Image du corps et angoisses archaïques : Il s'agit d'adultes handicapés ayant un certain degré
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Lorsque langoisse na pas de mots pour se dire* - TELUQ
2005 — ont recours à des mécanismes plus archaïques de l'ordre de la psychose, tels que le déni, honte en imaginant que l'analyste a oublié qu'il est un adulte responsable Pourtant
psychotique - CHUV
d'adultes organisés de façon plus stable d'angoisses archaïques: déstructuration,
Stéphane, de la lutte contre ses angoisses archaïques - DUNE
Image du corps et angoisses archaïques : Il s'agit d'adultes handicapés ayant un certain degré
INSTITUT SUPÉRIEUR DE RÉÉDUCATION PSYCHOMOTRICE
ité de « faire-faire », où l'enfant vient saisir la main de l'adulte pour faire comme s'il s'agissait Parmi les angoisses archaïques, l'angoisse de morcellement est la plus connue
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1 Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines
Département de Psychologie
Stéphane, de la lutte contre ses angoisses archaïques à laMémoire présenté pour le
MASTER 1 Sciences Humaines et Sociales
Mention Psychologie
Par Manon Billaud
Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (LPPL) EA 4638UNAM (Universités Nantes Angers Le Mans)
Angers MAI 2017
2 3Remerciements :
Je tiens à remercier ma directrice de mémoire, Alix Bernard, ses conseils qui m'ont été d'une grande aide pour l'élaboration de ce travail. Je remercie également ma tutrice de stage, pour son accompagnement tout au long de ce stage. J'adresse aussi mes remerciements à toutes les personnes, amies et famille, qui ont contribué à l'élaboration de cet écrit et pour leur nombreuses relectures.Enfin, je tiens à remercier it pas vu le jour.
4Sommaire
Introduction : .............................................................................................................................. 1
Partie 1 : dispositif de recherche ................................................................................................ 2
I. ..................................................................................................................... 2
II. Présentation ................................................................................................................. 3
III. Anamnèse .................................................................................................................... 3
IV. Contexte des rencontres ............................................................................................... 5
Synthèse de la première partie ................................................................................................ 6
Partie 2 : présentation des enveloppements et du matériel clinique ........................................... 7
I. Historique des enveloppements ....................................................................................... 7
II. ....................................................................... 8III. Contexte actuel autour du packing ............................................................................ 10
IV. Les éléments cliniques ............................................................................................... 11
a) .............................................................................................................. 11
b) Les angoisses chez Stéphane ................................................................................. 12
c) La comptine " mon petit lapin » ............................................................................ 14
d) Les signes de rassemblement ................................................................................. 15
e) La dynamique relationnelle .................................................................................... 16
f) Limites de la recherche .............................................................................................. 17
V. Elaboration de la problématique ................................................................................ 17
Synthèse de la deuxième partie ............................................................................................ 18
Partie 3 : discussion théorico-clinique : ................................................................................... 19
I. et la fonction contenante : ....................................................... 19a) Freud et le concept du Moi : .................................................................................. 20
5b) Anzieu et le Moi-peau : .......................................................................................... 20
c) La fonction contenante chez Bion .......................................................................... 22
II. ........................... 22
a) La peau psychique chez Bick : ............................................................................... 23
b) : ..................................................................................... 24c) Image du corps et angoisses archaïques : .............................................................. 25
