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une scène nationale € un service public € deux théâtres dagglomération

RAPPORT DACTIVITÉ

ANNÉE 2014

1

€ RAPPORT MORAL p3

€ RAPPORT DACTIVITÉ p9

€ STATISTIQUES p133

€ RAPPORT FINANCIER p161

€ REVUE DE PRESSE p185

SOMMAIRE général

2

RAPPORT

MORAL 3 4

Madame, Monsieur, mes cher(e)s collègues,

En ma qualité de Président du Conseil dadministration je suis particulièrement heureux douvrir cette assem-

blée générale sur un bilan particulièrement gratifiant pour notre Scène nationale. Des indicateurs en hausse -

plus de 60 000 entrées comptabilisés sur lensemble du territoire valdoisien - illustrent de manière tout à fait

remarquable le travail mené par léquipe du théâtre dans le cadre de sa miss ion au service des publics. Alors que vous savez comme moi les raisons dêtre inquiet des possibilités de dé veloppement de ce secteur, essen-

tiel cependant pour le bien être des habitants, et la culture de nos concitoyens, le bilan 2014 de Lapostrophe est

en quelque sorte la preuve que nous nagissons pas pour rien. Et que ses programmes intéressent de plus en plus.

Ce que recouvrent les chiffres et les comptes-rendus ci après est imp ressionnant. Par la qualité des informations

fournies autant que par le volume des actions menées. Je tenais à vous en rendre témoin, vous qui êtes aussi

comme administrateurs du théâtre les premiers observateurs de son travail vous qui avez tous les éléments dap-

préciation et de décision sur ses orientations.

On peut se souvenir quen fin dexercice 2013, je concluais mon propos sur la perspective dadoption dun nou-

veau Contrat dobjectifs et de moyens pour notre Scène nationale qui se trouve sans texte de référence depuis

Juin 2013, fin du précédent.

Lattente des échéances électorales de mars 2014 rendait diff icile en effet que léquipe sortante de la

Communauté dagglomération puisse engager lavenir et il convenait en conséquence dattendre la nouvelle

équipe élue chargée de gérer lagglomération de Cergy-Pontoise.

Le Conseil dadministration de Juin 2014 a donc entériné une situation dattente susceptible dévoluer avec lar-

rivée conjointe dune nouvelle équipe administrative à la direction de la Communauté dagglomération de

Cergy-Pontoise ayant suggéré de bien prendre la mesure des choses avant dengager une nouvelle écriture de

Contrat dobjectifs.

Il fût dès lors convenu dattendre le rendez-vous entre le Président de lagglomération et la Directrice ré

gionale des affaires culturelles avant toute décision prématurée

Les conclusions de létude ABCD réalisée en 2013 devant être discutée en interne de lagglomération la Vice

Présidente à la Culture nétait pas en mesure de donner davantage dindications en juin 2014 sur les orientations

de la collectivité locale tant que cette discussion interne, et avec la tutelle nationale, naurait pas eue lieu.

On avait pu comprendre cependant que la décision de rebattre les cartes des répartitions de compétences et dat-

tributions aux établissements en présence, sur le territoire de lagglomération, était implicitement prise.

Lagglomération souhaitait alors prendre appui sur le nouveau texte contractuel pour la Scène nationale pour

intégrer la question du Théâtre 95 et associer les deux équipements dans une problématique de rapprochement imposée du côté de lagglomération par la nécessité de devoir réduire les moyens consacrés à la culture à Cergy- Pontoise, en raison notamment de baisses de dotations d lEtat, comme aux aut res collectivités.

On sait que cette ligne a été suivie puisquen Conseil dAdministration de Lapostrophe en décembre 2014, lag-

glomération a annoncé son intention de réduire de 10% le budget de sa dotation à la Scène nationale.

Le rendez-vous prévu entre les représentants de nos tutelles nationale et locale nayant pas eu lieu en 2014, il

était impératif den attendre la tenue. De son côté la Drac Ile-de-France, lors du CA de janvier, a demandé au

directeur détablir un auto bilan du précédent Contrat d objectifs selon les procédures fixées par la circulaire régissant le fonctionnement des Scènes nationales.

Enfin, si du côté du ministère de la Culture et de la Communication, lon a pu relever dans un premier temps

la demande de porter sur les budgets prévisionnels la réserve de 7%, on a pu noter, en cours dannée la levée de

ce gel et la sanctuarisation par le Président de la république, relayé par le Premier ministre, du budget du spec-

tacle vivant au sein du ministère, pour sen féliciter.

On doit remarquer malheureusement que cette mesure est intervenue après la nouvelle baisse de budget de ce

ministère, de 4% en 2013 et 2% en 2014, dans un contexte marqué en outre par le changement de titulaire de por-

tefeuille, Fleur Pellerin remplaçant, en cours dété Aurélie Filippetti ayant préféré ne pas candidater à sa propre

succession.

