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!École généraliste d'ingénieurs de Marseille (EGIM) ! Créer à Marseille une Grande École généraliste avait été maintes fois ŽvoquŽ par l'ensemble des dŽcideurs socio-pro- fessionnels de la citŽ phocŽenne, dans le cadre du mouvement national visant au regroupement des ƒcoles d'ingŽnieurs. La A " dans l'offre franaise des formations d'ingŽnieur. Trois ƒcoles nationales supŽrieures d'ingŽnieurs (ENSI) industries chimiques, depuis de nombreuses annŽes, ont alors dŽcidŽ de b‰tir cette ƒcole gŽnŽraliste, avec une vŽritable stra- tŽgie innovante de rupture. Mettant en commun leurs ressources, leurs savoirs et leurs expŽriences passŽes, cette nouvelle ƒcole s'est donnŽ pour objectif de dispenser une formation de haut niveau et de deve- nir, dans les meilleures conditions et les meilleurs dŽlais, l'ƒco- le Centrale Marseille. Cinq ans d'un long travail devaient aboutir ˆ une demande irrŽ- versible formulŽe et acceptŽe par la Commission du Titre de l'IngŽnieur au cours des annŽes 2001 et 2002. Ce travail tech- nique, impŽratif, a connu en dŽcembre 2002 le soutien officiel de l'ensemble des dŽcideurs ayant une influence sur la viabili- tŽ et la durabilitŽ de l'opŽration et s'est concrŽtisŽ par la signa- ture d'un protocole entre les dŽcideurs politiques nationaux, rŽgionaux, dŽpartementaux, municipaux, et les dŽcideurs de l'Intergroupe des ƒcoles Centrale. L'ƒcole gŽnŽraliste d'ingŽnieurs de Marseille (EGIM) est ainsi crŽŽe par dŽcret le 29 septembre 2003, sous la forme d'un ƒta- ressources de ses trois ƒcoles fondatrices : l'ENSPM, l'ESM2 et l'ENSSPICAM. Le recrutement est organisŽ ˆ partir de 2004 sur le Concours Centrale-SupŽlec. L'ESIM rejoint ensuite l'EGIM par dŽcret du 16 juillet 2004. L'ƒcole offre ainsi une large palette de compŽtences ainsi qu'unetaille lui confŽrant son excellente perspective d'Žvolu- tion. Le 16 mai 2005, le ComitŽ d'accompagnement des ƒcoles Centrale demande officiellement le changement de nom de l'EGIM en ǃcole Centrale Marseille È. !École supérieure de chimie de Marseille (ESCM) ! En 1909, la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille (CCIM) a crŽŽ une ƒcole de chimie dont l'objectif Žtait la for- ment orientŽe ˆ l'Žpoque vers les huileries, savonneries et industries annexes. En 1917, le Doyen Rivals de la FacultŽ des sciences crŽe, en liaison avec cette mme Chambre, l'Institut technique supŽrieur, qui comprendra en son sein diffŽrentes grasses, musŽe colonial) et dont dŽpendaient diffŽrents labora- toires, formations en Žconomie et gestion, ainsi que l'ƒcole de chimie de Marseille qui ˆ cette date se voit chargŽe de former des ingŽnieurs. l'Žpoque et une convention est signŽe avec la CCIM. Le dipl™- me d' Ç IngŽnieur chimiste de l'ƒcole de chimie de Marseille È est reconnu par l'ƒtat et cette reconnaissance sera confirmŽe par la Commission du Titre de l'IngŽnieur ˆ sa crŽation en 1934. La convention de 1917 prŽvoit que l'UniversitŽ loge l'ƒcole de chimie dans les locaux de la FacultŽ des sciences et lui affecte des personnels enseignants. La CCIM la dote en personnel administratif et technique et lui fournit les crŽdits de fonction- nement. A partir de 1970 la CCIM a Žgalement recrutŽ des per- sonnels enseignants, mis ˆ la disposition de l'ƒcole, dont les qualifications Žtaient identiques ˆ celles des enseignants du d'ƒcole supŽrieure de chimie de Marseille (ESCM), conservŽ jusqu'en 1989. Tout au long de son histoire l'ƒcole a connu diffŽrents direc- teurs, dont les Professeurs Margaillan, puis Guillemonat, Waegell, Traynard, et enfin le Professeur Jean-Louis Chevalier qui en fut le dernier directeur. nŽ en 1989 avec l'ESIPSOI pour former l'ENSSPICAM. !École supérieure d'ingŽnierie, de pŽtrochimie et de syn- industrielle (IPSOI) a ŽtŽ crŽŽ par les Professeurs Guillemonat et Metzger dans le cadre de la FacultŽ des sciences de Marseille, dont le Doyen Žtait le Professeur Rouard. La crŽation de cet Institut permit de rŽpondre ˆ une demande de l'industrie pŽtrochimique naissante dans la rŽgion. En effet, le premier rapide dŽveloppement et cherchait des cadres spŽcialisŽs pour pouvoir gŽrer ce dŽveloppement. C'est pourquoi l'IPSOI se vit assigner les deux objectifs suivants : - spŽcialiser en une annŽe des ingŽnieurs dŽjˆ dipl™mŽs d'une ƒcole de chimie ˆ la pŽtrochimie, industrie naissante ˆ cette - conduire au dipl™me d'ingŽnieur en deux annŽes des titulaires l'enseignement supŽrieur des titulaires de la ma"trise. Le dipl™me d' Ç IngŽnieur IPSOI È a ŽtŽ ˆ cette date reconnu par la Commission du Titre d'IngŽnieur (CTI). A partir de 1981, Žgalement ˆ la demande des milieux profes- sionnels, une nouvelle spŽcialisation en ingŽnierie-gestion de projets industriels a ŽtŽ ouverte au profit des ingŽnieurs dŽjˆ dipl™mŽs. En application de la loi sur l'enseignement supŽrieur dite Ç loi Savary È, l'IPSOI a changŽ de nom et est devenu l'ƒcole supŽ- industrielle (ESIPSOI), nom conservŽ jusqu'en 1989. Le Professeur Guillemonat a ŽtŽ le premier directeur de l'IPSOI, puis la direction a ŽtŽ assurŽe par le Professeur Metzger. l'ESIPSOI ayant fusionnŽ en 1989 avec l'ESCM pour former l'ENSSPICAM. d'ingŽnierie chimiques d'Aix-Marseille (ENSSPICAM) ! gŽnierie chimiques d'Aix-Marseille (ENSSPICAM) est donc de