d) : .................................................................. 26III. Enveloppe thérapeutique : ......................................................................................... 27
a) Les enveloppes sensorielles : ................................................................................. 27
b) ........................................................................................... 28Synthèse de la troisième partie : ........................................................................................... 29
Conclusion : .............................................................................................................................. 30
Bibliographie : .......................................................................................................................... 31
Résumé : ................................................................................................................................... 33
1Introduction :
habilité pour recevoir des adultes, à partir de 20 ans, présentant un polyhandicap et nécessitant
développer dans ce mémoire le sujet de la vie affective et sexuelle des personnes en situationde handicap mental vivant en institution, et plus particulièrement les éléments influençant la
prise de décision des professionnels concernant la vie affective et sexuelle des résidents. Cethème se serait étayé sur une situation rencontrée dans cette institution. Toutefois, le contexte
institutionnel de cet établissement était particulier. Au cours de mon stage, trois directeurs se
sont succédés créant une rupture de communication entre la direction et les équipes
on tant chez les professionnels que chez les résidents. Dans ce climat, il apparaissait compliqué de faire ce mémoire sur ce sujet de par la dimension institutionnelle de celui-ci. homme de 54 ans, polyhandicapé, clinique riche. Pour aborder cela, je développerais dans une première partie le dispositif de recherche en pdernière partie, je développerais une discussion théorico-clinique en éclairant les éléments
cliniques issus des séances à la lumière de plusieurs auteurs. 2Partie 1 : dispositif de recherche
I. -sociale regroupant trois types de structures : un médicalisé (FAM), une mais et un foyer de vie. Cette institution, d par la loi 1901, se divise en six unités de de jours (SAJ). Ainsi, les unités de viesaccueillent des adultes à partir de 20 ans, de manière temporaire ou permanente, ayant été
structure MAS ou FAM. nne dans les actes de suivi médical. Les résidents accueillis en FAMautonomie. Chaque unité de vie accueille entre 10 à 12 résidents et est construite sur le même
principe. Ainsi, chaque repas sont pris en communs, de chambres individuelles ou collectives (maximum trois résidents par chambre) et de deux salles de bains. Concernant les SAJ, ils accueillent, sur les jours de semaine, des adultes . Il handicapésportives adaptées à leur handicap. Certains résidents du SAJ sont hébergés en accueil
temporaire sur les unités de vies. De nombreux professionnels interviennent auprès des résidents. Un pôle éducatif accompagne les résidents durant les animations et dans les actes de la vie quotidienne. Un psychomotricienne ésente à 60 %. ConcernantMaitre du 19ième
dans son testament, son souhait de léguer sa bâtisse à une associat personnes en situation de handicap. Cette institution e ce qui proximité avec les habitants. Ce contexte 3 historique et géographique se reflète dans l souvent nommé " la maison ». Nous retrouvons ainsi la dimension de groupe et la pour les résidents, dont certains sont accueillis depuis plus de trente ans. Certains professionnels côtoient deseux renforçant la dimension familiale de cette institution. Ainsi, la question de la juste
distance entre résidents et professionnels se posent dans certaines situations rencontrées dans
cet établissement.II. Présentation
Stéphane1 est un homme de 54 ans. Durant plusieurs années, il a alterné les séjours en hôpital psychiatrique et à son domicile familial jus intègre une maisonécialisée en accueil permanent.
résidents et il partage sa chambre avec deux autres hommes. Durant la semaine, il participe àdes animations adaptées à ses centres intérêts et à son handicap telles que des promenades ou
ale.III. Anamnèse
restitué par la psychologue lors des premiers temps de rencontre avec lui. que le père de Stéphane est décédé en 2009Stéphane peut alors réagir à la voix de sa mère par des vocalises. Le père de Stéphane a fait
beaucoup pour le bien-de rapporter les nouveautés en matière de matériels médical mais aussi des compléments
alimentaires afin de répondre aux mieux aux besoins de son fils et lui offrir une meilleure qualité de vie. Il est noté dans son dossier médical que Stéphane a un handicap mental profond spécifié dans son dossier médical . des troubles majeurs de onnelles, une altération des relations sociales ainsi que 1 4des stéréotypies gestuelles. Néanmoins, il est possible de remettre en cause le diagnostic
nous pouvons nous questionner sur origine congénitale et ainsi le remettre en cause. s ayant entrainé de multiples chutes et la suturé à de nombreuses reprises ont été décrites dans son dossier médical. Cesépisodes ont entrainé des traumatismes crâniens répétitifs. Intolérant à la frustration, Stéphane
