[PDF] [PDF] Épreuve écrite de Sciences de la Vie et de la Terre (pages 1 à 5)

-L'extrémité du tube pollinique est isolée du reste du grain de pollen en germination, par un bouchon de callose, la croissance est scalariforme Document



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[PDF] MODÉLISATION PAR ÉLÉMENTS FINIS DE LA CROISSANCE DU

Le tube pollinique est une cellule végétale indispensable à la pollinisation des fleurs La croissance de la cellule végétale se fait par une déformation de la paroi  



[PDF] Kit germination de pollen et mise en place du tube pollinique

Observation des tubes polliniques après quelques heures ou jours de culture a prouvé qu'il n'y avait pas de chimiotactisme dirigeant la croissance du tube



[PDF] Épreuve écrite de Sciences de la Vie et de la Terre (pages 1 à 5)

-L'extrémité du tube pollinique est isolée du reste du grain de pollen en germination, par un bouchon de callose, la croissance est scalariforme Document



[PDF] La reproduction des plantes à fleurs (Angiospermes) : de multiples

Contrôle de la croissance du tube pollinique par un ensemble de modalités qui limitent l'autofécondation : l'ALLOGAMIE - HERMAPHRODISME PROTANDRE 



Université de Montréal - modèle Word thèse et mémoire - CORE

cystéine (cysteine-rich protein; CRP) spécifique du pollen, serait impliquée dans une cascade de signalisations régulant la croissance du tube pollinique (Tang, 



[PDF] Kit germination des grains de pollen 01900076 - Pierron

Au bout de quelques heures, on observe la germination des grains de pollen, qui se traduit par la croissance du tube pollinique contenant les cellules sexuelles 

[PDF] germination du grain de pollen pdf

[PDF] étapes de la germination d'une graine

[PDF] germination cycle 3

[PDF] expérience germination haricot

[PDF] étapes germination haricot

[PDF] schéma d'une graine de haricot

[PDF] evaluation ce2 germination des plantes

[PDF] schéma d'une graine de haricot ce2

[PDF] schéma graine de haricot

[PDF] cotylédon graine haricot

[PDF] conduite technique du caroubier

[PDF] graine de haricot ce1

[PDF] culture du caroubier au maroc

[PDF] caroubier au maroc pdf

[PDF] caroubier pdf

Banque Agro-Veto. Session 2008

Rapport sur les concours A TB

- 1 - Épreuve écrite de Sciences de la Vie et de la Terre (pages 1 à 5)

Concours Nb cand. Moyenne Ecart type Note

la plus basse Note la plus haute

TB ENSA-

ENITA 69 10,31 3,20 2,0 17,0

TB ENV 36 10,53 2,84 6,0 17,0

TB ARCH

BIO 64 10,28 3,12 2,0 17,0

L"épreuve consistait à étudier quelques aspects de la biologie de la fleur des Angiospermes en

s"appuyant sur l"exploitation des 11 documents fournis et répartis en trois parties indépendantes.

Répartition des notes :

Plusieurs ensembles de copies s"individualisent :

-Le premier, groupé entre 08 et 11/20, correspond aux candidats qui n"ont pas acquis le

vocabulaire anatomique de la fleur, ne maîtrisent pas les différentes étapes de la méiose et qui

ont globalement exploité superficiellement les divers documents proposés, certaines parties n"ont pas été traitées.

-Le second groupe de candidats maîtrise correctement les notions nécessaires à la question ;

l"exploitation des documents est plus pertinente, l"interprétation en accord avec ce qui était attendu. Ces candidats ont obtenu des notes entre 11.5 et 17. -Sur 70 copies : 11 copies se situent en dessous de 07/20, 9 copies au dessus de 14.

Forme :

L"introduction doit être brève, elle devait définir les termes du sujet (fleur et Angiospermes)

et brièvement présenter les problèmes abordés par les trois thèmes.

