Montréal, Cégep de Rosemont, s d , 31 pages Test de classement (français écrit3, Collège Edouard-Montpetit, Service de developpement pédagogique,
Previous PDF | Next PDF |
[PDF] Question Rep_Car concernant le classement des étudiants dans les
Faites-‐vous passer vos propres tests de classement en anglais pour les anglophone) Pour test de classement en français Non, le classement se fait selon Rosemont Oui Le département a développé son propre test de classement qui
[PDF] RAPPORT ANNUEL 2017-2018 - Collège de Rosemont
Suivi de l'implantation du test de classement en français (2e année) - Suivi de l' expérimentation liée à la mise en place de deux niveaux pour le cours de
Une autre approche denseignement du français aux - Érudit
Asiatiques : celle du collège de Rosemont Québec cours de Français écrit III devant 12 Viet- namiens et 12 les tests de classement en vue de la session
[PDF] Collège de Rosemont - CDC
français et cette proportion augmente à 80 pour les notes ou cahiers de notes PAREA; il a fait l'objet de trois opérations de pré-test auprès de la population visée afin pour réaliser un classement approprié des répondants tenant compte
[PDF] COLWE EDOUARD-MONTPGTIT PRO JFT D - CDC
Montréal, Cégep de Rosemont, s d , 31 pages Test de classement (français écrit3, Collège Edouard-Montpetit, Service de developpement pédagogique,
[PDF] Test de classement en anglais
28 nov 2013 · Le test de classement en anglais est disponible sur Internet Ce test nous permettra de vous inscrire dans les cours d'anglais correspondant à
[PDF] 25 ANS PARTOUT AVEC VOUS - Cégep à distance
Le Cégep à distance fait partie intégrante du Collège de Rosemont demandé Aussi, prenez note qu'un test de classement en anglais est obli- gatoire avant ou moins (excluant les unités de français) pour obtenir votre diplôme d'études
[PDF] Rapp ort annuel - SRAM
pour être ensuite remplacée par Madame France Lamarche, du Collège l' étude des dossiers et procéder à la convocation des candidats pour la passation de tests, l'usager de la liste de classement pour l'admission Automne 2017 une direction du Collège de Rosemont, dont le processus d'admission est continu
[PDF] Racisme - EDUQinfo mobile
des sujets lorsqu'ils effectuent les tests implicites de racisme (France) et enseignant de sociologie, Collège de Rosemont le classement hiérarchique des
[PDF] test de classement alphanumérique
[PDF] test de classement francais cegep
[PDF] test de francais college ahuntsic
[PDF] classement des assurances en cote d'ivoire 2016
[PDF] classement des sociétés d'assurance en cote d'ivoire
[PDF] classement des compagnies d'assurance en cote d'ivoire 2016
[PDF] liste des compagnies d'assurances en cote d'ivoire
[PDF] classement des compagnies d'assurance en cote d'ivoire 2015
[PDF] le marché de l'assurance en cote d'ivoire
[PDF] classement des compagnies d'assurance en afrique
[PDF] direction des assurances en cote d'ivoire
[PDF] le marché de l'assurance en afrique
[PDF] définition erp 1er groupe
[PDF] normes groupe électrogène
Note au sujet du format PDF:
les pages blanches de la version originale en format papier ont volontairement été laissées. CADRE1940, H.-BOURASSA EST
MONTR~AL H2B 1S2
COLWE EDOUARD-MONTPGTIT
.Service de développement pédagogiquePRO JFT D' IMPLANTATION
D'UNCENTRE D'AIDE EN FRANÇAIS
presente parColette Buguet-Melançon
Daniel Lanthier
professeurs du departement de Français aux membres du Conseil d'administrationJUIN 1985
Note de la version PDF : Ceci est une feuille volante ajoutée à la version papier du document.Seul le verso a été numérisé.
Ce document, présenté en juin 1985, dénnit le projet tel qu'il est appliquéà deux exceptions près.
