[PDF] [PDF] Sécurité publique et prestation des services de police

service de police respecté est une condition préalable indispensable à une bonne (http://www policija si/en/legislation/ pdf /PoliceAct2006 pdf , voir l'article 21) Existe-t-il à la disposition du public des fiches sur lesquelles puissent être



Previous PDF Next PDF





[PDF] Fiche individuelle de police - Artiref

Fiche individuelle de police En application de l'article R 611-42 du code de l' entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, et aux fins de prévention des  



[PDF] FICHE INDIVIDUELLE DE POLICE - Ramatuelle

La présente fiche est à remplir en application de l'article R 611-42 du code de l' entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile This registration form must 



[PDF] FICHE DE POLICE CLIENTS INTERNATIONAUXpdf - Saint-Emilion

par l'étranger, dès son arrivée, une fiche individuelle de police dont le séjour en France des étrangers qui a codifié la partie règlementaire du Code de 



[PDF] la fiche individuelle de police des touristes étrangers simplifiée

1 mai 2016 · La fiche individuelle de police, que les exploitants d'hébergements touristiques ( hôtel, village et maison familiale de vacances, résidence et 



[PDF] Information du 26 janvier 2016 relative à la simplification du - GNI

Direction générale des étrangers en France individuelle de police, parfois appelées « fiches d'hôtel », remplies par les étrangers séjournant dans un 



[PDF] Sécurité publique et prestation des services de police

service de police respecté est une condition préalable indispensable à une bonne (http://www policija si/en/legislation/ pdf /PoliceAct2006 pdf , voir l'article 21) Existe-t-il à la disposition du public des fiches sur lesquelles puissent être



[PDF] Fiche dinformation: Détention par la police et enregistrement vidéo

vidéo dans les salles d'interrogatoire des commissariats de la Garda [police / 2013/07/Rapport-de-visite-du-commissariat-de-police-de-Niort pdf [consulté le 23 octobre 11 Voir Contrôleur général des lieux de privation de liberté en France, 



[PDF] les contrôles de police

Cette fiche n'a pas vocation à délivrer une information complète et ne remplace pas une consultation juridique Toute personne peut faire l'objet d'un contrôle d'identité par la police justifier de la régularité de mon séjour en France)



[PDF] la police de proximite - Ecole Doctorale 74

Mais, à la différence des autres états européens, la France est la seule police de proximité 13 Cf Annexe 1 relative à la composition d'une fiche-action 



[PDF] Fiches pédagogiques - Réseau Alpha

France qui nous ont permis de réaliser ce projet (écriture en italique et/ou entre parenthèses et/ou police plus petite et/ou différente) Proposer maintenant  

[PDF] fiche de police pour le maroc

[PDF] fiche de poste acheteur démarcheur

[PDF] fiche de poste aide ménagère ? domicile

[PDF] fiche de poste assistant commercial et administratif

[PDF] fiche de poste assistant commercial pdf

[PDF] fiche de poste assistant comptable pdf

[PDF] fiche de poste assistant de direction générale

[PDF] fiche de poste assistant de gestion pdf

[PDF] fiche de poste chargé de la commande publique

[PDF] fiche de poste commercial pdf

[PDF] fiche de poste daf

[PDF] fiche de poste directeur commercial et marketing

[PDF] fiche de poste directeur commercial et marketing pdf

[PDF] fiche de poste directeur commercial pdf

[PDF] fiche de poste femme de ménage hotel

Sécurité publique et prestation des services de police

POLICE

1 C

Coommppiillaattiioonn dd''oouuttiillssdd''éévvaalluuaattiioonn ddee llaa jjuussttiiccee ppéénnaallee

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME

Vienne

POLICE

Sécurité publique et prestation des services de police

Compilation d'outils d'évaluation

de la justice pénale

NATIONS UNIES

New York, 2008

Les appellations employées dans la présente publication et la pré sentation des données qui y figurent n'impliquent de la part du Secrétariat de l'Organisati on des Nations Unies, du secrétariat et des institutions de l'Organisation pour la sécurité et la coopé ration en Europe ou de la présidence belge de l'OSCE de 2006 aucune prise de position quant au statut juri dique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Le présent document n'a pas été revu par les services d'é dition. Sécurité publique et prestation des services de police iii

TABLE DES MATIÈRES

1.

