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Pour approfondir votre recherche, pour remplir une demande de consultation de

documents dont l'accès est soumis à une autorisation ou à une dérogation, la consultation de

l'État sommaire n'est pas suffisante. Il est indispensable que vous consultiez aussi au préalable les inventaires et répertoires plus détaillés.

Ils sont consultables soit en ligne (voir la rubrique " Inventaires et répertoires en ligne »),

soit en salle des inventaires des Archives nationales (site de Paris). Les demandes de consultation rédigées uniquement à partir de l'État sommaire risquent de vous être retournées, afin que vous précisiez votre recherche.

ÉTAT SOMMAIRE DES FONDS

D'ARCHIVES PRIVÉES

SÉRIE AP (1 à 680

AP) État revu et mis à jour à la date du 20 juin 2011

Archives nationales (site de Paris)

Section des Archives privées

AVERTISSEMENT AU LECTEUR

Chaque notice de fonds comprend :

la cote du fonds dans la série AP (archives personnelles et familiales), AB XIX (fonds d'érudits et collections d'autographes) ou Mi (microfilm) ; l'

intitulé du fonds ou de la collection : titre que porte le fonds de toute ancienneté (chartrier

de Tournon) ou titre forgé sur le nom de son producteur. On a distingué les fonds organiquement constitués, résultant de l'activité d'une personne physique ou morale dans

l'exercice de ses activités, des collections de pièces diverses rassemblées par des érudits ou

des amateurs d'autographes (collection de Coppet, par exemple). Dans le cas d'un individu isolé, le fonds a reçu pour appellation le prénom et le nom du producteur (fonds Alexandre Millerand) ; dans le cas d'une famille, seul a été retenu le patronyme. les dates extrêmes des documents, ou à défaut, les siècles couverts par les documents ; l' importance matérielle du fonds (nombre d'unités de conditionnement, suivi des cotes

extrêmes et du métrage linéaire) : cette rubrique correspond à la rubrique " composition » de

l'état sommaire de 1973

les modalités d'entrée (rubriques " origine » et " dates d'entrée » dans l'état sommaire de

1973)
: statut juridique (don, dépôt, achat, dation, legs ou prêt pour microfilmage) et date(s) d'entrée ; les auteurs des libéralités sont cités ; les conditions d'accès (rubrique " communication » dans l'état sommaire de 1973) : accès libre ou dispositions restreignant l'accès au fonds ; la communication d'un fonds d'archives

privées peut être soumise à des conditions fixées par le propriétaire des archives au moment

de leur remise aux Archives nationales, dans ce cas on a porté la mention " sur autorisation » ;

les archives publiques contenues dans certains fonds de la série AP (dossiers de travail d'hommes politiques ayant exercé des fonctions publiques), bien qu'entrées par voie

extraordinaire, restent des archives publiques imprescriptibles et obéissent aux délais fixés par

la loi du 3 janvier 1979, on a donc précisé " sur dérogation » lorsque les délais de libre

communication prévus par la loi de 1979 n'étaient pas encore atteints et que l'avis des services producteurs était requis ; le cas échéant, les conditions de reproduction : toute restriction à la reproduction de l'unité de description (ces renseignements n'apparaissaient pas dans l'état sommaire de 1973)
; elles sont systématiquement indiquées lorsqu'un fonds (ou une partie de celui-ci) est

en libre communication, mais que sa reproduction est soumise à autorisation ou à dérogation,

voire interdite ; en revanche, afin de ne pas alourdir les notices, il a été considéré que toute

restriction des conditions d'accès d'un fonds (sur autorisation ou sur dérogation) donnait ipso facto lieu à l'application des conditions de reproduction restrictives correspondantes, sans qu'il soit pour autant nécessaire de l'indiquer ;

la référence de l'instrument de recherche disponible ou, à défaut, la mention " fonds non

classé » ; on ne dispose parfois que d'un état sommaire (état sans classement préalable) ;

