[PDF] [PDF] Preuves pour démontrer linéga- lité entre moyennes arithmétique et

L'inégalité entre moyennes arithmétique et géométrique pour des nombres positifs est importante triques Il s'agit de preuves sans mots Elles ne com- prennent qu'une (ou parfois plusieurs) figure(s) usuelles (harmonique, quadratique,



Previous PDF Next PDF





[PDF] Sur un thème: LES MOYENNES

travail de réflexion, d'analyse, de comparaison destiné à en abstraire des On appelle moyenne arithmétique, moyenne harmonique, moyenne quadratique et moyenne géométrique de n nombres réels strictement trique et harmonique



[PDF] Preuves pour démontrer linéga- lité entre moyennes arithmétique et

L'inégalité entre moyennes arithmétique et géométrique pour des nombres positifs est importante triques Il s'agit de preuves sans mots Elles ne com- prennent qu'une (ou parfois plusieurs) figure(s) usuelles (harmonique, quadratique,



[PDF] 1 MEP Math - Académie de Grenoble

la moyenne harmonique h telle que son inverse soit moyenne arithmétique des la moyenne quadratique q telle que son carré soit la moyenne arithmétique des Pour comparer les dessins, il est plus simple de placer l'origine du repère trique ou parfois système de deux équations cartésiennes d'une droite de 



[PDF] 51MM1MT1 Section E Chapitres 1 à 5 - Annuaire IMJ-PRG

11 oct 2006 · la moyenne quadratique Q : Q2 est la moyenne arithmétique de a2 et b2 On peut pour f x/ D log x la moyenne géométrique, pour f x/ D 1=x, la moyenne harmonique, pour f x/ D x2 la Comparer cette vitesse à a D 1 2 u C v/ triques On dit qu'un vecteur Ex est porté par un plan P, ou parallèle à P s'il



[PDF] Introduction a la statistique

On definit la moyenne quadratique des (χ·) comme etant l a 1 2 racine carree de la moyenne arithmetique des (x^ ), soit (3 11) On montre que les differentes 



[PDF] echantillonnage

iv) autres : moyenne géométrique, harmonique, quadratique(voir en annexe) iv) autres : écart moyen : c'est la moyenne des écarts arithmétiques ; o Le test consiste alors à comparer fg à la fréquence f de l'échantillon truqué)? · On dispose d'une distribution expérimentale que l'on veut la comparer à un distribution



[PDF] Exo7 - Exercices de mathématiques

126 204 02 Forme quadratique indéxée par un ensemble I Soit f une application de E vers F Comparer du point de vue de l'inclusion les parties suivantes : valeurs des solutions appartenant à ]−π,π] et les placer sur le cercle trigonomé- trique) Exercice 1446 **I Moyennes arithmétique, géométrique et harmonique



[PDF] M11 Mathématiques

6 sept 2017 · arithmétique de 10 , 50 et 90 , on aurait obtenu un résultat trop Certains phénomènes sont quadratiques triques ne définissent pas des quantités absolues mais seulement les Moyennes arithmétique, géométrique et harmonique : interprétation Comparer ensuite au résultat obtenu en utilisant



[PDF] Développement multipolaire en harmoniques sphériques et

27 mai 2019 · 5 6 Temps de mesure et erreur quadratique en fonction de la RBW triques On l'appelle aussi mode symétrique, mode série ou mode normal depuis une région de l'espace, ou encore (par comparaison avec La moyenne de cette série de mesures, plus précisément, la moyenne arithmétique de



[PDF] MATHÉMATIQUES - Numdam

vais exposer, étant comparé à l'un des modes les plus usuels, mettra en une longueur proportionnelle à la moyenne géométrique des deux conjugués harmoniques par rapport aux deux foyers de I° L'invariant quadratique triques situées dans le plan j O z Et, de même que jBD est moyenne arithmétique entre

[PDF] moyenne géométrique exemple

[PDF] les moyennes arithmetique geometrique et harmonique

[PDF] moyenne calcul

[PDF] comment calculer la moyenne générale du trimestre

[PDF] calculateur de moyenne bac

[PDF] arcsin(sinx)

[PDF] arcsin arccos arctan cours pdf

[PDF] arctan formule

[PDF] appréciation 3eme trimestre primaire

[PDF] y=ax+b signification

[PDF] je cherche quelqu'un pour m'aider financièrement

[PDF] recherche aide a domicile personnes agées

[PDF] aide personne agée offre d'emploi

[PDF] tarif garde personne agée ? domicile

[PDF] y=ax+b graphique

[PDF] Preuves pour démontrer linéga- lité entre moyennes arithmétique et

Inégalité arithmético-géométrique

Preuves pour démontrer l"inéga-

lité entre moyennes arithmétique et géométrique

Jacques Bair

Mots clés : Moyennes arithmétique et géométrique, analyse et synthèse, preuves sans mots, preuves par récurrence.

Résumé.L"inégalité entre moyennes arithmétique et géométrique pour des nombres positifs est importante

en mathématiques. Elle peut être démontrée de multiples façons.

Nous donnons un aperçu de quelques preuves qui nous semblent à la fois esthétiques et accessibles pour

des élèves de fin du secondaire ou du début du supérieur.

Nous en profitons pour émettre quelques réflexions générales relatives aux démonstrations.

