2

La déduction métaphysique

C'est au début du paragraphe 26 de la déduction transcendantale, que Kant qualifie rétroactivement le premier chapitre de l'Analytique des concepts de déduction métaphysique.

Voici l'extrait en question:

Dans la déduction métaphysique, l'origine a priori des catégories a été démontrée en

général par leur parfait accord avec les fonctions logiques universelles de la pensée, tandis que, dans la déduction transcendantale, c'est la possibilité de ces catégories comme connaissances a priori des objets d'une intuition en général qui a été démontrée (§ 20, 21). (CRPu, p.214/B159). Pour trouver un sens à l'expression, il faut se rapporter à la division de l'Esthétique transcendantale. Kant y propose deux types d'exposition pour son explication des concepts du temps et de l'espace: l'Exposition métaphysique et l'Exposition transcendantale. Voici ce qu'il nous dit de la première: "J'entends en fait par exposition (expositio) la représentation claire (bien que non détaillée) de ce qui appartient à un concept, tandis que l'exposition est métaphysique quand elle contient ce qui présente le concept comme donné a priori (ibid., p.120, A23/B38).

Plus loin,

au sujet de la seconde: "J'entends par exposition transcendantale l'explication d'un concept comme constituant un principe à partir duquel la possibilité d'autres connaissances synthétiq ues a priori peut être aperçue.» (ibid., p.122,

A25/B40).

La différence n'est pas facile à saisir et demeure, encore aujourd'hui, objet de controverses. Il semble néanmoins que l'Exposition et la déduction métaphysiques ne fassent absolument pas intervenir des objets de connaissance, ce qui n'est pas le cas pour l'Exposition et la déduction transcendantales. Notons enfin que le deuxième chapitre de 1'"Analytique des concepts », qui se nomme officiellement "De la déduction des concepts purs de l'entendement», est beaucoup plus long et vise spécifiquement, comme le dit Kant, à démontrer la validité objective des concepts purs de l'entendement. Si certains auteurs jugent cette dénomination tardive mystérieuse et injustifiée (C'est le cas de Roger Verneaux dans son dictionnaire Le vocabulaire de Kant, ci-après VK, p.116), tous les commentateurs qui se sont penchés sur ce chapitre s'y réfèrent 3 néanmoins comme étant la déduction métaphysique, ce que je ferai également pour la suite de ce mémoire.

Structure et contenu

Comment la déduction métaphysique est-elle structurée? Après une introduction où

Kant énonce

la thèse de la déduction, le chapitre est suivi de quatre paragraphes s'inscrivant dans la suite des huit premiers, dont était constituée l'Esthétique transcendantale. Les paragraphes 9 et 10 présentent deux tables, la première comportant les douze formes logiques du jugement (ou fonctions logiques de l'entendement dans les jugements) et la seconde les. douze concepts purs de l'entendement (ou catégories). Ces deux tables comportent chacune quatre sections intitulées: quantité, qualité, relation et modalité, chaque section comprenant,

à son

tour, trois moments. Après la présentation des douze formes logiques du jugement, au paragraphe 9, il Y a quatre alinéas dans lesquels Kant donne des explications concernant les différences entre sa table et celles habituellement proposées par les logiciens. Essentiellement, Kant justifie dans ces passages son choix d'inclure trois moments dans chacune des quatre divisions plutôt que deux. S'enchaîne ensuite le paragraphe 10 débutant par une théorie de la synthèse. Il y définit celle-ci comme

étant

le rassemblement du divers dans une connaissance et distingue la synthèse empirique de la synthèse pure, cette dernière étant celle qui intéresse tout particulièrement les concepts purs de l'entendement. Voici les deux tables mises en parallèle. 1 4 TABLEAU 1.1 -Les deux tables de la déduction métaphysique

Fonctions logiques

de Concepts purs de l'entendement l'entendement dans les jugements

QUANTITE

Singuliers

Unité

Particuliers Pluralité

Universels Totalité

QUALITE

Affirmatifs Réalité

Négatifs

Négation

Infinis Limitation

RELATION

Catégoriq ues Inhérence et subsistance

(substantia et accidens)

Hypothétiques Causalité et dépendance

(cause et effet) Disjonctifs Communauté (action réciproque entre

J'aç:jent et le patient)