une notice biographique, familiale ou institutionnelle présentant le producteur du fonds, afin de situer les documents dans leur contexte et de les rendre plus intelligibles : dans le

précédent état sommaire, ces éléments n'apparaissaient pas en tant que tels, ils étaient

confondus avec la présentation du contenu ; l' historique de la conservation : renseignements importants sur l'histoire du fonds

contribuant à son interprétation et prouvant son authenticité et son intégrité (il n'apparaissait

pas dans l'état sommaire de 1973) ; la présentation du contenu sous la forme du plan de classement du fonds, ou, à défaut, d'un récolement sommaire sans classement préalable ; les sources complémentaires ayant un lien de provenance avec le fonds ou conservées à la

section (non indiquées dans l'état sommaire de 1973) ; certaines notices renvoient à des fonds

d'archives privées conservés dans différents services d'archives départementales ou à des

versements d'archives publiques conservés aux Archives nationales (site de Fontainebleau) : il s'agit d'archives ayant la même provenance que celles décrites dans la présentation du contenu. Cette rubrique ne prétend aucunement à l'exhaustivité ; la bibliographie : il s'agit des ouvrages ou articles utilisés pour la rédaction de la notice

biographique. Cette bibliographie a donc une portée limitée : les ouvrages cités sont très

souvent des usuels que chacun peut aisément consulter.

TABLE DES ABRÉVIATIONS

arr.arrondissement cant.canton circavers comm.commune dact.dactylographié env.environ

état somm.état sommaire

inv. anal.inventaire analytique l.a.s.lettre autographe signée ms.manuscrit n°numéro p.page rép. num. répertoire numérique s.siècle s. d.sans date t.tome vol.volume 1 AP

CHARTRIER DE THOUARS

Dates extrêmes

: XIe-XIXe siècles. Importance matérielle : 912 cartons (1 AP 1-2258) ; 140 mètres linéaires. Modalités d'entrée : dépôt de 1934 transformé en dation le 28 juin 1978.

Conditions d'accès : libre.

Instrument de recherche : rép. num. détaillé (1 AP 1 à 2247), dans Ch. Samaran, Archives de

la maison de la Trémoïlle (Chartriers de Thouars et de Serrant, Papiers Duchâtel), Paris,

1928, in-8°, XX-376 p. ; état du suppl. (1 AP 2248 à 2258) et corrections, par C. de

Tourtier-Bonazzi et O. Poncet, 2004, 4 p.

L'inventaire de Ch. Samaran est composé de trois parties : p. 1-230, chartrier de Thouars, conservé aux Archives nationales sous la cote 1 AP ; p. 231-298, chartrier de Serrant (Maine-et-Loire), demeuré sur place ; p. 299-303, fonds Duchâtel, conservé aux Archives nationales sous la cote 2 AP. Il est suivi d'un index général des noms géographiques et de personnes.

Notice biographique.

Le premier seigneur de La Trémoïlle (La Trimouille est près de Montmorillon) aurait été,

vers le milieu du XIe siècle, un petit-fils de Guillaume, comte de Poitou, nommé Pierre, mais la

fortune de la maison date de Gui de La Trémoïlle, l'époux de Marie de Sully, qui sut obtenir

de nombreuses donations du roi de France et du duc de Bourgogne avant de mourir à Rhodes en 1397. Maints La Trémoïlle furent des personnages de premier plan, tel ce Georges, ministre de Charles VII, ou son neveu, le sire de Craon, qui fut le premier gouverneur français de

Bourgogne. Louis II, surnommé " le chevalier sans reproche », prit part aux batailles de Saint-

Aubin-du-Cormier et de Marignan, et il périt à Pavie. Au XVIe siècle, Claude de La Trémoïlle