2. APERÇU GÉNÉRAL .....................................................................................................3

2.1 DONNÉES STATISTIQUES...................................................................................3

3. CADRE JURIDIQUE ET RÉGLEMENTAIRE................................................................3

3.1 CADRE JURIDIQUE...............................................................................................3

3.2 MANDAT DE LA POLICE........................................................................................4

4. CADRE NATIONAL DES SERVICES DE POLICE ......................................................5

4.1 STRATÉGIE NATIONALE......................................................................................6

4.2 INFRASTRUCTURE NATIONALE..........................................................................7

4.3 QUESTIONS DE PERSONNEL..............................................................................8

5. PRESTATION DES SERVICES DE POLICE AU PLAN LOCAL...............................11

5.1 STRUCTURES DE GESTION LOCALES.............................................................11

5.2 LOCAUX...............................................................................................................12

5.3 BUREAU D'ACCUEIL...........................................................................................13

5.4 RÉGULATION.......................................................................................................13

5.5 PATROUILLES ET INTERVENTIONS .................................................................14

5.6 ENQUÊTES..........................................................................................................15

5.7 GARDE À VUE......................................................................................................15

5.8 EFFETS PERSONNELS ET OBJETS SAISIS......................................................16

5.9 POLICE COMMUNAUTAIRE................................................................................17

5.10 INFORMATION ET RENSEIGNEMENT...............................................................18

6. PARTENARIATS ET COORDINATION......................................................................18

6.1 PARTENARIATS ..................................................................................................18

6.2 COORDINATION AVEC LES DONATEURS........................................................19

ANNEXE A. DOCUMENTS CLÉS.....................................................................................20

ANNEXE B. GUIDE DE L'ÉVALUATEUR/LISTE DE CONTRÔLE...................................22 Sécurité publique et prestation des services de police 1

1. INTRODUCTION

L'activité policière est l'aspect le plus évident et le plus apparent du système de justice pénale et un

service de police respecté est une condition préalable indispensable à une bonne administration de la

justice.

La façon dont la police agit dépend de toute une série de variables, dont les doctrines politiques et

les attitudes qui ont cours ainsi que l'infrastructure sociale et les traditions locales. Les approches de

l'action policière varient selon qu'elles sont fondées sur un degré élevé de contrôle, parfois

caractérisé par un affrontement, ou qu'elles mettent l'accent sur les avantages d'une approche reposant sur l'assentiment du public. Les approches du premier type sont habituellement très,

essentiellement réactives et de type militariste. Les approches du deuxième type peuvent certes être

centralisées, mais l'action policière est considérée comme devant être adaptée à la situation des

communautés locales pour identifier et régler les problèmes qui se posent.

Dans de nombreux pays, les services de police relèvent d'un ministère du gouvernement, de sorte

qu'il se peut que les cadres supérieurs soient nommés à la suite d'un choix politique et/ou aient rang

de ministre. Il arrive très fréquemment aussi que les intéressés n'aient aucune expérience préalable

de la police.

Il y aura en tout état de cause un responsable dont relèvera une hiérarchie solidement charpentée,

chaque échelon ayant des rôles et des responsabilités clairement définis. Cette structure revêtira

fréquemment la forme d'une direction centrale coiffant tout un réseau de services locaux, parfois

appelés "commissariats" ou "divisions". Dans presque tous les cas, les services de police sont

assurés par le poste de police local et les attitudes, la culture organisationnelle et le comportement

des agents locaux auront un effet disproportionné sur l'image positive ou négative que projette

l'ensemble du système de justice pénale.

Dans la plupart des pays, les responsabilités en ce qui concerne l'application de tous les aspects des

lois ne sont pas confiées à une seule et même entité. Il peut y avoir plusieurs organisations ou

institutions nationales dotées de représentations régionales ou locales qui offrent des services

complémentaires ou semblables. En outre, lorsqu'il existe une force nationale de police unique, il y

a habituellement aussi d'autres organismes chargés de l'application des lois soit investis de rôles

spécifiques, comme les douanes, la gendarmerie ou la police des frontières, soit possédant des

compétences au plan spécialisé, par exemple en matière de blanchiment d'argent, de sécurité

nationale ou de services de médecine légale. Dans certains pays, les agents du service des douanes

ou du service des garde-frontières peuvent n'être investis d'aucun pouvoir par la législation pénale et

doivent remettre les suspects à la police dès qu'ils sont appréhendés. Il peut exister aussi une

combinaison de services de police publics et privés, l'État ou des groupes d'intérêts privés sous-

traitant certaines fonctions à des entreprises privées.

Dans un État fédéral, l'on trouve un niveau supplémentaire (fédéral) qui vient se surimposer aux

structures locales (d'État) et qui est habilité à poursuivre les délits présentant un aspect intéressant le

pays tout entier ou ayant des incidences touchant plusieurs États. Cependant, le mandat et les

domaines de compétence des différents services en présence peuvent ne pas toujours être aussi

clairs qu'ils pourraient l'être et il existe des risques de conflit entre les approches locales et fédérales.

Il se peut qu'il existe aussi des mécanismes de police fondés sur la culture ou les coutumes

nationales ou sur d'autres hiérarchies sociales, surtout lorsque l'équité et l'efficience du système

officiel n'inspirent pas confiance.

