[PDF] [PDF] LEÇON N˚20 : Exemples dutilisation des nombres - capes-de-maths

Formes trigonométrique et exponentielle d'un nombre complexe, Géométriquement, l'application z ↦−→ z est la réflexion par rapport à l'axe réel ( O, u)



Previous PDF Next PDF





[PDF] Forme trigonométrique dun nombre complexe Applications Niveau

Comme la forme algébrique d'un nombre complexe est unique, deux nombres complexes sont égaux si et seulement s'ils ont la même partie réelle et la même 



[PDF] 1 1994-95 Leçons sur les complexes Le jury pose trois - IECL

Tout nombre complexe z s'écrit donc de manière unique sous la forme z = a + ib avec Proposition 1 : L'application exponentielle (qui à z associe ez ) est un 



[PDF] LEÇON N˚20 : Exemples dutilisation des nombres - capes-de-maths

Formes trigonométrique et exponentielle d'un nombre complexe, Géométriquement, l'application z ↦−→ z est la réflexion par rapport à l'axe réel ( O, u)



[PDF] NOMBRES COMPLEXES 1 - Préparation au CAPES/CAFEP de

Aucune connaissance sur les applications des nombres complexes à la géométrie Passage de la forme algébrique à la forme trigonométrique et inversement



[PDF] Première STI 2D - Nombres complexes - Forme trigonométrique

Nombres complexes : Forme Trigonométrique I) Module et argument d'un nombre complexe 1) Définitions Soit le nombre complexe On note M le point d' affixe 



[PDF] Les leçons de mathématiques à loral du CAPES - CBMaths

Forme trigonométrique d'un nombre complexe Applications 19 Module et argument d'un nombre complexe (19 4 Différentes formes d'écritures des nombres 



[PDF] 14 juillet

CAPES Externe de Mathématiques 2009 Epreuve sur dossier Thème : Nombres complexes 1 L'exercice proposé au candidat On considère l'application f qui 



[PDF] Liste des leçons de mathématiques

Épreuve orale 1 du Capes de mathématiques Forme trigonométrique d'un nombre complexe Applications de la notion de proportionnalité à la géométrie



[PDF] Capes et Xcas

géométrie en entrant les complexes sous forme exponentielle 16 fonctions de géométrie 2-d de Xcas travaillent avec des nombres complexes 17 Exemples Application des mathématiques `a d'autres disciplines : par exemple une des 



[PDF] 43 Les nombres complexes

4 3 Les nombres complexes 4 3 3 Forme trigonométrique Une probabilité P est une application qui à un évènement de Ω associe un nombre indique le cap à suivre (par rapport à une direction fixe, par exemple l'axe (Ox)) et la 

[PDF] l'influence sociale en psychologie

[PDF] non conformité définition iso 9001

[PDF] qu'est ce que la psychologie sociale

[PDF] psychologie sociale cours licence 1

[PDF] cours d introduction psychologie sociale

[PDF] psychologie sociale cours et exercices pdf

[PDF] normes apa exemple

[PDF] norme apa automatique

[PDF] normes apa statistiques

[PDF] apa 6ème édition

[PDF] normes apa psychologie 2016

[PDF] comment trouver l abscisse a l origine

[PDF] equation de droites perpendiculaires

[PDF] équation symétrique

[PDF] pente de deux droites perpendiculaires

LEÇON N° 20 :

Racinesn-ièmes d'un nombre complexe.

Interprétation géométrique. Applications.

Pré-requis:

-Représentation d'un nombre complexe dans le planR2muni d'un repère orthonormé direct; -Formes trigonométrique et exponentielle d'un nombre complexe, en particulier : re iθ=r?eiθ???r=r?

θ≡θ?[2π] ;

-Groupe cyclique, similitude directe et son écriture complexe.

Dans toute la leçon, et sauf mention contraire,ndésigne un entier naturel non nul, etZun nombre complexe

non nul s'écrivant sous forme exponentielleZ=Reiθ. Un nombre complexezquelconque sera toujours

écritz=reiαsous forme exponentielle.

20.1 Racinesn-ièmes d'un nombre complexe

20.1.1 Cas général

Problème: Il s'agit de trouverz?Ctel quezn=Z, c'est-à-dire résoudre l'équation complexezn=Z

d'inconnuez?C. On trouve alors : z n=Z?rneinα=Reiθ??rn=R nα≡θ[2π]????r=R1 n n?

2πn?

d'où les solutions suivantes : ?k? {0,...,n-1}, zk:=R1 nei(θn+2kπn). Théorème 1 : L'équation complexezn=Zadmetnracines distinctes. Son ensemble solution est donné par S n=? R1 nei(θn+2kπn),k? {0,...,n-1}?

démonstration:L'existence des racines est donnée par ce qui précède le théorème.L'unicité de

chaque solution vient de l'égalité modulo2π/n: en effet, avec les notations données, on a que pour tous

k? {0,...,n-1},zk+n=zk.?

