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Espaces et Sociétés (ESO-Le Mans) - UMR 6590 CNRS ?èse de doctorat pour l'obtention du diplôme de doctorat " Géographie sociale et régionale » Promoteurs immobiliers privés et problématiques de développement durable urbainPrésentée et soutenue publiquement par
Aurélien TABURET
le 3 décembre 2012Directeurs de thèse : Jacques CHEVALIER
Cyria EMELIANOFF
Membres du jury
Jacques CHEVALIER, professeur émérite de géographie, Université du MaineCyria E
MELIANOFF, professeur d'aménagement et urbanisme, Université du MaineFrancis B
EAUCIRE, professeur émérite d'aménagement et urbanisme, Université Paris I, rapporteurJean-Claude D
RIANT, professeur, Institut d'urbanisme de Paris, rapporteurFrançois M
ADORÉ, professeur de géographie, Université de Nantes, examinateurNicolas M
ICHELIN, architecte-urbaniste, ANMA (Agence Nicolas Michelin et associés), examinateurL'UNAM - Université du Maine
Espaces et Sociétés (ESO-Le Mans) - UMR 6590 CNRS ?èse de doctorat pour l'obtention du diplôme de doctorat " Géographie sociale et régionale » Promoteurs immobiliers privés et problématiques de développement durable urbainPrésentée et soutenue publiquement par
Aurélien TABURET
le 3 décembre 2012Directeurs de thèse : Jacques CHEVALIER
Cyria EMELIANOFF
Membres du jury
Jacques CHEVALIER, professeur émérite de géographie, Université du MaineCyria E
MELIANOFF, professeur d'aménagement et urbanisme, Université du MaineFrancis B
EAUCIRE, professeur émérite d'aménagement et urbanisme, Université Paris I, rapporteurJean-Claude D
RIANT, professeur, Institut d'urbanisme de Paris, rapporteurFrançois M
ADORÉ, professeur de géographie, Université de Nantes, examinateurNicolas M
ICHELIN, architecte-urbaniste, ANMA (Agence Nicolas Michelin et associés), examinateurSommaire
Introduction générale 11
Partie 1. Logement et habitat 19
Introduction 21
Chapitre 1. Mise en perspective historique 23
Chapitre 2. Crises et contraintes 49
Chapitre 3. La durabilité, nouvelle priorité 77Conclusion 139
Partie 2. La durabilité des promoteurs 141
Introduction 143
Chapitre 4. Mise en place de la méthode 145
Chapitre 5. De l'adhésion forcée à l'adhésion choisie ? 157 Chapitre 6. Le référentiel, plus petit dénominateur commun ? 181 Chapitre 7. Conjuguer les composantes de la durabilité 201Conclusion 237
Partie 3. Promoteurs privés et quartiers durables 239Introduction 241
Chapitre 8. Du bâtiment performant au quartier durable 243 Chapitre 9. La durabilité d'une deuxième vie 281Conclusion 325
Conclusion générale 327
Remerciements
À la lecture d'une thèse, la première page sur laquelle se pose mon regard est généralement celle des
remerciements (ne me demandez pas pourquoi...). Je n'ai pas toujours su apprécier le caractèreélogieux, parfois enflammé, parfois même à l'inverse si morne, des remerciements à l'adresse des
directeurs de thèse. Je crois bien mieux comprendre à présent. Le rôle des directeurs ne se résume
pas uniquement à la qualité d'une thèse. La dimension humaine de leur accompagnement surpasse
ce simple fait. J'exprime donc toute ma reconnaissance à Jacques Chevalier et à Cyria Emelianoff,
complémentaires dans leurs approches, pertinents dans leurs conseils et finalement si agréablement
humains dans leurs rapports et leurs relations.Je tiens également à exprimer ma reconnaissance à Cristina Carballo et à Jean-René Bertrand
qui ont accompagné ma première recherche sur le terrain argentin de la fermeture et de lasécurisation résidentielle. D'une certaine manière, ils sont " responsables » du parcours
qui m'a mené à la veille de la conclusion de cette thèse. Rien que pour cela, je les remercie
chaleureusement.Je tiens bien évidemment à remercier les acteurs rencontrés, qu'ils soient promoteurs, élus,