Il arrive également que, dans certains pays, les forces armées soient chargées d'au moins certains

aspects de l'application des lois, particulièrement dans les situations postconflictuelles, le type et les

modalités de l'action policière étant alors régis par ce qui est possible dans le contexte du moment.

Par leur nature même, les sociétés postconflictuelles cherchent à rétablir l'ordre et la primauté du

droit et se trouvent à des étapes diverses de la transition. Au début, l'activité policière est

fréquemment tributaire de l'intervention des forces armées et risque d'être plus musclée. En pareils

Sécurité publique et prestation des services de police 2

cas, le recours à la force ne se fait généralement pas attendre et il peut être plus difficile d'associer

tous les secteurs de la communauté à la stratégie inspirant l'action policière.

D'un autre côté, la police communautaire est apparue ces dernières années comme une stratégie

efficace et productive au plan local. Elle fait intervenir la communauté et les structures

communautaires, qui sont associées sur la base d'un partenariat à l'identification et à la solution des

problèmes liés à la délinquance et aux atteintes à l'ordre public qui affectent le quartier. Cette

formule suppose une adaptation des structures de l'action policière, laquelle doit être plus

consultative et plus inclusive que cela ne serait autrement le cas. En tant que stratégie, la police

communautaire n'est pas une panacée mais elle contribue effectivement à éliminer les malentendus,

les soupçons et les conflits entre les agents de police et les communautés au sein desquelles ils

opèrent. Cette stratégie met l'accent sur la coopération plutôt que sur l'affrontement. Les Principes directeurs des Nations Unies en matière de prévention du crime et de justice pénale dans le contexte du développement et d'un nouvel ordre économique international

soulignent que "... la participation communautaire à tous les aspects de la prévention du crime et de

la justice pénale doit être encouragée et renforcée", et le Code de conduite des Nations Unies

pour les responsables de l'application des lois stipule également que "... tout service chargé de

l'application des lois doit être représentatif de la collectivité dans son ensemble, répondre à ses

besoins et être responsable devant elle". Ces principes mettent l'accent sur la mesure dans laquelle l'influence que la communauté peut

exercer sur l'activité policière est jugée souhaitable. Dans les pays où la collectivité a été pleinement

consultée et associée à la prestation des services de police, l'on a constaté bien d'autres avantages: le

public est davantage confiant dans les autorités et dans la primauté du droit, ce qui, à son tour, a

renforcé la coopération et la participation du public. De même, l'action policière locale a gagné en

efficacité, la collectivité, les problèmes de délinquance et les individus qui les causent étant mieux

connus et mieux compris.

Aussi l'évaluateur doit-il non seulement s'efforcer de comprendre les points forts et les points faibles

de l'approche appliquée par l'État en ce qui concerne la prestation des services de police et le rôle de

l'action policière, mais aussi d'identifier les possibilités de réforme et de développement. Une

assistance technique dans le domaine de la prestation des services de police dans le contexte d'un cadre stratégique plus large pourra tendre notamment: À appuyer l'élaboration ou la modification, l'application et le suivi des lois;

Dans les situations postconflictuelles, à contrôler les antécédents des agents de police qui

peuvent s'être trouvés impliqués dans l'action répressive du régime précédent; À restructurer du tout au tout, après un conflit, l'ensemble des forces de police; À mettre en place des mécanismes de suivi, de supervision et de contrôle du comportement et des performances de la police; À élaborer des manuels et des procédures opérationnelles, particulièrement en ce qui concerne les stratégies de police communautaire; À mettre au point des procédures administratives afin de mesurer et de gérer les performances; À perfectionner les compétences de base de la police et à lui apprendre, entre autres, à respecter la diversité; À définir des règles de nature à assurer une sélection et un recrutement objectifs et

équitables;

À construire des installations et des locaux adéquats, surtout lorsque les locaux existants ne sont pas de nature à garantir le bien-être et la dignité des détenus; À améliorer l'infrastructure des télécommunications, notamment en mettant au point des protocoles et des processus semi-automatisés. Sécurité publique et prestation des services de police 3

2. APERÇU GÉNÉRAL

2.1 DONNÉES STATISTIQUES

Il y aura lieu de se référer à la partie du document intitulée Questions transversales: Informations sur la

justice pénale, pour les indications à suivre afin de rassembler les principales statistiques relatives à la justice

pénale qui aideront à se faire une idée des questions liées à la sécurité publique et à la prestation des services de

police ainsi que, d'une manière générale, des capacités du système de justice pénale du pays faisant l'objet de

l'évaluation.