RAPPORT MORAL € 5

Sans volonté polémique vis à vis de quiconque, et sans porter de jugement de valeurs sur le fond, on pourra tou-

tefois souligner que la décision de sanctuariser le budget Culture en décidant parallèlement de diminuer les dota-

tions aux Collectivités locales et territoriales ne pouvait que laisser ces dernières dans une position difficile et

lobservateur pour le moins dubitatif. Concernant le Conseil général, la situation budgétaire visant la Scè ne nationale ne fût pas très différente, avec

dans un premier temps une annonce de baisse de 10% envisagée, lassemblée départementale déclarant essayer

en cours dexercice de récupérer ce montant dans son budget au profit de Lapostrophe.

Cest en fin de compte, et dexercice une réduction de 5% qui touchera notre établissement en 201

4. La question

du renouvellement des conseillers généraux qui interviendra en 2015 avec lapplication de la réforme des collec-

tivités territoriales que lon sait ouvrira une autre période dattente de s orientations futures de léquipe départe- mentale qui sera élue.

Lévolution des choses, et les incertitudes associées et énoncées par nos différents interlocute

urs sur les directions

envisagées à court terme, comme des moyens financiers devant faire lobjet de débats internes aux assemblées

concernées, mont fait différer la convocation du Comité des tutelles prioritairement habilité à trait

er de ces ques- tions.

Dans lintérêt de la structure, il me semble que celui-ci devrait cependant être réuni prochainement pour fixer le

cadre nécessaire à lactivité de la Scène nationale sur la prochaine période.

Ce long exposé autour du budget de notre structure et du Contrat dobjectifs et de moyens illustre de manière

vivante et forte les préoccupations qui sont les nôtres pour assurer à lé quipe professionnelle la stabilité dont elle a besoin pour agir dans le droit fil des orientations qui lui ont été données.

Comment en effet inscrire sur le long terme, avec la sérénité voulue, une action qui par nature suppose des enga-

gements sur le long terme ? Lexercice de prospective consubstantiel à lactivité de programmation, dont les

engagements se font souvent plusieurs mois et années avant lévénement, de même pour le soutien à la créatio

n, sont en effet le cœur de métier de la Scène nationale qui inscr it son activité dans la durée.

Car dans le même temps le développement des activités du théâtre ne sest pas pour autant ralenti. La gestion

dune activité artistique - le théâtre dans son statut de structure privée, avec une mission de service public, nest

pas bien différent dans son fonctionnement et ses exigences de gestion et de prévisions dune entreprise - a besoin

dune vision sur le long terme qui ne soit pas trop dépendante des aléas des financements, en raison notamment

de sa responsabilité de service public qui lui est confiée par ses tutelles. Doù limportance dun Contrat dobjec-

tifs et de moyens, capable de baliser par accord des parties les grandes orientations publiques dans lesquelles

sinscrit le projet du directeur.

Réalisant sa meilleure fréquentation depuis la prise de fonction du directeur en 1999, lannée 2014 aura

à nou-

veau permis à un nombre significatifs de spectateurs de rencontrer les programmes portés par le Théâtre. Si les

retours des spectateurs sur les œuvres présentées ne sont év idemment pas unanimes, cest heureux, on peut

remarquer que lénergie déployée par notre équipe professionnelle est en phase avec les objectifs qui lui ont été

donnés. Une adéquation particulièrement visible sur cet exercice.

Comme le soulignera le rapport dactivité, on peut remarquer un taux de fréquentation très satisfaisant. Mais on

sait aussi que ce métier, tourné vers une forme de transmission, de vulgarisation des savoirs, déducation à la sen-

sibilité et aux œuvres doit pour que son programme artistique ait tout son sens, saccompagner dactions pour

sensibiliser les spectateurs de tous âges. On nattend pas en effet dune Scène nationale quelle soit sur le registre du divertissement mais prolonge les

valeurs portées par la république et donc donne une place significative à lémancipation des citoyens, par la plu-

ralité des approche et des ouvertures desprits, ce que suppose aussi cette dimension daccompagnement très pré

sente dans notre Scène nationale.

Théorisé par de prestigieux anciens de la Scène, tels que Jean Pierre Vincent, Jacques Blanc, Roger Planchon et

bien dautres léquation que doit résoudre le directeur de t héâtre est complexeƒ Faire entrer une multitude de

publics face à une grande diversité dœuvres, composer un programme diversifié tenant compte des réalités du

moment, des formes utilisées par les créateurs, de leurs statuts de professionnels, de la variété de leurs approches,

des contenusƒ du répertoireƒ

RAPPORT MORAL € 6

Car fruit dune synthèse faite par un directeur pour un territoire donné, le projet de létablissement a pour voca-

tion, comme vous le savez de soutien à la création, de diffusion des œuvres pour la sc

ène et dactions culturelles

auprès des publics les plus divers.

