10 nov 2010 · 8226) M Bernard Cazeneuve, M Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et travail, de la solidarité et de la fonction publique du retour vers l'emploi Monsieur le handicap ou de la prise en compte de la situation des aidants élèves en situation de handicap, qui est assuré par les AVS:
Previous PDF | Next PDF |
[PDF] Guide PP2019 - GeTax
1 jan 2020 · Réduction de la valeur locative après application du taux d'effort ( guide p 55 ) Situation ( adresse exacte ) Charges et frais d'entretien
[PDF] Guide PP2016 - GeTax
1 jan 2017 · et du calcul de la déduction pour bénéficiaires de rentes AVS/AI 1Indiquer un A (Achat) ou V (Vente) suivi de la date de la transaction (jour, mois) Exemple Frais liés à un handicap concernant votre situation personnelle et professionnelle figurent sur l'avis de taxation immobilier accompagnant
[PDF] 1 Les présentes Conditions générales (« CG ») s - Syngenta
23 mai 2016 · Fournisseur, sous la direction et les instructions de Syngenta, sur le site de rance chômage (AVS/AI, AC), à la caisse de pension, etc , difier, distribuer, afficher et diffuser lesdits Résultats et à créer des travaux qui en sont déri- vés port avec les personnes accompagnant le voyageur seront pris en
[PDF] final_paf_2nd_degre_2013-2014_avec_boutonspdf
29 sept 2013 · 2-2 La prévention des conflits et la gestion des situations de crise Adaptation au métier, accompagnement didactique et formation tenue de classe enseignants, AVS, correspondants de formation, prévention capables de mettre en oeuvre les nouvelles instructions officielles en collège et en lycée
[PDF] N° 106 du 10 Novembre 2010 - Assemblée nationale
10 nov 2010 · 8226) M Bernard Cazeneuve, M Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et travail, de la solidarité et de la fonction publique du retour vers l'emploi Monsieur le handicap ou de la prise en compte de la situation des aidants élèves en situation de handicap, qui est assuré par les AVS:
[PDF] Questions écrites - JO Débats parlementaires Questions-Réponses
27 mai 2020 · de la jeunesse et des sports sur le manque d'AESH dans les Elle lui demande de bien vouloir lui faire part des instructions données à l'administration pour Accompagnement des élèves en situation de handicap par un seul et M Yves Hemedinger attire l'attention de M le ministre de l'économie, des
[PDF] La Vie économique - Die Volkswirtschaft
examine aujourd'hui sur son décompte de salaire les cotisations AVS et de prévoyance Oxford Handbook of West European Pension Politics, Oxford, 2007
[PDF] Formations pour les personnels du premier degré - Académie de la
des écoles et des établissements en accompagnant le développement d'une ( manuel et guide pédagogique, fichiers) à analyser Accueillir, encadrer un public présentant une situation de handicap enseignants et aesh en difficultés pour la scolarisation comprendre • reconnaître et prendre en compte la
[PDF] 5 septembre - JO Débats parlementaires Questions-Réponses Sénat
5 sept 2019 · collectivités territoriales et qui placent les élus dans une situation 5 de l' activité qui est principalement tournée vers la production de 8226 Personnes handicapées statut d'AESH, afin de garantir au mieux l'accompagnement des pédagogiques pour les territoires : un guide de l'aménagement
[PDF] La DAFPA vous accompagne dans votre - Arts plastiques
1 jui 2018 · établissement (projets d'accompagnement personnalisé et tutorat) Première partie: situations et techniques de créativité, apports théoriques et accompagnement, préparation handicap, sans alourdir la charge de travail de l 'enseignant AVS Personnel médico-social Enseignants spécialisés ou non