1. La pondération du cours institutionnel 953-001-85 'Relation d'aide appliquée
en français éuir accordée par la D.G.E.C. n'est pas 1-4-1 tel que demandé mais 1-3-2. En conséquence, les calculs de charge sont quelque peu modifiés ai. que le nombre d'étudiants rencontrés chaque semaine par les assistants (trois pour un assistant et non guatre).2. Nous n'avions prévu, pour le professeur, que le travail relié au cours
953. Il faut donc prévoir un certain temps doué au travail
d'-cm du service.AVANT-PROPOS
Un des nombreux problémes auxquels l'Occident est confronté dans cettedeuxieme moitié du vingtième siecle concerne les dif- ficultés rencontrées par les étudiants dans l'apprentissage et la
maftrise de leur langue dite maternelle. Le Québec n'y échappe pas et, très tat, les milieux de l'enseignement ont cherché des solutionsà cette conjoncture difficile. Au collège Edouard- Montpetit, des professeurs du département de Français partageant avec la
D.S.P. l'objectif de l'amélioration de la langue ont étudié la situation et ont réfléchi
à une solution qui tiendrait compte du phénomène international mentionné, mais aussi des par- ticularités de la clientèle étudiante québécoise. Ainsi furent créés les groupes de recherche C.A.L.E. (Comité pour l'améliora- tion
de la langue écrite) et P.I.A.F. (Programme individualisé pour l'amélioration du français), qui ont mené leur réflexion de décembre 1983
à mai 1984.
Parallélement, les professeurs du
College, les départements
et le syndicat des Professeurs exerçaient des pressions à diffé- rents niveaux afin qu'on poursuive ces recherches et qu'on en arrive
à une action concrete dont bénéficieraient les étudiants.La prise en charge par le
College du projet actuel montre l'acuité du problème et la nécessité d'y répondre par une démar- che collective qui concerne tous les membres de
la communauté collégiale. Notre implication personnelle date de longtemps, et c'est avec déterminat.ion que nous avons accepté d'effectuer cette recherche qui vise à définir ce que sera le Centre d'aide en français du collège Edouard- Montpetit.Nous désirons exprimer nos remerciements aux personnes et groupes qui nous ont permis de continuer le travail déjà entre- pris par le comité du département de français (C.A.L.E.
P.I.A.F.), en particulier les membres du Conseil d'administra- tion, les diverses instances de la Direction des services pédago- giques, les départements, les professeurs et les étudiants qui ont si aimablement répondu
à notre sollicitation. Enfin, nous n'oublions pas le soutien technique rendu possible par la patien- ce et la compétence des secrétaires qui ont traité notre texte et les inévitables corrections de dernière minute.
SOMMAIRE
Le present rapport est constitué de deux grandes parties encadrees d'un texte introductif et d'une conclusion, elle- meme suivie d'une bibliographie.L'introduction
(Etat de la question) situera la recherche dans un cadre plus large: celui des réflexions québécoises du
m1li.e~ de l'éducation en rapport avec les carences manifestées par les étudiants dans leur utilisation de la langue franqaise. De plus, elle attirera l'attention sur les problèmes de survie vécus dans les céqeps qui ont mis sur pied un service d'aide l'étudiant dans ce domaine. Enfin, elle proposera une solution
Lices problèmes par la création d'un cours complémentaire institu- tionnel et par l'utilisation du micro-ordinateur, nouveau soutien
a l'amélioration de la langue.La première partie du rapport concernera les aspects pédago- giques du projet. On identifiera d'abord la nature des problèmes sociaux, intellectuels et affectifs vécus par les étudiants. Ensuite, on délimitera les problèmes que le Centre d'aide en français ne pourrait pas contribuer
A résoudre, ceux qui pour- raient
etre résolus par une collaboration entre le Centre d'aide et les différents cours du niveau collégial ceux qui trouve- raient une solution au Centre d'aide. La
héfinition des typesd'aide en français constituera le chapitre suivant: aux profes- seurs, on proposera l'utilisation du Centre comme un service de consultation, de support et de perfectionnement linguistique; aux
etudiants, on offrira une aide touchant le contenu (en lecture, en6criture et en habitudes de travail), la méthodologie (auto- correction, enseignement individualisé, travail en petit groupe) et l'évaluation (diagnostic, action,
instruments). Le rUle de l'étudiant-assistant sera alors abordé: on y émettra l'hypothèse relative
A ce rule, les modes d'intervention et la formation de l'assistant. Pour clore cette première partie, on décrira le cours complémentaire institutionnel "Formation d'assistants pour le Centre d'aide en
franqais" en en détaillant les objectifs, la clientèle, la pondération, la méthodologie, le contenu et les outils, le calendrier et les travaux, l'évaluation.