Et cest dans cette rencontre entre les grandes orientations voulues par les tutelles et le projet du directeur, qui

doit en assurer la mise en œuvre, que se joue lessentiel de la singularité dun projet. Cest pour cela quun théâtre public est autre chose quu n lieu de spectacles ordinaire ... contrairement aux per-

ceptions communes qui nappréhendent souvent que la dimension doffre de spectacles sans distinctions de

contenus, ni de projets - et que sa vocation traverse les grandes préoccupations de la société qui naturellement se

retrouvent souvent dans ce creuset, à la fois prisme de symboles et de crues réalités. Ainsi la place de linstitution notamment dans ses fondements - qui l ui font obligation dune réflexion sur les

contenus, les formes et les réalisations à mettre en mouvement sur un territoire donné - est-elle centrale dans un

espace multiforme et composite comme celui de lagglomération et du département. En qualité danimateur de réseaux professionnels locaux et de l ieu de synergie avec des cercles nationaux et inter- nationaux, de pôle ressource pour de nombreux théâtres de ville s ou déquipes artistiques, la Scène nationale est une référence, conformément à son statut dinstitution de la décentralisation et aux orientations spécifiques, qui lui ont été données.

Et linterrogation sur son activité et son bilan, aussi légitime et nécessaire soit-elle, ne doit pas oublier la densité

du cahier des charges qui est attaché létablissement. Cest à cette aune, qui devrait pouvoir être croisée avec les

autres initiatives portées par la puissance publique que devrait sapprécier son travail, consubstantiellement liée

aux projets politiques de ses financeurs capable ainsi de réaliser en matière dart vivant le plus grand dénomina-

teur commun, entre les principaux échelons de collectivité de notre pays. Et dassurer le service pour tous quap-

pelle son statut.

Alors que lannée 2014 sachève sur les interrogations évoquées dans ce rapport moral sur les moyens comme

sur la signature dun prochain Contrat dobjectifs et de moyens, je voulais, Mesdames messieurs membres du

Conseil dadministration représentants de droits dabord et personnes issues des spectateurs, vous adresser mes

remerciements pour votre engagement pour la vie de votre Scène nationale.

Les actes fondateurs de notre établissement, qui sinscrivent dans la tradition initiée par le ministère de la culture

depuis 50 ans permettent cette harmonieuse rencontre entre ceux qui décident et ceux qui mettent en œ

uvre pour la réalisation dun projet concerté en direction dune population.

Cette noble mission il me semble que nous essayons de nous en acquitter de la meilleure façon et que lexamen

de nos activités, les critiques et avis donnés ici même à léquipe professionnelle, les moyens consacrés à la réa-

lisation de cet objet, la confiance que vous apportez dans votre accompagnement du théâtre sont autant délé-

ments que je veux saluer en vous remerciant de le rendre possible. Vous partagerez aussi jen suis sûr mes remerciements à tous les professio nnels de la Scène nationale qui ne ménagent pas leurs énergies pour la réussite du projet sous tous ses a spects. Et à tous les partenaires qui sont à la fois les relais et les complices de nos réalisations.

Pour conclure je forme des vœux pour que 2015 permette daborder une nouvelle étape dans le développement

du projet de Lapostrophe, en harmonie avec lenvironnement sous toutes ses formes, en espérant que les évolu-

tions voulues par lagglomération de Cergy-Pontoise soient largement partagées par les co-financeurs du théâtre.

Pour que le service rendu aux populations-spectateurs de tous âges, et aux artistes que nous accompagnons, soit

davantage encore à léchelle dune forte agglomération dIle-de-France, aux confins de la région, dans la singu-

larité urbaine qui est la sienne, il faut aussi que la confiance réciproque de tous les protagonistes

de cette belle aventure humaine et artistique se cristallise sur un objet ambitieux pour lensemble de not re territoire daction.