architectes, urbanistes, etc. Derrière le mot " acteur », un peu jargonnant parfois..., je retiendrai
des femmes et des hommes disponibles, prolixes sur leur activité, prompts à discuter et intéressés
par le monde universitaire. Cet intérêt est réciproque et s'exprime au travers de cette thèse. Je
les remercie donc vivement d'avoir répondu à mes sollicitations. Je tiens à remercier Francis Beaucire et Jean-Claude Driant pour avoir accepté d'être lesrapporteurs de cette thèse. Ces remerciements s'adressent bien évidemment à François Madoré
et Nicolas Michelin pour leur participation au jury. L'occasion me sera alors donnée d'exprimer de vive voix ma reconnaissance. Ne concevant pas rester seul à travailler, j'ai élu domicile (parfois au sens propre comme ausens figuré) au sein du laboratoire de géographie. De crainte de ne pas pouvoir relever le défi de
l'exhaustivité, je souhaite remercier l'ensemble des membres du laboratoire qu'ils soient enseignants-
chercheurs, techniciens, administratifs ou doctorants. De cette cohabitation quasi journalière sont
nés des discussions plus ou moins informelles, des repas animés, des conseils avisés et suivis. Ces
remerciements s'adressent également au département de géographie qui m'a offert l'opportunité
d'enseigner, complétant ainsi ma formation et répondant à une de mes volontés les plus fortes.
Les relecteurs d'un jour (souvent plusieurs...), d'une page (parfois bien plus d'un chapitre...) : Michèle, Mélanie, Graziella, Dorothée, Julie et Guillaume. Le terme de relecteur est un peutrop restrictif pour résumer la pertinence de vos corrections, de vos remarques et de votre aide. Un grand merci et une pensée amicale pour chacun d'entre vous.Comment ne pas remercier ceux qui ont endossé les bleus de chauffe, bien avant même l'approche de la date d'envoi, et ont accompagné ces derniers mois et ces dernières années. Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la table qui accueille nos rendez-vous bi-journaliers autour d'un café, merci Sébastien pour tes conseils, le temps consacré ainsi que ta patience ! Merci Jérémy pour mes perpétuels problèmes existentiels (problème d'imprimante, de drivers, d'écran, de nettoyage d'ordinateur...) ainsi que ton aide au quotidien, parfois peu banale. Merci Alain pour l'humour décalé (noir et un peu piquant comme je sais l'apprécier), l'hebdo du lundi matin et la veille scientifique ! Un grand merci à Brigitte qui doit parfois subir les frasques de certains d'entre nous mais toujours disponible à répondre à mes différentes requêtes (dont la relecture des remerciements !)Il m'est également arrivé de m'éloigner de la tanière du labo ! Parfois cela m'a simplement conduit à arpenter les couloirs à quelques mètres de là. J'ai apprécié le temps passé (parfois plus que de raison !) entre les discussions et les plaisanteries menées ça et là avec Marie-France, Marie-José, Cathy, Christine, Nadège, Samuel, Fabienne. Merci pour ces moments partagés au détour d'un couloir ou d'une porte.Comment ne pas penser à ma famille et à mes amis qui ont su (parfois sans le savoir !) me décentrer pour mieux me recentrer sur cette thèse. Qu'ils en soient tous remerciés ! Au risque d'oublier l'un d'entre vous, j'aurai maintes occasions de vous faire part de mon affection et de mon amitié. Julie, Émile, un grand merci ne suffirait pas. Vous êtes l'un et l'autre indissociable de cette thèse. Bien plus que cela d'ailleurs.Le manuscrit quitte mes mains pour se confronter à la lecture, à l'avis et à la critique. J'attends, non sans impatience, ce moment depuis quelques semaines. Les remerciements marquent la fin d'une étape. Leur conclusion en ouvre à présent une nouvelle.