[PDF] Guide #8226 L 'accompagnant des élèves en situation de handicap : AESH
[PDF] Guide #8226 L 'accompagnant des élèves en situation de handicap : AESH
[PDF] Se perfectionner, élargir son domaine de compétences #8212 Afdas
[PDF] Contacts - Afdas
[PDF] Congé individuel de formation - Afdas
[PDF] Contacts - Afdas
[PDF] Contacts - Afdas
[PDF] Panorama des mesures pour l 'emploi DOM - Pôle emploi
[PDF] valeurs de performances acoustiques
[PDF] Indice d 'affaiblissement acoustique des matériaux - Bruxelles
[PDF] une isolation acoustique performante - Isover
[PDF] L 'affaire Dreyfus - BnF - Expositions virtuelles
[PDF] Entreprendre en milieu rural - Localtis
[PDF] Procédure de révision d 'affectation - SNETAA
ASSEMBLÉENATIONALE
JOURNAL OFFICIELDE LARÉPUBLIQUE FRANÇAISE
SESSION ORDINAIREDE 2010-2011
49e séance
Compte renduintégral
2 e séance dumardi 9novembre 2010 Les articles,amendements etannexes figurentdans lefascicule bleuci-joint http://www.assemblee-nationale.frAnnée 2010.N
oSOMMAIRE
PRÉSIDENCE DEM. MARCLAFFINEUR
1.Questionsau Gouvernement (p. 8223)
GRÈVE ÀPÔLE EMPLOI(p. 8223)
Mme LaurenceDumont, M.Laurent Wauquiez,secrétaire dÉtat chargéde l
emploi.. RÉFORME DESRETRAITES (p. 8224)
M. PaulJeanneteau, M.Éric Woerth,ministre dutravail, dela solidarité etde lafonction publique. SAHARA OCCIDENTAL(p. 8224)
M. Jean-PaulLecoq, M.Bernard Kouchner,ministre des affaires étrangèreset européennes.LEVEURS DEVIANDE BOVINE(p. 8225)
M. MichelHunault, M.Bruno LeMaire, ministrede l'ali- mentation, del'agriculture etde lapêche.OTAN (p.8226)
M. BernardCazeneuve, M.Bernard Kouchner,ministre desaffaires étrangèreset européennes. CHRÉTIENS D'ORIENT(p. 8226)
M. AxelPoniatowski, M.Bernard Kouchner,ministre des affaires étrangèreset européennes. CONTRATS AIDÉS(p. 8227)
M. Jean-PierreAbelin, M.Laurent Wauquiez,secrétaire dÉtat
chargé del emploi. SONDAGES(p. 8228)
Mme DelphineBatho, M.Henri deRaincourt, ministre
chargé desrelations avecle Parlement.MAINTIEN D'UNE DESSERTECORAIL SURL 'ENSEMBLE DU
TERRITOIRE(p. 8228)
M. DominiqueBussereau, secrétaired
État chargédes trans-ports.
RÉFORME DESRETRAITES (p. 8229)
Mme MaryliseLebranchu, M.Éric Woerth,ministre du travail, dela solidaritéet dela fonctionpublique. PRODUCTEURS DEVIANDE BOVINE(p. 8229)
M. AlainCousin, M.Bruno LeMaire, ministrede l'alimen- tation, del'agriculture etde lapêche. EMPLOI DESJEUNES (p. 8230)
M. Jean-PaulBacquet, M.Laurent Wauquiez,secrétaire d'État chargéde l'emploi. SOUS-TRAITANCE AUTOMOBILE(p. 8231)
M. Jean-LucReitzer, M.Christian Estrosi,ministre chargéde l industrie. ACCORD DENAGOYA(p. 8231)
Mme ChantalBerthelot, MmeChantal Jouanno,secrétaire dÉtat chargéede l
écologie.
PAUVRETÉ DESJEUNES (p. 8232)
M. René-PaulVictoria, M.Marc-Philippe Daubresse,ministre de lajeunesse etdes solidaritésactives.
2.Fixation del 'ordre dujour (p. 8233)
M. YvesCochet.
3.Ordre dujour dela prochaine séance(p. 8233)
‸′′′ASSEMBLÉE NATIONALE-2 eSÉANCE DU9 NOVEMBRE2010
COMPTE RENDUINTÉGRAL
PRÉSIDENCE DEM. MARCLAFFINEUR,
vice-présidentM. leprésident . Laséance estouverte.
1QUESTIONS AUGOUVERNEMENT
M. leprésident. L'ordre dujour appelleles questionsauGouvernement.
Nous commençonspar unequestion dugroupe socialiste, radical, citoyenet diversgaucheGRÈVE ÀPÔLE EMPLOI
M. leprésident. La paroleest àMme LaurenceDumont.Mme LaurenceDumont. Monsieur leprésident, ma
question s adresse ausecrétaire dÉtat chargéde l
emploi.À l
appel del ensemble dessyndicats, lessalariés dePôle emploi sontaujourd hui engrève.M. GuyGeoffroy. Encore!