La conclusion, lorsqu"elle est présente, est réalisée à la va-vite, et fait la synthèse

approximative des idées principales ; l"ouverture est souvent absente. Elle pouvait par exemple ouvrir sur la coévolution entre les insectes et les fleurs, d"autres ont abordé le devenir de l"ovaire et de l"ovule en fruit et graine.

La présentation générale des devoirs s"est révélée correcte dans l"ensemble, certains

candidats, cependant, présentent une orthographe déplorable qui nuit jusqu"à la rigueur scientifique. L"exploitation des documents nécessite de la méthode. Il est rappelé que les documents fournis doivent tous être exploités sauf recommandation spéciale. Si de nombreux candidats découpent et collent tout ou partie d"un document, rares sont ceux qui l"utilisent pleinement. Ainsi les photographies et coupes d"organes reproducteurs du document 1.1 et 1.2 sont

pauvrement et incomplètement légendées. En général le document est paraphrasé sans un

véritable travail sur les résultats. L"interprétation est alors trop succincte, la conclusion finit

par être tronquée. Sur certains points abordés par les documents, quelques connaissances personnelles, classiques, étaient attendues.

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Rapport sur les concours A TB

- 2 - Exploitation des documents et connaissances : Partie 1 : La fleur, structure reproductrice des Angiospermes Document 1.1 : Organisation de la fleur de Lys (Lilium)

Figure 1.1a

: Dissection florale d"une fleur de Lys

-Légendes des différentes pièces florales : Tépales (pétales et sépales), étamine (filet,

anthère), carpelle (ovaire, style, stigmate), pédoncule floral. -Un bonus est accordé pour la proposition d"un diagramme floral et d"une formule florale.

Figure 1.1b

: Coupe transversale d"anthère

-Légendes de l"anthère : grains de pollen, 4 sacs polliniques, fente de déhiscence, faisceau

cribrovasculaire, connectif.

Figure 1.1c

: coupe d"ovule -Légendes de l"ovule : nucelle, sac embryonnaire, tégument, funicule. -Le sac embryonnaire doit être détaillé. Document 1.2 : Les stades de la méiose chez Arabidopsis thaliana

-Des schémas légendés concernant les différents stades de la méiose, les bivalents, la

séparation des chromosomes homologues, sont attendus. Trop de candidats n"ont pas utilisé les documents et sont restés très superficiels.

-La méiose comme passage d"un état diploïde à un état haploïde, la notion de ségrégation et

de répartition aléatoire des allèles, de crossing-over est attendue. Document 1.3 : Des mutants méiotiques d"Arabidopsis thaliana

-La compréhension des différentes étapes et du contrôle génétique de la méiose a pu être

réalisée grâce à l"étude de mutants.

Figure 1.3a et 1.3b

-Le mutant dmc1 présente des fruits plus petits et partiellement stériles par rapport à la plante

sauvage. Ces observations au niveau du fruit, sont à corréler avec les clichés de méiose qui

montrent une méiose anormale avec des chromosomes qui ne semblent pas disposés en bivalents au niveau de la plaque équatoriale.

Figure 1.3c

-La comparaison des clichés de méiose de l"individu asy1 et de l"individu sauvage, montre que chez asy1, on n"observe pas la formation de bivalents au stade pachytène, et par ailleurs, on remarque une distribution incorrecte des chromosomes à l"issu de la première division. On attend une quantification de cette inégale répartition avec 2 chromosomes dans une cellule et

8 dans l"autre.

Ces deux mutants concernent la formation des bivalents, structure fondamentale de la méiose. Différentes hypothèses peuvent être formulées : mauvais assemblage des complexes synaptonémaux, crossing over perturbés...

Bilan de la première partie :

Place de la fleur et de ses constituants dans le cycle de développement des angiospermes Partie. 2 : La croissance du tube pollinique

Document. 2.1a :

-Légendes du document : paroi du grain de pollen, tube pollinique, bouchon de callose.

-L"extrémité du tube pollinique est isolée du reste du grain de pollen en germination, par un

bouchon de callose, la croissance est scalariforme.