Historique des Écoles

aux origines de l'ECM

Nous remercions vivement toutes les personnes ayant contribuŽ directement ou indirectement ˆ la rŽalisation des historiques qui

Robert GARCIN, Christian GROUHEL, Raoul MOREL, Christian NOUVEAU, GŽrard TAVERA et Eric VANDEWALLE.

24
reue en septembre 1989 et dipl™mŽe en 1992. L'ENSSPICAM a cependant un passŽ plus ancien qui rŽsulte des deux Žcoles mie de Marseille (ESCM) et l'ƒcole supŽrieure d'ingŽnierie, de En 1989, a ŽtŽ dŽcidŽe et approuvŽe par la Commission du Titre d'IngŽnieur la fusion de l'ESCM et de l'ESIPSOI, prŽparŽe par les directeurs des deux Žcoles de l'Žpoque, les Professeurs Metzger et Chevalier, en vue de crŽer une nouvelle ENSI. Cette fusion a fait l'objet de la signature d'une convention entre le Sports, l'UniversitŽ de droit, d'Žconomie et des sciences d'Aix- Marseille et la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille. Un dŽcret de janvier 1990 crŽe ainsi l'ƒcole nationa- miques d'Aix-Marseille, rattachŽe ˆ l'UniversitŽ Aix-Marseille III. Le Professeur Metzger en fut nommŽ administrateur provisoire et chargŽ de la mise en place de la nouvelle ƒcole. Le Professeur Chevalier en a ŽtŽ le premier directeur, puis le Professeur Aune a pris sa succession. Le Professeur Siouffi eut l'honneur d'tre le dernier directeur de l'ENSSPICAM, avant la en 2003 pour donner naissance ˆ l'EGIM. !École supérieure de mŽcanique de Marseille (ESM2) ! A la fin des années 1980, existait à Marseille une filière univer- termes de nombre et de qualitŽ d'Žtudiants, mais aussi de dŽbouchŽs. Ainsi, nombre d'Žtudiants dipl™mŽs de la ma"trise de mŽcanique effectuaient un prolongement d'Žtudes en intŽ- grant des Žcoles d'ingŽnieurs, souvent parmi les plus presti- gieuses. Devant cette situation somme toute assez dommageable pour la rŽgion, Robert PŽlissier, responsable ˆ l'UniversitŽ d'Aix- d'IngŽnieurs en MŽcanique et Lasers Industriels de Marseille (FIMLIM) : ainsi, dans la version initiale du projet, cette Žcole devait pour l'essentiel recruter des Žtudiants titulaires d'un DEUG. elle est devenue l'ƒcole supŽrieure de mŽcanique de Marseille l'ESIM, qui a ainsi largement contribuŽ au dŽveloppement de l'ESM2, mme si rapidement l'ƒcole a ŽtŽ admise sur les Concours des ƒcoles nationales supŽrieures d'ingŽnieurs (ENSI), alors appelŽs Concours Communs Polytechniques. Dans cette pŽriode la formation dispensŽe a beaucoup ŽvoluŽ, tout d'abord en mettant fin au volet lasers industriels, qui Žtait faisant Žmerger une nouvelle composante de formation autour des mathŽmatiques appliquŽes, de l'informatique et de la modŽlisation. De plus, et de faon plus profonde, l'Žcole s'est efforcŽe de se dŽcaler de l'image d'ENSI spŽcialisŽe qui lui Žtait associŽe par son statut et par son nom, le dŽcalage effectif s'effectuant au profit d'une formation plus gŽnŽraliste. t™t dans l'histoire de l'ESM2, de contribuer ˆ l'Žmergence d'une