La disponibilité de statistiques concernant l'action policière variera beaucoup. Les statistiques varieront aussi pour

ce qui est de leur fiabilité et de leur intégrité. Lorsque cela est possible, les statistiques communiquées par un

organisme gouvernemental devront être comparées aux statistiques provenant d'autres sources (comme des

organisations non gouvernementales ou des organismes internationaux). A. Des statistiques sur la criminalité existent-elles? Dans l'affirmative, établissent-elles

une distinction entre les délits contre les biens, les délits violents et la criminalité liée à

la drogue? Quels sont, pour ces différentes catégories d'infractions, les taux de détection et de règlement des affaires? Quelles sont les tendances sous-jacentes? Existe-t-il des statistiques concernant les attaques dirigées contre la police? Que peut- on en conclure? B. Des statistiques sont-elles compilées au sujet des plaintes impliquant la police? Dans l'affirmative, établissent-elles une distinction entre les divers types de plaintes? Quel est le pourcentage de plaintes considérées comme justifiées et quelles sont les sanctions imposées? Est-il tenu un registre des allégations de corruption de la police? Quelle est la nature de ces allégations et combien d'entre elles sont-elles fondées? C. Des statistiques sont-elles compilées sur le sexe, l'origine ethnique et la religion des agents des services de répression? Que peut-on en conclure? Quel est le ratio entre hommes et femmes aux différents échelons des services de police? Quel est le profil

ethnique aux différents échelons? Existe-t-il à la fois du personnel juré et non juré,

dans quelles proportions et à quels niveaux? Quel est le taux de rotation du personnel? D. Des normes de performance sont-elles fixées pour la police? Existe-t-il des statistiques sur la mesure dans laquelle ces normes sont respectées par la police? Dans l'affirmative, que peut-on en conclure? E. Existe-t-il des statistiques concernant la confiance que la police inspire au public? Des informations concernant le degré de satisfaction du public sont-elles publiées? Dans l'affirmative, que peut-on en conclure?

3. CADRE JURIDIQUE ET RÉGLEMENTAIRE

3.1 CADRE JURIDIQUE

Les fonctions, pouvoirs et modalités d'action de la police sont habituellement définis et circonscrits par la loi.

Les textes législatifs pertinents peuvent être la loi relative au statut de la police, le Code pénal et le Code de

procédure pénale. Dans les deux premiers cas, la loi définit les éléments organisationnels ainsi que les

pouvoirs dont est investie la force de police, particulièrement en matière de maintien de l'ordre. Les pouvoirs

de la police en matière d'enquêtes judiciaires sont habituellement définis par le Code de procédure pénale.

Des codes types ont été élaborés (et publiés conjointement le 26 avril 2006) par l'ONUDC, le Centre irlandais

pour les droits de l'homme (ICHR) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ainsi

que par le United States Institute of Peace (USIP)). Bien qu'ils se trouvent encore à l'état de projet et

puissent faire l'objet de modifications, ils n'en constituent pas moins un point de départ solide pour les

recherches et les évaluations et un outil de référence précieux pour ceux qui sont appelés à réformer les lois

régissant l'action policière. L'on trouvera également dans la loi relative à l'organisation des forces de police

promulguée en 2005 par la République de Slovénie un exemple des textes adoptés récemment dans un

contexte de tradition romaniste pour encourager l'association des communautés locales à l'action de la police

(http://www.policija.si/en/legislation/pdf/PoliceAct2006.pdf, voir l'article 21). Sécurité publique et prestation des services de police 4

L'évaluateur pourra constater également, particulièrement dans le cas des États qui sortent d'un conflit, que

les bases législatives qui régissent l'activité de la police ne sont pas clairement définies, sont tombées en

désuétude ou ont été suspendues et remplacées par une législation d'exception. Même ainsi, il existe

généralement des textes qui légitiment l'action de la police, même s'ils revêtent simplement la forme d'arrêtés

ministériels ou de textes plus formels.

3.2 MANDAT DE LA POLICE

Le Conseil de l'Europe a élaboré un Code européen d'éthique de la police. Selon le Code, "les principaux

buts de la police consistent, dans une société démocratique régie par le principe de la prééminence du droit:

À assurer le maintien de la tranquillité publique, le respect de la loi et de l'ordre dans la société;

À protéger et à respecter les libertés et droits fondamentaux de l'individu ...; À prévenir et à combattre la criminalité;

À dépister la criminalité;

À fournir assistance et services à la population."

(Article premier, Code européen d'éthique de la police, Appendice à la recommandation 2001/10 du

Conseil de l'Europe)

Aux termes de l'article 3 de la Loi type sur la police (Projet, 26 janvier 2006), les services chargés de

l'application des lois ont le devoir:

i) de protéger le droit à la vie, le droit à la propriété et les autres droits de l'homme reconnus au plan

international;

ii) de prévenir, dépister et enquêter sur les délits, infractions et autres contraventions à la législation

applicable; iii) d'exécuter les ordres des tribunaux; iv) de diriger et de superviser la circulation sur la voie publique; v) de procéder aux saisies requises conformément à la législation applicable; vi) de surveiller les grandes manifestations publiques; vii) de fournir une assistance lorsque surviennent des situations d'urgence; viii) de protéger les personnes, locaux, installations et secteurs désignés;

ix) de coopérer avec les autres autorités constituées par la loi et de leur prêter assistance;

x) de maintenir l'intégrité et la confidentialité de l'information et des données personnelles

rassemblées dans l'accomplissement de leurs fonctions; xi) de s'acquitter de toutes autres tâches prescrites par la législation applicable.