Document. 2.1b :

-La zone apicale du tube pollinique présente une très grande richesse en vésicules.

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- 3 - -Ces vésicules doivent intervenir dans la formation d©une nouvelle membrane et d©une nouvelle paroi accompagnant la croissance du tube pollinique. Le tube pollinique présenterait donc une croissance apicale.

Document. 2. 2 :

-La comparaison des courbes de croissance du tube pollinique montre que seule l©extrémité du

tube pollinique est nécessaire pour sa croissance, puisque l©élimination du reste du tube pollinique (avec la coupe du pistil) est sans effet sur la croissance.

-Ceci confirme l©hypothèse d©une croissance apicale établie à la première question.

Document. 2.3 :

-De simples billes de latex sont capables de migrer dans le style à une vitesse comparable à celle de la croissance d©un tube pollinique, quelle que soit l"espèce considérée. -Il semble donc exister au niveau du style des molécules responsables du déplacement du tube pollinique, et qui permettent le déplacement des billes de latex. -Ces molécules pourraient être comparables aux protéines impliquées dans le mouvement cellulaire (dynéine, kinésine par exemple)

Bilan de la seconde partie :

Lors de la croissance du tube pollinique, il y a mise en place de bouchons de callose qui isolent la partie apicale en croissance du reste du tube pollinique. Le tube pollinique en croissance est guidé par des " moteurs moléculaires » présents dans les tissus du style. La reproduction a lieu par siphonogamie. Partie 3 : Autogamie et allogamie chez les plantes entomophiles

Document 3.1b :

-Le pollen déposé sur les stigmates est forcément apporté par un insecte : il ne peut s"agir du

pollen formé par la fleur, puisque ses étamines ont été ôtées. On observe que sur les stigmates des fleurs longistylées, on trouve plus de pollen de fleurs brévistylées que de longistylées (60% contre 40%). Réciproquement, on trouve, sur les

stigmates des fleurs brévistylées, plus de pollen de fleurs longistylées (68%) que de fleurs

brévistylées (32%).

-Le transfert de pollen par les insectes se fait donc préférentiellement d"un morphe à l"autre,

et moins en intra-morphe.

-On peut supposer que les insectes pollinisateurs transfèrent le pollen des fleurs longistylées

(étamines au fond de la fleur : cf doc 3.1a) sur leur tête et le pollen des fleurs brévistylées

(étamines en position haute : cf doc 3.1a) sur leur thorax ou leur abdomen.

Document 3.2a

-La fleur hermaphrodite présente une séparation anatomique des parties mâles et femelles. En

début de matinée, les conditions sont optimales pour la fécondation croisée entre fleurs

différentes (et peut être l"allogamie, si les fleurs proviennent de plantes génétiquement

différentes) : les styles sont au-dessus des étamines, le pollen produit par la colonne staminale

peut donc difficilement atteindre les stigmates. Les insectes sont alors acteurs indispensables de la pollinisation. Puis, au fur et à mesure que le temps passe, les stigmates d"une fleur se recourbent de plus en plus vite vers ses propres anthères. La fleur ne fonctionne que pendant une journée, cette

stratégie visant à l"auto-pollinisation tardive (et donc forcément à l"autogamie) constitue donc

une pollinisation de secours. Ainsi, toute fleur qui ne reçoit pas de pollen extérieur, pour

quelque raison que ce soit (fleur isolée, rareté du pollen, rareté des pollinisateurs), pourra

néanmoins participer à la reproduction sexuée.

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- 4 -

Document 3.2b

Les expériences de pollinisation manuelle affinent les conclusions précédentes : l"assurance

reproductive qu"est l"auto-pollinisation se joue à l"échelle de chaque stigmate, et non de l"ensemble du gynécée. L"auto-pollinisation est anatomiquement possible. Est-elle réellement mise en oeuvre ?