Note aux lecteurs
Illustrations
Les illustrations sont classées en quatre catégories : Encadrés, Extraits d'entretiens, Figures et
Photos. À chacune d'entre elles correspond une couleur. Les Encadrés viennent en miroir de la démonstration. Ils pourraient prendre le nom de" Pour aller plus loin ». Ils peuvent également être utilisés afin de préciser au lecteur une des
méthodologies mobilisées au cours du développement. Les extraits d'entretiens prennent la forme de verbatim. Ils apparaissent à partir de la deuxième partie. Les Figures regroupent les tableaux, les graphiques, les schémas, les cartes, dont les images satellites. Enfin, les photographies sont réunies dans la catégorie Photo. Lorsque plusieurs photos sont présentées, nous utilisons le terme de " Planche ».100 km
1420Nombre de programmes
Siège socialEdifim
Lamotte
Seixo Promotion
58Agence et/ou
direction régionaleSaint-Vincent-de-Tyrosse
Rennes
Cran-Gevrier
NumérotationLes chapitres s'égrainent de 1 à 9. La numérotation des illustrations et des encadrés est réinitialisée pour chaque chapitre. Par exemple, la figure 1.5 renvoie à la figure no 5 du
Chapitre 1. L'encadré 7.2 ci-dessus est le deuxième encadré du Chapitre 7.Bibliographie
La bibliographie est rédigée d'après la norme Z 44-005 de décembre 1987, Documentation : Références bibliographiques : contenu, forme et structure (ISO 690), et son extension
Z 44-005-2 (
ISO 690-2) de février 1998 pour les documents électroniques, documents complets ou parties de documents. Elle s'appuie sur la référence bibliographique suivante :HENSENS H., 2004, Rédaction de bibliographie : les normes et les usages [en ligne]. Montpellier : IRD,
2004/11, 29 p. Disponible sur : .
Sigles
3D Directeur du développement durable
ACERMI Association pour la certification des matériaux isolantsACV Analyse du cycle de vie
ADDOU Approche développement durable dans les
opérations d'urbanisme ADEME Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergieAEU Approche environnementale de l'urbanisme
AFUL Association foncière urbaine libre
ANAH Agence nationale de l'amélioration de l'habitat ANIL Agence nationale pour l'information sur le logementANPC Association nationale des promoteurs
constructeurs ANRU Agence nationale pour la rénovation urbaineAPL Aide personnalisée au logement
ARENE Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies en Île-de-FranceATEX Avis technique expérimental
AUDD Aménagement, urbanisme et développement durableAUDIAR Agence d'urbanisme et de développement
intercommunal de l'agglomération rennaiseBBC Bâtiment de basse consommation
BEPOS Bâtiment à énergie positive
C2P Commission prévention produit
CAS Centre d'Analyse Stratégique
CAUE Conseils d'architecture, d'environnement et
d'urbanismeCDC Caisse des Dépôts et Consignations
CEPHEUS Cost Efficient Passive House as European StandardsCFF Crédit foncier de France
CIDD Crédit d'impôt développement durable CITEPA Centre interprofessionnel technique d'études sur la pollution atmosphériqueCLÉ Conseil locale en énergie
COS Coefficient d'occupation des sols
CPCU Compagnie parisienne de chauffage urbain
CRE Commission de régulation de l'énergie
CREDOC Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie CSTB Centre scientifique et technique du bâtimentCUB Communauté urbaine de BordeauxDAL Droit au logement
DGA Direction générale de l'aménagement deBordeaux
DGUHC Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la constructionDPE Diagnostic de performance énergétique
DREIF Direction régionale de l'équipement d'Île-de-France
ECS Eau chaude sanitaire
EHDN Emploi, habitat, déplacement et nature
EHPAD Établissement d'hébergement pour personnesâgées dépendantes
EMGP Entrepôts et magasins généraux de ParisFGAS Fonds de garantie à l'accession sociale
FNPC Fédération nationale des promoteurs
constructeurs FPC Fédération des promoteurs constructeursFPI Fédération des promoteurs immobiliers
FSC Forest Stewardship Council
FSL Fond de solidarité pour le logement
GES Gaz à effet de serre
GMF Groupe Maisons Familiales
GPE Garantie de performance énergétique
GPRU PNE Grand projet de renouvellement urbain ParisNord-Est
GPV Grand projet de ville
GRT Groupes de ressources techniques
H&E Habitat & Environnement
HBM Habitation à bon marché
HLM Habitation à loyer modéré
HLM/O HLM ordinaire
HPE Haute performance énergétique