Mme LaurenceDumont. Depuis lacréation dePôle emploi, le servicepublic del emploi n a plusles moyensd assurer sesmissions. Ledemandeur d'emploi estdevenu unobjectifchiffré deplacement, exclude touterelation personnalisée.L'agent duservice publicde l'emploi, quellesque soientses
compétences etquelle quesoit samotivation, esttransformé en machineà placer,par téléphoneou écraninterposé, sans
relation avecles entreprises.Les salariésde Pôleemploi n enpeuvent pluset leschômeurs sontperdus, parceque les moyens accordéspar lÉtat baissentinexorablement etque vous avezacté lalibéralisation del 'activité deplacement,
pourtant proscritepar laConvention internationaledu travail.Bref, monsieurle secrétaired
État, vousenterrez leservice
public delemploi, dansun contexteéconomique oùson rôleest pourtantprimordial ;vousabandonnezles chômeurset les
agents quine supportentplus detravailler dansde tellesconditions;vous persistezavec lebudget 2011où vous
supprimez 1800emplois,en lejustifiant parde soi-disantgains deproductivité etpar uneinflexion duchômage !
Si pourvous, plusde centdossiers suivispar agentconstitue un gainde productivité,sachez quecela sefait audétriment du retourvers l emploi.Monsieur lesecrétaire d'État, lemanque d'effectifs, lemanque demoyens etde formationdes agentsentraîne aujourd'hui désarroi,colère etsouffrance desdeux côtésdu
guichet.Ma questionest doncsimple etgrave :avez-vous tout
simplement décidéde sacrifierle servicepublic del emploi?Vous savez
combien certainsopérateurs privésseraient tropcontents derécupérer cequ 'ils appellentun marché.
M. leprésident. La paroleest àM. lesecrétaire d'État chargé de l emploi.M. PatrickLemasle. Et duchômage !
Laurent Wauquiez,secrétaire d'État chargéde l'emploi.Madame LaurenceDumont, jetiens toutd
abord, avecChris- tine Lagarde,à rendrehommage devantla représentation nationale autravail effectuédepuis maintenantplus dedeux ans parles agentsde Pôleemploi. M. MaximeGremetz. Ah oui,c 'est bienle moment! Vous venez d en mettre1 800àlaporte !une descrises lesplus duresque notrepays aitconnue depuisla secondeguerre mondialetout endevant conduireun projet
difficile, celuide Pôleemploi :réussir lafusionentrelANPEet lesASSEDIC.
En cejour degrève, avecune mobilisationqui estcompa- rable àcelle del 'année dernière,j 'entends lespréoccupations
exprimées parles agentsde Pôleemploi. LePrésident dela République etle Premierministre ontsouhaité leurdonner
lannée prochaineles moyensdont ilsauront besoin.Quelques chiffresprécis, madamela députée: toutd 'abord,
il ya euune revalorisationstatutaire etsalariale dutravail desagents, quiétait attendue... M. MaximeGremetz. Arrêtez!Vous venezd 'en liquider1800! dotation dePôle emploil année prochainesera dumême niveau quecette année,soit 1,36milliard d'euros.M. MaximeGremetz. Non!
Prenons justeun exemplesur lequelil fautrétablir lavérité :certes, lamission derecouvrement aété transféréeà l'URSSAF, maisles 1000 agentsquil'assuraient seront
maintenus àPôle emploi,ce quiva nouspermettre d avoirplus d'agents directementau contactdes demandeurs d emploi etdes employeurs.ASSEMBLÉE NATIONALE-2
eSÉANCE DU9 NOVEMBRE2010 8223
Par ailleurs,nous avonsun travailà menerpour allégerlesprocessus administratifstrop lourdset pourdonner auxagents plus dautonomie dansleur travail.Mais, madamela députée,
les agentsn ont pasbesoin decaricatures.M. MaximeGremetz. Arrêtez lebla-bla-bla !
