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RECOMMANDATIONS pour la PRATIQUE CLINIQUE

MODALITÉS de NAISSANCE des ENFANTS de FAIBLE POIDS (1998)

Le groupe de travail...

Avant-propos

Situation du problème

Les pratiques actuelles

Implications psychologiques

Déclenchement ou non ?

Rupture prématurée des membranes

hors du travail : que faire ?

Voie basse ou césarienne systématique ?

Si césarienne : quelle technique ?

Quelle surveillance au cours du travail ?

Quelle anesthésie ?

Extraction instrumentale ?

Épisiotomie ?

Prise en charge du nouveau-né :

Structures - Réseaux

Promoteur :

M. Tournaire (CNGOF).

Comité d'organisation :

L. Marpeau, président (EAGO*), F. Goffinet, coordonnateur méthodologiste (U 149 INSERM), J. Bouillié

(GENURP**), H.-J. Philippe (FIGO***), E. Verspyck (CNGOF). * EAGO : European Association of Gynecology and Obstetrics ** GENURP : Groupe d'Étude de Néonatalogie et Urgences de la Région Parisienne *** FIGO : Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique

Experts du groupe de travail :

J.-L. Benifla, J. Bouillié, P. Boulot, B. Carbonne, A. Fournié, J. Hamza, B. Langer, N. Mamelle, F. Molenat, E.

Verspyck.

Lecteurs :

B. Bachelard, D. Benhamou, Ph. Boisselier, H. Grandjean, S. de Kermadec-Barrier, R. Lenclen, A. Martin, G.

Moriette, F. Puech, R.-C. Rudigoz, J.-M. Thoulon.

< Sommaire des RPC <

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Avant-Propos

Les décisions cliniques concernant le mode d'accouchement des enfants de faible poids de naissance peuvent

être, dans certaines situations obstétricales comparables, variables d'un obstétricien à un autre, voire

opposées. C'est pourquoi le CNGOF a mis en place une évaluation à partir des données de la littérature dans le

but de faire des Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC). Rappelons les cinq étapes nécessaires avant d'élaborer des RPC :

1. Désignation par le promoteur (CNGOF) des membres du comité d'organisation (avec un président

scientifique et un coordinateur).

2. Élaboration des questions précises et désignation des experts par le comité d'organisation pour répondre à

ces questions.

3. Analyse de la littérature par les experts et rédaction de conclusions provisoires à partir des rapports des

experts, en affectant un niveau de preuve pour chaque affirmation importante.

4. Les conclusions et les textes sont adressés à un grand nombre de lecteurs experts sur le sujet ou praticiens

suivant des femmes enceintes du secteur privé ou public.

5. Rédaction de conclusions définitives après avoir pris en considération les critiques des lecteurs.

Un niveau de preuve sera associé à chacune des conclusions importantes afin que le poids de cette

affirmation puisse être apprécié par le lecteur. < Sommaire des RPC <

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INTRODUCTION

Le mode idéal d'accouchement des enfants de faible poids de naissance (< 2 500 grammes) n'est pas encore

clairement établi.

Dix questions ont donc été posées à un groupe d'experts dans le but d'élaborer une série de recommandations

pour la pratique clinique, recommandations étayées par la lecture critique et exhaustive des travaux publiés

sur le sujet.

Il a été recommandé aux experts de privilégier les études à niveau de preuve élevée, de ne pas confondre les

retards de croissance avec les prématurés et de stratifier leurs recommandations en fonction du terme

d'accouchement. Enfin, il était souhaité de distinguer les femmes en travail de celles qui ne l'étaient pas, mais

pour lesquelles une naissance était désirée dans de brefs délais. Les obstacles rencontrés ont été de deux types : - pauvreté de la littérature à preuves élevées sur le sujet ;

- confusion dans l'interprétation des résultats, ceux-ci n'étant jamais exprimés en " intention de traiter » mais

à partir du poids de naissance, donnée méconnue au moment de la décision thérapeutique.

< Sommaire des RPC <

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1ère question : Description des pratiques en France

Les modalités d'accouchement des enfants de faible poids de naissance en France sont approchées par l'étude

des données obtenues par le réseau sentinelle AUDIPOG. Ce réseau centralise les dossiers des naissances

survenues au mois de janvier de chaque année depuis 1994, soit 32 299 naissances ; une technique de

redressement d'échantillon tente de pallier le biais de recrutement et permet d'avancer des chiffres

représentatifs de la population générale.

Le taux global de césariennes est de 33,2 % lorsque le nouveau-né pèse moins de 2 500 grammes ; le taux de

césariennes le plus élevé (61,4 %) intéresse la population des enfants de poids de naissance compris entre

1 500 et 1 999 grammes et dont le terme est inférieur à 37 semaines d'aménorrhée (tableau I).