peut aller . Son agitation par le faitdos, de manière virulente ce qui entraîne des rougeurs ou des brûlures dues au frottement sur
sa peau. Un épisode récent de déshabillage impulsifdifficultés à respirer. On peut se questionner sur derrière ce geste : avait-il la
-il retrouvé involontairement coincé en retirant son vêtement ce qui a ? De plus, par le passé, Stéphane a eu des comportements régressifs qui aller chercher ses selles. Toutefois, s Stéphane , mais peut émettre quelques vocalises. Il rentre en contact avec les autres en prenant la main ou le bras de son interlocuteur et en le communiquer. Il peut alors serrer la main de manière plus ou moins ferme ou juste effleurer.Il comprend ce qit et est très réactif aux échanges verbaux. Il est aussi très perméable
troublé. Son corps est abîmé et marqué par les multiples opérations ainsi que l contact prononcé pour ressentir les parties de son corps morcellement. Selon les dire de et cela est notamment dû au fait Ainsi, il cherche le contact avec des surfaces dures pour les ressentir. Dans son quotidien, face 5 comme des zones à sa disposition des tapis de sol sur lesquels Stéphane apprécie de se mouvoir. Dans son dossier médical, il est indiqué que Stéphane présente aussi un handicap moteur secondaire séquellaire. Il a une hémiplégie droite indiquée dans son dossier médical. Il souffre également cérébelleux statique dû à une atteinte prédominante du vermis cérébelleux. Ce syndrome regroupe un certain nombre de désordres qui sont présents chez Stéphane.qui se caractérise par une instabilité à la station debout. Dans les années 2000, Stéphane
pouvait se tenir debout et il était alors capable de n déficit de la marche est compensé par un fauteuil roulant sur lequel il est sanglé. Il peut se tenir debout à instant. De plus, un syndrome cérébelleux implique un trouble de la déglutition ce qui engendre de nombreuses fausses routes chez Stéphane. Sonalimentation est donc adaptée et il est très réactif au changement de texture alimentaire. Cette
maladie entraîne aussi des troubles de la vision. Stéphane présente une déficience oculaire
e cataracte qui réduit la vision de sonpassé. Enfin, des troubles orthopédiques sont présents dans ce syndrome. Ainsi, il est indiqué
dans son dossier médical que Stéphane présente une scoliose et des pieds creux. Sa circulation
sanguine est très compliquée, notamment au niveau des pieds, ce qui entraine chez lui desdifficultés à se réchauffer. En outre, il a eu par le passé de nombreuses crises convulsives
cepend Stéphane a une déviation de la cloison nasale due à ses nombreuses automutilations. Cela impacte son odorat et peut entraîner chez lui des difficultés respiratoires.IV. Contexte des rencontres
Les rencontres avec Stéphane se sont effectuées à . Dans son cas, nous ne parlons pas de packing puisque cedernier fait référence à un enveloppement humide et froid alors que pour ce résident, nous
utilisons une couverture chauffante une journée de la semaine en particulier, et ce, sur une longue durée pour pouvoir participer enveloppements chauds de Stéphane. Ainsi, avant même de rencontrer nsions, sur les enveloppements. 6 Je e au corps difforme et abîmé qui subissait une technique thérapeutique dépassée packing, influençait ma rep oppement. J chauffante, et plus globalement la chaleur, a quelque chose de moins violent que le froid du packing. Ce contexte particulier de rencontre a suscité chez moi de nombreuses interrogations notamment concernant le rapport à la nudité et au corps abimé de Stéphane. Toutefois, sa chaud et la Avant de commencer les enveloppements, deux séances, prises sur les temps inversement. Cela a permis de aussi permis de connaitre notamment les différents signes de communication de Stéphane, . C distinguer durant les séances.Synthèse de la première partie
Stéphane est un homme de 54 ans vivant en MAS présentant un handicap mental congénital auquel, moteur secondaire. packing mais qui utilise une couverture chauffante au lieu des draps humides. 7 Partie 2 : présentation des enveloppements et du matériel cliniqueI. Historique des enveloppements
En 2008, Stéphane
neuroleptiques ne sont pas dans une impasse et elle mène une réflexion afin . La psychologue apporte dée de des sensations tactiles limitantes pour permettre à son corps de prendre sens. de lui apporter des sensations de sonMoi de son non Moi.
Cependant, Stéphane a des difficultés à réchauffer son corps et des problèmes de
circulation sanguine, il était donc impossible de lui proposer un packing. Le psychiatre
laAutrement dit, les couvertures froides entre cinq et dix degrés habituellement utilisées dans un
packing ont été remplacé par une couverture chauffante avoisinant les quarante degrés. , celle- y est pas opposée. A cette époque, sa mère a pu rapporter que lorsque Stéphane était enfant, elle avait pour habitude de le langer c'est-à-dire pied dans une couverture.heure par semaine chaque année, sauf durant les congés estivaux. Elles ont lieu chaque
vendredi après-midi durant une heure en présence de la psychologue et de sa stagiaire. Aucunéducateur sur une durée déterminée.