Certaines de ces obligations peuvent ou non exister ou être imposées par l'État, selon le contexte politique

et social du pays faisant l'objet de l'évaluation.

A. A-t-il été promulgué une législation définissant les responsabilités fondamentales de la

police? Comment ces responsabilités sont-elles définies? La législation établit-elle une distinction, en les assignant, entre les rôles des différentes institutions en matière de services de police? Le concept de droits de l'homme est-il reflété dans la législation nationale? Quelle est la teneur de celle-ci? La police est-elle tenue de protéger et de respecter ces droits? B. Dans les situations postconflictuelles, quelles sont les règles spéciales applicables régissant les attributions et la compétence des forces chargées du maintien de la paix? A-t-il été promulgué des dispositions d'exception qui suspendent l'application de l'ordre civil? Quelles sont les responsabilités dont les forces de maintien de la paix sont investies en matière de police? Quelles sont les instructions applicables à l'interaction entre les forces de maintien de la paix et les autorités nationales? L'utilisation aveugle et imprudente des pouvoirs délégués aux agents de police contribue beaucoup à aliéner le public. Le plus souvent, la loi fixe, sous une forme ou sous une autre,

un seuil abstrait qui doit être dépassé avant que la police puisse légitimement intervenir. Il se

peut par exemple qu'un agent de police doive avoir "de bonnes raisons de croire" qu'un crime a été commis avant de pouvoir intervenir. Du fait de cette exigence d'une "cause probable",

tout agent de police doit être prêt à justifier ses actes au regard de ce critère lors de toute

enquête ultérieure. Sécurité publique et prestation des services de police 5

C. Existe-t-il des lois, arrêtés ou règlements régissant le pouvoir et le comportement des

agents chargés de l'application des lois? Quelles sont leurs stipulations? À quand remonte leur dernière mise à jour? La loi définit-elle les circonstances dans lesquelles peuvent être exercés des pouvoirs de contrainte ainsi que le seuil qui doit être atteint pour que ces pouvoirs puissent être exercés, autrement dit, existe-t-il un concept de "motifs raisonnables", "raisons de penser" ou "cause probable"? L'exercice des pouvoirs de police est-il limité au recours à la force minimum raisonnablement nécessaire ou est-il limité par un critère semblable: autrement dit, les agents de police ne doivent-ils recourir qu'à la force minimum nécessaire pour s'acquitter de leurs fonctions légitimes? D. La loi établit-elle des mécanismes de suivi et de supervision du comportement et des performances de la police? Quelle en est la nature? Ont-ils été appliqués? Est-il fait expressément référence à la corruption dans le contexte des services de police? La loi garantit-elle le droit de porter plainte contre la police et prévoit-elle un mécanisme à cette fin? Le système de plaintes fait-il l'objet d'une supervision indépendante? Cette

question est examinée plus en détail dans la partie du document intitulée POLICE: INTÉGRITÉ

ET RESPONSABILITÉ DE LA POLICE.

E. La législation reconnaît-elle que le rôle de la police peut être très différent en milieu

urbain et en milieu rural? Par exemple, tient-elle compte des traditions ou coutumes locales qui peuvent influer sur l'exercice des pouvoirs de la police? Comment? F. Existe-t-il des groupes d'intérêts qui préconisent une modification de la législation concernant la police? Le processus législatif offre-t-il à ces groupes la possibilité de se faire entendre et de commenter les nouvelles lois ou politiques proposées dans ce domaine? A-t-il été formulé de nouvelles propositions de lois concernant la prestation des services de police, aux échelons national ou local?

4. CADRE NATIONAL DES SERVICES DE POLICE

Les services de police sont des organisations disciplinées soumises à des structures hiérarchiques

rigoureuses en matière de pouvoirs, de responsabilités et d'obligation redditionnelle. Les performances

individuelles sont évaluées au regard des modes opératoires standard, du statut de la police et/ou des

manuels qui définissent en détail comment les agents de police doivent exercer leurs pouvoirs et se

comporter.

Ce que l'on attend de la police est fréquemment reflété dans une série d'objectifs concrets et/ou de priorités.

Les dirigeants de la police doivent habituellement répondre des services assurés devant une autorité

nationale centrale (fréquemment le Ministère de l'intérieur) ou une autorité locale (comme un conseil

municipal, un conseil de supervision de la police, le Maire ou toute autre personne responsable de leur

circonscription) ou une combinaison des deux. Dans les sociétés postconflictuelles, ces structures peuvent

être rattachées aux forces armées et relever de la responsabilité du commandant local.