HQE Haute qualité environnementale
HQV Haute qualité de vieillissement
HVS Habitat et vie sociale
ICC Indice du coût de la construction
INA Institut national de l'audiovisuel
INSEE Institut national de la statistique et des étudeséconomiques
IVM Institut pour la ville en mouvement
JEP Journées d'études professionnelles
loi DALO Loi instituant le Droit au logement opposable loiENE Loi portant Engagement national pour
l'environnement loi ENL Loi portant Engagement national pour le logement loi LRL Libertés et aux responsabilités locales loi MOLLE Loi de Mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion loi POPE Loi de Programme fixant les orientations de la politique énergétiqueLOV Loi d'orientation pour la ville de 1991
MAB Man and biosphere
MEDDTL Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement OPAH Opération programmée d'amélioration de l'habitat OQAI Observatoire de la qualité de l'air intérieur ORSE Observatoire sur la responsabilité sociale des entreprisesOVE Observatoire du véhicule d'entreprise
PAB Port autonome de Bordeaux
PAD Plan d'action durable
PAE Programme d'aménagement d'ensemble
PAH Primes à l'amélioration de l'habitat
PALULOS Prime à l'amélioration des logements à usage locatif et à occupation sociale PAP Prêt aidé d'accession à la propriétéPCI Processus de conception intégré
PDALPD Plan départemental d'action pour le logement des personnes défavoriséesPDE Plan de déplacements entreprise
PDU Plan de déplacements urbains
PEFC Pan european forest certification council
PLA Prêt locatif aidé
PLR Programme à loyer réduit
PLU Plan local d'urbanisme
PME Petites et moyennes entreprises
PNRU Programme national de rénovation urbaine
POS Plan d'occupation des sols
PSLA Prêt social location accession
PSR Programmes sociaux de relogement
PTZ Prêt à taux zéroPUCA Plan urbanisme construction architectureRFF Réseau ferré de France
RSA Revenu de solidarité active
RSE Responsabilité sociale des entreprises
RT Réglementation thermique
SAS PNE Société par actions simplifiée ParisNordEst SAUNAB Société d'aménagement urbain du nord de l'agglomération bordelaise SCET Société centrale pour l'équipement du territoire SCIC Société centrale immobilière de la Caisse des DépôtsSCMI Syndicat des constructeurs de maisons
individuelles SCOP Société coopérative et participative SCOT Schéma directeur d'aménagement et d'urbanismeSEM Sociétés d'économie mixte
SEMAVIP SEM d'aménagement de la Ville de Paris
SHAB Surface habitable
SHON Surface hors oeuvre nette
SMABTP Société mutuelle d'assurance du bâtiment et des travaux publics SNEF Société nationale d'espaces ferroviairesSNI Société nationale immobilière
SNTR Société nationale des transports routiers SOVAFIM Société de valorisation des actifs ferroviaires immobiliersSRU Loi Solidarité et renouvellement urbain
THPE Très haute performance énergétique
fédération Française du bâtiment UEPC Union européenne des promoteurs constructeursUMF Union des maisons françaises
UNCMI Union nationale des constructeurs de maisons individuellesUSH Union sociale pour l'habitat
VRD Voierie et réseaux divers
WWF World Wildlife Fund
ZAC Zone d'aménagement concerté
ZAD Zone d'aménagement différé
ZUP Zone à urbaniser en priorité
ZUS Zone urbaine sensible
11Introduction générale
Les promoteurs immobiliers privés et les problématiques de développement durable urbain...Quelle étonnante idée que de rassembler ces mots au sein d'une même analyse. L'idée même
qu'une activité économique puisse intégrer des principes écologiques, environnementaux et
sociaux laisse généralement planer une forme de suspicion. Rattachée à l'activité de la promotion
immobilière privée, l'idée n'en est qu'un peu plus exacerbée. " Lors d"une interview télévisée, un
journaliste m"a demandé : " mais qu"en est-il des déchets nucléaires ? Ne vont-ils pas empoisonner toute la
biosphère et persister pendant des millions d"années ? Voilà un cauchemar qui confine au fantasme et qui
ne repose sur rien. Il est évident que la nature préfère les déchets nucléaires à l"avidité des promoteurs, et ce
malgré les légers dommages qu"ils peuvent provoquer, qui ne sont qu"un faible prix à payer »
(J. Lovelock, La revanche de Gaïa : pourquoi la Terre riposte-t-elle ?, 2007)Avouons tout d'abord un attrait intellectuel et scientifique pour l'ambiguïté, voire pour le paradoxe.