Dominique Marçot

Président du Conseil dadministration

RAPPORT MORAL • 7

8

RAPPORT

DACTIVITÉ

9 10

INTRODUCTIONp13

BILAN ARTISTIQUEp17

€ Théâtrep19

€ Théâtre & Politique p27

€ Dansep31

€ Jazz, musique du monde, musique contemporainep37

€ Musique classique, opérap43

€ Périphérique Arts mêlésp45

€ Publics Jeunesp49

€ Artistes en résidencep55

€ Arts plastiquesp63

€ Présentation de saison 2014/2015p66

BILAN DES ACTIONS CULTURELLESp67

€ Actions culturellesp69

€ Partenariats artistiquesp70

€ Autres partenariatsp74

€ En direction des publicsp75

€ Actions en milieu scolairep88

€ Autres actions en milieu scolairep111

€ Actions en milieu extrascolairep113

DES HOMMES DES LIEUX, DES RENCONTRESp123

€ Mise à disposition des théâtresp125

€ Travaux et aménagementsp126

€ Échanges de matérielp126

€ Une équipe de professionnelsp127

€ Des vertus de la continuitép129

€ Le Conseil dadministrationp131

SOMMAIRE rapport dactivité

RAPPORT DACTIVITÉ € 11

12

Rendre compte dune année dactivité relève de linventaire, de la description des réalisations effectuées, de lexamen

panoramique des diverses opérations menées dans le cadre dun projet artistique. Cest une photographie qui ne sau-

rait se confondre avec un exercice danalyse des performances, espérées ou attendues.

Cest au Contrat dobjectifs et de moyens, arrêté dans le cadre du Conseil dadministration et sur propositi

on du directeur, qui faisant lobjet de débats et de synthèses des attentes de s collectivités, financeurs et représentants du

public peut hiérarchiser les projets, énoncer des objectifs et classer les résultats projetés. Dès lors le bilan réalisé a

vocation à être discuté avec tous les partenaires réunis autour de linstitution nationale.

Cela nenlève rien au mérite de résumer, dans lexercice annuel du rapport dactivité limpressionnant programme

effectué sur douze mois, non pas pour quelque auto satisfaction que ce soit, mais bien pour per mettre à nos finan-

ceurs, aux publics et contribuables, dapprécier ce qui est fait des moyens qui nous sont alloués pour réaliser la

mission qui nous est confiée ! Quattendons-nous en effet du théâtre public ? Quil batte s a coulpe inconsidérément et se lamente des difficultés

quil rencontre comme autant de freins à son développement ? Et la liste pourrait être significative des entraves objec-

tives sur lesquels il ne peut agir ! Quil énumère ses tentatives pour explorer les multiples approches de son sujet dans

la démarche de recherche / action qui est la sienne au quotidien ? Ou quil traduise simplement la réalité vécue en différant le plus possible les superlatifs ou les jugements de valeurs définitifs ! Depuis quinze années cest de cette réalité dont nous rendons compte. Chaque rapport dactivité, comme chaque document statistique intermédiaire remis en Conseil dadministration et en assemblée gé nérale a transcrit le réel des

résultats de la Scène nationale. Quels quils soient. Et les documents transmis, bordereaux de fréquentations et sta-

tistiques diverses sont vérifiables dans leurs traductions comptables.

Ils illustrent la difficulté pour certaines œuvres à rencontrer leurs publics, pour léquipe à mobiliser des intérêts et

réussir à réaliser le challenge toujours improbable avec lalchimie des contenus, des formes, des sensibilités.

Ils traduisent ladhésion massive du public sur certains projets et les effets de laction culturelle et de la sensibi-

lisation pour que se concrétise léchange, objet et sujet de notre travail et de nos attentes

. Et aussi dans la bruta-

lité des chiffres des contre performances inhérentes à la nature même de lactivité artistique. Par nature instable et

fragile.

Ce rapport dactivité est donc un inventaire qui ne dit rien des interrogations de toute une équipe sur la nature des

projets à retenir, sur le contenu, les formes qui soffrent à nous dans limmense diversité de la création contempo-

raine. Car une institution de la décentralisation nest pas un lieu de divertissement qui aurait pour seule mission

doffrir de beaux et bons spectacles à la population ! Cest un lieu dexcellence qui se doit, non seulement de présenter le meilleur des prod uctions du moment mais

encore de faire vivre la création contemporaine, de faire circuler les œuvres, de relayer la politique du ministère de

la Culture en accompagnant les artistes repérés au plus haut niveau, et sur tout le territoire français. Dêtre linstru-

ment de la politique culturelle voulue par les collectivités locales et départementales dimplantation dans la limite de

ce que lon veut lui attribuer.

Cest un lieu ressource qui doit une certaine attention au territoire et à ceux qui localement, dans des initiatives dun

autre ordre, font naître des projets ou portent des entreprises du champ du spectacle vivant, sans avoir la même res-

ponsabilité institutionnelle.

Mais cet inventaire sinscrit cependant dans un parcours, un contexte, une histoire, une trajectoire.

METTRE ENSEMBLE, CE NEST PAS AJOUTERƒ

CEST FAIRE APPARAÎTRE DU NOUVEAU

ALBERT JACQUARD

INTRODUCTION • 13

Le contexte cest celui de lenvironnement immédiat de la Scène nationale et des équipements q

ui lui ont été confiés

en gestion par la puissance publique. Quil sagisse dun théâtre traditionnel, dun éq

quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46