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Compara!ons et métapore FRANÇAIS ULIS C

était un bon copain

Il avait le coeur sur la main

Et la cervelle dans la lune

C

était un bon copain

Il avait l

estomac dans les talons

Et les yeux dans nos yeux

C

était un triste copain

Il avait la tête à l

envers

Et le feu où vous pensez

Mais non quoi il avait le feu au derrière

C

était un drôle de copain

Quand il prenait ses jambes à son cou

Il mettait son nez partout

C

était un charmant copain

Il avait une dent contre Etienne

À la tienne Etienne à la tienne mon vieux

C

était un amour de copain

Il n avait pas sa langue dans la poche

Ni la main dans la poche du voisin

Il ne pleurait jamais dans mon gilet

C

était un copain

C

était un bon copain

Robert Desnos, "Langage cuit», dans Corps et biens, Ed. Gallimard

Nous utilisons de nombreuses expressions métaphoriques comme "parler à bâtons rompus», "sauter du coq

à l

âne». Leur emploi stéréotypé nous en fait oublier la nature première. Il faut alors que quelqu

un prenne, souvent par jeu, les expressions à la lettre, pour que leur statut premier d image apparaisse. Ce que fait

Robert Desnos dans le poème "C

était un bon copain» (Langage cuit, Gallimard, 1923).

avoir le coeur sur la main être égaré, grisé, séduit, rendu fou

être dans la lune être généreux avoir lʼestomac dans les talons parler facilement, être bavard regarder les yeux dans les yeux courir, sʼenfuir avoir la tête à lʼenvers payer avec son argent prendre ses jambes à son cou avoir faim mettre son nez partout réclamer avec insistance

avoir une dent contre quelquʼun avoir de lʼanimosité, du ressentiment

ne pas avoir sa langue dans sa poche lui prendre ce quʼil a dans les poches

mettre la main à la poche être en tête à tête faire les poches de quelqu un être distrait, hors de la réalité pleurer dans le gilet de quelquʼun être curieux et indiscret

Compara!ons et métapore

Définitions

LA COMPARAISON

Ex : Les étoiles scintillent comme de lʼor le comparé point commun outil de comparaison le comparant La comparaison met en relation le comparé (élément qui est comparé) avec le comparant (élément auquel on compare)

à l

aide d un outil de comparaison (comme, ainsi que, tel que, ressembler à, sembler, aussi ... que...). La comparaison met en valeur un point commun entre le comparé et le comparant.

LA MÉTAPHORE

Ex : Les gouttes de rosées sont des perles qui brillent au soleil du matin. comparé comparant point commun sous-entendu : la forme, lʼéclat. Les perles de rosée brillent au soleil du matin. La métaphore met en relation, comme la comparaison, un comparé et un comparant, mais sans outil de comparaison.

LA PERSONNIFICATION

Ex : Renart regagna son logis où lʼattendaient femme et enfants. L animal Renart est personnifié : comme un humain, il a un logis, une femme... La personnification est une forme de métaphore. Elle permet dʼattribué des comportements humains à des animaux, des objets ou des éléments naturels. Comparaisons, métaphores et personnifications permettent de créer des images poétiques.

Ex : La montagne a mis son bonnet blanc.

Compara!ons, métapore et personnification

l'outil de comparaison et en orange le point commun entre le comparé et le comparant : a.Ce tissu est doux comme une caresse. b.Ses yeux brillaient ainsi que des étoiles. c.La vague sʼabattit sur nous, semblable à une muraille verdâtre. d.Le chevalier sʼélança, tel un lion furieux. a.La dame a dit au chevalier quʼelle lʼaimait comme .................................... b.Pendant le combat, Perceval ressemblait à ............................................... c.La neige recouvre le jardin ainsi que .........................................................

d.Le pirate regagna lʼarrière du pont, tel .......................................................

e.Les étoiles dans le ciel ressemblent à .......................................................

une personnification ? Reliez et justifiez vos réponses. a.Tes yeux sont mes rayons de soleil.

b.La mare semblait une mare dʼhuile. comparaison

c.Un vieux saule pleure au bord de la rivière. métaphore

d.À cette nouvelle, il versa des torrents de larmes. personnification

e.La rivière chantait dans son lit de pierre. ces métaphores courantes.

Ex : un appétit d

ogre → Il est gourmand : il mange autant quʼun ogre.

a.un coeur dʼor → ....................................................................................................................

b.une santé de fer → ...............................................................................................................

c.un caractère de cochon → ....................................................................................................

d.une peau de pêche → ...........................................................................................................

e.une tête de linotte → .............................................................................................................