1. Introduction

Nous nous proposons de prouver, de diverses ma-

nières, un résultat fondamental dans la théorie des nombres : il s"agit de l"inégalité arithmético- géométrique(IAG en abrégé, encore appelée dans la littérature lethéorème des moyennes arithmé- tique et géométrique); elle sera notée simplement I npour un entier positifnquelconque. Nous consi- dérons des nombres positifsa1,a2, ...,anet allons donc démontrerIn, à savoir : a

1+a2+...+an

n?n⎷a1a2...an Nous ne nous attarderons pas sur le fait qu"il s"agit d"une égalité si et seulement si tous les nombresai considérés sont les mêmes, et donc que l"inégalité en question est stricte en général. De même, nous ne chercherons pas à fournir des applications (pourtant fort nombreuses) de cette relation, ni à l"étendre à d"autres moyennes (éventuellement pondérées). En- fin, nous ne viserons pas une étude exhaustive don- nant toutes les démonstrations de l"IAG disponibles dans la littérature (car, par exemple, l"ouvrage [ 4] en reprend plusieurs dizaines). Nous en retiendrons certaines qui nous paraissent intéressantes ou sur- prenantes (ce qui est un critère fort subjectif) et aussi qui pourraient être présentées (avec d'éven- tuels ajustements) à des étudiants de n du secon- daire ou du début du supérieur. Pour ne pas al- longer trop notre texte, nous n'allons parfois qu'es- quisser les preuves, en insistant surtout sur les idées fondamentales des raisonnements, laissant alors le soin aux lecteurs de fournir plus de justications (des références gurant dans la bibliographie pou- vant les aider dans cette tâche). En corollaire, nous viserons un objectif plus géné- ral : rééchir sur la variété et la diversité des dé- monstrations mathématiques, ainsi que sur l'ingé- niosité des idées utilisées et l'ecacité de certains concepts théoriques. Nous traiterons d'abord le cas, évidemment le plus facile mais très riche, de deux nombres, avant d'aborder le cas général.

2. Démonstrations pour deux

nombres Il s"agit de prouver que, pour des nombres positifs arbitrairesaetb, on a a+b

2?⎷ab

Nous allons fournir diverses preuves en les ratta- chant à des domaines mathématiques qui se re- trouvent habituellement dans les programmes sco- laires, à savoir l"algèbre, la géométrie et l"analyse.

22Losanges•N?29•2015•22 -29

Inégalité arithmético-géométrique

2.1. Preuves algébriques

L"inégalitéI2peut être vue comme étant une consé- quence immédiate de l"égalité suivante, donnée par

Liouville([

9], p. 493) :

a+b

2=⎷ab+?

a-⎷b? 2 2

Nous nous proposons de détailler davantage une

autre démonstration, peut-être plus laborieuse mais relativement classique : elle nous paraît surtout in- téressante dans la mesure où elle laisse entrevoir la possibilité de dégager une manière assez naturelle pour construire une preuve mathématique en toute généralité. Il s"agit essentiellement de démontrer l"implication "H?T», où l"hypothèse considéréeHpeut se mettre sous la forme "a >0etb >0» (en admet- tant implicitement les règles usuelles de l"algèbre), tandis que la thèseTest l"inégalitéI2. Nous al- lons faire appel à cinq propositions intermédiaires,

à savoir :

•P1: "(a-b)2?0» •P2: "a2+b2-2ab?0» •P3: "a2+b2+ 2ab?4ab» •P4: "(a+b)2?4ab» •P5: "?a+b2?

2??⎷ab?

2» Les règles classiques de l"algèbre permettent aisé- ment d"écrire (les justifications étant laissées aux lecteurs) :

H?P1?P2?P3?P4?P5?T(1)

ce qu"il fallait démontrer.

Bien entendu, toutes ces implications sont " tri-

viales », mais la question qui se pose réellement est double : comment les " deviner » et pourquoi les mettre dans cet ordre qui paraîta posterioriidéal? Pour répondre à ces interrogations, reprenons ce problèmeà rebours, c"est-à-dire en partant de la thèseT. Nous allons constater que les propositions P iconsidérées apparaissent alors assez naturelle- ment; les justifications algébriques sont simples et ne seront à nouveau pas développées au sein de ce texte. Dans l"inégalité à démontrer apparaît une racine carrée. En pareille circonstance, on cherche souvent à s"en débarrasser par élévation au carré des deux membres de la formule, ce qui est ici permis; on obtient de la sorteP5. On élimine le dénomina- teur intervenant dansP5en y quadruplant les deux membres, d"oùP4. En développant le carré du pre- mier membre de cette dernière, on trouve aisément P

3. On en déduitP2en y soustrayant le produit

4abdes deux membres. Une écriture équivalente de

P

2livreP1. Cette dernière est évidente et découle

donc deH. Il suffit alors de remettre les proposi- tions dans l"ordre inverse de celui dans lequel elles ont été trouvées : on obtient de la sorte la chaîne d"implications ( 1). Comme l'illustre la petite démonstration qui vient d'être analysée, un raisonnement mathématique peut comprendre deux étapes distinctes dans son

élaboration complète.

1.Une première approche exploratoire est obliga-

toire pour construire les propositions qui intervien- dront dans la preuve : c'est une phase d'analysedu problème. Le travail demandé est alors semblable à celui d"un détective qui doit examiner en profondeur le problème posé et essayer de trouver des pistes, ou d"un médecin qui effectue un diagnostic, ou d"un garagiste qui recherche la cause d"une panne, ... Souvent, il est efficace à ce stade initial de suppo- ser le problème résolu et de raisonner à rebours, en partant de la thèse. À première vue, il ne semble pas très naturel de supposer connue la thèse que l"on souhaite démontrer. Mais, en fait, il s"agit dequotesdbs_dbs2.pdfusesText_2