Analyse du graphe :

-Les fleurs pollinisées par mouvement stylaire sont des fleurs dont l"un au moins des stigmates a reçu du pollen produit par la même fleur. -On constate que par temps ensoleillé, lorsque les conditions sont propices au vol des insectes,

le pourcentage de fleurs auto-pollinisées est très faible : environ 5%. La Malvacée pratique

donc préférentiellement l"allo-pollinisation, préalable nécessaire à l"allogamie. -Par temps nuageux ou pluvieux, lorsque les conditions ne sont plus réunies pour le vol des

insectes, le nombre de fleurs auto-pollinisées est multiplié par 5. L"auto-pollinisation, et donc

forcément l"autogamie, fonctionne donc comme assurance reproductive pour la Malvacée, en cas de " neutralisation » des pollinisateurs. On rejoint ici le document 3.2a.

Document 3.3

Espèces anémophiles

: la pollinisation est assurée par le vent. La distribution des espèces est globalement bimodale : -77% des espèces pratiquent majoritairement l"allo-fécondation et donc possiblement l"allogamie, ce qui est cohérent avec la dispersion du pollen par le vent. -20% des espèces pratiquent surtout l"autofécondation, et donc nécessairement l"autogamie.

Ainsi, malgré les avantages génétiques liés à l"hétérozygotie, un nombre significatif d"espèces

d"Angiospermes a une stratégie sexuelle principalement autogame. -Très peu d"espèces cumulent les deux régimes de reproduction.

Espèces entomophiles

: la pollinisation est assurée par des insectes. La distribution des espèces est plus continue -35% seulement des espèces pratiquent essentiellement l"allo-fécondation. -20% des espèces pratiquent essentiellement l"autofécondation. -Toutes les autres espèces (presque 50%) cumulent les deux modes de fécondation, et donc semblent dotées à la fois d"auto- et d"allogamie. Ces espèces maintiennent donc un fort pourcentage d"autofécondation, alors que ce mécanisme favorise l"homozygotie et non l"hétérozygotie. Comment expliquer ce paradoxe apparent que constituent les taux d"autofécondation intermédiaires ? Assurance reproductive (fécondation de secours) si les sources de pollen sont rares ou les pollinisateurs inefficaces (cf document 2.2) ou en trop faible nombre ? Avantage sélectif à exprimer des allèles récessifs dans un environnement donné ? Prix à payer pour attirer efficacement les insectes pollinisateurs et donc entretenir une allo-fécondation efficace.

Eichhornia paniculata

: pollinisation assurée par les insectes La distribution observée chez les espèces entomophiles s"observe également chez les populations d"une même espèce. Les variations du taux d"allo-fécondation (et donc vraisemblablement d"allogamie) peuvent

s"expliquer, au moins en partie, par la présence des allèles modifiant la position des étamines

à des fréquences différentes dans les populations d"E. paniculata. Ces variations peuvent rendre compte de diverses conditions de vie des populations : Les insectes pollinisateurs sont efficacement attirés par les grandes populations denses de plantes à fleurs : l"allo-fécondation y est donc fréquente. L"hétérostylie est

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- 5 - maintenue (donc faible fréquence des allèles provoquant une fécondation intraflorale) et favorise l"allogamie par un mécanisme physique (en s"opposant à l"autofécondation) cf doc 3.1. L"autofécondation, moins fréquente, peut alors avoir valeur de " prix à payer » à l"entomophilie, liée d"une part à la grande production simultanée de fleurs pour attirer les insectes et d"autre part au fait que le pollen n"est pas bien dispersé (il ne quitte pas assez la plante mère car l"insecte butine les nombreuses fleurs de la même plante). Les insectes pollinisateurs sont peu attirés par les populations peu denses de plantes à fleurs : la rareté des pollinisateurs constitue une pression de sélection qui favorise

l"autogamie. Les allèles provoquant une fécondation intraflorale sont ainsi fixés à haute

fréquence dans la population. Pour terminer, les deux premières parties étaient d"une conception classique et n"ont

pas posé de grandes difficultés. La troisième partie, orientée plus écologie, a déstabilisé

certains candidats qui n"ont pas su utiliser les données fournies et leurs connaissances. Ces connaissances attendues, fondamentales, sont parfois mal maîtrisées par les étudiants. Dans l"ensemble, les résultats obtenus à cette épreuve sont moyens, mais ils permettent cependant de distinguer les bons candidats capables d"analyse, de synthèse, de ceux à qui il manque, sans doute, le recul nécessaire et la méthode.