La deuxième partie du rapport verra
A préciser les aspects matériels du Centre d'aide. On effectuera d'abord la description du Centre; on déterminera les ressources physiques, les ressour- ces humaines, le fonctionnement du Centre pour l'étudiant
réqu- lierde jour et pour l'étudiant adulte. Au chapitre suivant, l'implantation progressive du Centre d'aide en franqais sera
dGtaillée pour la période allant du semestre Automne 85 au semes- tre Hiver89. Puis, on proposera un plan d'évaluation du Centre
d'aide, qui devra tenir compte du cadre du processus d'évalua- tion, destaches dévolues aux professeurs ét & l'évaluateur, du calendrier et des mécanismes. Enfin, le dernier chapitre évalue- ra les coûts du projet pour la durée de l'implantation (début Automne
85 a fin Hiver 89).
On conclura le rapport en montrant le bien-fondé de ce pro- jet dans le milieu collégial et dans la société québécoise, ne serait-ce que par la conscientisation grandissante des profes- seurs, des administrateurs des
colleges, des universités, des employeurs et du gouvernement devant une situation linguistique qui appelle une action
concrete et précise. Nous croyons y avoir apporté notre modeste contribution.Note explicative: Les auteurs du présent rapport sont cons- cients du caractère sexiste inhérent
& la langue française et ilsle déplorent. Toutefois, en attendant une réforme fondamentale, si elle est possible, ils ont opté pour la clarté du texte en n'utilisant que la forme masculine. Ils tiennent néanmoins
preciser que cette pratique ne se veut en rien discriminatoire vis-à-vis des femmes.TABLE DES MATIERES
QUESTION ........................................... Pertinence d'un Centre d'aide en français ................ 13 Problèmes de survie...................................... 13 Notre solution: avant-projet de Centre d'aide en français
............................. 13Appendice
1: Sondages. Hiver 1984. C.E.M ................ 15 Appendice2: Visites et contacts ........................ 17
PARTIE 1 : LES ASPECTS PEDAGOGIQUES .......................... 27 1 . Identification des problèmes en français ................. 29 ........................................ A- Mini-sondage 30 ........................ B- Identification des problèmes 32 ..................... 2 . Delimitation de notre champ d'action 37 A- Problèmes que le Centre ne pourrait pas con- tribuer& résoudre ................................. 37 B- Problèmes qui pourraient être résolus par des interventions dans les cours
........................ 38C- Problèmes que le Centre pourra contribuer
............................................ résoudre 423 . Definition des tvpes d'aide en français .................. 45
A- Aux professeurs
..................................... 45 ....................................... B- Aux etudiants 45Appendice 3: Grille de correction
....................... 53 ........................ 4 . Le r61e de l'etudiant-"assist ant" 59A- Situation de notre démarche et
definition des .............................................. termes 59 B- Notre hypothèse concernant le r61e de ......................................... l'assistant 61 C- Modes d'intervention de l'assistant ................. 62 ............................ D- Formation de l'assistant 70TABLE DES MATIERES (SUITE)
5 . Le cours cornplthentaire institutionnel ................... 73
"Formation d'assistants pour le Centre d'aide en français" A- Les objectifs ....................................... 741 . Objectifs genéraux ............................. 74
2 . Objectifs specifiques .......................... 74
......................... 3 . Objectifs particuliers 75 B- La clientele ........................................ 77 C- La pondération ...................................... 79 ..................................... D- La méthodologie 80 E- Le contenu et les outils ............................ 80 ........................ F- Le calendrier et les travaux 82 G- L'évaluation ........................................ 83 PARTIE II : LES ASPECTS MATERIELS ............................ 851 . Description du Centre d'aide en français ................. 87
................................ A- Ressources physiques 87 ......................................... 1 . Locaux2 . Mobilier ....................................... 1i
............................. 3 . Articles de bureau 904 . Documentation ........................... 92
B- Ressources humaines ................................ 941 . Les assistants .............................. 94 2
. Le professeur .............................. 94 3 . Le technicien .............................. 97 ............................ C- Fonctionnement du Centre 981 . Information .................................... 98
........................... 2 . Horaires d'ouverture 99 ......................... 3 . Accueil et inscription 99 D- Education des adultes ............................... 101Appendice