soutenus, commeils l ont étéd ailleurs lorsde laconsultation qui aété faiteauprès de500 000demandeurs demploi:60 % d entre euxont soulignéque Pôleemploi étaitplus simpleet plus efficace.C est sansdoute lameilleure réponseà votrequestion!RÉFORME DESRETRAITES
M. leprésident. La paroleest àM. PaulJeanneteau, pourle groupe delUnion pourun mouvementpopulaire.
M. PaulJeanneteau. Monsieur leprésident, meschers collè- gues, maquestion s adresse àM. leministre dutravail, dela solidarité etde lafonction publique. Monsieur leministre, leConseil constitutionnelvient de valider l essentiel dela loiportant réformedes retraites. Cette décisionconstitue undésaveu cinglantpour l oppo- sition. LeConseil aen effetécarté lensemble desgriefs invoquéspar les parlementaires del opposition, enparticulier laméconnais- sance duprincipe dégalité. De même,il ajugé quela loiadoptée parle Parlementne portait pasla moindreatteinte àl objectif, posépar laConsti- tution, deprotection destravailleurs lesplus âgés. Le Conseilconstitutionnel aégalement soulignéla perti-nence desmesures destinéesà renforcerle caractèrejuste dela réforme:prise encompte descarrières longues,de lapénibilité
et dela situationdes mèresde famille.Il anotamment considéréque lesdispositions adoptéesà linitiative desparlementaires dela majoritépour répondreà la
situation deshandicapés étaientpleinement pertinentes,qu ilsagisse del élargissement del accès àla retraiteanticipée pour handicap oude laprise encompte dela situationdes aidants.Nous sommes,monsieur leministre, particulièrementsensibles àces mesuresqui apportentune réponseà des
situations difficilespour nosconcitoyens.Au-delà del
analyse juridiquemenée parle Conseilconsti-tutionnel, cettedécision constitueune sourcede satisfactionpour lesparlementaires dela majoritécar ellevalide leschoix
qu ils ontopérés.Si leConseil constitutionnela souhaitéque lesdispositions relatives àla médecinedu travailsoient détachéesdu projetde
loi, cen est paspour desraisons defond maisparce qu il lesa jugées insuffisammentliées auxautres mesures. Monsieur leministre, quelleanalyse faites-vousde cette décision etquelles suitesentendez-vous luiréserver ? M. leprésident. La paroleest àM. leministre dutravail, de la solidaritéet dela fonctionpublique. tionnel, parla décisionqu il vientde prendre,valide laréforme desretraites, etje men réjouis.M. MaximeGremetz. Cest unedécision politique!
une réponseclaire etnette àtous ceuxqui, surles bancsde l opposition, n ont cesséde combattrecette réforme.Mesdames et
messieurs del opposition, vousn avez passu convaincreles Français,&M. Jean-PaulLecoq. Si!
convaincre leConseil constitutionnel,comme vousl espériez. Le Conseilconstitutionnel anotamment validéle relève- ment delâge dela retraiteet aconsidéré quece dispositifétait cohérent avecle fonctionnementde notresystème parrépar-
tition, enprécisant dailleurs quele Gouvernementavait pristoutes lesmesures nécessairesvisant àgarantir lasécurité des
vieux travailleurs.Le Conseila aussijugé qu
il n y avaitaucune atteinteau principe d égalité, étantdonné quenous avonstenu comptede lasituation dessalariés quiont connudes carrièresplus difficilesen raisonde lapénibilité deleur travailou plus
longuesparce quils ontcommencé àtravailler tôt. En validantcette loi,le Conseilconstitutionnel aenfin considéré quenous avionsrespecté tantla lettreque l espritde laConstitution. Nousdémontrons ainsiméthodiquementque tousles argumentsque vousavez développésici, mesdames etmessieurs lesdéputés del opposition, navaient
aucun fondement.M. PatrickLemasle. Si!
et lescraintes ;vousavezété contredits. Le Présidentde laRépublique peutdésormais promulguer cette loi. Cestgrâce àelle quenous sauveronsles retraitesdes Français.Cette réforme estun succèspour laFrance etpour lesFrançais.SAHARA OCCIDENTAL
M. leprésident. La paroleest àM. Jean-PaulLecoq, pourle groupe dela Gauchedémocrate etrépublicaine.
M. Jean-PaulLecoq. Monsieur leministre desaffaires étran-gères, dimanche,je descendaisd un avionà Casablanca,étant
en transitpour ElAyoun, lorsqueles autoritésmarocaines mont confisquémon passeport,avant dem expulser vers
Paris hiermatin.