MODALITE

Problématiques Possibilité -Impossibilité

Assertoriq ues Existence -Non-existence

Apodictiques Nécessité -Contingence

Les paragraphes

11 et 12 ont été ajoutés à la seconde édition et traitent plus

particulièrement des catégories. Au paragraphe 11, Kant nous propose une autre division à sa table des catégories, une sorte de méta-division qui se superpose à celles déjà présentes. La première comprend Jes six premières catégories, soit celles de la quantité et de la qualité, et il la nomme mathématique; la seconde comprend les six dernières catégories, soit celles de la relation et de la modalité, et il la nomme dynamique. Ce qui distingue essentiellement la première de la seconde, c'est la présence de corrélats dans la dernière: les concepts dynamiques viennent toujours par couple de deux. Cette division prendra son sens dans la théorie du schématisme. Le paragraphe 12 est un commentaire relativement à J'absence de 5 certaines catégories dans sa liste. Celles-ci auraient la valeur de concepts purs selon la tradition scolastique mais Kant ne les considère que comme des exigences logiques.

Thèse et arguments

Que nous dit Kant dans cette déduction métaphysique? Il nous explique, tout d'abord, que lorsqu'un pouvoir de connaître se met en branle, il implique nécessairement certains concepts fondamentaux. Ces concepts fondamentaux sont organisés selon un principe systématique et il est possible, selon Kant, de les identifier et de définir leur rôle dans le système. Ceci ne peut être fait que par l'intervention des fonctions de l'unité, c'est-à-dire ces actes par lesquels l'entendement unifie les représentations. Essentiellement, à ce stade de l'exposé, "fonctions de l'unité», "fonctions logiques» et "formes logiques» sont à peu près synonymes: ces expressions réfèrent toutes aux jugements considérés sous l'angle de leur forme logique. De même, comme il le mentionne avant de présenter la seconde table, "concepts purs de l'entendement» signifie "catégories». Kant nous dit donc que si l'intuition repose sur des affections, les concepts purs reposent, pour leur part, sur des fonctions de l'unité. Par conséquent, si on parvient à dresser la liste de toutes les fonctions de l'unité, toutes les formes logiques du jugement, on parviendra à établir la liste des catégories correspondantes.

Quels sont

les principaux arguments à l'appui de cette thèse? On doit premièrement s'interroger sur l'origine des formes logiques, puisque c'est de là que part la déduction métaphysique. Lorsque Kant présente sa table des fonctions logiques, la seule explication qu'il fournit à ce sujet est la suivante: Si nous faisons abstraction de tout contenu d'un jugement en général et ne prêtons attention qu'à la simple forme de l'entendement qui s'y trouve présente, nous trouvons que la fonction de la pensée dans ce jugement peut être placée sous quatre titres dont chacun contient sous lui trois moments. (CRPu, p.156; A70/895). Comme le fait remarquer Heidegger dans son Interprétation phénoménologique de la Critique de la raison pure (ci-après IPCRPu), il n'est pas du tout évident qu'on puisse découvrir les douze fonctions logiques "en ne prêtant attention qu'à la simple 6 forme de l'entendement qui s'y trouve» (IPCRPu, p.236). À aucun autre endroit dans la Critique, Kant ne semble donner une explication sur l'origine de ces formes et sur la division qu'il propose. Dans les Prolégomènes à toute métaphysique future (ci-après ProL), Kant affirme qu'il a trouvé la liste des fonctions logiques de l'entendement pour ainsi dire toute prête chez les logiciens: Je pouvais disposer ainsi d'un travail déjà achevé, non absolument impeccable. il est vrai, des logiciens, qui me mettait en état de proposer une table complète des fonctions pures de l'entendement, d'ailleurs indéterminées par rapport à tout objet. (Prol., p.1 01, § 39). Dans Kant et le pouvoir de juger, Béatrice Longuenesse affirme qu'on ne trouve nulle trace d'une telle liste dans les traités de logique de l'époque (Kant et le pouvoir de juger, ci-après KPJ, p.9). Il est vrai que Kant parle de ces douze formes dans son livre intitulé Logique, publié en 1800, et que cet ouvrage était en fait basé sur un traité de logique de l'époque (d'un dénommé Meier). Mais, d'une part, certains diront qu'on ne connaît pas ce qui appartient proprement à Kant dans ce traité et, d'autre part,quotesdbs_dbs15.pdfusesText_21