4: Exemples de publicité ...................... 105
TABLE DES HATIERES (SUITE)
2 . Plan d'implantation proqressive du Centre d'aide
.............................................. en français 107 A- Semestre Automne 85 ................................. 107 B- Semestre Hiver86 ................................... 109 C- Semestre Automne 86
................................. 111D- Semestres Hiver 87 Automne 87 Hiver
88................................ Automne 88 111 ................................... E- Semestre Hiver 89 112
3 . Plan d'evaluation du Centre d'aide en français ........... 113
..................... A- Cadre du processus d'évaluation 113 B-Aspects du processus
d'evaluation ................... 114 ......................... 1 . Evaluation de contexte 114 ........................... 2 . Evaluation d'intrants 116 ........................ 3 . Evaluation de processus 116 .......................... 4 . Evaluation de produit 117 .............................. C- Stratégie dJf3valuation 11 7 D- Tâches .............................................. 119 ............................ E- Calendrier et mecanismes 120 ..................................... 4 . Evaluation des coûts 123 A- Distribution des coûts .............................. 123 B- Période menant B l'ouverture du Centre .............. 125 C- Periode de fonctionnement du Centre ................. 126 ............................... D- Education des adultes 127Appendice
5 : Aide financiere ........................... 128
CONCLUSION .................................................... 129 ................................................. BIBLIOGRAPHIE 135GlrAT DE LA QUESTION
EZAT DE LA QUESTION
Pertinence d'un Centre d'aida en francais
Le sondase effectué au cégep Edouard-Montpetit par le comitéC.A,L.E. (Comité pour l'amélioration de la langue écrite) en hi- ver 1984 auprès des étudiants et des professeurs (voir Appendice
1) confirmait ce que d'innombrables rapports dénonçaient dejà:
les carences de la langue chez les etudiants du niveau collegial. Nos visites et contacts avec les autres collèges revèlent que nous partageons les mêmes préoccupations, à savoir d'apporter des solutions à ce problème. Il ressort de nos investigationsaupres des départements de Français de tous les collèges que l'intérêt pour une approche d'aide
personnalisee crolt au détri- ment de celui pour un cours d'appoint. Dans tous les cas oG une telle demarche individualisee a éte entreprise (voir Appen- dice21, on est frappe par l'enthousiasme des professeurs, mais.
Problemes de survie
A cet enthousiasme pédagogique fait écho le désabusement quant aux chances de survie des Centres. Les subventions de tous genres
(féderales, provinciales, Prosip, Collège ... ) sont toutes aleatoires et nombre de Centres ont dû cesser leurs acti- vités après la periode d'implantation. Ceux qui parviennent àsurvivre le font de peine et de misère, et leur existence même est remise en question au début de chaque semestre.
A la lumière de toutes ces informations, il nous est apparu important de con- cevoir notre Centre dans sa phase d'implantation
& d'intégration dans le milieu collégial. Voila pourquoi nous proposons une for- mule nouvelle...
Notre solutionr avant-prolet d'un Centre d'aide en françaisSous cet éclairage particulier et pour
repondre aux.besoins de notre milieu, nous pensons éviter l'ecueil que constitue le financement à long terme en proposant une formule inédite a l'in- térieur duQuebec francophone:
1, creation d'un Centre d'aide en français oG l'étudiant en
difficulte trouverait l'assistance necessaire 8 la résolu- tion de son problème.L'etudiant y effectue une demarche
volontaire;2. creation d'un cours complémentaire institutionnel de "Forma- tion d'assistants pour le Centre d'aide en francais", cours assuré conjointement par le
departement de Français et par le College. On y formerait des assistants (Ctudiants déj& "réputés forts" en français écrit) qui aideraient leurs col- legues & surmonter les difficultés rencontrées. Ces assis- tants recevraient des unités (1) pour leur travail;3. implantation de l'E.A.O. (enseignement assisté par ordina- teur) en vue d'assurer un support théorique permettant aux assistants de se consacrer pleinement
ti &:aspect psycholosi- sue de l'aide qu'ils apporteraient aux etudiants consultant au Centre.Le présent rapport définit un tel Centre et l'enseignement individualisé qui en est un élément essentiel; de plus, il ouvre une perspective intéressante quant
à l'utilisation de l'ordina- teur dans l'enseignement de la langue française.(1) Unité: mesure équivalant 45 heures d'activités d'appren- tissage et qui est utilisée pour
reconnaxtre l'étudiant l'atteinte des objectifs d'un cours.APPENDICE 1 r SONDAGES, HIVER 1984, C.E.M.