Ce mêmedimanche, unparlementaire européenespagnol,Willy Meyer,n
a pusortir del avion, nonplus queles journalistes quil accompagnaient auSahara occidental. Qu a doncà cacherle pouvoirmarocain ?On peutfacilement imaginerqu
il voulaitcacher l assautdes forcesmilitaires contrele campabritant quelque20 000Sahraouis prèsd El Ayoun,assaut quis est soldépar plusieurs
morts etblessés. Les Sahraouisexpriment leurlassitude demanière encorepacifique, notammenten seregroupant dansce camp,mais pour combiende temps? Lexaspération, lacolère montent,
surtout parmiles jeunesqui n ont jamaisconnu quel oppres-sion. Lobstination duMaroc faitcourir lerisque dun retourà larésistance armée.
‸′′‴ASSEMBLÉE NATIONALE2 eSÉANCE DU9 NOVEMBRE2010
Cette attaqueest dautant pluscondamnable quelle inter-vient aumoment oùdes discussionssur lestatut futurdu Sahara occidentalcommencent entrele FrontPolisario etle
Maroc, sousl
égide desNations unies.
Je vousdemande solennellementd
interpeller d urgence le pouvoir marocainpour qu il cessece carnagehumain. Jevous demande dexiger quedes journalisteset desobservateursinternationaux puissentse rendreen zoneoccupée afinde témoigner del exactitude desfaits. Jevous demanded agir au
plus viteafin queles militantsdes droitsde l homme soientlibérés sansdélai.M. GuyGeoffroy. Un communisteparlant desdroits de
l homme!Staline revient!M. Jean-PaulLecoq. La France,membre duConseil de
sécurité quia refuséque laquestion desdroits humainsfasse partiedes compétencesde laMission desNations
unies pourl organisation d un référendumau Saharaoccidental, doitrevenir sursa position.La Franceet l
Union européenne,qui n
ont émisaucune protestation quantau refoulementdes parlementaires,doivent prendre desinitiatives urgentespour permettrel applicationdes résolutionsdes Nationsunies quiexigent latenue dun référendum d autodétermination.La Franceet l
Union européennedoivent agirpour une
solution politiquerespectant ledroit àl autodétermination dupeuple sahraoui,dans lintérêt del ensemble despeuples dela région.Monsieur leministre, voussavez quela Franceet l
Unioneuropéenne disposentdes moyensde pressiontant économi-ques quepolitiques pouraider àla résolutionde ceconflit.
Pourquoi neles utilisez-vouspas ?
M. leprésident. La paroleest àM. leministre desaffaires étrangères eteuropéennes. M. MaximeGremetz. Nous voulonsune vraieréponse !⁵⁰⃩Monsieur ledéputé, jeregrette lafaçon dontvous avezété refoulédu territoiremarocain. Jai aussitôt
tenté devous lefaire savoir,et nousl avons faitsavoir àlambassadeur duMaroc enFrance. Il n est pasadmissible qu un élude lanation soitainsi refoulé duterritoire dun paysami dontnous admirions plutôt lesprogrès versla démocratie.Dailleurs, jecrois quele consulde
France atenté devous joindreet qu
il yest finalementparvenu. Jeregrette quevous ayezeu àsubir toutcela.Parlons dufond. Ily aurgence carles chocsont ététrès violents àEl Ayoun; lesincidentssonttrès graves.Nous
ignorons lenombre deblessés etde mortsdans lecamp detoile quevous évoquez,mais aussidans laville. Jeprésente
mes condoléancesaux famillesdes victimessans connaîtreleur identité,leur nombreet lagravité deleurs blessures,du
côté marocaincomme sahraoui. Vous avezraison, monsieurle député,des pourparlersallaient commencerjustement lelendemain entreles repré-sentants desSahraouis, duMaroc etl envoyé desNations
Unies.