(1566-1604), gendre de Guillaume le Taciturne, fut un calviniste ardent et un compagnon

d'Henri IV. Il fut également le premier duc de La Trémoïlle. Sous Louis XIII, Henri-Charles,

prince de Tarente, participa à la Fronde : il embrassa le parti de Condé, après avoir servi la

cour ; il se convertit au catholicisme deux ans avant sa mort. Les femmes ne furent pas moins célèbres. Gabrielle de Bourbon, l'épouse de Louis II, construisit la chapelle gothique du

château de Thouars ; Catherine-Charlotte de La Trémoïlle fut accusée d'avoir voulu

empoisonner son mari, Henri de Bourbon, prince de Condé, l'un des chefs de la R.P.R. mort

d'un mal mystérieux. La première duchesse de Thouars était une Nassau, épouse de ce Claude

déjà cité. La femme du duc Henri de La Trémoïlle était la soeur de Turenne, Marie de la Tour,

qui entreprit en 1635 de restaurer et d'agrandir le château ; celle du duc Charles-Bretagne, Louise de Châtillon, fut dame d'honneur de Marie-Antoinette et la défendit dans ses

Mémoires. Au XIXe siècle, Charles-Louis, duc de La Trémoïlle (1838-1911), se distingua par

ses travaux d'érudition. Membre de l'Académie des inscriptions, il a notamment laissé : Correspondance de Charles VII et de ses conseillers avec Louis II de La Trémoïlle pendant la guerre de Bretagne, 1488 (1875), Le Chartrier de Thouars (1877), Les La Trémoïlle pendant cinq siècles (1890-1896), Jeanne de Montmorency, duchesse de La Trémoïlle, et sa fille, la princesse de Condé, 1573-1629 (1895).

Historique de la conservation.

Les archives des La Trémoïlle ont toujours été considérées comme le plus bel ensemble de

documents historiques qui soit aux mains d'une famille française, avec leurs trois fonds distincts : le chartrier de Thouars, de beaucoup le plus important, le chartrier de Serrant et les papiers du comte Duchâtel. Au retour d'émigration, en 1808, le duc de La Trémoïlle rentra en possession de son chartrier, mais n'obtint pas restitution de son château de Thouars qui, en 1833, devint

propriété de la ville. Les archives furent transférées à Serrant en Anjou, chez le comte

Théobald Walsh, dont le duc de La Trémoïlle avait, en troisièmes noces, épousé la soeur.

En 1934, la duchesse de La Trémoïlle décida de déposer aux Archives nationales le chartrier de Thouars et les papiers Duchâtel, qui furent cotés respectivement 1 et 2 AP. Le

chartrier de Serrant, lui aussi inventorié par Charles Samaran, restait au château de Serrant, où

il se trouve encore. Les dispositions prises par la duchesse de La Trémoïlle furent remises en question après sa mort, survenue le 24 avril 1964. Son petit-fils, le prince de Ligne, exprima alors le désir de

reprendre la totalité du chartrier de Thouars pour le conserver en son château de Serrant, mais,

à la demande des Archives nationales, il accepta le compromis suivant : celles-ci garderaient

les articles 1 AP 1 à 9 (en dépôt), 30 à 137 (don), 195 (don), 609 à 696 (don), 697 à 2208bis

(en dépôt), 2 AP 1 à 24 (en don), tandis que seraient rapportés à Serrant les articles 1 AP 10 à

29, 138 à 194, 196 à 608, 2209 à 2247. Parallèlement, l'ensemble des archives appartenant au

prince furent classées comme archives historiques : chartriers de Thouars et de Serrant et papiers Duchâtel. Une dation de Jean-Charles Lamoral, prince de Ligne La Trémoïlle, en 1978, permit la réunion définitive de l'ensemble des documents du chartrier de Thouars aux Archives nationales.

Présentation du contenu.

1 AP 1-10.Inventaires anciens et pièces sur le " Trésor ».

11-14.Généalogies manuscrites.

15-21.Titres et droits honorifiques.