2Racinesn-ièmes d'un nombre complexe

Définition 1 : Les nombreszkdéfinis ci-dessus sont appelésracinesn-ièmes deZ. On note leur en-

sembleSn. Exercice: Résoudre dansCl'équationz3=⎷3 +i.

Solution

: Il suffit de remarquer que

3 +i|=⎷3 + 1 = 2etarg(⎷3 +i) =π6,

d'où les trois solutions suivantes : ?k? {1,2,3}, zk= 21

3ei(π18+2kπ3).

20.1.2 Racinesn-ièmes de l'unité

Définition 2 : On désigne l'ensemble des racinesn-ièmes de l'unité par U n=? e i2kπ n,k? {0,...,n-1}? Remarque 1: On a donc que tout complexez?Unvérifiezn= 1. Théorème 2 : Les racinesn-ièmes d'un nombre complexeZsont exactement les produits de l'une d'entre elles avec les racinesn-ièmes de l'unité. Autrement dit, siz?Cest tel quezn=Z, alors S n=? z e i2kπ n,k? {0,...,n-1}? démonstration:Soitz?Cvérifiantzn=Z. Alors pour toutk? {0,...,n-1}, on a z ei2kπ n? n=znei2kπ???? = 1=Z.

Théorème 3 :(Un,·)est le seul sous-groupe multiplicatif deC?d'ordren. De plus, il est isomorphe à

(Z/nZ,+). démonstration:

Sous-groupe :

- Sik= 0, alorsei2kπ n= 1, donc1?Un. - Soientz,z??Un. Alors z·z?=ei2kπ n·ei2k?πn=ei2(k+k?)πn =ei2k??π n?Un,avec?k??? {0,...,n-1} k+k?≡k??[n]. - Soitz?Un. On remarque que siz?=ei-2kπ n, alorsz·z?= 1, de sorte quez-1=z??Un.

Racinesn-ièmes d'un nombre complexe3

Unicité :SoitGun tel sous-groupe, c'est-à-dire un sous groupe multiplicatif deC?d'ordren. Siz?G,

alorszn= 1(carGest justement d'ordren), doncz?Un, ou encoreG?Un. PuisqueGetUnont le même cardinal, il vient queG=Un. Isomorphie :On considère l'application suivante : f: (Z/nZ,+)-→(Un,·) k?-→ei2kπn.

On détermine que

f(

0) =ei2·0πn= 1etf(k+k?) =ei2(k+k?)πn=ei2kπn·ei2k?πn=f(k)·f(k?),

de sorte quefsoit un morphisme de groupes. On montre de plus qu'il est injectif : f( k) =f(k?)?ei2kπn=ei2k?πn?2kπn≡2k?πn[2π]?k≡k?[n]?k=k?. Enfin, grâce au point précédent, on sait que|Z/nZ|=|Un|, doncfest un isomorphisme.?

Corollaire 1 :(Un,·)est un groupe cyclique.

démonstration:Découle directement du fait que(Z/nZ,+)l'est.?

Proposition 1 : Les générateurs deUnsont lesωk=ei2kπn, oùk? {0,...,n-1}etnsont premiers

entre eux. démonstration:Un=? ={1,ω1,ω21,...,ωn-11}, doncω1est un générateur deUn. Soit alorsk? {0,...,n-1}. On a kest un générateur deUn? ?k?|(ωk)k?=ω1?ei2kk?π n=ei2πn ?kk?≡1 [n]? ?k?,u|kk?+un= 1

Bézout?k?n= 1,

d'où le résultat.?

Exemple avecU6:

-5?6 = 1et?ei5π -2?6 = 2et?ei2π

3?={1,ei2π3,ei4π3} ?=U6;

Définition 3 : Un générateur deUnest appeléracine primitiven-ième de l'unité.

4Racinesn-ièmes d'un nombre complexe

20.2 Interprétation graphique

On se place dans un planP.