Ces sondaqes furent effectués aupres des professeurs et des étudiants pendant le semestre Hiver
1984,au college Edouard-
Montpetit.
Il n'est pas dans notre intention de reprendre dans le dé- tail le contenu de ces deux documents. Le lecteur s'y référera pour plus de renseignements. Cependant, nous croyons que cer- tains
eléments peuvent être pertinents & la présente réflexion.Deux rapports (l'un relatif
& la perception étudiante, l'au- tre, & la perception professorale) ont été élaborés par le servi- ce de Développement pedagogique. Pres de 97% des étudiants qui ont répondu au sondage considerent qu'il est (moyennement, assez outres) important de maitriser la langue française dans les cours obligatoires et les travaux scolaires. Sur une échelle en cinq points, on retrouve la même importance
8 3,47 pour l'ensem- ble des cours obligatoires, de spécialisation et complémentaires. Devant cette conscientisation étudiante, on ne peut qu'être frap- pé du haut pourcentage
(67,3%) des répondants qui disent éprouver régulierement ou occasionnellement des difficultés en langue écrite. Ces dernieres se manifestent en particulier: - en morpho-syntaxe (32,8% des répondants); - en orthographe (24,1%), conjuguée a la lexicologie (12,8%) et & l'utilisation des outils-ressources (1,6%); - en organisation du texte (17,2%). Les éttidiants evaluent & 3,90 (sur une Cchelle dc 5)11impactde ces difficultés (et des lacunes ainsi identifiées) dans leur rendement scolaire, leur travail futur et le domaine des rela- tions humaines. Nous retenons de tout ceci l'importance, pour l'étudiant, de la langue écrite et l'ursence de lui
fournir les outils nécessaires ti une amélioration individualisée de sa per- f ormance.Chez les .professeurs, 44,8% des répondants disent se préoc- cuper du français dans l'évaluation des travaux étudiants.
Eh mettant cette donnée en rapport avec le pourcentage d'étudiants (67,3%) qui disent éprouver des difficultés en langue écrite, on comprend mieux la necessité de mettre & la disposition de ces professeurs (et de leurs étudiants) un Centre quiles aiderai-t .- et les appuierait dans leur démarche corrective. D'ailleurs, le principal motif invoque par des professeurs
(51,7%) en defaveur de la surveillance du français écrit est que cette attitude en- traTnerait l'échec de l'étudiant. Selon les professeurs, les difficultés rencontrées par les etudiants au niveau de la langue appartiennent - il la morpho-syntaxe (53,1%); - B l'orthographe (70,6%), conjuguée B la lexicologie (72,7%) et il l'utilisation des - outils-ressources (74,8%); - B.llorganisation du texte (62,2%). La premiere solution proposée par les professeurs (53,8% des répondants) afin de remédierà cette situation consiste en l'éla- boration d'une politique colléqiale de l'utilisation de la lan-
gue. Ici, au college Edouard-Montpetit, un premier pas a été fait dans ce sens dans la "Politique d'évaluation de l'apprentis- sage étudiant". Nous croyons qu'il ne faut pas en demeurer
là. On doit poursuivre cette réflexion et en arriver, éventuellement,un consensus plus precis. Déjà, en novembre 1975, le cégep Bourgchemin, campus de Saint-Hyacinthe, a étudié un document de travail intitulé "Moyens
il utiliser pour assurer une qualité constante de la langue française écrite". On aurait tout inté- rêt s'y référer.