22-162.Documents personnels. XVe-XVIIIe s.

22-29.Documents généraux.

30-137.Comptes généraux de la maison et comptes de l'hôtel.

138-160.Délibérations du Conseil de Paris.

161-162.Contrats de mariage.

163-552.Documents personnels rangés par générations.

163-518.Branche aînée.

519-552.Branches cadettes : Dours, Fontmorant, L'Hébergement, Royan,

Olonne, Noirmoutier, Talmond.

553-608.Maisons alliées et diverses : titres de famille, contrats de mariage.

609-696.Correspondances diverses. XVe-XIXe s.

697-704.Domaines : duché de Thouars et autres terres, documents communs.

705-1483.Châtellenie puis duché de Thouars.

705-763.Documents généraux, féodalité, administration, justice, Thouars et

autres seigneuries.

764-897.Duché de Thouars : droits féodaux, charges et offices.

898-1049.Comptes de recettes et dépenses.

1050-1066.Ville, château et Parc-Chalon.

1067-1353.Titres des fiefs (ordre alphabétique).

1354-1413.Titres roturiers (ordre des bailliages).

1414-1483.Titres ecclésiastiques.

1484-2170.Autres domaines situés dans les provinces de l'Ouest.

2171-2208bis.Résidus, mélanges, pièces diverses sans rapport apparent.

2209-2247.Sélection d'originaux sur parchemin scellés.

2248-2253.Travaux préparatoires de l'édition par le duc Louis de la Trémoïlle de

diverses tranches du chartrier et de documents de la Bibliothèque nationale, des Archives départementales de la Côte-d'Or, et autres origines.

2254-2258.Résidus et compléments du chartrier de Thouars.

Sources complémentaires.

Les Archives nationales (site de Paris) conservent, entre autres sources le fonds Duchâtel (2 AP). d'autres papiers, provenant du chartrier de Thouars et relatifs aux terres, seigneuries et

juridictions des La Trémoïlle en Vendée, dans les Deux-Sèvres, en Ille-et-Vilaine, dans la

Sarthe, en Mayenne, dans la Somme et dans l'Aisne, sous les cotes T 10511 à 105192 et

T *1051 au titre des documents séquestrés et Z2 4815 à 4942 au titre des documents donnés

aux Archives nationales à la fin du XIXe siècle par le dernier duc de la Trémoïlle.

Bibliographie.

SAMARAN (Charles), Le chartrier de La Trémoïlle, Paris, 1930, XVII-43 p. 2 AP

FONDS DUCHÂTEL

Dates extrêmes

: XIVe-XIXe siècles. Importance matérielle : 14 cartons (2 AP 1-28) ; 2 mètres linéaires.

Modalités d'entrée : dépôt de la duchesse de La Trémoïlle transformé en don en 1964 par le

prince de Ligne-La Trémoïlle, complété par un achat, 22 décembre 1994.

Conditions d'accès : libre.

Instrument de recherche : rép. num. dans Ch. Samaran, Archives de la maison de La Trémoïlle (Chartriers de Thouars et de Serrant, Papiers Duchâtel) [2 AP 1 à 24], Paris,

1928, p.

299-303.

; inv. analytique dact. de l'article 2 AP 9, s. d., 2 p. ; suppl. dact. (2

AP 25 à 28), par O. Poncet, 2004, 2 p.

Notice biographique.