Compara!ons, métapore et personnification

a.La lune marche sur le pré. ...................... b.Tout doucement, les yeux baissés. ........................ c.Les fleurs nouvelle que je rêve. ........................ d.Il court pour rattraper ses camarades. ....................... e.Comme les chats rétifs qui chassent dans les cours. ....................... f.Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage. ....................... g.Tu me hantes tous les jours sur les trottoirs que tu parcours. ....................... h.Ma jeunesse ne fut quʼun ténébreux orage. ....................... i.Silence ! dit le serpent, quand cʼest moi qui siffle ! ....................... j.Sa tête de melon est couverte dʼun chapeau. ....................... k.Ce sont ces garçons qui manquent. ....................... termes précis (surlignez-les). Quelle image le poète donne-t-il de l'orage ? L orage

Tout à coup l

orage accourt

Avec ses grosses bottes mauves

il piétine les bégonias les blés les prés il marche sur les chênes il emplit les rus 1 de son urine il crache de la boue il broie l air entre ses bras et puis il s en va content de lui Raymond Queneau, Battre la campagne, 1968, Gallimard

1.les rus : les ruisseaux

a.Ce garçon est gros comme une montagne. b.Ses yeux sont comme des perles luisantes. c.Comme un lion blessé, il est resté debout. d.Il est bavard comme une pie. a.Ses cheveux sont des rubans dʼor. b.Ses yeux sont des bijoux brillants. c.Il est le sucre dans le gâteau. d.Sa tête de melon est couverte dʼun chapeau.

Comparaisons :

a. Ce garçon est gros comme une montagne. ....................................... b. Ses yeux sont comme des perles luisantes. ..................................... c. Comme un lion blessé, il est resté debout. ....................................... d. Il est bavard comme une pie. ....................................... e. Il est têtu comme une mule. ....................................... f. Lent comme une tortue. .......................................

Métaphores :

a. Ses cheveux sont des rubans dʼor. ....................................... b. Ses yeux sont des bijoux brillants. .......................................... c.

Il est le sucre dans le gâteau.

d. Sa tête de melon est couverte d un chapeau. e. Un renard vient de passer. Les

élèves

doivent trouver d'autres qualifications, (adjectifs) ensuite d'autres comparants (substantifs). avoir le coeur sur la main être généreux être dans la lune être distrait, hors de la réalité avoir l estomac dans les talons avoir faim regarder les yeux dans les yeux être en tête à tête avoir la tête à l envers être égaré, grisé, séduit, rendu fou prendre ses jambes à son cou courir, sʼenfuir mettre son nez partout être curieux et indiscret avoir une dent contre quelqu un avoir de lʼanimosité, du ressentiment ne pas avoir sa langue dans sa poche parler facilement, être bavard mettre la main à la poche payer avec son argent faire les poches de quelqu un lui prendre ce quʼil a dans les poches pleurer dans le gilet de quelqu un réclamer avec insistance CONTRÔLE n°1 Français - Niveau 5 e Les figures de style : comparaisons et métaphores

A B

rugir un poulet ...............................................................................

braire une tortue ............................................................................

se traîner un âne ..................................................................................

foncer un lion ...................................................................................

détaler un bélier ...............................................................................

être fait un pourceau .........................................................................

se pavaner un lièvre ...............................................................................

embrocher un paon .................................................................................

égorger comme un rat .....................................................................................

b. Employez chacune de ces comparaisons dans une phrase qui mette leur sens en évidence :

1.Tel un ..............................., le chevalier fonçait sur son adversaire.

2.Les arbres de la forêt se dressaient immenses, inquiétants comme .....................................

3.Pour les navigateurs, les indigènes ressemblaient à ............................................................

4.Son sourire, comme ..............................., illuminait son visage.

5.La dame, parée de ses atours, pareille à ......................................., traversa la grande salle.

6.Il se faufilait entre les adultes comme .................................................

enfer, manteau, feu d artifice, lion, ivresse.

1.La neige étend son blanc ........................................

2.Devant cette injustice, il fut pris de lʼ.............................. de la colère.

3.Son récital fut brillant; quant au dernier morceau, ce fut un véritable ...................................

4.Avec lʼépidémie de la peste noire, la vie devint un ................................ dans toute lʼEurope.

5.Ce chevalier avait la bravoure dʼun .........................................................

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