APPENDICE 2 : VISITES EX' CONTACTS
Suite 8 notre enquête lancee auprès de tous les collèges, nous présentons, ci-après, les résultats de nos visites et con- tacts. Nous ne pourrions commencer cette partie sans souligner les efforts constants
deployes par plusieurs dizaines de profes- seurs du collégial en relation avec l'amélioration du français. La richesse de leurs travaux nous rappelle notre dette
B leur égard. Mentionnons particuliérement les colléges de Bois-de- logne, Champlain, François-Xavier-Garneau, de Gaspe, de Maison- neuve, de Rosemont, deTrois-Rivieres. On trouvera d'abord des renseignements sur les Centres d'aide en opération, puis quelques informations sur les colléges qui utilisent un cours correctif en français écrit, enfin quelques notes provenant de rencontres avec
M. Jacques Tremblay, professeur au departement de Philosophie, et avec quelques collégues de la polyvalente Jacques-Rousseau.
1.Colleges fonctionnant avec un Centre d'aide
- Bois-de-Boulosne (Montréal)Le collège de Bois-de-Boulogne, en collaboration avec le collège Lionel-Groulx, a entrepris, il y a quelques
annees, une importante recherche dont le rapport a &te publie (R.I.E.F.E.C., 1978: "Consolidation des acquis en francais &rit au Colle ial"). Actuellement un rou e de recherche- (sous la responsa%ilite de monsieur ciaude aaclae 1 crava,,,e a mettre surpied le plus rapidement possible et avec le support de l'adminis- tration un "Centre de ressources linguistiques". Cette recher- che est
financee pour le moment par Prosip. L'administration prevoit financer ulterieurement le Centre en y accordant un pro- fesseur a demi-temps. Le Centre-laboratoire, ouvert a tous (etu- diants, professeurs, employes, etc.) utilisera l'E.A.O. Dix ter- minaux sont prevus, ainsi que le recours aux didacticiels crees par le college Algonquin (Ottawa). Par ailleurs, une politique de valorisation de la lanque est en vigueur. Après avoir subi le test TEFEC, les étudiants en difficulte sont orientes obligatoi- rement versun cours correctif (111). Sur 2700 étudiants, 200 doivent suivre ce cours en plus de leurs cours communs. Lors de la mise en marche du Centre, ce cours cessera d'être obligatoire.
De plus, le ler novembre dernier, le
college de Bois-de-Bou-logne tenait un colloque au titre évocateur: Le ffrançaLs, une question d'amour ou d'arqent? On y a discute des attitudes et comportements des jeunes francophones du Québec face
a la langue; on y a pris connaissance des résultats de l'enquête menee quel- ques mois auparavantauprés des etudiants et du personnel sur la valorisation du français dans le collège, ainsi que d'une
premié- re version d'un énoncé de politique de valorisation du français a Bois-de-Boulogne. Tout le milieu collégial de ce cégep s'impli- quera, à divers niveaux, dans l'élaboration et l'acceptation de cette politique de valorisation.Gaspé
Depuis quelques
années, il existe au cégep de Gaspe un "Cen- tre de ressources linguistiques" qui a pour objectif de venir en aide, au plan de la langue,
à tous ceux et celles qui manifestent le désir et l'intéret d'améliorer leur français. Le Centre re- çoit les étudiants qui lui sontréféres par les professeurs des départements, ainsi que ceux qui veulent d'eux-memes entreprendre une démarche corrective. Ainsi, le Centre a accueilli et aidé, au semestre Automne 84, environ 250 étudiants (population totale: 1 400 étudiants). Même si l'accès au Centre est impossible en
soiree, il arrive fréquemment que des adultes (professeurs du collège, personnes de l'extérieur) communiquent, par téléphone, afin de trouver réponse
B un problème particulier d'écriture. Monsieur Alain Saint-Yves, qui nous a transmis ces renseigne- ments, a en outre précisé que l'accueil et l'aide au Centre sont assumes
bénevolement par plusieurs professeurs (de tous les de-partements) ainsi que par un professeur de Français déqrevé d'une partie de sa charge d'enseignement. Le
probleme le plus aigu que semble vivre le Centre est celui de son financement, donc de sa survie. L'administration du Collège, et en particulier le Direc- teur
géneral, s'intéresse au plus haut point à la survie du Cen- tre et déploie les efforts nécessaires pour trouver la (les)
source(s1 de financement. Même s'il n'y a pas expressément de politique collégiale de l'utilisation de la langue, le milieu cégépien appuie
constamment la démarche entreprise par les res- ponsables du Centre. Une nouvelle voie de recherche s'ouvrira
bientut: grace à la collaboration des professeurs d'informati- que, le Centre étudie la possibilité d'offrir
à ses étudiants une démarche de correction de la langue. C'est là une entreprise que nous suivrons de près.Trois-Rivières
Un Centre de ressources linquistiques a fonctionné grdce à une subvention fédérale avec trois personnes. Il s'agissait d'étudiantsdiplbmés en linguistique, en chUmage. Vu le non- renouvellement de la subvention, le Centre fonctionne actuelle- ment avec un professeur
"m.e.d." et des étudiants payés. Un rapport doit nous être envoyé. - Saint-Laurent En janvier 85, les operations du Centre sont interrompues, faute de moyens financiers. Il avait pu fonctionner grace a une subvention du gouvernement fédéral qui octroyait3 000$/année
pour la rétribution de deux moniteurs (de l'Ontario). En fait, cette solution ne répondait pas
adequatement aux problèmes des étudiants francophones puisqu'il s'agissait de cours de français, langue seconde, adaptés aux seuls allophones.