Charles-Jacques-Marie Tanneguy, comte Duchâtel (1803-1867) fit ses classes au Lycée impérial (Louis-le-Grand) puis des études de droit (1819-1822). Il se lia avec Ludovic Vitet,

avec qui il voyagea en Italie et en Suisse. Duchâtel entra à la rédaction du Globe en 1824, au

Conseil d'État en 1830 et fut nommé commissaire du roi auprès des chambres en 1831. Élu

député de la Charente-Inférieure en 1833 en remplacement de son père, il prit le 4 avril 1834

le portefeuille du Commerce et de l'Agriculture. Tanneguy Duchâtel proposa et défendit la loi sur les douanes, celle sur les caisses d'épargne, quitta le ministère le 10 novembre 1834 lors du cabinet du duc de Bassano, et reprit son portefeuille dans celui du duc de Trévise, le 18 novembre suivant. Dans le ministère Molé, il reçut le portefeuille des Finances, le 6 septembre 1836. Du 6 septembre au 15 octobre 1836, il assura l'intérim de l'Agriculture. Il

quitta le ministère Guizot en avril 1837. Réélu député lors de la dissolution de la Chambre en

mars 1839, il devint ministre de l'Intérieur dans le cabinet Soult. Il resta sept ans à ce poste

(12 mai 1839-23 février 1848). Il déposa et défendit le projet d'organisation des archives

publiques, présida à la translation des cendres de Napoléon, développa l'assistance publique,

réforma le régime des prisons et s'occupa des monuments historiques. Tanneguy Duchâtel tomba avec Guizot en février 1848 et gagna l'Angleterre. Il revint en France en 1849. Il partagea le reste de sa vie entre sa collection de tableaux, dont une partie devait aller au

Louvre, et les séances de l'Académie des sciences morales et des beaux-arts, dont il avait été

élu membre en 1842 et 1846.

Historique de la conservation.

Ce fonds vint entre les mains des La Trémoïlle par suite du mariage de Marguerite Duchâtel, fille du ministre de Louis-Philippe, avec le duc Charles-Louis de La Trémoïlle (1838-1911).

Présentation du contenu.

2 AP 1-5.Papiers personnels du comte Tanneguy Duchâtel : notes de cours et lettres de voyages. XIX e siècle.

6.Dossier concernant les travaux exécutés au tombeau de Napoléon Ier. 1845-1850.

7-12.Correspondance adressée, notamment par Louis-Philippe et Guizot, au comte

Tanneguy Duchâtel. XIXe siècle.

Correspondance adressée à son épouse. XIXe siècle.

13-24.Titres du marquisat de Mirambeau en Saintonge, acheté par le comte Duchâtel,

père du précédent : acquisitions et ventes, dénombrements, foires et marchés, comptes et procès. XIVe-XIXe siècles.

25-26.Copies des interventions aux séances de la Chambre des députés du comte

Tanneguy Duchâtel. 1835-1848.

27.Documents relatifs à l'activité publique et privée de Tanneguy Duchâtel. 1824-

1885.

28.Lettres de Tanneguy Duchâtel. 1828-1848.

Sources complémentaires.

Voir le chartrier de Thouars (1 AP), conservé aux Archives nationales (site de Paris).

Bibliographie.

ROBERT (Adolphe), BOURLOTON (Edgar) et COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français (1789-1889), Paris, Bourloton, 1889-1891, 5 vol., t. 2, 1890, p. 439-440. 3 AP

FONDS NICOLAY

Dates extrêmes

: XIIIe-XIXe siècles. Importance matérielle : 338 cartons (3 AP 1-371) ; 40,20 mètres linéaires. Modalités d'entrée : dépôt, 1932-1999.

Conditions d'accès : sur autorisation.

Instrument de recherche : état somm. dact. (3 AP 1 à 342), par Y. Lanhers, 1944, 22 p. ; inv. anal. ms. (3 AP 1 à 25), par G. de Bauffremont, 1956, 280 p. ; rép. num. détaillé ms. (3 AP 26 à 76), par D. Langlois-Berthelot, 50 p. ; état somm. dact. (3 AP 344 à 371), par

C. Sibille, 2003, 4

p.

Notice biographique.