Au cours des 30 dernières années, quelques pays ont peu à peu décidé de permettre aux responsables

locaux de la police, encore qu'à l'intérieur de directives strictement définies, d'assumer une responsabilité

accrue en ce qui concerne l'utilisation des ressources de la police, l'idée étant qu'une police jouissant du

consentement du public doit pouvoir intervenir avec une certaine souplesse et que le responsable local des

services de police est celui qui connaît le mieux les particularités de sa circonscription. Lorsque tel est

effectivement le cas, le responsable local des services de police doit rendre des comptes non seulement au

service central mais aussi à la communauté locale. Sécurité publique et prestation des services de police 6

4.1 STRATÉGIE NATIONALE

Ces questions ont pour but de déterminer la portée et l'orientation générales des services de police. Les

réponses aideront à identifier non seulement les aspects de la police qui sont jugés importants dans le pays

objet de l'évaluation mais aussi le type de services de police que les autorités essaient de mettre en place.

A. Existe-t-il un plan national (ou une stratégie) écrit concernant les services de police? Quelles sont les dispositions prévues touchant la prestation des services de police aux plans national et local? Avec quelle fréquence ce document est-il actualisé? Identifie-t- il les attributions de base et définit-il les responsabilités respectives à cet égard? Quelles sont les indications données concernant l'appréciation des services de police au niveau des communautés locales (c'est-à-dire du poste de police)? B. Le gouvernement a-t-il défini un ordre de priorités en matière de services de police? Quelles sont ces priorités? Des objectifs ou des mesures de performance ont-ils été fixés dans ce contexte? Quelle en est la nature? Dans quelle mesure ces objectifs sont- ils atteints par les services de police?

Lorsque les performances de la police sont gérées dans le contexte d'objectifs préalablement

fixés, l'évaluateur aura une source d'information à laquelle il pourrait aisément se référer pour

porter un jugement sur la prestation des services de police. Cependant, il ne devra pas oublier

que les pays n'ont pas tous adopté un tel système et que, même ainsi, les résultats peuvent

être incomplets ou peu fiables.

C. Des objectifs nationaux ont-ils été fixés pour la police? Qui les fixe et comment? Avec

quelle fréquence sont-ils révisés? Quels sont, le cas échéant, les mécanismes mis en

place pour élargir la consultation? Que peut-on en conclure au sujet des priorités et des modalités d'action de la police? Ces objectifs permettent-ils, encouragent-ils ou empêchent-ils une police communautaire et une participation des communautés locales

à l'action policière?

D. Existe-t-il une stratégie en matière de police communautaire? Quelle est-elle? Est-il fixé des priorités et des mesures de performance au plan local? Sont-elles différentes des priorités nationales, le cas échéant? E. De quelles informations le responsable local de la police dispose-t-il quant à ce que l'on attend des services de police dans sa circonscription (par exemple bases de données, registres écrits ou autres sources d'information indiquant le nombre d'appels à l'aide du public, les niveaux de la délinquance, etc.)? F. A-t-il été mis en place des mécanismes officiels permettant de consulter le public et ses représentants au sujet des questions liées à la police locale? Avec quelle fréquence cela est-il le cas et dans quelles circonstances? Quels sont les participants? Quels sont les résultats de ces consultations? Examiner le type et le nombre de plaintes peut être utile pour comprendre les aspects les plus sombres de l'action policière, mais les informations rassemblées doivent être soigneusement

triées. Le fait qu'il existe, sous une forme ou sous une autre, un système de plaintes (parfois

accompagné de l'appellation "normes professionnelles" ou "affaires internes") est déjà une preuve solide que les services de police admettent qu'ils sont responsables devant le public.

Cependant, l'impact d'un tel système dépendra de l'équité et de l'objectivité avec lesquelles il est

géré. Même en pareille situation, un grand nombre de plaintes graves ne signifie pas nécessairement que la police soit à blâmer, mais simplement que la communauté veut voir

appliquer des normes élevées, est disposée à exiger qu'elles soient respectées et peut le faire.

De même, l'absence de plaintes considérées comme justifiées peut signifier que le public a peur

de faire valoir ses droits ou n'a pas les moyens de se faire entendre. L'on trouvera de plus amples informations à ce sujet dans la partie du document intitulée POLICE: INTÉGRITÉ ET

RESPONSABILITÉ DE LA POLICE.

Sécurité publique et prestation des services de police 7 G. Existe-t-il un système de plaintes qui permette au public de critiquer la prestation des services de police ou le comportement des agents de police? Comment fonctionne-t-il? Est-il indépendant? Est-il local? Est-il convivial? Comment le fait-on connaître? Les résultats des enquêtes menées au sujet des plaintes sont-ils publiés?