Tableau I. Mode d'accouchement selon le poids de naissance et le terme

Mode d'accouchement

Poids de

naissance (grammes) Terme (semaines)

Voie basse

spontanée

Voie basse

assistée

Césarienne

< 1 000

1 000-1 499

1 500-1 999

2 000-2 499

>/= 2 500

Ensemble

< 2 500 >/= 2 500 < 37 >/= 37 < 37 >/= 37 < 37 >/= 37 44,2
21,9
24,6
32,7
58,3
64,9
67,7
69,4
54,4
69,4
11,8 9,4 14 10,4 9,5 15 13,3 15,9 12,4 15,8 43,8
68,7
61,4
56,9
32,2
20,1 19 14,7 33,2
14,8 (Grossesses uniques, naissances vivantes) n = 31592

Source : réseau AUDIPOG 1994-1997

< Sommaire des RPC <

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2e question : Modalités d'anesthésie en cas de césarienne ou

d'accouchement par les voies naturelles

Les données disponibles, pharmacologiques et cliniques, sont en faveur de l'anesthésie loco-régionale (ALR)

comme technique de référence dans la prise en charge de l'accouchement, que celui-ci soit le fait d'une

prématurité ou d'un RCIU (NP4), aussi bien pour un accouchement par voie basse que pour une césarienne

programmée ou en cours de travail (NP4). Le risque foetal principal de l'ALR est dominé par l'hypotension

artérielle maternelle qui retentit directement sur le débit utéro-placentaire ; ce risque est réduit par une prise

en charge adaptée (remplissage et vasoconstricteurs). Les avantages et inconvénients concernant les

différentes techniques d'ALR (rachianesthésie, péridurale, péri-rachi séquentielle) ne seront pas détaillés ici, ni

les produits et doses utilisés.

En cas de décision d'accouchement par voie basse, la technique de référence est l'anesthésie péridurale (APD).

L'APD n'entraîne pas d'effets négatifs sur l'état néo-natal en cas d'accouchement prématuré et/ou d'un RCIU

(NP3). Par ailleurs, il existe des avantages théoriques à réaliser une APD en cas d'accouchement d'un

nouveau-né prématuré :

- éviter les efforts expulsifs inappropriés et un accouchement précipité en présence d'un foetus

potentiellement fragile (NP5) ;

- transformation rapide et avec un moindre retentissement tensionnel d'une analgésie obstétricale en une

analgésie chirurgicale en cas de décision de césarienne (NP4).

En cas de décision de césarienne en cours de travail (hormis les cas de césariennes à réaliser en urgence ²

voir plus loin), l'ALR présente des avantages maternels et néo-natals par rapport à l'anesthésie générale (AG),

même si la patiente n'a pas pu bénéficier de la pose du cathéter avant la décision (NP3-4).

La question reste posée en cas d'indication de césarienne en urgence (pour anomalies sévères du RCF par

exemple). Les données disponibles ne permettent pas de choisir entre l'AG et la rachianesthésie (NP5).

Compte tenu de leurs avantages et inconvénients respectifs, le choix entre les deux techniques sera fonction

de l'expérience de l'anesthésiste et du temps dont il dispose. < Sommaire des RPC <

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3e question : Implications psychologiques

Les données descriptives associées à l'expérience des équipes de pédopsychiatrie qui travaillent dans les

maternités et les services de néonatologie soulignent le poids des événements périnatals dans les troubles

ultérieurs du développement et dans la dépression maternelle (NP4). L'objectif des équipes obstétricales et

pédiatriques dans ce contexte d'enfant de FPN est d'offrir à des parents très vulnérables un " nid » relationnel

fait d'empathie, de cohérence, de fermeté et de respect mutuel afin d'éviter des troubles développementaux

ultérieurs parfois profonds.

La découverte de la pathologie (RCIU, menace d'accouchement prématuré) est considérée comme une

urgence psychique. L'attention de l'équipe soignante doit se porter sur la qualité de l'accueil, la cohérence des

informations ; c'est également le moment d'organiser des liens entre le médecin envoyeur, l'équipe soignante

de la maternité et l'équipe pédiatrique qui prendra en charge l'enfant.

La décision de faire naître l'enfant représente un moment de vulnérabilité non seulement pour les parents

mais également pour les médecins dont le rôle dans la prise en charge psychologique du couple devient plus

difficile. Il est fondamental qu'il n'y ait pas de variations dans les décisions médicales et que les parents

ressentent une cohérence d'appréciation entre les médecins et au sein de l'équipe soignante. La participation

du père à l'information et à la décision est importante également. La visite anténatale du pédiatre est un

élément fondamental de cohérence et de gage de continuité dans la prise en charge.