L'origine de la famille de Nicolay remonte à Guy, dit Guglielmo, né près de Florence, qui

aurait accompagné le pape Clément VI vers 1305, lorsqu'il vint s'établir en Avignon. Son fils

Guy II, qui avait épousé en 1301 Jacqueline de Baroncelli, suivit son père en France et s'installa à Bourg-Saint-Andéol, province du Vivarais. Des deux branches de la famille de Nicolay, l'une demeura en Languedoc - c'est la branche dite des barons de Sabran -, l'autre s'établit au XVe siècle en Ile-de-France - c'est celle des marquis de Goussainville. La famille de Nicolay compta plusieurs premiers présidents de la Chambre des comptes de Paris. Le premier à occuper cette charge fut Jean II de Nicolay. Nommé conseiller au parlement de Toulouse, en 1491, il fut appelé au grand conseil, en 1497. Jean II de Nicolay

prit part à la première guerre d'Italie. Charles VIII lui confia alors les fonctions éphémères de

chancelier du royaume de Naples. En 1504, Louis XII lui donna une charge de maître des

requêtes. Enfin, en 1506, il fut placé à la tête de la Chambre des comptes de Paris. Il mourut

en 1527. Son fils Aymard, premier président de 1533 à 1553, épousa Anne Baillet, descendante d'une branche des Montmorency dite de Goussainville. Au XVII e siècle, Jean-Aymard de Nicolay (1658-1737) fut d'abord mousquetaire et se distingua dans la guerre de Hollande, au siège de Valenciennes. Il devint premier président de la Chambre des comptes de Paris en 1686. Son fils, Antoine-Chrétien, chevalier puis comte de Nicolay (1712-1777), entra fort jeune dans l'ordre de Malte. Durant la guerre de Sept ans, il fut blessé à Rosbach et prit part aux batailles de Crevelt et de Minden. Louis XVI le fit, en

1775, maréchal de France. De ses neveux, fils du premier président Aymard-Jean, marquis de

Goussainville (1709-1785), deux, Aymard-Charles-François, marquis d'Osny, né en 1737, d'abord colonel de dragons puis premier président du Parlement, et Aymard-Charles-Marie, né en 1747, premier président de la Chambre des comptes en 1768 et membre de l'Académie

française, furent guillotinés à Paris en 1794. Le fils du président Aymard-Charles-François, le

comte Christian de Nicolay (1777-1839) fut chambellan de Napoléon Ier et devint pair de

France en 1832.

Historique de la conservation.

A l'origine, le chartrier était conservé à Bourg-Saint-Andéol. En 1562, lors de la prise de

Bourg-Saint-Andéol, il fut en partie détruit. Après leur établissement en Ile-de-France où les

retenait leur charge de premier président de la Chambre des comptes, les chefs de famille

successifs créèrent un nouveau chartrier à Paris, complété par d'autres dans quelques-unes de

leurs résidences avoisinantes. Le chartrier principal s'accrut sous l'impulsion d'Aymard, fils

du chancelier du royaume de Naples, et il suivit ses propriétaires dans leurs résidences privées

du Marais. À la Révolution, les titres féodaux furent versés à la municipalité de Paris. Au

XIX

e siècle, le fonds, reconstitué, fut transféré rue Saint-Dominique, dans l'hôtel particulier du

marquis Aymard de Nicolay. Les documents furent classés et inventoriés par Arthur de

Boislisle et déposés aux Archives nationales en 1938, suite à l'acquisition de l'hôtel de

famille par l'ambassade d'Allemagne.

Présentation du contenu.

3

AP 1-154.Cartons et liasses.

1.Inventaires anciens ; analyse des titres du chartrier ; liste des lacunes.

1758-XIXe s.

2-55, 58-59.Papiers personnels des Nicolay : généalogies, correspondance, pièces

de procédure, brevets et lettres de provisions, testaments, inventaires après-décès, documents sur les successions. XIIIe-XIXe s.

56-57.Pièces diverses sur la famille Eblé, XVIIIe-XIXe s., entre autres lettres

adressées au général Eblé entre 1793 et 1805 et états de services.