Le projet actuel (responsable: madame Madeleine Bellemare) vise l'implantation prochaine d'un Centre E.A.O. offert tous les etudiants qui le
desirent. On estime à 10% le nombre d'inte- ressés. Le materiel utilise sera le système EX30 compatible avec le micro-ordinateur IBM.Enfin, on applique, dans ce
college, la solution suivante pour les allophones (Vietnamiens): 1. au moment du choix de cours, un questionnaire est adresse
à tous ceux qui sont arrives au Quebec
depuis trois ans;2. si nécessaire, l'etudiant est orienté vers un cours de français, langue seconde, pour
un semes- tre. Aucun autre cours de français n'est alors suivi;3. l'etudiant entre dans la sequence normale
(601-303). - Rosemont Nos questions furent orientees par la lecture de differents rapports emanant du departement de Français sur l'amélioration de la lanque ecrite.Il semblerait d'après Madame Thérese Belzile que la politi- que générale de "valorisation de la langue et de la littérature au collège" soit au point mort. Cependant, depuis
1976, une g&
suence rigoureuse est suivie par les etudiants et commence par un cours de lecture et écriture. Les cas-problèmes sont traites de la façon suivante:
- allophones: cours 111 (prerequis) - etudiants volontaires: ateliers individualises.Ateliers individualisés
1- Modalités
d'acces: ouverts à tous les étudiants qui le désirent. Ceci exclut les adultes et autres employés du
College.
2- Modalités administratives et financières: Quatre professeurs assurant chacun trois heures en plus de leur charge sont rémunérés par une subvention du
College de 1 OOOQ chacun par semestre. Cette subvention doit être acceptée chaque année par la
C.P.3- Modalités pédaqoqiques:
Nous n'avons pu rejoindre les responsables pour préciser ces aspects. - MaisonneuveService individualisé de français,
"S.I.F.E.", sous la res- ponsabilité de madame Louise Desjardins.Dans les belles années, le Service fut ouvert
grace au sur- plus de la masse salariale... La collaboration du département de Français et du syndicat permit l'implication d'un professeur
plein temps. Cette année, madame Desjardins effectue une recher- che financée par Prosip, ce qui permet un fonctionnement res- treint du centre.
Modalités du
S.I.F.E.
1. Horaire: - 9 h à 12 h et 13 h h 16 h, du lundi au jeudi
- durée des rencontres: 1/2 heure parétudiant
2. - Lieu: local situé dans la bibliothèque
3. Personne-ressource: Louise Desjardins, soit
un professeur & plein temps4. Matériel: un Macintosh avec traitement de texte
(MacWrite)5. Clientele: nombre limité; le S.I.F.E. est réservé aux étudiants ayant les plus grandes dif- ficultés. Les cas bénins sont référés aux professeurs des cours ordinaires, les cas d'origine psychologique ou dedyslexie
des personnes spécialisées6. Remarques:
Cette aide repose sur la motivation d'une seule person- ne qui, en dépit de son enthousiasme, trouve cette activité éprouvante et souhaiterait une
releve ou a tout le moins une secrétaire pour le tenue des dos- siers. Il semblerait qu'un financement pourrait être obte- nu si le cours était credité en plus des cours obliga- toires. - Champlain Regional Colleqe Maureen Newman nous explique qu'apres quelques difficultésfinancieres lorsque cesserent les octrois de budgets de recher- che, le Student Learning Centre fut sauvé par une levée de bou- cliers de tout le milieu. Ce centre qui semble unique au Québec offre un support pédagogique dans toutes les
matieres et retient tant la faveur des étudiants que celle des professeurs.Politique de la
lansueEn mai, lors de l'inscription, les étudiants effectuent un test d'écriture obligatoire et un test de lecture facultatif, mais conseille. Certains doivent alors suivre un cours de lectu- re obligatoirement.