ƒcole Centrale ˆ Marseille.

vers de l'avancŽe EGIM dans laquelle, gr‰ce ˆ des partenariats constructifs des ƒcoles fondatrices, des UniversitŽs de l'AcadŽmie, de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence, des industriels, des collectivitŽs territo- riales, des tutelles et de l'Intergroupe des ƒcoles Centrale, une perspective de pŽrennitŽ du projet initiŽ il y a quinze ans a pu voir le jour. !École nationale supérieure de physique de Marseille (ENSPM) ! En 1957, un arrêté du ministre de l'ƒducation nationale crŽait, au sein de la FacultŽ des sciences de Marseille, une ƒcole supŽrieure de physique. L'idŽe de ses promoteurs, ˆ la tte desquels figurait le doyen Pierre Rouard, Žtait d'offrir aux Žtu- diants de licence l'opportunitŽ de complŽter leur formation uni- mettre ainsi, munis d'un dipl™me d'ingŽnieur, d'accŽder plus recherche en particulier. ouvert aux Žtudiants en fin de premier cycle universitaire. Les dŽbuts furent difficiles. Les moyens Žtaient quasiment inexistants et, malgrŽ les efforts inou•s du premier directeur, le professeur Pierre Cotton, et des quelques rares membres du personnel affectŽs ˆ l'ƒcole, celle-ci eut du mal ˆ dŽmarrer. Il fallut vite se rendre ˆ l'Žvidence, l'idŽe pourtant gŽnŽreuse d'offrir aux Žtudiants de l'UniversitŽ de nouvelles perspectives nieur et qui n'avaient pas peur d'affronter un concours d'entrŽe se trouvaient dans les classes prŽparatoires aux Grandes ƒcoles. Si l'on voulait que l'ƒcole vive, c'est lˆ qu'il fallait aller l'ouverture d'un second concours sur le programme des classes de SpŽciales. Naturellement, ce nouveau recrutement gnement de la physique fondamentale avec une prŽparation ˆ encore l'ambition d'intŽgrer le groupe des ƒcoles Centrale, les Žpreuves Žcrites pour notre concours d'entrŽe, ce qui pro- Cela dura jusqu'au moment o l'ƒcole put obtenir le statut d'ENSI, le recrutement se faisant alors naturellement par le nationale. rent par suivre et les locaux du centre de Saint-JŽr™me, o l'ƒcole fut installŽe depuis le milieu des annŽes 1960, dŽsespŽ- rŽment vides au dŽbut, finirent presque par devenir trop exigus. absolument indispensable pour un Žtablissement ayant pour de la science. L'Žtape suivante fut d'ordre administratif, mais d'importance, car elle conditionnait la possibilitŽ pour l'ƒcole d'avoir la ma"tri- se de son avenir. CrŽŽe au sein de la FacultŽ des sciences, elle Žtait devenue au dŽbut des annŽes 1970, dans le cadre des nouvelles lois sur l'enseignement supŽrieur, une Ç UnitŽ d'en- seignement et de recherche È de l'UniversitŽ. Son statut d'ENSI vue administratif et c'est pourquoi, lorsqu'est apparue l'oppor- tunitŽ pour certaines ENSI d'acquŽrir une plus grande autonomie gr‰ce ˆ un statut d'ƒtablissement Public, l'ENSPM n'ežt de cesse de chercher ˆ obtenir celui-ci. Il ne fut pas facile de vaincre Enfin, l'ENSPM a rejoint en 2003 les deux autres ENSI de

Marseille pour former l'EGIM.