H. A-t-il été entrepris des recherches sur l'activité policière? Quels sont les problèmes qui

ont été identifiés en ce qui concerne la responsabilité et la supervision de la police, l'action des postes de police locaux et la police communautaire?

4.2 INFRASTRUCTURE NATIONALE

La prestation des services de police au plan local dépend très directement du reste de l'infrastructure

nationale. Des dirigeants qui sont conscients de l'importance de la police locale seront mieux disposés à

concentrer le financement des ressources nécessaires à ce niveau. Généralement, l'action de la police

locale n'est pas spectaculaire et ne fait pas la une des journaux, mais elle est à la base de la justice et de

l'état de droit.

Les questions figurant dans les sections ci-après tendent à définir le contexte national de l'action policière

locale. A. Comment l'action de la police est-elle structurée au plan national? Quelles sont les différentes institutions qui interviennent? Que fait chacune d'elles? Font-elles partie d'un ministère gouvernemental? Quels sont les ministères intéressés? À quoi ressemble l'organigramme de la police? Qui est responsable de l'intervention policière de proximité? B. Comment les organismes de la police sont-ils financés? Les responsables locaux sont- ils chargés de gérer leurs propres budgets? Les budgets et les dépenses sont-ils soumis à des audits nationaux ou locaux? Les budgets sont-ils liés aux résultats? L'on ne peut pas attendre des postes de police locaux qu'ils fournissent toute la gamme de services de police. Les circonstances et les événements qui appellent une action de la police

sont beaucoup trop imprévisibles et divers. Lorsque la nécessité s'en présente, des agents

dotés de compétences spécialisées, des ressources supplémentaires et du matériel doivent

être disponibles pour pouvoir être déployés sur demande par les services centraux. C. En cas de besoin, la police locale peut-elle demander l'appui de renforts centraux, notamment dans les contextes suivants:

Grandes manifestations publiques?

Troubles et protestations de masse?

Incidents critiques ou catastrophes de grande envergure (comme accidents de chemin de fer ou d'avion, attentats à la bombe ou catastrophes naturelles)? Criminalité grave (homicides ou trafic de drogues)?

Prise d'otages et enlèvements?

Contreterrorisme?

Enquêtes financières et blanchiment d'argent? Interventions et irruptions armées spéciales?

Crimes comportant des incidences internationales?

Utilisation de moyens de surveillance techniques ou humains? Analyses spéciales des services de médecine légale? D. Qui est habilité à demander un tel appui? Dans quelles circonstances? Ces ressources sont-elles jugées suffisantes? Avec quelle fréquence un appui est-il demandé mais refusé? Pourquoi? Sécurité publique et prestation des services de police 8

4.3 QUESTIONS DE PERSONNEL

Un service de police peut se composer à la fois de personnel "juré" et "non juré". Le personnel "juré" est constitué

par les agents qui ont prêté serment ou se sont engagés par une autre forme de déclaration solennelle à défendre la

loi. Ce seront des "agents de police" qui seront autorisés à exercer leurs pouvoirs d'arrestation, de perquisition, etc.

Le personnel "non juré", en revanche, n'est pas investi de pouvoirs de contrainte et est normalement chargé de

tâches administratives ou de tâches d'appui. Certains pays peuvent avoir un fort pourcentage de personnel d'appui

non juré ou civil (par exemple pour les travaux d'analyse ou de secrétariat ou les travaux scientifiques) tandis que

d'autres peuvent employer des agents jurés pour s'acquitter de ces rôles. Il peut même y avoir un personnel de

police auxiliaire hybride, des volontaires ou des milices en uniforme appuyant l'activité de la police en général. Il

s'agit là d'autant d'éléments à prendre en considération pour comparer les ratios de densité de la police, les profils

du personnel et les budgets.

Lorsqu'il existe, sous une forme ou sous une autre, des forces de police auxiliaires, l'évaluateur doit s'attacher à

déterminer dans quelle mesure elles appuient les tâches légitimes de la police, s'y substituent ou y font obstacle. Il

se peut qu'elles fournissent un service justifié en permettant à la police d'orienter ses ressources vers des

programmes plus importants, mais il peut également s'agir d'une force d'intervention au service d'une source de

pouvoir différente à laquelle la police est subordonnée. A. La police dispose-t-elle d'effectifs complets? Dans la négative, quelles sont les raisons données pour expliquer cet état de choses? Les nouvelles recrues doivent-elles subir une période de stage avant d'être nommées comme agents? Quelle est la proportion d'agents de police s'occupant des postes de supervision et de gestion? Quel est le ratio entre les agents ayant moins de deux ans et plus de deux ans d'ancienneté? Quelle est, en moyenne, la durée pendant laquelle les agents restent au service de la police? B. Quel est le barème des traitements des agents de police et des autres membres du personnel? Quelle est la rémunération moyenne, y compris les heures supplémentaires, à chaque niveau? Que représente cette rémunération par rapport au salaire moyen au plan national? Les agents de police et les autres membres du personnel touchent-ils leur rémunération? La reçoivent-ils à temps? C. Quels sont les rôles confiés aux membres du personnel non juré? Le service de la police a-t-il promulgué une politique concernant l'égalité et la non-discrimination? D. Existe-t-il une différence marquée entre la rémunération des membres du personnel