Sans réaliser une rétrospective des quelques recherches menées jusqu'à présent, les axes et objets d'études
privilégiés préfigurent cet attrait. L'aller-retour incessant entre le paradoxe de certaines constructions
socio-spatiales a toujours suscité mon intérêt, dont la géographie fournit de pertinentes clés de lecture. Les
quelques années passées ont construit ce lien entre des objets (barrios cerrados et countries club argentins,
ensembles résidentiels fermés et/ou sécurisés français) et des acteurs (entreprise privée de distribution
en eau potable, promoteurs immobiliers privés) éclairant les notions de fragmentation, de ségrégation,
de privatisation. J'ai construit en quelque sorte un rapport géographique à l'ambiguïté et au paradoxe.
Relier promoteurs privés et durabilité me semble d'ailleurs poursuivre en partie cette filiation. Le discours
mêlant méfiance et critique face à la promotion immobilière privée apparaît dès ses premiers pas et son
affirmation, il y a plus de soixante ans. Les promoteurs privés apparaissent déjà comme " turbulents »,
" moins fiables » que les promoteurs publics ou encore " plus instables » (Dhuys, 1975 ; Brun et
Roncayolo, 1985). Depuis, les représentations ont pris le relais. Dans les représentations, le promoteur
serait à ranger du côté des nantis et des corrompus composant, avec d'autres, le groupe à droite d'une
ligne de partage séparant les bons des mauvais, le bien commun de l'intérêt personnel ou bien encore
la vertu du vice. Les promoteurs immobiliers privés sont au fait de ces représentations. Les discours
recueillis abondent dans ce sens, fait confirmé avant nous par J. Pollard (2009). La permanence de
cette stigmatisation est à la fois étonnante et légitime. Étonnante parce que la profession a évolué. Elle
a notamment gagné en stabilité et s'est professionnalisée. Elle est également beaucoup plus encadrée
et réglementée et s'est assainie en se délestant de ses membres les moins recommandables. Ses produits
immobiliers sont également montés en gamme et en qualité, au gré des mutations socio-économiques
et des évolutions des référentiels de la modernité ou du confort. Ces images sont pour autant restées
12Introduction générale
légitimes. Bien qu'ayant changé, la figure du promoteur pâtit des représentations qui font de son
activité, une activité économique exacerbée et peu scrupuleuse. Elles sont d'autant plus actives que
l'opacité règne parfois encore en maître sur les structures et les pratiques de la promotion privée. Le sens
commun retient généralement un fait : les promoteurs immobiliers privés sont réunis sous le chapeau
commun de la rentabilité et du bénéfice, qui plus est nécessairement au détriment de quelqu'un ou de
quelque chose, le client ou l'environnement par exemple. L'émergence du développement durable ne
semble qu'accentuer le discours stigmatisant, ignorant alors la possibilité de porter un autre regard
sur les acteurs privés de la fabrique urbaine et, plus généralement, sur les promoteurs immobiliers
privés. Comment les nouveaux horizons spatiaux et temporels ouverts par le développement durable
peuvent-ils trouver un écho et une compatibilité avec des structures économiques productrices
de la matière de nos villes et guidées par un impératif économique ? Comment les promoteurs
privés conjuguent les objectifs d'un jeu capitaliste traditionnel avec une urgence environnementale
encore peu perceptible ? La promesse du développement durable est-elle soluble dans les structures
économiques de la promotion immobilière privée et dans sa production ? Le développement durable tend à rapprocher des couples d'opposition classiques, les rendantégalement opérationnels. Les écoquartiers redéfinissent par exemple la relation entre nature
et densité et cherchent à créer une nouvelle cohabitation humain-faune-flore (Emelianoff,2011). Pourquoi ne pas alors rapprocher promoteurs immobiliers privés et problématiques de
développement durable urbain dont la seule opposition apparente résiderait dans les représentations
que l'on se fait de l'un et de l'autre. Il est alors nécessaire de décentrer le regard et de dépasser toute
une série de lieux communs, d'accepter les premiers paradoxes, au risque de lire l'intégration du
développement durable comme une énième " farce » orchestrée par de grands groupes privés. Or, la