!École supérieure d'ingŽnieurs de Marseille (ESIM) ! L'ESIM, École de la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence (CCIMP), est issue du regroupement en

1972 de trois Žcoles d'ingŽnieurs marseillaises : l'EIM, l'EEIM et

l'EREM. 25
Installée jusqu'en 1989 à St BarnabŽ, rue des Žlectriciens, elle emmŽnage cette mme annŽe ˆ l'Institut MŽditerranŽen de Technologie, au sein du technop™le de Ch‰teau-Gombert. qui comptait 3000 inscrits pour l'annŽe scolaire 1998/1999. ƒcole gŽnŽraliste ˆ fort contenu Ç management È, elle a suivi les mutations Žconomiques et sociales de notre environnement en crŽant : en 1982 l'option GŽnie marin, en 1985 l'option MŽcanique et matŽriaux, en 1992 le Ç Groupe ESIM È, en 1993 l'option Conception de produits industriels, en 1995 les cursus mŽtiers (dont la formation par l'apprentissage), et enfin en 2000 l'option Technologies de l'information et de la communication. des finances, l'ESIM a toujours reu de la Chambre un soutien important, non seulement financier mais aussi fonctionnel, par des relations privilŽgiŽes avec l'industrie, notamment dans la rŽgion PACA. Le Ç Groupe ESIM È crŽŽ en 1992 rŽunissait alors trois Žcoles d'ingŽnieurs (l'ESIM, ainsi que l'Institut supŽrieur de micro- Žlectronique appliquŽe, ISMEA, actuellement intŽgrŽ ˆ l'ƒcole des mines de St-Etienne, Centre microelectronique de Provence ˆ Gardanne, et l'ISBA, Institut supŽrieur du bŽton armŽ), ainsi que trois Centres de ressources technologiques (CRT) formant Ç NOVESIM È : le CRT MicroŽlectronique (CTMII), le CRT MŽcatronique (CETELEP) et le CRT MŽcanique et

EnergŽtique (C2M2A).

Juste avant d'tre intŽgrŽe ˆ l'EGIM en 2004, l'ESIM avait atteint un effectif de 200 ŽlŽves-ingŽnieurs pour la promotion