60-101.Papiers des domaines : marquisat de Goussainville, seigneurie de

Buc, terre de Blet en Bourbonnais. XIIIe-XIXe s.

102-154.Mélanges.

155-259.Registres.

155-160.Inventaires.

161-189.Documents de famille.

190-246.Domaines.

247-255.Comptes.

256-259.Mélanges.

260-304.Quarante-cinq registres de notaires de Bourg-Saint-Andéol. XIIIe-XVIe s.

Supplément.

306-343.Succession Simiane, famille Murat, comptes divers ; procès-verbal de la

vente des biens d'Arthus d'Aulnay, chanoine de la Sainte-Chapelle, à la demande d'Edmard Nicolay, Paris, 1533 ; inventaire après-décès d'Antoine d'Aulnay, archidiacre de Soissons, à la demande d'Edmard Nicolay, Paris, 19 avril 1540.

Supplément non classé.

344-371.Papiers personnels, testaments, successions, titres de propriété, comptes,

pièces de procédure de la famille de Murat, alliée des Nicolay, et de ses propres alliés. XVIe-XIXe siècles.

Sources complémentaires.

Huit registres des familles Castelnau et Murat, provenant du manoir de la Busardière

(Changé, Sarthe), ont été microfilmés par les Archives nationales (site de Paris) sous la cote

686 Mi. Voir l'inventaire dact. de M.-F. Limon, 1995, 7 p.

Bibliographie.

COURTEAULT (Henri), Le Bourg-Saint-Andéol. Essai sur la constitution et l'état social d'une ville du Midi de la France au Moyen Age. Introduction à l'histoire de la maison de

Nicolay, Paris, Honoré Champion, 1909, 287 p.

NICOLAY (Christian de), En feuilletant les archives familiales, 1986, 260 p. 4 AP

CHARTRIER DU COMTÉ DE BRIENNE

Dates extrêmes

: XIe-XIXe siècles. Importance matérielle : 240 cartons (4 AP 1-360) ; 33,20 mètres linéaires.

Modalités d'entrée :

·4 AP 1-353 : don et legs du duc de Bauffremont, 1917 et 1931.

·4 AP 354-360 : achats, 1983-1986.

Conditions d'accès : libre.

Instrument de recherche : rép. num. dact. (4 AP 1 à 353), par G. Bourgin, 38 p. ; suppl. dact. (4 AP 354 à 359), 1 p. ; suppl. dact. (4 AP 360), 1 p.

Notice biographique.

A la fin du Xe siècle, Engilbert fut le premier représentant de la famille de Brienne, dont les

seigneurs bataillèrent sur les marches de Lorraine et en Orient. L'un d'eux, Jean de Brienne, épousa, à Saint-Jean d'Acre, en 1210, Marie de Montferrat, fille du comte Henri II de Champagne, roi de Jérusalem. À la mort de sa femme (1212), il devint régent du royaume, au nom de Yolande, fille de Marie. En 1218, il dirigea la cinquième croisade sur l'Égypte. En

1219, les barons de l'empire de Constantinople le choisirent pour être investi du titre

d'empereur jusqu'à la majorité de Baudoin II. Le comté de Brienne entra dans la maison du Luxembourg à la fin du XIVe siècle et fut acquis, en 1623, par la famille Loménie devenue Loménie de Brienne. Celle-ci compta des ministres et des secrétaires d'État. Henri-Auguste Loménie de Brienne (1595-1666) fut

secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1643 et vendit sa précieuse collection de

manuscrits au roi. Son fils, Henri-Louis, dit le Jeune Brienne (1636-1698) exerça auprès de

son père, en survivance, la charge de secrétaire d'État des Affaires extérieures à partir de