Corrrecteur : M. Huille

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- 6 - Épreuve orale de Sciences de la Vie et de la Terre (pages 6 à 8)

Concours Nb cand. Moyenne Ecart type Note

la plus basse Note la plus haute

TB ENSA-

ENITA 48 11,68 3,45 5,0 20,0

TB ENV 24 12,70 3,22 7,0 20,0

TB ARCH

BIO 44 11,59 3,57 50 20,0

Lors de l©interrogation orale l©ensemble des sujets proposés couvre la totalité des programmes

des deux années de classe préparatoire. Le candidat tire au sort un papier comportant deux

sujets de cours différents et choisit celui des deux qu©il va traiter; puis un sujet de travaux

pratiques lui est imposé.

Les sujets de cours ont un libellé bref (par exemple: la sédimentation carbonatée, altération

des roches et conséquences, surfaces d©échanges chez les êtres vivants, comparaison du cycle

de vie d©Angiospermes et de Filicophytes, etc...) et visent à tester l©aptitude du candidat à

restituer de mémoire des connaissances sous forme de synthèses organisées. Pour certains sujets des documents sont fournis; le candidat peut recevoir une liste des acides aminés, des réactions de la glycolyse, du cycle de Krebs ou de Calvin, etc. Les sujets de TP sont variés: manipulations pratiques (préparations et/ou observations au microscope, réalisation de dissections simples), reconnaissance raisonnée d©échantillons (roches, animaux, végétaux), analyses de documents (photos de dissections, clichés de

microscopie électronique à commenter et légender, représentations d©arbres phylogénétiques,

etc.). Le candidat prépare pendant 30 minutes sur un large tableau; craies, feutres de couleurs et papier de brouillon sont mis à sa disposition.

Les 5 dernières minutes du temps de préparation sont notifiées au candidat. Sa prestation orale

dure 15 minutes. Cette durée d©exposition, fortement recommandée, est prise en compte dans l©évaluation.

L©utilisation du tableau requiert, pour être optimale, de séparer le plan des illustrations.

L©écriture est lisible et soignée. La quantité et la qualité de l©illustration sont évaluées. Les

schémas doivent être de taille suffisante, accompagnés de légendes pertinentes et lisibles,

munis de titres explicites.

L©introduction sert à définir les termes du sujet, à en préciser les limites, à poser une

problématique, puis à préciser, à l©aide du plan construit, la ligne directrice de l©exposé à venir.

La conclusion propose une rapide synthèse des idées principales et se termine par une ouverture pertinente en liaison avec le sujet traité.

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- 7 - L©introduction et la conclusion ne doivent pas être négligées par le candidat puisqu©elles sont

la première et la dernière impression qu©il donne à l©examinateur. Elles sont élaborées lors du

temps de préparation et non improvisées.

Le plan, quant à lui, nécessite une construction solide et, si possible, astucieuse. Il convient

de privilégier la concision des titres, d©indiquer des sous-parties et des mots-clés bien choisis.

La qualité du plan révèle l©aptitude à dominer le sujet par la judicieuse hiérarchisation des

idées. Le jury apprécie l©effort de conception d©un plan étoffé et l©originalité de sa conception.

Les transitions entre parties indiquent la cohérence et la maîtrise du développement. Il importe de ne pas les négliger.

La durée d©exposition est de 15 minutes exactement. Il est vivement conseillé de s©entraîner

pendant l©année en temps limité et de se munir d©une montre le jour de l©épreuve.