2001/2002, avec un encadrement de 115 permanents et 250

vacataires. !École d'ingénieurs de Marseille (EIM) ! Le 12 septembre 1891, trois hommes avaient dŽcidŽ de doter Marseille d'un Žtablissement propre ˆ enseigner Ç sous la forme de cours, confŽrences, travaux pratiques, toutes les connais- sances indispensables ˆ la profession d'ingŽnieur. È Le professeur Jules MacŽ de LŽpinay, l'avocat Ernest Marguery et l'ingŽnieur Louis Ostrowsky, dipl™mŽ de l'ƒcole Centrale des Arts et Manufactures, avaient mesurŽ l'ampleur du bouleverse- ment et compris ses exigences. L'ƒcole qu'ils entendaient crŽer formerait des hommes dont la mission consisterait ˆ accompagner, guider et inflŽchir le grand mouvement de pro- Les dŽbuts de l'ƒcole d'ingŽnieurs de Marseille (EIM) furent les portes d'un couvent dŽsaffectŽ de la rue Duguesclin. Les deux guerres mondiales ont divisŽ la vie de l'EIM en trois Epoque È. Elle a ŽtŽ celle de son dŽveloppement rapide et sžr. dation des rŽsultats obtenus. Un dŽcret du 5 fŽvrier 1921 accordait au dipl™me la signature du ministre de l'Instruction publique. En 1928, ce fut l'installation dans les locaux du bou- levard de la Madeleine (aujourd'hui boulevard de la LibŽration). certainement la plus brillante. Le conseil d'administration, sous polytechnique et futur prŽsident de la Chambre de commerce, nomma Henri Muchart ˆ la direction de l'ƒcole. Celui-ci devait assurer vingt-trois annŽes de perfectionnement dans le recru- une ŽlŽvation constante du niveau de son dipl™me. culŽs obligatoirement sur les registres de la FacultŽ, disposition qui a ŽtŽ respectŽe pendant plus de 60 ans ! C'est ainsi qu'un La Chambre de commerce a toujours manifestŽ ˆ l'ƒcole sa haute bienveillance et reconnu, en retour, les services que les ingŽnieurs pouvaient rendre ˆ l'industrie marseillaise. Elle a apportŽ ˆ l'EIM, statutairement association loi 1901, une aide jamais dŽmentie au cours des dŽcennies prŽcŽdant sa fusion, en 1972, avec les deux autres ƒcoles d'ingŽnieurs dont elle assurait la gestion et qui a donnŽ naissance ˆ l'ƒcole supŽ- rieure d'ingŽnieurs de Marseille (ESIM). !École d'électricité industrielle de Marseille (EEIM) ! L'École d'électricité industrielle de Marseille (EEIM) fut fondée en 1907 par MM. Bonnefoy et Perrotin, mais ne devait prendre son vŽritable essor qu'ˆ partir de 1909, sous la direction de M.Guillaume Jardin, assistant de M. Bouisson, titulaire de la Chaire de physique ˆ la FacultŽ des sciences de Marseille. L'enseignement supŽrieur technique rŽgional est ˆ l'Žpoque Camoin-Jeune (jusqu'en 1921) et un atelier rudimentaire est installŽ au n¡25 de la rue Chappe. Son r™le unique consiste dans la formation d'ingŽnieurs Žlectri- ciens dont le profil se situerait ˆ mi-chemin entre les ƒcoles nationales d'Arts et MŽtiers et les FacultŽs de sciences : les fesseurs. Les Žtudes sont sanctionnŽes par un dipl™me dŽlivrŽ sous le haut patronage d'organismes dŽpartementaux. Le 30 mai 1911, l'EEIM devient propriŽtŽ de MM. Jardin, Klein et Poitevin. M. Jardin acquiert en 1919 des terrains et des b‰ti- alors transfŽrŽe dans les locaux desquels elle ne devait plus s'Žvader. Par dŽcret du 3 janvier 1922, l'EEIM est reconnue par M. Jardin se dŽmet de ses fonctions de directeur en 1933 et le l'Education Nationale qui dŽsigne le nouveau directeur : M.RenŽ Lesouhaitier, ingŽnieur A&M, ingŽnieur ESE, membre du ComitŽ supŽrieur de l'enseignement technique. La Commission des Titres reconna"t le titre d'ingŽnieur EEIM ˆ partir du 1er octobre 1936 et, le 1 er octobre 1937, le Conseil d'administration de l'ƒcole en confie la gestion ˆ la Chambre de commerce qui veut prendre sous son aile les ƒcoles techniques marseillaises. en 1947. En 1967, la section prŽparatoire est portŽe ˆ deux ans, suivant les programmes de mathŽmatiques SupŽrieures et de mathŽmatiques SpŽciales. La Chambre de Commerce mettra sur pied un grand projet de modernisation et de construction qui permettra plus tard d'ac- veau technop™le de Ch‰teau-Gombert. Ainsi, en 1972, l'EEIM rejoint l'ESIM, nouveau regroupement des ƒcoles d'ingŽnieurs gŽrŽes par la Chambre de commerce de Marseille. !École de radioélectricité et d'électronique de Marseille (EREM) ! L'École de radioélectricité et d'électronique de Marseille (EREM) a ŽtŽ crŽŽe par la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille en 1942 avec une section de radioŽlectriciens des- tinŽe ˆ la marine marchande. Puis a ŽtŽ crŽŽe une section de CAP en Žlectronique et une section de BTS en Žlectronique. Pour ceux venant du CAP ou ayant le niveau baccalaurŽat, un concours les admettait en une annŽe prŽparatoire au BTS. C'est en 1956 qu'a ŽtŽ crŽŽe la section Ç IngŽnieur en Žlectro- nique de l'EREM È. Ceci permettait de former des ingŽnieurs 26
dans les métiers innovants de l'électronique. Pour entrer en section ingŽnieur, un concours avait ŽtŽ Žtabli. Pouvaient se prŽsenter au concours les personnes dŽtentrices du BTS d'Žlectronique ou venant de l'UniversitŽ et dŽtentrices du M.P.C. Ce concours limitait le nombre de places entre 20 et 25 moins la note 12 au concours, ce qui explique des promotions en entreprise et d'un contr™le permanent des connaissances. jury qui dŽlivrait ou non le dipl™me. L'ƒcole devait fusionner en 1972 avec deux autres ƒcoles d'in- gŽnieurs marseillaises, l'EIM et l'EEIM, pour former l'ESIM.quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14