1651. Il se retira chez les Pères de l'Oratoire, mais se fit chasser de l'ordre et enfermer

successivement dans diverses abbayes, dont Saint-Lazare. Étienne-Charles, cardinal et ministre de Louis XVI (1727-1794), est plus connu. Évêque de Condom en 1760, il devint archevêque de Toulouse en 1763. C'est lui qui fit creuser le canal de Brienne, entre la Garonne et le canal du Midi. Louis XVI le nomma chef du conseil des Finances et du commerce après la chute du ministère de Calonne (1787). Il devint archevêque de Sens et fut

créé cardinal en 1788. Après un voyage en Italie, Brienne revint en France en 1790, prêta

serment à la Constitution civile du clergé et envoya au pape sa démission du cardinalat. Il fut

arrêté en 1794 et mourut de manière énigmatique. Le cardinal de Brienne avait été rapporteur

de la Commission des réguliers, qui exerça ses activités de 1766 à 1780. Il fit transcrire par

des copistes tous les actes adressés à cette commission ou émanant d'elle. S'y ajoutèrent les

papiers de la Commission des unions, qui succédant à la précédente, siégea de 1780 à 1784

pour procéder aux suppressions et unions de titres, de bénéfices et biens ecclésiastiques.

Présentation du contenu.

4 AP 1-106.Papiers de la Commission des réguliers sur les ordres religieux et les affaires des réguliers. XIe-XVIIIe s.

106-111.Papiers de la Commission des unions. XVIIIe s.

112-165.Titres du comté de Brienne. Papiers relatifs à l'administration des biens de la

famille de Brienne en Champagne, en Béarn et en Navarre. XIe-XVIIIe s.

166-181.Familles de Luxembourg et de Loménie : papiers personnels, dossiers sur les

biens. XIIIe-XIXe s.

182-187.Divers : copies de pièces se rattachant à l'histoire des états généraux et

provinciaux, 1355-1650 ; pièces littéraires, copies d'épîtres et de lettres en vers de Voltaire, textes de comédies, 1694-1788 ; pièces historiques et politiques, 1654-1775.

188-191.Archives administratives du cardinal de Brienne, chef du conseil des

Finances et du commerce, et du comte de Brienne, secrétaire d'État à la

Guerre.

XVI e-XVIIIe s.

192-353.Comptes divers, en particulier du comté de Brienne. 1443-XIXe siècle.

354-355.Mémoire sur les religieux en général et particulièrement l'Ordre de Saint-

Benoît ; édit de mars 1768.

356-358.Édit du roi concernant les ordres religieux du mois de février 1773.

359.Examen du mémoire de M. d'Aguesseau, chancelier de France, concernant la

juridiction royale.

360.Recueil de mémoires manuscrits :

articles et propositions pour lesquels le roi a fait délibérer par les officiers de la couronne et par son conseil à l'assemblée de Saint-Germain-en-Laye en 1583.
avis donné au roi par l'assemblée de notables de Rouen en 1597 ; avis de l'assemblée des notables de Rouen sur les propositions faites par le roi, 1617.

Bibliographie.

LEMAIRE (Suzanne), La Commission des réguliers, 1766-1780, Paris, 1926, XIV-258 p. CHEVALIER (Pierre), Loménie de Brienne et l'ordre monastique, 1766-1789, Paris, J. Vrin,

1959-1960, 2 vol. in-4° (Bibliothèque de la Société d'histoire ecclésiastique de la France).

La totalité des registres de la collection du cardinal de Brienne a fait l'objet d'un inventaire analytique, rédigé par Pierre Chevallier et publié partiellement sous forme d'articles dans différentes revues : Les sources de l'histoire des Dominicains français », dans Archivum fratrum praedicatorum, 1958, p. 395-430. Les sources de l'histoire des Capucins, Récollets et Tertiaires réguliers, Minimes et

Cordeliers français de 1766 à 1789

», dans

Études franciscaines, 1958, p. 66-113, 1959,

p.

33-55, 1960, p.

136-187, 1961, p.

53-91 et p.

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