L©exposé oral reflète la capacité du candidat à exprimer clairement, à expliquer avec

conviction et à exploiter astucieusement ses connaissances. Il convient de regarder

l©examinateur pendant l©épreuve, d©illustrer ses propos en utilisant les schémas réalisés et de

suivre le plan proposé au tableau.

L©interrogation qui suit l©exposé oral consiste d©abord à questionner pendant 10 minutes le

candidat. L©examinateur ne cherche en aucun cas à tendre des pièges, mais veut tout d©abord

faire mobiliser par le candidat des concepts oubliés ou partiellement traités, ou encore

éclaircir tel ou tel point de l©exposé. Peu à peu les questions deviennent plus ouvertes et

débordent sur d©autres parties du programme (y compris éventuellement sur le sujet que le candidat avait préalablement rejeté -souvent à regret- au moment du tirage au sort). Enfin les 5 dernières minutes sont consacrées aux travaux pratiques. L©examinateur pose des

questions variées, plus ou moins ouvertes, sur l©objet mis à la disposition du candidat ("Que

pouvez-vous me dire à propos de ceci? (dissection d©écrevisse)", "Réalisez une préparation

microscopique de sporanges à partir de cette fronde de fougère, puis commentez vos observations", "A partir de la matrice de caractères, choisissez en argumentant, l©arbre

phylogénétique le plus cohérent", "Quel lien peut exister entre ce paysage (chaos granitique),

cette roche (granite) et cette autre roche (arène)?", etc. Il est conseillé de bien réviser aussi les

TP de première année.

Parmi les insuffisances constatées cette année, nous pouvons citer : - le rejet presque systématique par les candidats des sujets portant sur l©établissement de phylogénies et sur le cycle biogéochimique du carbone;

- malgré la connaissance de détails précis concernant certains mécanismes moléculaires

(par exemple enzymes de la réplication), des difficultés importantes de mise en cohérence des concepts essentiels en biologie sont apparues au cours des entretiens (par exemple ignorance du rôle des enzymes dans le catabolisme, incapacité à faire le lien entre enzymes et information génétique, entre enzymes et évolution);

- une utilisation parfois fantaisiste du vocabulaire ("ses pattes sont articulées, donc la souris

est un Arthropode", "le pollen des plantes anémophiles est transporté par les animaux") et une orthographe approximative ("hystolyse", "cahot granitique", "enthéridies", "cycle aplo-diplophasique", "protale", "chlorophyle", etc.)

- la petitesse et le manque de lisibilité de schémas trop peu nombreux (l©un des candidats n©a

dessiné en tout et pour tout qu©un seul schéma extrêmement simplifié de crossing-over);

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- 8 - - les plans squelettiques, en seulement deux parties et ne couvrant pas la totalité du sujet;

- l©oubli fréquent de connaissances des TP de première année (nombreuses confusions entre

les différents organes observés sur les dissections: non distinction entre appareils génitaux

mâles et femelles de la souris ou de la grenouille, foie et poumon, etc.). Terminons par les aspects encourageants, et signalons : - que les formules de biophysique semblent avoir été davantage utilisées que l©année

précédente; en particulier la loi de Fick a été abondamment citée et presque toujours bien

formulée; - le bon niveau de connaissances et la bonne réactivité de nombreux candidats, ainsi que leur acharnement à raisonner pour répondre à des questions parfois déroutantes ou difficiles.

Conclusion

Les résultats sont hétérogènes mais le niveau moyen des 49 prestations est tout à fait

convenable (moyenne: 11,6 ; écart-type: 3,4 ; note maximale : 20, note minimale : 05). Les

meilleurs candidats ont révélé des qualités remarquables et il est probable que le niveau ne

fera que monter dans cette filière au cours des prochaines années. Le jury insiste non

seulement sur l©exigence de précision des connaissances, mais aussi sur la nécessité de les

replacer dans une réflexion cohérente qui leur donne du sens. Souhaitons aux futurs candidats d©accomplir sans se décourager ce travail méthodique, intense et exigeant.

Examinatrice : Mme Salviat

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