question n'est plus tant de savoir si les promoteurs immobiliers privés ont intégré la problématique
de la durabilité. Il s'agit de prendre acte de cette rencontre afin d'analyser comment ils contribuent à
leur manière à la production urbaine sous le sceau de la durabilité. C'est à partir de cette rencontre,
entre promoteurs immobiliers privés et durabilité, que cette recherche débute. Les premiers sont
l'épicentre de notre observation des évolutions à l'oeuvre orchestrées par la durabilité. Puisque l'un
et l'autre ne peuvent plus s'ignorer, comment cohabitent-ils ? Comment vivent-ils ensemble ? Dequelles manières les promoteurs privés, à travers leur production de logement, prennent en compte
les objectifs, comme les contraintes, de la nouvelle priorité de la durabilité ? La mise en tension entre
enjeux sectoriels (bâtiment), enjeux territoriaux (quartier et ville durables), démarches et pratiques
d'acteurs constitue ainsi le coeur de notre recherche. Trois champs concentrent notre attention :la promotion immobilière privée, l'immobilier résidentiel et la problématique de la durabilité,
notamment celle de la ville durable. L'intérêt de cette réunion réside dans une série de questions
posée suite à la diffusion des problématiques de la durabilité. Si on ne peut remettre en doute les
pionniers que sont les villes et les pouvoirs publics en terme de développement durable, que sepassent-ils derrière ? Comment la durabilité est intégrée, appropriée et rendue opérationnelle par
ceux qui composent le gros du peloton ? À quelle distance naviguent-ils des autres acteurs de la fabrique de la ville ?Depuis l'émergence de la problématique de la durabilité, une bibliographie s'est constituée à
partir des initiatives, des démarches et des politiques mises en oeuvre par les villes et les pouvoirs
13 publics (voir notamment : Emelianoff, 1999 et 2011 ; Da Cunha et al., 2005 ; Hamman, 2008 ; Hamman et Blanc, 2009 ; Emelianoff et Stegassy, 2010 ; Béal, Gauthier et Pinson, 2011). Lanouvelle injonction se décline pourtant à l'ensemble des acteurs et des secteurs d'activité. Une
autre bibliographie s'en fait d'ailleurs l'écho en s'attachant à la diffusion de la durabilité dans le
monde économique des entreprises (voir notamment : Aggeri et al., 2005 ; Reynaud, 2006 et2010 ; Bost, 2007 ; Observatoire sur la responsabilité sociale des entreprises, 2008 [
ORSE? ; Laville,
2009). Elle rend compte de deux enseignements. D'une part, le lien unissant développement
durable et entreprise n'est plus antinomique. La durabilité est une nouvelle réalité dans le monde
de l'entreprise et la question n'est plus de savoir si la pénétration du développement durable
dans l'entreprise est légitime ou non, mais plutôt de s'attacher à sa mise en oeuvre et à son
opérationnalité. D'autre part, cette bibliographie s'attache à l'échelle de l'entreprise bien plus qu'à
celle de la production. Les auteurs précédemment cités, de par leur filiation disciplinaire et par
le choix des cas d'études, s'attachent en effet à la notion de Responsabilité sociale des entreprises
(RSE), au management du développement durable, à son organisation à l'intérieur des entreprises,
à l'économie de l'environnement ou encore à la communication. Malgré son intérêt, cette
bibliographie ne peut complètement embrasser la problématique d'une promotion immobilièreprivée, certes composée d'entreprises, mais dont la spécificité repose sur la production marchande
de biens immobiliers à destination d'usagers. Une entrée par la promotion immobilière privée ne
nous semble prendre sens que si l'on s'attache à sa production introduisant alors une dimensionterritoriale. Les promoteurs immobiliers privés, saisis par l'irruption du développement durable
dans la question du logement, sont invités à décliner ce nouveau mot d'ordre en interne mais
également, et surtout, dans leur participation à la construction de la ville. Ces derniers sont des
" acteurs urbains supposés puissants, sinon influents » que les évolutions récentes de la politique
du logement en France, particulièrement les dispositifs d'incitation fiscale, ont favorisé (Pollard,
2009). Devenus aujourd'hui d'incontournables acteurs de la construction neuve, les travaux
universitaires ne leur portent toutefois pas un grand intérêt (voir notamment : Topalov, 1974 et 1987 ; Granelle, 1998a et 1998b, Pollard, 2009). La bibliographie relative à la question dulogement et à celle de l'habitat y consacre bien quelques développements, qui restent malgré
