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Français-littérature09/10/2008

LA FABLE

I. Qu'est ce qu'une fable

La fable vient du latin fabula, qui signifie récit, conversation, et qui provient d'un verbe.

A partie de fabula, on forme les mots suivants : fabuliste, fablier (au départ l'auteur des fables,

aujourd'hui le recueil), fabulateur ou affabulateur (qui raconte des histoires) et factum (en rapport

avec le destin, qui donne fée, féérique, ... )

Le mot fable vient du 16ème siècle. C'est une histoire courte, écrite en prose (Esope) ou en vers (La

Fontaine).

La fable est présente depuis l'antiquité. Les fables d'Esope datent du 7ème siècle avant JC. La

Fontaine a été inspiré par Esope et Phèdre, tout comme l'italien Pilpay. II. Caractéristiques particulières des fables

Les fables sont composées de deux grandes parties assez inégales. Une partie est composée de récit,

assez long, et d'une morale beaucoup plus courte (1 à 4 vers en général). Il n'y a pas de lois strictes

sur les fables. La Fontaine a introduit beaucoup de dialogue dans les fables. La morale de la fable n'est pas toujours explicite. L'auteur ne prend pas toujours parti. La fable sert à amuser, divertir par le récit, et à faire réfléchir (avec la morale).

III. Structure de la fable

Dans la fable, on a deux grandes parties, dans lesquelles il y a deux types de temps :

Le récit, qui est au passé, avec une opposition imparfait (description) et passé simple (action).

La morale et les dialogues, au présent. Dans les dialogue c'est le moment de la parole, d'où le

présent, et dans la morale, c'est une généralisation de l'exemple du récit, donc c'est un présent de

vérité générale qui est utilisé. Le présent de vérité générale est aussi utilisé dans les proverbes.

Chez La Fontaine, les personnages sont très souvent des animaux, mais il peut aussi il y avoir des

éléments de la nature. Même si ce sont les personnages les plus utilisés par La Fontaine, il peut

aussi il y avoir des objet et des humains dans les fables.

Une caractéristique des fables est l'emploi fréquent de substituts du nom, d'adjectifs, de groupes

nominaux, qui remplacent le nom.

Le dialogue est très présent, c'est un discours rapporté, et dans la fable, le discours est rapporté

directement, avec des guillemets ou tirets. Le discours direct est généralement annoncé par des

verbes introducteurs de parole, comme par exemple avec " disant ». Quelques fois, il y a l'utilisation des propositions incises.

Exemple : Le Torrent et la Rivière :

Répétition du " ren » : image du torrent qui coule. Il faut se méfier du torrent qui dort.

Chloé Simon1/2

Français-littérature09/10/2008

Il y a bien deux parties avec des dispositions différentes, d'une part avec un récit, d'autre part avec

une moralité.

C'est un exemple de récit, avec une histoire particulière puis une morale beaucoup plus générale.

C'est les gens qui prennent place dans la morale au lieu des personnages du récit. Les personnages

du récit sont des personnages bien particuliers.

Situation Initiale : le torrent, l'action d'un voleur. La Fontaine utilise le présent de narration dans ses

récits puis reprend le passé simple. Il veut actualiser, rapprocher le lecteur.

Dans le récit, le vocabulaire est concret, qui parle de l'existence alors que la morale est beaucoup

plus abstraite.

Les titres sont très souvent composés de deux éléments très opposés. Le torrent est caractérisé par le

bruit, le fracas, alors que la rivière a un caractère doux, calme. Le rythme n'est pas le même quand

on parle des différents éléments.

Titre : opposé par un trait, ou il y a très souvent " et », qui est plutôt un " et » d'opposition, les

personnages sont pris comme des personnages " types ».

Le grenouille qui veut se faire plus grosse qu'un boeuf : on est tout de suite dans l'action, puis il y a

un retour à la description à l'imparfait, au présent de narration.

La structure du récit est alors :

SI : l.1 à 3

Action, péripéties, jusqu'à la l. 9 : efforts de la grenouille, la répétition montre la progression.

SF : Très courte, chute vraiment violente, violence dans le dénouement. Il y a un jeu sur les mots " s'enfler », " crever » (doubles significations). Personnages : des animaux qui ont le caractère des humains. Ici, la grenouille est envieuse,

insatisfaite. Ici, le discours direct est introduit par des tirets. Le discours est très réduit, les phrases

sont très courtes, la grenouille ne peut pas parler, et le boeuf ne veut pas trop lui parler.

Le coq et le renard :

La morale est incluse dans le récit, les personnages sont des animaux.

Il y a plusieurs stratagèmes, le premier, celui du renard, qui veut manger le coq. Le renard se fait

avoir par le coq. Tromper le trompeur, il y a la répétition. Avec La Fontaine, il y a très souvent de

l'ironie, de l'amusement. La morale n'est pas explicite. L'âne et le petit chien : le lourd ne peut pas prendre la place.

Chloé Simon2/2

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