ne sont pas suivies de temps de reprise et de restitution par écrit du déroulement. Ainsi, il il a pu bénéficier. sur les écrits au sein de cette institution. De plus, a par le m 8 enveloppements chauds. Néanmoins, celui-ci a connaissance de ces séances. vue institutionnel, un retour oral queé de manière formelle dans son
ccompagnement où il figure comme moyen à maintenir pour atteindreson objectif majeur qui est de veiller à son bien-être physique et psychique. Il est notifié dans
parait ressourcé.II. Déroulement nt type
chaud afin de mieux appréhender la différence avec un packing.salle spécifique pour réaliser les enveloppements de Stéphane, ces derniers ont donc lieu dans
la salle de bain de son unité de vie. Du fait de la double connotation de cette salle, il était donc
ainsi de reconnaître ce temps particulier mais aussi de créer une atmosphère sécurisante et
propice à la relaxation. Avant de commencer les enveloppements, une préparation de la salle et du matériel est qui est un dispositif -ci sert de lità Stéphane durant les enveloppements. La couverture chauffante régler au niveau de
température intermédiaire sera disposée sur ce chariot. Un premier drap sec plié en deux sera
placé sur la partie basse de la couverture chauffante, il servira à envelopper les jambes deStéphane. Le second drap sec, lui aussi plié en deux, sera installé sur la partie haute de la
haut du corps. Par la suite, une lampe halogène, té, est utilisée quatre coins de la salle et sur le drap enveloppant le haut de son corps de manière abondante.Par la suite, nous allons chercher Stéphane dans le salon de son unité de vie et
de douche le temps que nous le déshabillons, il peut nous venir en aide en facilitant ou en -même ses vêtements. Il reste vêtu uniquement de sa protection urinaire, qui a été changée 9 Chaque intervenant est situé de part et du chariot de douche de sorte de créer une enveloppe au niveau de sa tête par notre présence. Nous commençons par vaporiser de les et enles brumisateurs de manière simultanée pour ainsi permettre à Stéphane de ressentir les deux
côtés de son corps conjointement. Cette sensation de froid a pour objectif de lui permettre dereconstituer une enveloppe perméable qui sera protectrice. Stéphane réagit à cette brumisation
en repliant ses jambes au niveau de son thorax et en ayant des frissons. Une fois le corpsles deux jambes de Stéphane en serrant fermement le drap sec du bas puis en répétant
e drap sec recouvrant la partie haute du corps. Il est important de faire s des draps qui pourraient procurer des sensations désagréables durant autour des draps secs et serrés fermement. -à-dire des pieds à latête puisque Stéphane a été verticalisé et a pu marcher. La température de cette couverture est
réglée au maximum pour atteindre environ 40 degrés. Les bras de Stéphane ne sont pas
enveloppés r. Le bras droit effectue des stéréotypies au niveau de son visage et le bras gauche lui permet de communiquer en serrant la main de son interlocuteur ou en cherchant sa présence. Les pieds, eux aussi, ne sont pas enveloppés duUne fois Stéphane enveloppé, un des inter
même, vient effectuer une pression forte sur chaque partie du corps de manière parallèle à
haque partie touchée. Ces appuis fermes se font toujour-à-dire des piedsà la tête de Stéphane. Après avoir effectué cela, les pressions fortes sont répétées une seconde
de son corps. Par la suite, nous verbalisons sur les événements survenues au cours de la semaine que avec son père, sur les changements institutionnels, le poids du collectif ou encore sur son enfance. Il est aussi possible que ce temps se déroule dans le silence. Du fait de 10 langage verbale chez Stéphane, les soignants sont sur sa posture, ses regards et les contacts ges Une fois ce temps écoulé, nous signifions à Stéphane que nous arrivons à la fin de la et dans le sens inverse deIII. Contexte actuel autour du packing
packing puisque ce dernier fait référence à un enveloppement humide, il apparait important de
revenir sur les controverses qui entourent cette technique. En 2009, une association de parents demandé au Haut Conseil de la santé publique (HCSP) son rapport le 2 février 2010. Dans celui- psychologiques qui pourraient être liés à cette techniquequestionnement éthique en lien avec cette pratique pour éviter la banalisation et la
de cette technique. Pour limiter les risques, le HCSP indique les conditions de prescription et de réalisa. de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANSEM) se sont à leurs tours positionnés Ils se sont opposés au packing en arrivantà la conclusion d des recherches cliniques
et en respectant les conditions de prescription et de réalisation formulées par la HCSP. Seloneux, les données cliniques sur le packing ne permettent pas dassurer la sécurité des patients
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