tout limités au contraire de son alter ego public et du logement social. Ce constat amène même
J. Pollard (2009) à les considérer comme " un groupe professionnel oublié des recherches sur
le logement et l'habitat ». Ils ouvrent pourtant des perspectives sur les mutations des modes de production de la ville et sur la nature même de la ville en train de se construire. Un point de départ reste donc à définir et des bornes à construire. Des choix sont alorsinévitablement réalisés, quitte à être parfois réducteurs. La fonction de promotion immobilière
est exercée en France par deux grandes catégories d'opérateurs. Leurs objectifs divergent, leurs
périmètres d'activités sont bien distincts et leurs modalités de financement diffèrent, ayant
d'ailleurs conduit à une différenciation de l'un et de l'autre et à une autonomisation de la
promotion privée. Une première voie d'exploration misant sur les particularités de la promotion
immobilière privée nous conduit à écarter les opérateurs sociaux. La notion de contexte a guidé
une analyse franco-française. À l'écho international du développement durable, la France a
répondu de façon spécifique notamment par l'organisation du Grenelle de l'environnementet par le lancement des concours ÉcoQuartier et ÉcoCité. Le Grenelle élève alors le secteur
14Introduction générale
résidentiel neuf au rang de priorité, mobilisant l'ensemble des acteurs de sa production. Il vise
ainsi à opérer le glissement de la définition d'une responsabilité à un processus d'action. Le
secteur résidentiel, construction neuve et parc existant, est isolé comme le coeur de cible d'une
amélioration énergétique. Au lendemain du Grenelle, l'échelle du bâtiment est donc définie
comme échelle d'action pour le traitement de son enveloppe afin de réduire les consommationsénergétiques et les émissions de CO2. Le tertiaire n'est pas ignoré. Nous l'avons toutefois écarté
pour deux raisons principales. D'une part, le logement est le coeur d'activité de la promotionimmobilière privée. Il représente plus des trois-quarts du chiffre d'affaires d'une profession
contribuant à environ un tiers de la production totale de logements neufs en France ( FPI,2010). D'autre part, une des toutes premières hypothèses exploratoires fut rapidement validée
par les premières recherches bibliographiques et les premiers entretiens conduits auprès des promoteurs immobiliers. La durabilité, telle qu'elle est formulée dans un premier temps danssa composante énergétique et dans sa composante qualité environnementale, est plus facile à
mettre en oeuvre, à rendre opérationnelle, pour le secteur tertiaire. De l'avis des promoteurs rencontrés, sur le plan de la technique et de la conception, la rencontre entre durabilité ettertiaire est plus aisée. Les investisseurs sont en outre en attente de bâtiments performants dont
ils auront la gestion, deux caractéristiques contrastant avec le secteur résidentiel neuf.Les bornes définies et les jalons posés sont constitutifs de choix influant les résultats. L'émergence
des problématiques de développement durable réinterrogeant la ville, sa production et sesacteurs, cette recherche a donc une finalité exploratoire renforcée par la volonté d'observer
ce qui est en train de se faire. Le projet principal de cette thèse est donc d'apprécier la rencontre entre la promotion immobilière privée, l'injonction du développement durableet la production résidentielle. La durabilité introduit de nouvelles échelles temporelles et
territoriales qu'il s'agit d'apprécier par le prisme d'un acteur privé de la fabrique de la ville.
Ce dernier peut alors être considéré comme un prisme renseignant les manières dont la ville
se construit. Il est le reflet des attentions particulières d'une période donnée. Depuis 1950, les
promoteurs immobiliers privés s'adaptent, à leur manière, aux grandes priorités qui animent
la question du logement. La nouvelle priorité qui se dessine dès la fin des années 1980, et finalement formulée par la prescription au lendemain du Grenelle de l'environnement, constitue un choc. Les promoteurs sont amenés à composer avec des contraintes non financières, non quantifiables. Les impératifs environnementaux sont notamment à rangerquotesdbs_dbs9.pdfusesText_15