Au moment de la naissance, les parents doivent être entourés par l'équipe. Il est également fondamental, si

c'est possible, que la mère ait un contact visuel ou tactile avec son bébé avant qu'il ne soit transféré en

service de néonatalogie.

Enfin, lors de l'hospitalisation de l'enfant, il est bon que les parents sentent que l'équipe obstétricale continue

à s'intéresser à leur enfant.

< Sommaire des RPC <

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4e question : Modalités d'accouchement en cas de retard de croissance in

utero en dehors de tout travail lorsque la naissance est jugée indispensable.

En l'absence d'indication maternelle ou foetale d'extraction urgente, il n'y a pas de contre-indication au

déclenchement sous réserve que les conditions locales soient très favorables (NP4-5). Les pratiques de maturation cervicale semblent donc discutables.

En ce qui concerne les situations obstétricales particulières (grossesse gémellaire - utérus cicatriciel - siège)

les remarques peuvent être identiques. < Sommaire des RPC <

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5e question : Mode d'accouchement en cas de rupture prématurée des

membranes avant tout travail lorsque la naissance est jugée indispensable.

Un déclenchement par Syntocinon® peut être proposé lorsque les conditions locales sont très

favorables et le terme raisonnable (34 SA) (NP5). Cette attitude est valable pour les foetus en

présentation céphalique mais aussi en cas de présentation du siège, grossesse gémellaire et utérus cicatriciel.

L'utilisation de prostaglandines intravaginales peut être envisagée en cas de rupture prématurée des

membranes avant terme et conditions locales défavorables (si la présentation est céphalique et l'utérus non

cicatriciel) (NP5). Cette indication correspond au cas où il serait décidé, en dehors de toute anomalie évoquant

une souffrance foetale, de ne pas prolonger la grossesse au-delà de 34 SA afin de diminuer les risques

infectieux maternels et foetaux. Devant l'existence de signes évoquant une souffrance foetale il faut alors

recourir à une extraction par césarienne. Enfin, il n'est actuellement pas recommandable de pratiquer systématiquement une extraction par

césarienne dans le but de diminuer l'incidence des leucomalacies périventriculaires. En effet, les quelques

données disponibles dans la littérature sont rétrospectives et de plus contradictoires (NP5).

< Sommaire des RPC <

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6e question : Mode d'accouchement pour les patientes en travail quand

l'enfant est de faible poids.

La césarienne systématique, en cas de présentation céphalique, n'apporte pas de bénéfices

démontrés en termes de mortalité et de séquelles neurosensorielles (NP4).

Concernant le mode d'accouchement des foetus en présentation du siège, les études publiées sont à la fois

rétrospectives et anciennes avec de nombreux biais possibles, telle la décision de ne pas intervenir par

césarienne si le foetus était jugé de trop faible poids ou trop prématuré. Aucun argument décisif ne plaide

pour une voie d'accouchement plutôt qu'une autre (NP4). Il n'existe donc actuellement aucune

restriction spécifique portant sur le poids ou le terme de naissance pouvant justifier la pratique systématique

d'une césarienne (NP5). Cette notion reste valable en cas de grossesse gémellaire (NP5) ou d'utérus

cicatriciel. < Sommaire des RPC <

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7e question : Lorsqu'une césarienne est pratiquée et que l'enfant est de

faible poids, quelles techniques particulières faut-il envisager ?

Il n'existe pas de données permettant de recommander une incision cutanée particulière (médiane sous-

ombilicale, incisions de Pfannenstiel ou transrectale) ; les opinions d'experts ne recommandent pas en général

d'incision cutanée particulière (NP5).

L'hystérotomie segmentaire verticale ne présente pas plus de risque de rupture utérine lors de la

grossesse ultérieure que l'hystérotomie segmentaire horizontale (NP3) . En revanche, le risque de

rupture utérine ultérieure est augmenté en cas d'hystérotomie corporéale, qui existe plus souvent en cas

d'hystérotomie verticale. Il n'existe pas de données permettant de choisir préférentiellement

l'hystérotomie segmentaire verticale ou horizontale.

Cependant, les experts (NP5) s'accordent pour penser qu'en cas de segment inférieur non formé avec un petit

utérus (terme très précoce avant 30-32 SA et/ou foetus de très petit poids (< 1 500 grammes), il est

préférable de réaliser d'emblée une hystérotomie verticale segmentaire plutôt que de faire une incision en T

ou en J après une hystérotomie segmentaire horizontale.quotesdbs_dbs17.pdfusesText_23