Espérons quece problème,vieux detrente-cinq ans,pourraêtre résolu,
M. MaximeGremetz. Mais quefait-on pourcela ?
réglé, aumoins discuté.Je doisdire quela dernièreproposi- tion marocaine,celle quiparlait dautonomie, aété bien
accueillie àlONU. C
était l
un deséléments dece règlement,ne loublions pas.ÉLEVEURS DEVIANDE BOVINE
M. leprésident. La paroleest àMichel Hunault,pour legroupe NouveauCentre.M. MichelHunault. Monsieur leministre del alimentation,de lagriculture etde lapêche, jevous interrogeune nouvelle
fois, aunom dugroupe NouveauCentre surles problèmesagricoles et,plus spécifiquement,sur lasituation desplus
difficiles querencontrent lesproducteurs deviande bovine.Comme vousle savez,les prixpratiqués aujourd
hui necouvrent mêmepas lescoûts derevient deséleveurs deviande bovine.Du coup,ils nen tirentaucun revenualors
que, depuisde nombreusesannées, ilsfont desefforts sansprécédent pouraméliorer laqualité etla traçabilitéde la
viande etrespecter lesnormes environnementaleset ilssont confrontés àl importation deviande enprovenance notam-
ment duBrésil. Je sais,monsieur leministre, quevous êtes,comme leGouvernement, attentifaux difficultésrencontrées parles producteurs deviande. Au-delàde leursrevenus, sepose le
problème detoute lafilière carle prixpratiqué pourles consommateurs peutêtre multipliépar quatrepar rapport
au prixdachat. Leséleveurs méritentnon seulementun soutien maiségalement desmesures trèsconcrètes pour
assurer leurtrésorerie etleur permettrede dégagerun revenu. Àl heure oùnous parlons,le prixdes bêtes
vendues esten dessousde cequ il étaitil ya vingtans. Ilest doncurgent daffirmer unevolonté politique.C est ceque, comme legroupe NouveauCentre lefait depuisplusieurs années, nousvous demandonsà nouveauaujourd hui,monsieur leministre, et,au-delà, deprendre desmesures tant auplan nationalqu au plancommunautaire carle problème ressortitde lacompétence européenne.Je suisconfiant dansvotre réponse,monsieur leministre, mais cest uncri dedésespoir queje lanceaujourd hui aunom
de mescollègues duNouveau Centre.M. leprésident. La paroleest àM. leministre del alimen-tation, del agriculture etde lapêche.
entier auxcôtés deséleveurs. Ilconnaît leursituation difficileet iln accepte pasque lesprix àla productionne cessentde
baisser quandle consommateur,mois aprèsmois, paiesa viande toujoursplus cher. Face àla situationde criseque nousconnaissons actuelle- ment, notammentle blocagedes abattoirs,j ai réunilensemble desacteurs del interprofession bovinece matin au ministèrede l agriculture etleur proposerun plande sortiede criseen troispoints, quils ontaccepté.Premier point:lerelèvement desprix àla production.Il nest pasacceptable quele revenudes producteursbovins
continue debaisser, nique lesprix àla consommationconti- nuent àgrimper avecun kilode viandeà 15ou 17euros sur
les étalsalors qu il aété payé3 eurosau producteur,qu il soitdu Centre,de Loire-Atlantiqueou ailleurs.ASSEMBLÉE NATIONALE2
e SÉANCE DU9 NOVEMBRE2010 ‸′′‵ Deuxième pointdu plande sortiede crise: jesouhaite que linterprofession seréunisse enfinau completet quecertains acteurs quipratiquaient lapolitique dela chaisevide revien-
nent àla tablede négociation.C est cequ ils ontaccepté cematin. Nouspourrons alorstraiter del ensemble desquestions quiconcernent lafilière, quece soitla meilleurevalorisation desraces àviande, Salers,Blonde dAquitaine et
toutes lesautres, quifont notrefierté, lacontractualisation oula meilleurevalorisation dutravail deséleveurs.