Modalités .du Centre
1. Horaire: ouvert tous les jours. Les "tuteurs" sur- veillent les inscriptions et se répartissent les étudiants enregistrés
2. Lieu: local situé dans la bibliothèque
a) un professeur donnant le cours d'enseignement in- dividualisé et charge de l'encadrement des moni- teurs
b) une assistante demi-temps travaillant ii la bi- bliothèque enregistre les étudiants4. Clientèle: étudiants volontaires réguliers ou adultes; pas de personnel du collège (on le déplore)
5. "Tuteurs" : Le nombre de 40 "tuteurs" serait idéal, mais actuellement il n'y en
a que 18 (on note la nécessité de la publicité pour augmenter ce nombre); 40 "tuteurs" peuvent aider 100 étudiants
B raison de
25 heures chacun. Un bulletin hebdoma- daire coordonne les activités.
2. Collèges fonctionnant avec un cours correctif
- François-Xavier-Garneau (Québec) Nousy avons rejoint monsieur Gaetan Boily qui nous a fait part des mesures prises ce collège en vue d'une amélioration du français. Le cégep a bénéficié pendant
2 ans (1980-1982) du tra- vail d'un animateur linguistique, professeur libéré des trois quarts de sa charge d'enseignement.
A la suite de coupures bud- gétaires, le
dégrevement a été annulé. Par la refonte des cours communs de français au niveau collégial, le département de Français offrira,
à ses étudiants de première année, les cours 601-203 (Lecture etécriture) et 601-302 (Discours narratif). Pendant le premier semestre, les professeurs seront invités
Bdépister les étudiants qui présentent des lacunes en français. Ceux-ci devraient alors suivre obligatoirement un cours de fran- çais correctif au second semestre. On prévoit ainsi toucher de
10 à 15% des étudiants de premiere année.
- SherbrookeSeul le cours 601-111
Francais écrit est offert aux étu- diants,
apres recommandation des professeurs, nous a appria mada- me Héléne Cougeau. Le College n'a jamais pu disposer de budget pour entreprendre un travail parallele B ce cours de français normatif.3. Rencontre avec J. Tremblav du département de Philosophie
Cette rencontre nous permet de mesurer de façon plus concr6- te llintér€!t et donc la collaboration si nécessaire de certai-nscoll6gues de notre, milieu. Il nous apparalt de plus en plus important que toute démarche d'aide parte de situations
concr6te-ment vécues par l'étudiant dans sa vie collégiale et en premier lieu dans tous les cours. Cette rencontre pourrait laisser envi- sager un élargissement du Centre
B d'autres matieres, mais déjB
elle nous permet d'enrichir notre conception des types d'aide aux étudiants. De plus, la prise en charge,
B l'intérieur de cer- tains cours, d'observations, réflexions, mise en pratique des mécanismes du langage en relation avec la pensée peut nous per- mettre une action plus ponctuelle donc plus efficace.
4. Polyvalente Jacques-Rousseau
Le but de cette rencontre avec madame Nicole Rivest était de mieux situer notre1ntervention.par rapport au cheminement suivi par l'étudiant
jusqu'a son entrée au cégep. Il en ressort l'aspect aléatoire de ce cheminement puisque le nouveau programme duMinist6re ne sera pas en vigueur avant deux ans et que chaque école choisit son approche et chaque pro- fesseur ses priorités dans l'apprentissage de la langue. Deux initiatives nous paraissent fort udicieuses: une politique de correction du français dans toutes
les matigres et un processus d'autocorrection du français suivi tout au long du secondaire. Nous nous proposons de rechercher le taux de réussite de ces étudiants par rapport aux autres.