[PDF] [PDF] Fiche de synthèse : Les théories de la consommation

moyenne à consommer (consommation/revenu) reste constante sur longue période, alors que le revenu augmente Il l'explique par une fonction ostentatoire de 



Previous PDF Next PDF





[PDF] Consommation / Epargne

La théorie néo-classique de la consommation se base surtout sur V Pareto Celui-ci présente un croissance (fonction de consommation/approche globale)



[PDF] La consommation des ménages - OECONOMIA

L'analyse néo-classique construisait la fonction de demande d'un bien en privilégiant la relation prix et quantité demandée Keynes propose de relier la 



[PDF] Fiche de synthèse : Les théories de la consommation

moyenne à consommer (consommation/revenu) reste constante sur longue période, alors que le revenu augmente Il l'explique par une fonction ostentatoire de 



[PDF] Analyse économique macro - 2ème année - Faculté des HEC (HEC

La théorie classique promettait un ajustement du marché du travail qui préserverait le b 1) La fonction de consommation keynésienne Dans la Théorie 



[PDF] Chapitre 1 La théorie du comportement du consommateur

où ξh est la fonction de demande du consommateur pour le bien h, laquelle l' on raisonne en termes de classement des choix de consommation : tous les couples de la Il n'en va pas nécessairement de même pour la demande classique 



[PDF] Introduction - Free

Donc chez les classique on a toujours l'équilibre dans le marché des biens et services, et il la consommation est uniquement fonction du revenu : C = cY



[PDF] Macro-économie - Faculté des Sciences Juridiques, Economiques

L'approche néo classique qui fait confiance aux mécanismes du marché ( flexibilité des des internes, etc -Fonction principale : la consommation des B et S



[PDF] Elements of Macroeconomics - - Munich Personal RePEc Archive

6 oct 2015 · Les critiques de la fonction de consommation Keynésienne C'est John Maynard Keynes qui rompt avec l'analyse classique en introduisant 



[PDF] Université Paris IX Dauphine UFR Mathématiques de la Décision

Quelle est la différence entre le chômage classique et le chômage keynésien ? Une fonction de consommation : c = 0,6y + 40, où y = revenu national

[PDF] corrigé bac lv1 anglais 2017

[PDF] fonction d'offre microéconomie

[PDF] seuil de fermeture wikipedia

[PDF] municipalité définition québec

[PDF] différence entre ville et municipalité

[PDF] mamrot répertoire municipalités

[PDF] qu'est ce qu'une municipalité

[PDF] carte région administrative québec

[PDF] analyse grammaticale des adverbes

[PDF] mucoviscidose a 60 ans

[PDF] mucoviscidose symptome digestif

[PDF] mucoviscidose adulte espérance de vie

[PDF] mucoviscidose age de mort

[PDF] signe mucoviscidose

[PDF] mucoviscidose adulte forum

Fiche de synthèse : Les théories de la consommation

Auteur : Pascal Corbel, http://www.ecogexport.com

Quels sont les principaux facteurs influençant la consommation, l'un des moteurs de la

croissance économique et la principale finalité de l'activité économique ? C'est évidemment

une question qui intéresse au plus haut point les économistes. Voici les théories les plus fréquemment citées sur le sujet.

La théorie néoclassique

Le principe de la théorie néoclassique est simple : le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction sous contrainte de son pouvoir d'achat. Par conséquent, on associera à chaque bien une valeur correspondant à l'utilité que retire le consommateur de son utilisation. Si un consommateur a le choix entre deux biens, on voit que plusieurs combinaisons de biens (1CD

et 4 tickets de cinéma, 2CD et 2 tickets de cinéma, 4 CD et 1 ticket de cinéma, par exemple)

peuvent avoir la même utilité cumulée, c'est-à-dire peuvent lui procurer la même satisfaction.

On appelle courbe d'indifférence la représentation graphique de ces combinaisons. Pour

choisir entre ces différentes combinaisons a priori équivalentes, c'est le revenu qui entrera en

ligne de compte. Le consommateur choisira la combinaison qui utilise tout son revenu, sans bien sûr le dépasser. Graphiquement, c'est donc l'intersection entre la droite de revenu et la courbe d'indifférence la plus haute que l'on peut atteindre avec ce revenu qui constituera l'optimum du consommateur.

La théorie keynésienne

A l'inverse de la théorie néoclassique qui cherche à expliquer le comportement d'un agent économique (approche micro-économique), Keynes s'intéresse à la consommation en tant qu'agrégat économique (approche macro-économique). Son point de vue peut être résumé par la formule suivante: C = c.Y + Co où C est la consommation totale, c est la propension marginale à consommer, c'est-à-dire la partie du

revenu supplémentaire qui sera consommée (l'autre partie étant épargnée), Y est le revenu

national et Co est la part de la consommation qui ne dépend pas du revenu (consommation autonome). La consommation augmente donc avec le revenu national, mais une partie croissante de la hausse du revenu national est affectée à l'épargne.

La théorie de Duesenberry

Il remarque que, contrairement à ce que voudrait la formule keynésienne, la propension moyenne à consommer (consommation/revenu) reste constante sur longue période, alors que le revenu augmente. Il l'explique par une fonction ostentatoire de la consommation : ce qui compte, ce n'est pas le niveau de consommation absolu mais le niveau de consommation relatif (comparé à celui des autres ménages). Conséquence: si le revenu de tout le monde augmente, chacun voudra en quelque sorte "conser ver son rang" et n'épargnera pas une plus grande part de son revenu, malgré l'augmentation de ce dernier. Par ailleurs, il remarque qu'en cas de baisse des revenus, la consommation ne diminue pas, ou peu. Du fait des habitudes de consommation acquises au cours des périodes précédentes, on commence par puiser dans l'épargne avant d'ajuster sa consommation. C'est ce qu'on appelle l'effet de cliquet.

La théorie de Friedman

L'idée de Friedman est que les ménages ont une idée bien précise de leur revenu "normal" sur

le moyen-long terme. C'est en fonction de celui-ci, appelé revenu permanent, qu'ils vont fixer la part de la consommation. Résultat: une variation de court terme du revenu d'un ménage (provoqué par exemple par une période de chômage, ou à l'inverse, par une prime exceptionnelle) n'influencera pas forcément le niveau de consommation.

La théorie de Modigliani

L'hypothèse de Modigliani est que la consommation d'un individu est à peu près constante

tout au long de sa vie. Un jeune pourra avoir recours à l'emprunt pour l'aider à faire face aux

dépenses en début de vie active. Au fur et à mesure que son ancienneté dans son travail augmente, son revenu croît et il peut rembourse r ses emprunts et épargner une partie de son revenu, épargne qu'il utilisera pour maintenir sa consommation au moment de la retraite. Cela permet de relier le niveau d'épargne d'un pays et sa pyramide des âges.

Pascal Corbel, 1999/2003

quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9