Troisième pointaccepté parl
interprofession:nous pourrons disposer,dès lafin del année 2010,d un premier rapport del Observatoire desprix etdes margesportant exclusivement surla formationdu prixdans ledomaine de la viandebovine, afinqu une nouvellefois, lesproducteurs soient mieuxrémunérés etque leurtravail soitreconnu àsa juste valeur.(Applaudissements surles bancsdes groupesNC etUMP.) OTANLes 19et 20novembre prochainsaura lieule sommetde lOTAN àLisbonne, quisera loccasion dengager laréflexion
sur ladéfinition deson nouveauconcept stratégique.Cette réunion seraégalement loccasion, pourle Gouvernement
français, dévaluer l
efficacité dela stratégiequi aété lasienne lorsquele Présidentde laRépublique adécidé de
réintégrer latotalité desstructures decommandement delOTAN. Or l examen dela réaliténous montreque lOTAN estplus
capable dinfluer surnotre stratégiede défenseque nousne sommes nous-mêmesen mesured influer surla sienne.Je
prendrai lexemple dela défenseanti-missiles. Aucunprési- dent dela Républiquejusqu à NicolasSarkozy navait osé
s engager danslacceptation duprincipe dela défenseanti- missiles, pourdes raisonsqui tenaientau faitque notrepays
avait consciencede sonstatut depuissance nucléairequi garantissait sonindépendant etque nousétions également
très soucieuxde voirla sécuritéet ladéfense delEuropeassurées parelle-même.
Or, le15 octobre,après unerencontre avecle secrétairegénéral del OTAN, lePrésident dela Républiquea acceptéle
principe dela défenseanti-missiles alorsque sonministre dela défense, le12 octobre,devant leSénat, avaitcondamné cette
stratégie enla qualifiantde "nouvelle ligneMaginot ». Compte tenude ceséléments, jesouhaite poserau Gouver- nement deuxquestions. Premièrement, quelleest lavraie positiondu Gouverne-ment surla défenseanti-missiles etavec quellethèse entend-il aborderle sommetde Lisbonnedes 19et
20 novembreprochains ?
Deuxièmement, comptetenu desatermoiements dontnousavons ététémoins, lesuns etles autres,à traversdes déclara-tions contradictoiresdu Présidentde laRépublique etdu
ministre dela défense,le Gouvernementaccepte-t-il, comme celava sepasser auSénat le15 novembre,qu un
débat aitlieu àl Assemblée nationalela semaineprochaine sur cettequestion ?(Applaudissements surles bancsdu groupe SRC.)étrangères eteuropéennes.
⁍ ⁐⁴⁌ Plus quune semaineà tenir!
européennes.Votre question,monsieur Cazeneuve,est précise&⁍ ⁐⁃⁴⁰⁂⁵⁴ Elle estexcellente !
effectivement excellente. Y a-t-ilune stratégiede laFrance ?Oui, monsieurCazeneuve.⁍ ⁍⁸⁇⁴⁺ Dans lOTAN, cest lastratégie delOTAN:rien quel OTAN, toutl OTAN!
Président dela République: devantlesprojetsde défenseanti-missiles, nousavons ditque nousétions daccord, mais
sur undébat, etnon, commedans laformule précédente,sur linstallation parnos amisaméricains demissiles dansun pays
ou dansun autre.Ce débatdevait avoirlieu, etil s engagerasans douteles 19et 20novembre àLisbonne.Pour lereste, nousallons voircombien celacoûte etcomment onpeut lesdéployer rappelons quil nes agit
que demissiles dethéâtre, c est-à-dire àportée limitéeetprofiter dece quin est enaucun casun substitut,mais bien un complémentde ladissuasion nucléaire.⁍ ⁍⁸⁇⁴⁺ Il ny apas dedissuasion nucléaire!
aucune communemesure entrela dissuasionnucléaire quenous devonsconserver et quel OTAN entendconserver
tant qu existera unemenace nucléaireet ladéfense anti-missiles quiagira parprévention.Telle est,monsieur ledéputé, lastratégie dela Francetelle quelle seradéfendue ;pourcequi estdu débat,pourquoi ne
le proposez-vouspas ?Nouspourrionsl accepter.CHRÉTIENS D
ORIENT
⁍ ⁁⁸⁐⁴⁷ Monsieur leprésident, meschers
collègues, maquestion s adresse àM. leministre desaffairesétrangères eteuropéennes.
Monsieur leministre, onassassine deschrétiens enIrak, onassassine deschrétiens àtravers lemonde auseul motifqu ils
quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24