non jurés et des agents jurés? Des rémunérations différentes sont-elles versées pour un

travail identique? Selon quelle procédure les augmentations de traitement sont-elles accordées? Le système semble-t-il être fondé sur le mérite? E. Quels sont les horaires de travail normaux des agents de police et des membres du personnel non jurés?

F. Existe-t-il des organisations ou des groupes officieux ou privés auxquels il a été confié

un rôle en matière de police? Quelles sont leurs activités? Comment sont-ils perçus par les organismes officiels de police? Devant qui sont-ils responsables? À qui doivent-ils allégeance? Certaines indications permettent-elles de penser que le public préfère demander l'aide de ces groupes plutôt que celle de la police officielle? Sécurité publique et prestation des services de police 9

4.3.1 Recrutement

Les définitions d'emploi des membres du personnel de la police ne reflètent pas toujours les mêmes attentes

pour ce qui est de la qualité des nouvelles recrues. Il se peut en effet que les personnes très instruites, par

exemple, ne considèrent pas toujours une carrière dans la police comme désirable ou attrayante. D'un autre

côté, tous les secteurs de la communauté devraient pouvoir répondre aux critères formels d'admission dans

la police.

Les services de police peuvent avoir un système de recrutement dualiste ou multiple (reflétant la subdivision

entre "les officiers" et "la troupe", comme dans l'armée) ou avoir un seul et même système de départ (toutes

les nouvelles recrues commençant à l'échelon le plus bas). Les deux systèmes ont des avantages et des

inconvénients.

Il s'est trouvé des cas où, pour être nommé ou promu dans la police, un candidat ait dû payer des pots-de-

vin ou s'engager à reverser un certain pourcentage de son traitement. Dans d'autres cas, les nominations ou

les promotions sont fondées sur le clientélisme ou le népotisme. Le refus de nommer quelqu'un sur la base

de son mérite sape l'efficacité et la qualité de la police et crée des griefs légitimes.

A. Quelles sont les procédures de recrutement de la police? Quel est le niveau de qualifications requis pour faire acte de candidature? Le recrutement est-il ouvert à tous les secteurs de la collectivité? Les postes vacants sont-ils largement publiés? Combien de nouvelles recrues sont-elles admises chaque année? Comment les candidats sont-ils sélectionnés? Le recrutement est-il fondé sur des évaluations objectives et des entrevues? La procédure de sélection apparaît-elle comme équitable et objective? B. Quelles procédures ont-elles été mises en place pour encourager et aider les candidats provenant de groupes sous-représentés? Les anciens membres des forces armées se voient-ils automatiquement offrir un emploi comme agent de police? Dans quelle mesure la police est-elle représentative de la collectivité? Parle-t-elle la même langue? Les agents de police vivent-ils dans la localité? Leurs enfants vont-ils à l'école locale? Quel est le ratio entre hommes et femmes parmi les agents de police? Existe-t-il des conditions physiques (taille/poids/vue) en matière de recrutement? Ces conditions peuvent-elles être remplies par tous les groupes minoritaires et ethniques?

C. Existe-t-il un seul et même niveau de départ à l'échelon le plus bas, ou bien les agents

de police peuvent-ils être recrutés à des échelons plus élevés? Quelles qualifications

ou expérience faut-il avoir pour être recruté à un niveau plus élevé?

4.3.2 Formation

Comme dans le cas de toutes les organisations, les services fournis dépendent de la qualité et de la

formation du personnel qui en est responsable. Les services de police ne font pas exception à cette règle.

Cependant, la formation est également une entreprise qui coûte cher.

Les nouvelles recrues, en particulier lorsqu'elles sont nommées à un échelon plus élevé, peuvent

commencer leur service par une longue période de formation - de plusieurs années - dans un collège ou

une académie de police, ou bien peuvent ne recevoir qu'un entraînement de base de quelques semaines

avant d'être mises en activité. A. Quelle est la formation de base dispensée aux nouvelles recrues de la police? La formation est-elle axée sur les compétences pratiques et l'éthique (y compris les droits de l'homme et la corruption)? Les nouvelles recrues reçoivent-elles une formation aux

relations personnelles? Sont-elles formées aux sensibilités et à la diversité culturelles?

Quand le programme de formation a-t-il été actualisé pour la dernière fois? Existe-t-ilquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24