Définition 4 : SoientM0,...,Mn-1?P. Ces points constituent lesnsommets d'un polygone régulier s'il existe un pointΩet une rotation de centreΩet d'angle2π/nenvoyantMksurMk+1(pourk? {0,...,n-2}) etMn-1surM0. Proposition 2 : SoitM?Ple point d'affixeZ. Les racinesn-ièmes deZse situent sur un même cercle de centreO(origine du repère) et de rayonR1

N. De plus, si

n= 2, elles sont diamétralement opposées;n?3, elles forment les sommets d'un polygone régulier.

démonstration:NotonsMkle point d'affixezk=R1nei(θn+2kπn)pourk? {0,...,n-1}. Soit un tel k. Alors on vérifie queOMk=|zk|=R1 n, de sorte que les racinesn-ièmes deZsoient effectivement situées sur un même cerlce de centreOet de rayonR1 n. De plus, lorsquen= 2, le calcul nous permet d'affirmer quearg(z0) =θ/netarg(z1) =θ/n+π, donc les racines sont diamétralement opposées. Enfin, lorsquen?3, on vérifie que pour toutk? {0,...,n-2}, on ait z kei2π n=zk+1etzn-1ei2πn=z0, d'où le résultat attendu.?

Proposition 3 : Les racinesn-ièmes deZse déduisent de celles de l'unité par une similitude de centre

O, de rapportR1

net d'angleθ/n. démonstration:On rappelle quef:z?-→azaveca?C?est l'écriture complexe de la similitude de centreO, de rapport|a|et d'anglearg(a). Soit alorsa=R1 neiθn?C?, qui est une racinen-ième

deZ(k= 0). D'après le théorème 2, les autres racines deZse déduisent de celle-ci par multiplication

avec les racinesn-ièmes de l'unité, notées précédemmentωk. On a donc S

et chaque racinen-ième deZest donc bien l'image d'une racinen-ième de l'unité par la similitude

annoncée.?

20.3 Applications

20.3.1 Factorisation

Exercice: Factoriser dansCle polynôme défini parP(z) =z4+ 1.

Solution

:z4=-1 =ei(-π), donc pourk= 0,...,3, on azk=ei(-π4+2kπ4), ce qui donne

P(z) = (z-e-iπ

4)(z-eiπ4)(z-ei3π4)(z-ei5π4).

Racinesn-ièmes d'un nombre complexe5

20.3.2 Somme et produit des racinesn-ièmes de l'unité

z n= 1?zn-1 = 0?(z-ω0)(z-ω1)···(z-ωn-1) = 0 ?zn-(1 +ω1+···+ωn-1)zn-1+···+ (-1)nω1···ωn-1= 0.

En particulier, on en déduit que

n-1? k=0ω k= 0et(-1)n-1n-1? k=0ω k= 1.

20.3.3 Caractérisation d'un triangle équilatéral

Exercice: Montrer queABCest équilatéral si et seulement sib+ja+j2c= 0(ouc+ja+j2b= 0).

Solution

: On considère la rotationRde centreAet d'angleπ/3. Alors deux cas se présentent :

SiR(C) =B,alors

(b-a) =eiπ

3(c-a) (j=ei2π3? -j2=eiπ3)

?b-a+j2c-j2a= 0 ?b+ (-1-j2)a+j2c= 0 (1 +j+j2= 0) ?b+ja+j2c= 0. SiR(B) =C,on procède de la même manière pour trouver l'autre égalité.♦

20.3.4 Pentagone régulier à la règle et au compas

Exercice: On poseρ=ei2π

5.

1. Montrer que?4k=0ρk= 0;

2. Montrer queρ+1

ρest racine du polynômeX2+X-1;

3. En déduire une expression decos?2π

5?

4. En déduire une construction à la règle et au compas d'un pentagone régulier.

Solution

1. On utilise l'application 2 ci-dessus, ou la somme des cinq premiers termes d'une suite géométrique.

2. On factorise l'expression de la première question parρ2?= 0, on simplifie les deux membres par1

ρ2et ce qui reste répond

à la question.

3. On détermine d'abord queρ+1

ρ= 2cos(2π5)>0par le calcul direct (on connaîtρ!). Ensuite, on sait que ce nombre est la racine positive du polynômeX2+X-1. Après calcul, on détermine alors que cos ?2π 5? 5-1 4.

Pour " construire » une telle longueur, il suffit alors de tracer un triangle rectangle dont les côtés adjacents à l'angle droit

mesurent respectivement1/2et1/4. Le théorème de Pytagore nous assure alors que l'hypothénuse mesure⎷

5/4. On

sait aussi construire1/4, et faire une différence de mesures à la règle et au compas, cequi nous donne notre construction

decos(2π 5).

4. On place d'abord le point d'abscisse1, notéM0. Ensuite, on place le pointAd'abscissecos(2π/5)et son projetéM1sur

le cercle unitéCparallèlement à l'axe des ordonnées. Il suffit ensuite de reporter sur la mesureM0M1sur le cercle pour

obtenir les trois autres pointsM2,M3etM4. Voici la figure illustrant cette question :

6Racinesn-ièmes d'un nombre complexe

?M0 C A M1 M 4M 2 M 3? +⎷5/4 -1/4quotesdbs_dbs41.pdfusesText_41